L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 02 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9g5gb1zh4s/
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gème Année N°. 527 S cents CIO Centimes) Dimanche 2 avril I9I6 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forçar •Journal quotidien du matin paraissant en Hollande. Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. z. VOOBBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef : 'Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: \ ch«J,es Bernard, Charles Herbieî, ( René Chambry, Emile Painparéj Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal: N.Z. Voorburgwaj 234-240, Amsterdam Téléphone: «775. ««m Abonnements: HoBlandeff.l.SOparmois. Etranger fi. 2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligna. De Maestricht à Vaals hes Belges,' en Hollande, subissent i •peu l'influence du milieu. Milieu paisibl grands horizons, beaux arbres, places d'ea/i jiuillô part on ne sent 00 tragique de la ter: qui, dans d'autres paya et sous d'auto climats, nous communique de sa ficvre. Di: huit mois de ce séjour, un bien-être relati cette faculté d'adaptation qui est au for de la nature humaine, ont fatalement réa; sur feâ nerfs de la plupart d'entre nou $<ms pensons toujours autant à notre pa; éprouvé, mais nous nous demandons si noi souffrons toujours autant de ses souffrance Terrible aveu... J'en faisais part — < qu'on me permette par, dérogation à noti habitude de parler à la première pe sonne —, j'en faisais part à des amis. Que qu€S-uns approuvaient, d'autres s'insu: pesaient et parmi ceux-ci l'un me dit: ,,„ Amsterdam, à la Haye, c'est possible. Ma non à Maestricht. Venez donc à Maestriclv vous verrez." Je suis allé à Maastricht et j'ai vu. J'< •vibré aussi. Le ,,Souvenir Belge'-', l'oeuvi admirable que préside l'ingénieur Frai quignoul, de Liège, et dont mon excelle® confrère François Olyff, lô rédacteur e chef des ,,Nouvelles'', est le secrétaire gén< rai, avait bien voulu me faire le très gran I10n11eur.de m'inviter à prendre la- paroi à sa tribune. Hé, la plaisante chose qu d'aller donner une leçon de patriotisme au Belges de Miaestricht 1 C'était bien pluto à moi d'en recevoir. Dos; que mes ami Beaurain et Van Aerschot m'eussent pré sente à ces bons patriotes du pays de Liég€ ces Wallons dont le caractère est tout en semble fierté et cordialité, je me sentis u autre homme. Le contact de ces homme vibrants, émus, passionnés, c'est quelqu chose de chaud et de corsé comme un gorgée de vin de Bourgogne.. Et c'est pour quoi, tout frémissant moi-même de leur to et de leur enthousiasme, après que j 'eû rappelé la nécessité pour nous de regarde; «1 face l'efîroyablo réalité pour mieu; comprendre l'étendue des; réparations né îessaires, de nous hausser à la qualité d< 'éprouve et de payer la rançon que le destii éclame, je me sentis presque dans l'obliga ion d'àjc^vter par manière d'excuse ceci: ,Je sais que je n'ai pas besoin de vous dir ela. Je suis dans un. milieu ardent. D'ic ous pouvez voir, notre terre, dles champ lui sont nos champs et dont un mur d< ►aïonnebtcs nous sépare. Cette vue cou tamment vous irrite et vous exalte. Bejg^ e Maestricht, plus que chez les autres Bel es réfugiés en Hollande, la respiration d< 1 patrie à la fois si près et si loin est votri espdration et vos coeurs bondissent plu; iaut qu'ailleurs aux échos du canon d< Verdun. Pas un instant depuis le 3 aoûl 914, où un large vent d'héroïsme emporte .03 âmes, vous n'êtes sortis "de cet étal 'exaltation où nos qualités les meilleures eprennent le dessus et où l'homme devierJ nfin * conforme à son idéal. Vous êtes omme au jour même de l'odieuse agressior llemande, ulcérés et passionnés. Et ains: ous justifiez la confiance qu'ont en noue os héro® de l'Yser, et eains laquelle, lit ichant plus pourquoi se battre, ils 11'au-lient qu'à déposer les-armes et à se désin-;re.~ser d'un peuple qui les aurait trahis..." Ah ! non, ne trahissons pas ceux de; ôtres, les meilleurs, qui souffrent et qu: teurent pour nous. Par exemple, le meil sur trait d'union entre eux' et nous c'est acore notre terre, la vue de nos côteaux; ; proximité de cette terre où nous avom uisé une manière commune de sentir. Venez donc la voir de plus près, cettc >rre!" L'invitation est un ordre. D'ail-urs j'obéis à un cri du -sang encore plus l'a mes amis Franqiiignoid, Beaurain, an Aerschot. Et nous voici en auto, une >rte routière que conduit d'une poigne iro un ami hollandais, M. Piet Heynen, li parle le wallon mieux que le français qui a une façon à lui de dire des jurons îgeois. Hé ! le langage des gens de Maes-icht, l'aspect des maisons, la Meuse qui précipite en gros bouillons contre, les les du pont Romain, tout ça c'est... si 'es de nous. La route, large, mal pavée, antée de beaux arbres, et, qui, toute en Eoentes et en montées, fait de larges dé-urs pour éviter les côtes trop fortes, c'est îe vraie route belge. Toute cette contrée, ailleurs, n'est qu'un prolongement du lys do Hervc. Les fermes sont pareilles [x fermes de chez nous. De ci, de là, une anière de ruine, moignon de grosse tour iffée d'un toit de fortune, transformée grange, des murs en moëllons jaunes traits des carrières du pays. Brusque-ent, dans une perspective que découvre 1 repli du terrain, la façade d'un nionas-re. Des peupliers dans les bas-fonds. Delannois, le maître des pays nionasti-es, aimerait peindre ici. Là-bas, à notre oite, des crêtes bleues : la Belgique. Nous passons La route de Visé. Le coeur bat. orès avoir roulé pendant quelque temps ■ns la direction du sud, parallèlement à frontière belge, nous obliquons vers l'est. > pays devient plus accidenté. Des bois pins alternent avec les champs, cultivés, ipen. Un soldat hollandais croise la baïon-tte. Vous pensez bien que nous n'avons I de contrebande à bord ! Eu avant» — Vous allez voir, me dit un compagnoi S de route, un brusque changement de décor Nous allons passer sans transition en plein-Allemagne.En effet. Voici une ferme qu'on croirai sortie d'une boîte de jouets. Encore quel n ques tours de roue et nous entrons à Vaals .,Zum... Bierhalle, Drinkhalle, cigafren" Inscriptions allemandes, façades allemandes -e Quoi encore? ,,Hôtel Hindenburg", ça c'es jg le bouquet ! La grande rue est barrée par 1< . milieu. Hollande en deçà, Allemagne ai delà. Quatre guérites, deux par deux, s< d faoe- Deux soldats hollandais occupent les unes. Ils ont l'air gai. Deux soldats al ' lemauds occupent les autres. Ils ont l'aii rs triste. Allons voir les Boches de plus près l3 Tous deux ont la casquette plate en cuii 0 ciré du landstunn du Rhijnland. L'un es1 ^ enveloppé dans une vaste capote grise ' l'autre est en bleu sombre. Ce sont d* f grands, forts gaillards de quarante-cinq à l" cinquante ans. lis jettent un coup d'oeil ra pide sur les passeports que leur présentent des gens de l'autre côté de la clôture et puis y r-e promènent en battant de la semelle car le froid est vif. Nous gravissons un roidillon qui conduit vers une tour en bois à demi écroulée. P>€ 1 la .neige, par places, étincelle <iu soleil. L* e vent aigre chasse do grands nuages blancs - gonflés de lumière. Au fur et à mesure que t nous montons, de nouveaux horizons se dé-n couvrent, très lointains, car la limpidité de l'air est merveilleuse. Le chemin qui ser-:1 pente au milieu du bois s'élargit en clairiè-e re. Au milieu quatre bornes. C'est ici. e C'est ici le point où se touchent lés fronce ticres de la Belgique, de la Hollande, de 1 l'Allemagne et du territoire neutre do Mo-s resnet. Les touristes aiment ce but de promenade qui satisfait une curiosité facile. Le jeu consiste à faire le tour des quatre bornes et de passer ainsi instantanément dans 2 quatre pays différents. Rien ne nous empê-s che de nous y livrer. I/e fil électrisé qui dé-e fend la frontière allemande est tendu à 3 dix mètres derrière. Nous voyons, entre les branches, briller la petite flamme bleue de • la baïonnette de la sentinelle boche, mais a notre présence ne parait pas l'émouvoir. La . terre que nous foulons est de la terre belge, ces arbres, devant nous, sont nourris de la sève du terreau natal, ces vallées, ces coteaux au delà du plateau où nous sommes, ! c'est la Belgique. 1 Nous nous laissons choir sur la pierre hollandaise qui a la forme d'un seuil. Et nous restons là, comme accablés tout à coup \ do la portée de notre action. Ce qui, en 1 d'autres temps, n'est qu'un amusement as-5 sez puéril prend aujourd'hui la significa- * tion d'un hommage, d'un acte de foi. Nous sommes non plus des promeneurs mais des ' pèlerins. Nous vouons à nouveau notre âme " à cette terre qui est la nôtre et le vent qui vient de là, chargé de puissants et mystérieux effluves, s'imprime en nous comme un cordial. Et je compris bien, à ce moment-là, pourquoi ceux de Maestricht sont meilleurs que nous.... A la descente nous longeons la double clôture de fil de fer barbelé qui protège les cables électrisés, montés sur isolateurs , et qui sont tendus au milieu.». Des pancartes jaunes nous avertissent du danger : ,,Le-vcnsgevaar — Danger de Mort — Lebens-gefalnV La mort, oui.... En contre-bas, > dans la plaine, enveloppée de lia fumée btenie 1 et roussa de ses hautes cheminées d'Usine, s'étend Aix-la-Chapelle. Et comme c'était la dernière vision que nous allions emporter de là, notre dernier geste fut une malédiction.Charles Bernard, De patriotisme des ouvriers belges Un mande d Amsterdam a 1Information . ,,Une enquête faite par les soins des syndicats ouvriers des provinces de Liège et du Hainaut a montré qu'en novembre et décembre 1915, 659 ouvriers mineurs sur 27.000 que comporte le bassin de Liège 6ont partis travailler en Alemagne; pour le bassin do Charleroi les départs ont été de 593 sur 40.000 ouvriers. Mais, depuis que le tra-vail a repris dans les cristalleries, l'exode a été complètement arrêté." On sait à quelle^ mesures de pression — déportations de travailleurs, emprisonnement des femmes des oùvriors patriotes, interdiction des distributions do vivres —les Allemands ont ne recours pour obliger les ouvriers-belges à travailler pour eux. Qu'on se rappelle les affaires des arsenaux de Malines et de Luttre, des carrières de Soignies, des tréfileries de Woereghem. Malines a été pendant plus d'une semaine affamée et coupée de toute communication ; à Soignies, le bourgmestre, cinq maître^ do -Carrière et près de 200 contremaîtres et ouvriers sont allés en prison: à Woereghem, les ouvriers ont été déportés, leurs femmes emprisonnées et brutalisées. Ces odieuses mesures n'ont pas eu le résultat qu'en attendaient les Allemands. Les malheureux qui sont allés travailler en Allemagne y ont été obligés par la force ou par la faim, et leur nombre est tellement petit que cela ne compte pas. Quant aux autres, ils prouvent pnr leur héroïque résistance que l'âme belge n'est pas encore domptée. ÂVÎS. Nous serions reconnaissants à nos abonnés qui reçoivent leur journal par la poste et dont l'abonnement expire le 31 mars de bien vouloir nous envoyer un mandat poste de | fl. 1 50 en mentionnant sur le mandat posts: j Renouvellement d'abonnement■ UN BON PATRIOTE Mtr0 THEODOR, bâtonnier de l'ordre des avocats de Bruxelles Député de l'arrondissement de Bruxelles Enfin, Mtre Theodor est remis en liberté nier expirait en septembre 1914 et c'est sur les depuis lo 24 mars. A cette date, il a été con- instances de ses confrères, et contrairement dilit en Suisse. Rappelons que !.i jiupîrt des à tous les précédents, qu'il en a accepté le journaux ont annoncé vers le commencement renouvellement pour la durée de la guerre. 11 de février la libération do Mtre Theodor, qui avait cependant besoin de repos ot les lois aurait été obtenue par le bienveillant imer- d'exception que l'envahisseur venait d'im- niédiaire du roi d'1/spagno à ta lemande du poser à notre pauvre pays faisaient prévoir Barreau de Paris. Certain journal avait bien des difficultés. Néanmoins il n'a pas même dit que. Mtre Theodor était ..quelque hésité. Mais Mtre Theodor a un noble carao part" en' Suisse. Malheureusement cette nou- tèra et son attitude envers l'ennemi n'a voile, qui avait été accueillie avec joie par nullement étonné ceux qui le connaissaient, la famille et les amis do Mtro Theodor, n'était Depuis son enfance il a donné do multiples pas du tout exacte, car celui-ci est resté pri- preuves d'énergie, do courage et de fermeté, sonnier au camp de Guttersloh jusqu'au 24 Chez lui, le culte do l'honneur, lo respeot du mars gardé coime un malfaiteur derrièro droit et l'amour de la justice marchent de pair une clôture de fils de fer barbelés, comme le avec le sentiment rigoureux du devoir rnontro la photographie la plus récente du Nous avons été très heureux — et tous les bâtonnier que nous publions ci .haut avec la Belges s'en réjouiront — d'apprendre que M. signature du bâtonnier. _ Theodor est enfin remis en liberté, sans avoir Que s'e.st-il donc passé. On l'ignore. Mais cédé moindrement aux exigences ou aux offres la libération annoncée officiellement par le (JCs Allemands. Ce vaillant patriote fait grand ministres des affaires étrangères d'Espagrio honneur à la Belgique. au gouvernement belge au Havre n'avait pas eu lieu-à la date, annoncée. Tout porte à Me Theodor, a adressé de Bâlé un téliégram- croire que la libération avait été offerte à des me à Sainte-Adresse annonçant son arrivée en conditions quo lo fier et courageux bâtonnier Suisse et affirmant son dévouement à la patrie, n'avait pas jugé de sa dignité d'accepter. M. Carton do Wiart a répondu au Bâtonnier Depuis les Allemands ont pu venir à compo- du Barreau de Bruxelles dans les termes sui- sition. Le sacrifice à la Patrie, généreusement vants: consenti par M. Theodor, a été grand; car ,,Au nom du gouvernement et en son nom le bâtonnier n'est pas célibataire ; il dut aban- personnel, le ministre de la justice vous prie donner à Bruxelles une épouse, malade d'in- do croire à notre admiration et à notre grati- quiétude; il a son fils, enfant unique, sous tude. les drapeaux depuis le début de la guerre; il }}Par la dignité avec laquelle vous avez dé- n'est plus jeune, il a dépassé la soixantaine fendu la cause du Droit et souffert pour elle, et sa santé est plutôt délicate. Tout cela ne vous avez contribue'à agrandir le prestige que l'a pas empêche de faire ce qu'il appelle 6011 notre cher pays a conquis par sa loyauté, ses devoir. Ce devoir, il aurait petit-être pu le I sacrifices et sa. vaillance." laisser à d'autres; car son mandat de bâton-1 Henri Carton de Wiart. En Belgique. S5 S9 ïlfl ^ ^ S S S» ^ Sa contribution aux études géographiques On annonce te décès de M. A. J. Wau- et économiques fut non moins considérable, ters, le graud géographe belge, frappé par II publia notamment de nombreuses cartes une congestion dans la maison qu'il occu- et études sur le Congo belge, où il fut, pen-pait rue Paul Lauters. dant de nombreuses années, le collabora- A. J. Wauters était membre de la classe teur du général Thys dans l'oeuvre du che-des Beaux-Arts de l'Académie, de la com- min de fer. Wauters avait de/iné et fixé mission directrice des musées royaux de i sur les cartes du Congo certaines rivières et peinture et de sculpture. Il était aussi, de- certain lac encore inconnus en déduisant puis 27 ans, professeur d'histoiro à l'Acadé- leur existence de la configuration des ver-mie des Beaux-Arts de la ville de Bruxelles, sants. Pour cette devina tion le général La nombre des biographies publiées par lui Thys comparaît son collaborateur à l'astro-est énorme: nous mentionnerons seulement nome Leverrier, dont les calculs avaient af-son grand ouvrage paru en français, en fia- firme la présence d'une planète où les téles-mand, en allemand et en anglais, dû 1883 i copes d'alors 11e voyaient que ténèbres, à 1893i La ihm<xw4.e* 1 Son .oeuvre? comporte £6 .volumes., La Bel gique perd en lui un de ses plus illustres savants. # # * Pénurie de denrées partout. C'est miracle de pouvoir acheter un kilo de pom-: mes de terre. A Schaerbeek, les habitants ont droit à 3jn lvilo de maïs par poule qu'ils possèdent. Beaucoup de malheureux eu ont fait une soupe qu'ils ont mangée de bon appétit. Faute de haricots A Auderghem, on a distribué 5 kilos de son par porc. Il y a peu de soldats allemands cantonnés dans la commune. * * * La Ville de Bruxelles vient d'installer à l'angle des rues de l'Enseignement été de la Tribune un magasin pour la vente des pommes de terre pour les habitants de la 4e' division qui n'ont pas bénéficié de la première distribution et qui n'ont pas fait de provision, j * * * La gruerre aura eu pour effet de modifier ' la plupart des choses. Elle aura même changé, dans la commune de Schaerbeek, un nom de rue dont on ne s'expliquait pas la raison d'être, mais qui était comique, | — à tout le moins. Il s'agit de la rue des Quatre Hypothèses qui vient d'être débaptisée et s'appellera dorénavant rue François Bossaerts. On s'étonnera davantage, depuis qu'il a été procédé à un nouveau baptême. Qu'est-ce que François Bossaerts? Un instituteur, paraît-il. Personne n'en sait davantage à Schaerbeek, à piart, probablement, la famille de ce grand" défunt et le membre du col-, lège qui a proposé son nom au choix de ses collègues. Les habitante de la. rue des Quatre Hypothèses — quelque plaisant que soit ce nom — ont fait entendre quelques protestations. Us devront faire savoir, disent-ils, à tous leurs correspondante le changement de dénomination de la rue qu'ils habitent, en outre, modifier' les en têtes de leur papier à lettres — car il y a des commerçants parmi eux — et se faire refaire des cartes de visite. Qu'est-ce qu'il a bien pu faire ce M. François Bossaerts pour qu'on, donne d'urgence son nom à une rue de la commune ? A Anvers Les domestiques des particuliers n'auront plus droit aux vivres distribués par le Comité de Secours. Cette mesure a été prise à l'occasion de nombreuses fraudes. Les marchandises seront dono délivrées désormais aux membres de chaque famille sur présentation d'une carte d'identité. * * * La police d'Anvers continue à enquêter au sujet d'un important vol de bijoux, commis peu de temps avant la guerre au préjudice de M. Gonzalez Tonès, consul-général de Colombie en notre ville. Ces bijoux de famille, composés principalement de brillants et d'émerau-des, montés par l'une des premières maisons de Paris, ont été engagés aux Monts de Piété, d'Anvers et de Bruxelles, par les voleurs peu après que le vol eût été commis. La police connaît à présent le6 noms des deux bijoutiers, •— l'un domicilié dans notre ville et réfugié à l'étranger, l'autre résidant à Amsterdam —^ qui ont retiré les bijoux. Des poursuites seront entamées, puisqu'il s'agit ici de recel, délit puni par- les lois belges et hollandaises. n * • / Le Golilège des bourgmestre et échevins a décidé d'ouvrir une inscription pour les habitants qui désirent obtenir leur part des 25,000 kilos de pain blanc qui, sous peu, seront importés journellement de la Hollande pour la population anversoise. Le prix de ce pain est- provisoirement fixé à 62 centimes Le kilo. » » » En ville, la viande se vend généralement un peu plus du double de ce qu'elle coûte en temps normal. A la campagne, c'est encore pis. En passant ces jours derniers par un vil-liage situé à une quinzaine de kilomètres d'Anvers, je me suis informé des prix chez un boucher de l'endroit : ils revenaient à plus do trois fois le prix normal. Un boucher de la ville se plaignait cette semaine de l'énorme diffuculté qu'il avait de se procurer des animaux de boucherie. Il avait dû payer %une bête moyenne 1,700 francs. Avant la guerre la viande de cheval était très en faveur dans la classe populaire à oause de son bon marché. Maintenant lo prix en a haussé également dans de tris fortes proportions; ili est au même niveau que colui du veau et, de plus, difficile à obtenir, et la qualité du disponible laisse bien un peu à désirer. A Morts La première session de 1916, de la Cour d'as6ises du Hainaut, s'est ouverte lundi dernier, sous la présidence de M. Smitsi conseiller à la Cour d'appel do Bruxelles. Deux affaires étaient inscrites au rôle. La première fut remise indéfiniment. Lo deuxième concernait Ernest Jadoul, bouilleur à Châtelineau, qui avait à répondre d'un assassinat commis à Châtelineau sur la personne de son épouse, le 12 janvier 1915. prévenu redonnait avoir tué, mais nie énergiquement la préméditation. Trente-trois témoins sont entendus, parmi lesquels M. le juge Cappelen, de Charleroi, qui fit l'instruction de cette affaire.. De sa déclaration il résulte qu'en 1903 Jadoul quitta le domicile conjugal pour aller travailler en France, en laissant sa femme et ses trois enfants dans le plus complet dénuement. Durant l'absence de son mari, la femme Jadoul prit comme locataire, et bientôt comme amant, un nommé Gustave Condé. Jadoul, revenant à Châtelineau en janvier 1915, apprit la chose. Le 12 janvier, jour du crime. Coudé, en sortant de l'école d'adultes do Montigies-sur-Sambre, s'était rendu à, son ancien domicile | afin d'x reprendre des. vêtements* I MEDDENS i ZSOH 1 (M V M Hofweg 11 | f \ LA HAYE. I / I j Pardessus sur I p Mesure il I ^ depuis f|. 25.— Le même jour, à 5 h. 40 du soir, Jadoul sortait de chez lui pour aller prendro sa besogne au enarbonnage. Arrivé sur la place, il rencontra Haysenberg, qui le prévint du retour de Condé. Jadoul, rebroussant chemin, fit porter ses effets de travail chez Louise Chif, une voisine, et 6e mit, en compagnie d'Haysenberg, à la recherche de sa femme. Mais auparavant il alla demander chez Antoinette Beaudoux un couteau ,,pointu". X ayant pas trouvé ce qu'il lui fallait et voyant sur une table chez Chif un couteau à sa convenance, il s'en empara et alla se poster en embuscade cle derrière la porto d'entrée de sa maison. Sa iemme rentra; une courto discussion s engagea : Jadoul leva son couteau et lo plongea dans la poitrine de la malheureuse. M. \ ercammen, substitut du procureur du Roi, en son réquisitoire, fait ressortir la déplo-rable valeur morale de l'accusé et appuie particulièrement sur son casier judiciaire, qui contient près do vingt condamnations. Aie ^ Busine, du barreau do Mons, défend l'accusé. Sa plaidoirie se base sur l'adultère. La femme Jadoul n'était pifs, comme l'on pour-rait^ lo croire, un ange de vertu. Elle avait failli vivre en concubinage avec un nommé Désiré Janssens. Il écarte ensuite la préméditation^ Jadoul n'était pas maître de lui, t,on casier judiciaire .le prouve; aveugllé par la colère, il a frappé inconsciemment. Il écarte également l'intention de donner la mort. Le_ coup fut» porté en pleine poitrine, c'est vrai; si le hasard avait voulu que l'arme rencontrât une côte, l'épouso Jadoul n'eût pas été atteinte mortellement et l'accusé ressortis-sait par suite de la juridiction correctionnelle. Deux questions sont posées aux jurés : lo. Jadoul est-il ooupable d'a6sassinat aveo intention de donner la mort? 2o. Y a-t-il eu préméditation ? Sur réponse affirmative d.u jury, la Cour cou* damno Jadoul a 20 ans de travaux forcés, A Tournai ^ D après un rapport du Collège échevinal, 75 soldats français et allemands ont été tués ou ont succombé à leurs blessures sur le territoire de la ville, pendant la journée du 24 août 1914: 52 soldats français ont été inhumés, 7 au cimetière du Nord, 2 au cimetière du sud, 40 dans un champ au faubourg de Morelle et 3 chez les frères de la doctrine chrétienne à Warchin; 23 soldats allemands ont -été inhumés: 19 au cimetière du sud. 3 au cimetière du nord et 1 au faubourg de Morelle. Aux froîîtières Monsieur D. M. pédalait tranquillement sur la routo hollandaise qui traverse sa propriété, lorsque deux soldats allemands, embusqués derrière un tas de racines près du pont iSaint Jean à Nicuwkerk Goirle, se jetèrent brusquement sur lui en traversant la frontière et voulurent l'emmener en Belgique. Après avoir roulé deux fois par terre, il put s^enfuir. C'est alors qu'ils tirèrent sur lui plusieurs coups de feu sans l'atteindre. Ils sont alors retournés en Belgique en emportant son vélo. Au bruit dès détonations, les sentinelles hollandaises arrivèrent mais n'ont vu que les Allemands emportant le vélo. Ils ont cependant constaté que les Allemands avaient commis cet attentat sur le territoire hollandais. ■ ■' 1 - «■HilKT « Pour la fête dis Roi Montant des listes -précédentes 715.651 fi. + 1016.00" frs. Tirelire Edith et Henry 2.00 fl. jDe la part du. personnel et des élèves de VEcole Belge de Zandvoort en l'honneur de leur glorieux Roi et de leur Reine bien-aimée 10.00 + 18.00 frs. M. et Mme Alfred Denis, Amsterdam 5.00 ,, M. Paul De Vos, R'dam 0.25 fl. Pour que mon frère soit moins Bochophile 5.00 frs, Dieu et Patrie 1,00 fl. il/. Gos'sart, Grenoble (France). J^fJO frs. — m* Q «n, " // y a un m 2 ovril 1915. — Plusieurs tranchées allemandes sont bouleversées par des mines françaises autour de Dompierre. A Bagatelle , les Français arrêtent une tentative d'attaque ennemie. Nouveau bombardement du camp d'aviation de Ilandzaeme par des avions alliés. En Woëvre, des aviateurs français bombardent la qarey les baraquements et les hangars de Vigneulles, occupés par l'ennemi. Front oriental: les Russes poursuivent leurs succès sur le Niémen, et dans les Carpatlies déloc/cnt les Autrichiens de leurs retranchements. LA MAISON GEORGES, de Bruxelles, Plaats 8 a, à La Haye, informe ses clientes qu'elle a reçu les Nouveau*®» courte Saison d'Eté

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