L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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10 februari 1918
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s.n. 1918, 10 Februari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 21 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nc5s757p81/
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4ème Année IV°. 1205 et 1200 s cents Dimancne I© et auracl! 31 février 1918 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent Gtl-c» adressées au j Rédacteur en Chef: Gastave Jaspaers. Abonnements: Hollande <1. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour lea bureau de rédaction: IV. 25. VOORB3JRGWAL 234-240, ! . _ i Charles Bernard, René Chambry, militaires au front et les militaires internés en Hollande fil. 0.75 par mois payable AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et j Comité de Bédactlonij Emi|e Pairissaré. par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Comme je la comprends.. Comme il arrive souvent c'est un mot, i pauvre mot, qui fait la fortune ou l'info tune des hommes. C'est un de ces mots q fit l'infortune de M. Michaelis, chauceli qui ne fit que passer et qui, d'un règne q dura cent jours, nous laissa une tou petite phrase, une simple incidente, q fut son "Waterloo. Parlant au Reichstag < la résolution de paix que cette assembl venait de voter peu de jours auparava M. Michaelis ajouta:Comme je la coi prends..." Le Reichstag, contrairement à son h al fciide, se fâcha. Il 6'était exprimé, croya: il avec assez de clarté pour que sa résol tion fut au-dessus de toute controvers La Russie n'avait pas encore trahi, 1 armées de Cad orna, maîtresses de Goriz et de la ligue de l'Isonzo, menaçaie Tri este. Il apparaissait comme certain q' la guerre sous-marine avait fait faillite et se trouvait alors au Reichstag une majori qui voulait la paix, la paix sans plus, c'es à-dire sans annexions ouvertes ou déguisée Qu'au dehors de l'empire, dans les pa; ennemis de l'Entente, on suspectât la sine rite de la majorité du Reichstag malg] toutes les raisons que ces messieurs avaier d'être sincères, passe encore. Mais qu'il 'Allemand, et le plus haut placé des All< manda après l'empereur, put affecter c croire que les membres du Reichstag, con me d'autres se servent du langage pour d( guiser leur pensée, votassent des résolutior qui signifiaient le contraire de ce qu'elle voulaient dire, c'était trop. Au surplus, s' en était ainsi, l'incidente de M. Michaeli était au moins maladroite, ce qui étai pire. M. Michaelis, Machiavel ingénu, fu rendu bientôt à la vie privée. Machiavel ingénue oui, mais Machia vel tout de même. C'est ce que non prouvent les récentes révélations qu: via Pétrograde, nous viennent de Paris Nos ennemis ont-ils assez exploité contr nous les prétendue traités secrets, dont 1 teneur n'éttait au fond, un secret pou personne, et où la Russie des tsars s'attri buait quelqu %s dédommagements au détri ment de la Turquie. A notre tour de rire M. Michaelis, quand il approuvait la résc lutioju de paix du Reichstag ,,comme il J; comprenait", venait de prendre des arrange ments avec l'Autriche où il revendiquai! pour l'Allemagne le droit d'annexer certaines parties du territoire français. M Michaelis prétendait amputer la Franc* d'un bon morceau de la Woevre avec Long wy et Briey et cela sous le prétexte le plus cynique. Il y a dans ces territoires 60 mil lions de tonnes de minerai de fer qu 1 étaient bonnes à prendre. Sans doute h France ne se serait pas prêtée complaisam ment à cette petite opération. Mais on U dédommageait sur le dos de la Belgique. Que faite, en effet, des provinces wallonnes f quand la Flandre sera devenue un Etat vassal de l'empire? On donnerait à la i France une partie du Hainaut, du Bradant ! et du Luxembourg. La France y gagnerait en superficie et en population... On le voit, M. Michaelis ménage la France dont il ne veut que le bien ! Il est moins complaisant pour nous dont il exig? la mort sans phrases. Mais M. Michaelis a disparu de la scène politique et cette diplomatie secrète n'a plus qu'un intérêt rétrospectif? Que nenni ! Si l'ex-chancelier a rédigé I9 document il n'en est certainement pas l'auteur. Ceux qui l'ont inspiré ou peut-être même dicté mot à mot sont toujours les maîtres en Allemagne. Ce font le? duumvirs Hindenburg et Ludendorf dont Michaelis n'était que le prête-nom et qu: continuent de conduire aujourd'hui les des-i tinées -de l'empire sous le prête-nom de | Hcrtling. Les récentes déclarations de ce f Hertîing au Reichstag montrent bien que la politique du duumvirat n'a pas changé. Et pourquoi aurait-elle changé ? Depuis il y a eu Brest-Litovsk et le désastre du Taglia-mento. Hindenburg, pacificateur de l'Europe orientale et vainqueur de l'Italie, doit avoir au contraire augmenté ses prétentions. Nous savions déjà qu'elles visent la Belgique. Nous en avons aujourd'huLuue confirmation de plus. f Comment encore, après tant de preuves, s'obstiner, à croire au désintéressement de l'Allemagne en ce qui concerne notre pays? S'il reste encore des Belges ou des soi-disant Belges qui poussent à la conclusion d'une paix à l'amiable sous le prétexte que la Belgique n'y peut rien perdre et que le reste ne nous regarde pas, ils doivent être tout à fait détrompés aujourd'hui à moins de mauvaise foi. Oui, l'Allemagne veut une paix sans annexions et sans indemnités, une paix, par conséquent, qui laisse la Belgique aux Belges, mais... comme l'entend M. Michaelis, c'est-à-dire comme l'entendent Hindenburg et Ludendorf qui sont, au-dessus de l'empereur lui-même, les véri-, tables chefs de l'empire allemand. Et nous ne savons, hélas ! que trop bien comment ils comprennent la paix. Charles Bernard. «BM— Une violation de la neutralité. Le bombardement de Padoue par les aviateurs austro-boches a causé d^ dégâts considérables aux monuments artistiques de cette ville. Le fronton du dôme de la Basilique de Sfc-Antoine s'e3t écroulé; en outre les portes en bronze ciselé de cette église, dues au ciseau de Camille Boito et qui avaient été fondues avec l'argent recueilli parmi les catholiques du monde entier, ont été gravement endommagées. A la suite de ce vandalisme le Pape a envoyé une énergique protestation à l'empereur d'Autriche, et s'est exprimé en outre ÇSBUnt suit dan§ jine allocution prononcée le 5 janvier dernier: „Fidèles à notre j gramme de condamner l'injusticè où qu1 se trouve nous avons aussi récemment e la voix contre cette forme de guerre qui m pl°yée contre les villes sans défense, ,r_ donne aucun résultat militaire et peut n Lli heureusement faire des victimes parmi er non-combattants et endommager le pa ui moine sacré de la religion et de l'art." . kg, prenant la protestation du Pape, l'évê Lli de Padoue a adressé à Benoît XV une -je pêche où, après Havoii; remercié, il a 0 ge firme que les bombes incendiaires Jane ^ par l'ennemi ont fait s'écrouler la faç; n. de la cathédrale et mis l'évêché en gr< la voix contre cette forme de guerre qui, < faits perpétrés contre une ville ouvei j'implore votre protection afin que la ll. reur de l'ennemi ne s'exerce plus e> Padoue." eg La protestation du Pape n'a eu d'ei ia utile sur le commandement autrichien c pendant un mois, car le communiqué i 10 lien du 5 février annonce que les aviate jj autrichiens" ont de nouveau bomba: ^ Padoue,. Venise et autres villes de l'Ita! Quant aux Boches, ils ont montré la sema s dernière par les violentes attaques aéri .g lies sur Londres et Paris qu'aucune influ ce morale ne pourrait arrêter leur barbai Ce dédain pour les objurgations pont: Lk cales su6citera-t-il un mot de réprobat: n de la presse catholique allemande? On pt 5. en douter après avoir vu la ,,Koelnisc e Volkseitung", répondant à la protestati i_ élevée par le Pape au lendemain des bo bardements de Padoue, écrire que Ben s XV avait commis une violatio-n de la m 8 tralité car le Saint-Père ferait bien d'adr ;i ser les mêmes reproches aux aviateurs g liés ! ! k C'est déjà joli, mais il y a mieux enco: k On pouvait lire, en effet, dans le ,,Brux lois" des 9 et 10 janvier les lignes suiva tes dignes de passer à la postérité: g ,,La maison Herder, de Fribourg-en-Br gau (Bad), publie sous les ausjDÛces du ,,C mité de défense des intérêts allemands 0 catholiques pendant la guerre" un magni a que volume de 133 pages luxueuseme r édité par le dr. J. Sauer, professeur l'université de Fribourg-en-Brisgau. ,,Cet ouvrage tend à prouver victorieux ment cette thèse juste que les Alleman ' n'ont jamais démoli à plaisir les templ< t les couvents, les oeuvres ou monumer d'art; qu'il a fallu pour les amener à 1 . sacrifier que des raisons stratégiques, fc melles ou impérieuses, le leur commande sant, et, qu'en ce cas, ils ont tout fait po j limiter les dégâts au minimum Par co tre les Français et surtout les Anglais o . bombardé, le plus souvent sans raisons mi . taires urgentes, des villes comme Ypre • pleines de monuments historiques uniqu ^ au monde et les ont anéantis par pur va dalisme." Rappelons ici que, dès le début de guerre, un aviateur allemand a essayé « cfétruire Notre-Dame de Paris. Deux boi bes sont tombées sur le toit du merveillei édifice qui, par miracle, n'a pas pris fe Mentionnons aussi qu'un témoin imparti du sac de Louvain, M. Grondijs, écrit à page 54 de son livre ,,Les Allemands c Belgique": ,,...je vois des flammes s'élev' de la tour de l'église Saint-Pierre, — égli collégiale et non pas cathédrale, comme c dit d'ordinaire. Toutes les maisons qui ej vironnent ce monument sont intacte L'église a donc été incendiée intentionné lement." Enfin notons que le Pape a protesté plusieurs reprises contre la destruction voi lue de la cathédrale de Rheims. Quant a bombardement d'Ypres par les Anglai c'est une fable ridicule. On possède d reste à ce sujet l'aveu d'un officier d'à tillerie boche racontant avoir reçu l'ord] de commencer le tir sur les Halles. ,,I temps était clair, citait un but magnif que, écrit le descendant des Huns." Quant au dr. Sauer, professeur à l'un versité de Fribourg-en-Brisgau, gageoi qu'il regrettera amèrement à la fin de 1 guerre d'avoir écrit son ouvrage sous ] dictée de Lugendorff et Cie. — le fer el l'acigr manqueni en Âilemasm On sait de quelle pénurie de matières pi'1 mières souffre l'Allemagne. Mais 011 s'imagir généralement qu'elle dispose d'abondants mini rais de fer et produit do l'acier à profusioî Il n'en est point ainsi. Pour des raisons p verses, le minerai do fer même parvient au établissements métallurgiques en quantité ii suffisante et la production de l'acier est r« duite outre-Rhin. Les rapports des sociétés métallurgiques aile mandes confirment les difficultés que présent la fabrication du fer et de l'acier. ,,La suppression des apports de minerai étrangers, fournis par les pays ennemis, a rer du très difficile Je ravitaillement en minerai' (Rapport de la Metallwerke Untenveser Fric drich Auguste Hutte). ,,Le manque do main-d'oeuvre exercée et 1 pénurie de matériel et do combustible ont ir fluencé défavorablement la production des us nés. La capacité de travail moyenne de 1 ma in-d'oeuvre reste sensiblement inférieure cello d'ouvriers exercés, de sorte que malgr la diminution de production on a dû employe à peu près le même nombre de bras qu'en temp de paix. Les frais entraînés par le ravitaille ment en vivres des ouvriers qui reçoivent le denrées au-dessous du prix coûtant ont attein environ 2.250.000 marks." (Rapport do 1 llombuclier Huttenwerke). ,,Les produits pour l'armée ont été fabriqué en plus grande quantité qu'auparavant: la fa brication d'articles du temps de paix diminu constamment par suite de la pénurie do maté riel. ,,Pendant la dernière année, l'usine a ét très occupée, mais à certains moments sa capa cité do production n'a pu être entièrement uti lisée faute de matières premières." (Rappor de Hochfelder Walzwerke à Duisburg). (..Rheinische Westfàlische Zeitung" des 2 et 2o novembre 1917, ,,Kolnische Zeitung"- de 23 et 25 novembre, 1917)., En Belgique. tà H. Riefh. tri- ~ Nous apprenons la mort de M. H. Rieth P" survenue en Suisse. "I.1!;0 Il serait difficile, à son sujet, d'applique Ge~ l'adage: de mortuis nihil sine bene. On n . peut dire des morts que du bien. 1 M. H. Rieth, ci-devant consul général d' 1 Russie à Anvers, représentant de l'Aineri Ln can Oil Petroleum Cy., en sa qualité d boche bochisant n'a point dit beaucoup d> bien de ceux de nos compatriotes morts pou la patrie. Il a aidé de tout son pouvoi: d'en faire tuer le plus possible en sa qualit de sergent instructeur dans l'armée aile e mande où, malgré son âge relativemem avancé, M. H. Rieth était presque sep tua génaire, il avait repris du service après se: aventures du début du siège d'Anvers. Une personnalité anversoise, oui... Il > :ie* roulait- carosse comane [Ilu Ces princes 'n~ Venus 'n" Nus De leurs provinces... M. H. Rieth était-il un selfmade man' Il avait de l'énergie, beaucoup d'énergie el ke qui confinait à la brutalité. Mais là ne gîl pas le secret de sa rapide fortune. C'est m grâce aux subsides du gouvernement aile mand, l'on devine trop dans quel but, qu'i' acquit sa haute situation. Rieth, homme du monde, faisant venii V à 6011 château de Bouchout la Comédie 1 ' Française avec M. le Bargy, Mme Berthe Cerny et d'autres pour y joner devant ses 3j' invités les proverbes de Musset, était reste ^ le brutal Teuton dans toute la force du terme. Il ne se souvenait que trop souvent . ' et toujours mal à propos qu'il avait fait, î5" en qualité de sous-off, la campagne de 70. Un jour, ayant à dîner chez lui M. le p. consul général de France, qui était alors M. Carteron, mort depuis comme ministre de ^ France à Port au Prince, il fit faire à ses invités le tour du propriétaire. S'arrêtant e avec complaisance devant une pendule qui ornait la cheminée d'un de ses nombreux salons, il se retourna vers M. Carteron et dit avec un gros rire qui découvrait sa forte "denture de carnassier: ,, Voilà un objet d'art, dit-il, que j'ai fait réquisitionner dans un château en France en 70." On coin-^ prend qu'il y eut un froid. Vraiment, ce Rieth était le type de l'Alie-1j_ mand voleur de pendules. Comme président de l'Union des Cavaliers on l'a vu s'empa-s rer d'autorité d'un terrain vague qui ne I lui appartenait pas et où il fit aménager a_ une ptiste. Le propriétaire Averti intenta un procès. Rieth ne dut qu'à ses hautes la protections d'échapper à la peine qu'il mé-ritait.Q_ Quand la guerre eût éclaté Rieth. ne mit (X aucun frein à son arrogance. Ses démêlés ,* a-vec l'autorité militaire sont connus. Alors aj que le génie faisait abattre tous les arbres ia des environs, le Seigneur de Bouchout pré-n tendit que l'on ne touchât pas à 6on parc. Il ;r eu imposa aux officiers chargés d'exécuter ^ des ordres qui valaient aussi bien pour ce n boche que pour les propriétaires belges. Il 1_ osa même proposer un compromis qui eût , sauvé sa viîla, gros bâtiment qui gênait les Y_ vues du fort proche. Le géiiéral-comman-dant perdit patience. Ordre fut donné de ^ faire tout sauter dans les 24 heures. Cepen-daint Rieth prétendit ne pas quitter son châ-u teau. L'officier chargé de le raser commença les préparatifs sans plus se soucier du Rieth J en question. La dynamite fut placée aux L. bons endroits et.... Rieth décampa en >e quatrième vitesse pour ne pas sauter avec e sa bicoque. Il se rendit à Roosenidael, déguisé en ouvrier. Puis il passa en Allemagne où, poussé par sa haine du Français et du Belge, [3 obéissant à sa vraie vocation, il reprit du a service comme sergent instructeur. Nous a plaignons les recrues qui ont passé par ses mains ! », Allocution h I. louis Frgnok Président du Comité Provincial de Secours et d'Alimentation d'Anvers. e (Novembre 1917). Messieurs, 1. Trois ans de -guerre ont pesé lourdement sur i- notre pauvre pays. x Je 21e songe ipas seulement aux mor.ts, aux l- ruines, ù la conquête, aux réquisitions, aux i- contribution de guerre:, voici que, sous la misère croissante, la santé du public fléchit ; _ dans cette belle villo d'Anvers, jadis si pros-c père, la moralité, de 1913 à -1917, a passé do 13,5 p. c. à 28 p. c. s Voilà 3 ans que dans ce pays qui vit de son - exportation les usines chôment, les ports sont fermés, les rapports avec nos débouchés et nos - correspondants supprimés. Et quand l'heure de la concurrence libre a sonnera, nous retrouverons dans les luttes pa- - cifiques et fécondes du commerce les> neutres, - nos alliés mêmes, pour ne parler de personne x d'autre en ce jour, mieux outillés et .plus pu'ls-k sants ; la France — et nous nous en xéjouis-6' sons pour elle — sera redevenue une grande r puissance industrielle; déjà l'Angleterre, notre s noble et grande amie, a presque doublé sa production d'acier, et ce n'est qu'un exemple s entre cent. t. C'est sur ce théâtre agrandi, au milieu d'ae-x teurs plus experts et plus forts, que nous devrons reprendre notre rang et notre rôle, avec 3 l'outillage et les usines dont vous connaissez - l'état, après les épreuves que nous avons su- 3 bies .et contre lesquelles les efforts du Comité S - National s'efforcent de protéger tout au moins le capital physiologique de 'a race. S Jamais, Messieurs, tâche plus lourde n'aura attendu une génération. Et pourtant je ne désespère pas; j'ai la plus b entière confiance et je dis que tout le monde doit- avoir confiance. 3 Ce n'est pas par optimisme. Je sais que mes 5 amis m'en prêtent volontiers. Si par optimisme on entend cette disposition commode et complaisante qui s'incline devant les faits accomplis et trouve toujours à leur adapter une formule satisfaicante, je 11e suis pas optimiste. 3 Mais si par là 011 entend l'indomptable résolution de no pas s'incliner devant le malheur et c de se redresser quels que puissent être ses 3 coups, vous tous et moi également, nous sommes optimistes, comme l'un des plus illustres j paa*mi les hommes qui ont agi, dans le passé, sur les destinées de notre pays, le grand Prince qui disait: „I1 ne faut pas espérer pour entre-3 prendre, ni réussir pour persévérer". * Il y a quelques jours, .l'achevais de lire un : beau et noble livre où j'avais pu revivre les * luttes épiques d'une de nos grandes commu-î nés. C'était Gand, comme ç aurait pu être . Liège ou Bruges ou bien d'autres. Quel cou-; rage, quelle énergie, que de batailles, que de défaites, que de ruines! et, malgré tout, la race toujours debout, se dressant pendant trois siècles après chaque tourmente, jamais lasse, jamais à terre. Quel encouragement dans ce passé, Messieurs!Et, presque en même temps, on me racontait deux simples histoires d'aujourd'hui, prises entre mille. L'une toute bourgeoise et humble : un maî-1 tre de pension, ayant pignon sur rue, grand établissement, 6Îx professeurs à ses ordres, de nombreux élèves ; l'établissement est brûlé, ll avait une ferme, elle est brûlée. Il avait une ' maison de rapport dans une de nos villes, elle périt au cours du bombardement. Que fait l'homme? Il s'est souvenu que son père avait été loueur de voitures. Il achète un petit cheval ; il a retrouvé un fiacre ; il fait la navette ! entre Malines et Vilvorde. Il n'a pas plié. L'autre histoire, la voici : Un simple soldat est envoyé en mission; il est pris; Ù est traduit devant lo conseil de guerre allemand : l'auditeur requiert la peine de mort ; en faisant allusion à son uniforme, il semble lui reprocher 1 eh termes à peine voilés d'avoir préféré no pas être au front. L'homme 6e dresse d'un bond et dit: ,,Monsieur l'auditeur, j'entends bien; vous m'accusez de lâcheté. J e ne sais pas si tous ces Messieurs qui 111'écoutent et vous-même êtes allés au front. Moi, j'y ai été. Et depuis, j'ai passé dix fois votre fil de fer et j'ai essuyé vos coups de feu. Et maintenant vous me tenez et je sais très bien.ee que vous allez faire de moi. Cs jour-là, je vous donne rendez-vous, Monsieur, et vous verrez comment meurent les Bel-• ges, puisque vous semblez ne pas l'avoir appris en combattant contre nous." Il a été fusillé. Il laisse une femme et un petit garçon. Lui aussi n'avait pas plié. Eh bien, Messieurs, les grands communiers et ces deux humbles, c'est toujours la même race et c'est pour cela que je ne désespère pas. Cette race-là, âpre au travail, indomptable sous l'épreuve, no saurait périr. _ Ce qui a été le péril jadis et*la cause d'infinis malheurs, ce qui est le danger de demain, ce sont les factions. 11 ne suffit 'pas d'aimer son _ pays, il faut rester unis pour le reoon-struire.Il ne suffit pas do l'union sur les lèvres, il faut la discipline morale, il faut le culte de l'idée, il faut le sacrifice des préjugés, des vanités et des amours-propres; il faut l'abnégation devant l'oeuvre commune et le bien général, qui seuls rendent féconde l'union et la font vibrer dans les coeurs. Messieurs, Le grand effort de loyauté et de clairvoyance (jui mettra enfin dans ce pays les questions nationales 'à tout jamais au-dessus des partis, cet effort sur nous-mêmes et sur nos traditions, ce noble devoir, je suis convaincu que nous saurons l'accomplir, que notre vieille et fière cité en domiera l'exemple, que tous vous le ferez dans l'avenir comme vous le faites, sans faiblir, depuis près de trois ans, dans une collaboration étroite dont j'aime à vous remercier et à vous féliciter. Par là seulement, nous serons dignes de la Patrie, de ceux qui sont morts pour elle, de ceux qui se battent pour elle, de notre noble Iloi et de notre vaillante armée. (La Libre Belgique, no. 140, janvier»1918). A BruxelSes Sous la présidence cle M. Emile Duray, bourgmestre, le Conseil communal cUIxelles s'est réuni mardi. Devant tous les conseillers debout, le président rend hommage au dévouement qu'a montré en tout temps à la chose publique le conseiller communal Joseph Postiaux, que la mort a ravi à ses concitoyens. Divers conseillers s'associent aux paroles du bourgmestre. M. Duray propose ensuite de voter un emprunt de 3 millions de francs pour les dépenses extraordinaires pendant la guerre. Adopté à l'unanimité. Le Conseil vote ensuite des crédits divers. * * # Trois individus se présentèrent lundi chez Mme veuve V..., rentière, avenue Louise, disant appartenir à la police et changés de perquisitionner, parce qu'on l'accusait de posséder des journaux prohibés. Mme V... leur confia les clefs de tous ses meubles. Ces individus visitèrent plusieurs chambres, puis restituèrent îles clefs et 6'en allèrent en rassurant la. dame. Quelque temps après leur départ, Mme V... constata la disparition d'un collier'de 79 perles, valant 40,000 fr., d'une chaîne-sautoir en platine, ojvec face-à-main en écaille, de 1,400 1 fr., d'un pendentif, de deux brillants de 2,000 francs et d'un portefeuille renfermant 600 fr. A | Le procès a commencé à Liège, relativement au^ terrible accident de chemin de fer d'Odeur qui fit tant de victimes. Pierre K..., le garde qui conduisait le train tamponné, le 19 septembre dernier, est accusé de ne pas s'être garé à temps. Il riposte qu'il l'aurait fait s'il avait été prévenu que l'express d'Ans partait à J 8 h. 40. On aurait dû lui indiquer cela, affirme-t-il, quand il passa au point de croisement. 11 1 avoue toutefois n'avoir pas lu les ordres de ser- 1 vice ce matin-là. Le juge d'instruction Cor- c néliau, interrogé ensuite, a déclaré que les or- c bres le long de la voie empêchent d'apercevoir un train venant à une certaine distance, cir- 1 constance qui excuse K. dans une certaine ( mesuro. < Me .Tournez plaide pour le prévenu et Me 1 Cornesse pour la Société des Vicinaux. < Les débats seront continués le 20 février cou- 1 rant s ] » - c A Louvain Le Conseil communal a voté un nouvel em- c prunt de 4 millions, à conclure avec le Crédit 1 Anversois, au taux de 4.50 p.c., amortissable 1 au pair en soixante six ans. Au cours de la ; même séanc^ a été approuvé le projet de : reconstruction- du quartier de la ville situé en- : tre la gare et la Grand' Place, projet de ] l'architecte Janlet. Ce projet comporte l'érec- < tion d'un ,,écran" au milieu de la rue de la s Station, de façon à constituer pour la Grand' 1 Place un ensemble fermé formant un cadre 1 approprié à l'Hôtel do Ville. A hauteur de la c maison Fonteyn, rue de la Station, s'amorce 1 la rue de Tirlemont, qui, par une courbe, rejoint la Grand'Place. Du côté opposé, une f nouvelle rue s'amorcera à la rue de Diest. Les £ rues de Diest et de Tirlemont seront élargies c et occuperont un nouvel alignement. ( r A Osarad J M. Albert Dutry, juge de paix du troisième canton, vient de mourir. Depuis de longues i années il tenait la critique d'art à l',,Impar- r tial" d'abord, à 1',,Indépendant" ensuite et r en dernier lieu au ,,Bien Public". c * * * La Ville vient de compléter la série des v monnaies obsidionales créées par elle, en met- c tant en circulation des pièces de cinq francs, v Cette monnaie est une grando plaque ronde li composée d'un alliage de cuivre et d'alunr'- p nium, portant une inscription bilingue. 1] Aei Pays Wallon j; Les fils électriques des téléphones et télé- n graphes le long des voies ferrées de Namur CJ à Liège ont été enlevés ces derniers temps. î' Les poteaux ont été recouverts à leur partie i supérieure par une légère plaque de métal. * * * Le recensement fixe le nombre des victimes de la catastrophe à Flémalle Grande 1< à 37. Mercredi on n'avait encore repêché d qu'un cadavre. Les rescapés recueillis à ^ Seraing se nomment Linder et Lebreton. Ce 11 dernier ne savait pas nager mais eut la pré- î1 sence d'esprit d'imiter les mouvements d'un chien qu'on jette à l'eau. Plusieurs des e noyés étaient d'excellents nageurs; on sup- t; pose qu'ils auront été entraînés au fond p par des malheureux qui s'accrochaient à s' eux. L'émotion a été énorme. Les ouvriers P des usines Decau^ille, collègues des victimes, e ont cessé le travail en signe de deuil et aban- ^ donné leur salaire d'un jour pour secourir les familles des défunts. * * * s< L'instruction de l'affaire du vol de café à S( Mons prend ,de plus en plus d'importance, o- L'officier de police de Bruxelles s'est rendu la § semaine dernière dans une commune du centre ^ pour indaguer. On évalue l'importance de ce vol à plus d'un t< million de francs. Les accointances de Remy Du-- le brulle avec certains personnages ont permis de w suivre une piste, mais Dubrulle a su prendre !a f""5- aj * * * { T, . re Li avant-dernière nuit, M. Gathy, fermier à Clavier, était soudainement réveillé par un se bruit partant de sa remise. Il se leva et, accom- p< pagné de son fils, monta dans l'aire où sont re-' gi misées les provisions de froment. Trois hommes te étaient occupés à emplir de blé d'énormes sacs, ce Les fermiers se jetèrent au hasard sur l'un des voleurs et le maintinrent.'Mais les deux autres qi voulurent délivrer leur complice. Armés de L coutelas, ils attaquèrent les fermiers; M. Ga- d( thy fils, au cours de la lutte, reçut un coup ter- et rible au visage. Enfin les deux adversaires s'en, je fuirent. L'homme arrête est un certain J. Lambert, de Seraing. Il a refusé de faire connaître ta ses congénères. tir «f * * ca ^On annonce aussi la mort de M. Jean cli Molinghen-Cabay, de Gurné-Battice. m — bc éc feis k loiiverneinanî beloe dc _ a Pi Les intéressés Belges, propriétaires de ce marchandises débarquées des bateaux aile- ms mands réquisitionnés au Portugal, sont avisés qu'ils peuvent obtenir la main levée de leurs marchandises en fournissant à la . Légation de Belgique à Lisbonne les docu- pi ments établissant leurs droits de propriété. Le délai de recevabilité des réclamations en est fixé au 28 février. V ap Les intéressés Belges sont priés de signaler ai par télogramme à la Légation de Belgique à a Lisbonne, avant l'expiration de ce délai, cjl l'envoi de leurs réclamations. ^ La Légation du Roi à La Haye est prête ay i fournir toutes les indications complémentaires concernant la procédure. de La Haye, le 8 février 1918. pr tr< v -O —lu.jLi..! pk [es Allemands continuent à déporter les f civils belQBS el les contraignent eu travail £ dans îles conditions barbares. nu n'j Plusieurs enquêtes failes dans des conditions |ui en rendent les résultats indiscutables éta- e^] blissent qu'à propos de la déportation et de la m< îont?ainte au travail des civils belges les auto- Pr; •ités allemandes ont violé, une fois de plus, la S0) )<arole donnée. Sr; O11 se rappelle que l'empereur allemand, à de a suite de la protestation des notabilités belles en janvier-février 1917, fit répondre en ^ mars 1917 qu'il avait donné des instructions 6ai ,pour que les déportations en Allemagne de Pr' Belges sans travail soient arrêtées jusqu'à nouvel ordre". Les «autorités supérieures de plusieurs ar- de nées, et notamment de la IVe armée, que com- nande le kronprinz, ont interprété ees instruc-.ions d'une façon pharisaïque : insistant suies mots ,,en Allemagne", elles ont affecté de omprendre que la suspension ordonnée ne visait [ue le pays de destination ou d'envoi des déports et non les déportations elles-mêmes ; l'en?- se} >ereur, à les entendre, se bornait à interdire cl'. [u'on envoyât encore en Allemagne les civils Pc ontraints au travail, mais ne défendait nul- ies ement de les déporter en d'autres endroits ; ;e qui revient à dire que la volonté de l'empe-eur était non pas d'arrêter les déportations, •?T' nais simplement de modifier la direction des a :onvois!...t Forte de cette interprétation, les Allemands, depuis l'intervention impériale, continuent, dans les territoires rattachés à la zone des armées (Etappengebiete), à arracher les Belges à leurs foyers pour les transporter dans les régions situées immédiatement à l'arrière du ' front de France. Là, les Allemands les astrei-guent à des travaux d'ordre ou d'utilité militaire, les concentrent dans des campa ^ spéciaux, les envoient dans la zone même des opérations, voire jusqu'à la ligne de feu. E11 somme, l'ordre de l'empe-reur, loin d'avoir amélioré la situation des civils belges, n'a abouti qu'à leur faire infliger un sort wien pire qu'avant son intervention. On jugera de la situation réelle qui leur est faite par les renseignements suivants relatifs à l'un des ergastules établis par les Allemands, celui qu'on dénomme „les camps d'Athus" (Luxembourg belge). Ces renseignements se rapportent a la période s'étendant de février 1917 jusqu'au début do septembre 1917. Voioi d'aibord l'ordre du jour du camp: Les hommes doivent se lever à six heures; ils no peuvent se laver faute d'eau, et ne reçoivent que du café sans pain. A sept heures, rassemblement pour le chargement de wagons de macadam. Divisés en équipes de quatre hommes, chaque groupe doit charger deux wagons par jour. A midi, une soupe grasse, contenant ,,en principe" oO à 75 grammes do viande non désossée. Rassemblement à 1£ heure, pour achever le chargement. Enfin, pour le repas du soir, généralement après sept heures, 400 grammes de pain, dit de seigle, et une cuillerée de saindoux ou de marmelade. Ce régime est si dur quo l'effectif des travailleurs tomba de 500, en février, à 215 au commencement de septembre, avec cette conséquence monstrueuse que, loin d'adoucir le régime de travail,, les Allemands compensèrent la diminution de la main-d'oeuvre en portant de deux à trois wagons la tâche journalière de chaque équipe, ce qui représente 25 à 30.000 kilogrammes de chargement quotidien. Aussi, nombre d'équipes ne peuvent achever leur travail avant neuf heures du soir, le repas du soir étant, en ce cas, retardé jusqu'alors. Au début, le repos dominical était partiellement respecté, et un prêtre venait dire la messe; mais après trois ou quatre fois on ne le^ vit plus et depuis plus de trois mois, » l'époque des renseignements recueillis, on exigeait des détenus, le dimanche, la même tâche que les autres jours. Pour le travail les prisonniers sont chaussés de grosses bottes qui, s'évasant du haut, livrent facilement accès aux pierresgi arêtes vives qui tombent de la pelle et du wagon et descendent jusqu'au fond des chaussures où elles meurtrissent cruellement les pieds des travailleurs. Il ne leur est même pas permis de s'en débarrasser, car se déchausser ce serait perdre du temps! Quant aux paquets envoyés aux prisonniers, seul adoucissement à leur sort si pénible, les gardiens allemands en enlèvent souvent savon, chocolats, biscuits et autres douceurs et les soldats du camp semblent prendre un malin plaisir à croquer à belles dents devant les détenus les biscuits qui leur sont volés. Les billets accompagnant les colis et en indiquant le oontenu sont fréquemment raturés. La situation si dure des détenus est encore aggravée par un régime pénal des plus rigoureux : Indépendamment des coups de crosse qui sont la punition la plus bénigne, il y a le poteau où l'on reste attaché durant de longues heures, avec pour toute nourriture, de toute la journée, une soupe le soir et un morceau dè pain. Une punition plus dure encore, surtout en ce lui concerne l'alimentation, c'est la cellule. La ration y est, ei effet, réduite à un morceau le pain, avec de l'eau eri-'guise de café, matin st soir, et seulement uee soupe tous les quatre jours. On le voit, la réduction de la ration alimen-:aire, déjà si insuffisante, joue un grand rôle îans le système de punition employé dans ces ïamps; en effet, les Allemands recourent à ces jhâtiments pour les moindres vétilles. Un hom-ne, par exemple, oublie-t-il de remettre ses >ottes à l'atelier, avant qu'elles ne soient trop iculées, il est privé pendant plusieurs jours le la moitié do sa maigre ration. Quant au régime sanitaire, il constitue la )lus triste pago de ce sombre drame: Logement et hygiène sont en dessous de tout :e qu'on peut imaginer: les paillasses notam-nent ne sont jamais changées et fourmillent le vermine; au surplus, il n'y a pas un bain lans tout le camp. Et malheur à ceux qui ombent malades, car le docteur ne passe qu'une fois tous les dix jours, et rien n'est ►lus difficile que do faire "reconnaître son mal lar lo médecin. D'ailleurs le malade n?est pas ncore assuré d'être' exempté du travail, même près quo le docteur l'a déclaré inapte. C'est insi qu'un réformé, pour ne citer qu'un oas, éto contra'int au même régime de travail [ue les autres et y fut maintenu jusqu'à la [ernière minute, bien que le docteur, à la suite le plusieurs visites médicales, l'eût finalenjpnt visé de ce qu'il allait être renvoyé. Quand le poids d'un homme est descendu en lessous de cinquante kilos, on l'emploie, sous irétexte de le ménager, à charger avec d'au-res, au lieu de macadam, des pierres ou des laques de fonte parmi lesquelles il en est qui lèsent jusqu'à cinquante kilos!- Ces hommes ont appelés poids-mouches". Même les ré-ormés sont employés à ce travail qui est con-idéré comme une faveur. Le service de santé est assuré par un seul anitaire qui passe, une fois pour toutes, le îatin. Le malade, reconnu tel, reste couché, 'ayant personne pour le soigner, sinon ses amaredes, à leur retour du travail. Pour tre admis à l'infirmerie, il faut être presque îourant, et là aussi il n'y a que les malades récédemment arrivés qui puissent prendre ain des nouveaux venus. Dans les cas les plus raves, les malades sont dirigés sur l'hôpital e Longwy. A Athus, affirment des témoins, on laisse lourir ces pauvres gens, comme des chiens, ans même les assister d'un aumônier pour les réparer à la mort. Voilà comment les autorités allemandes font onneur à la parole de l'empereur promettant e mettre un terme aux déportations belges. ■. ji ■ ■ ■ ■ II y a un an 10 février 1917. Les jFrançais réussis-int des coups de. main dans les secteurs 'Auberive, de Bezange, de Parroy et de 1ont à Mousson et les Britanniques dans îs environs de Givenchy. 11 -février 1917. Les Britanniques pro-ressent de trois quarts de miïïà au sud de 1 cote de serre. L'ambassadeur, ^rard quittQ

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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