L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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04 januari 1917
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s.n. 1917, 04 Januari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9g5gb1zh53/
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3ème Année 803 5 cents Jeudi 4 janvier 1917 L'ECHO BELGE L'Union fait fa Forcer Journal ca&soticSseirB «lu matin paraissant en Hollande., Beige est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau cîe rédaction: N. Z. VOOHBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 3797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herbie», Comité de Rédaction: ' , , _ ( René Chambrf, Emile Painparé. Pour les annonces, abotinemënts et vents au numéro, s'adresser à l'Administration du journal:N.Z.VoorburgwaI 234-240, Amsterdam Téléphone: (775. Abonnements: HoIlandJefl.l.SSîiarmois. Etranger 21.2,00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cenis ta ligne. Une Prophétie? C'est la naïvetc, cette naïveté absolue e fondamentale du barbare, qui demeure 1 caractéristique du peuple allemand. Get-t naïveté éclate dans les appréciations de 1 presse boche sur- la note des alliés. Colcr et désillusion ! Cependant à notre nientalit d'occidentaux il paraît impossible, devant 1 réalité des faits, aussi bien.en le qui cou cerne les origines du conflit que la situatio Utilitaire, que notre réponse à l'offre de pai allemande put être différente de ce qu ell est. Cette réponse coustitue-t-elle un relu brutal, un non possumus absolu où ■ s manifeste îiotre hostilité vis-à-vis de l'idé de paix elle-même? Que non. Mais nou ne pouvons pas nous laisser manoeuvrer pa les Allemands ni aller bénévolement conuni l'a dit Lloyd George fourrer la tête dan le noeud coulant préparé par M. de Beth niann-Hollweg. L'Allemagne offre la paix Fort bien. Mais à quelles conditions? Le Gouvernement de Berlin se réserve^ dt les formuler dans ¥ne 'conférence .do plem potentiaires a tenir dans quelque vill< neutre, c'est-à-dire dans des conditions telle; qu'il serait extrêmement difficile, voiit impossible, de les rejeter. Nous serions pris comme dans un traquenard. Ou biei. l'offre de paix de l'Allemagne est sincère et en ce cas rien"ne s'oppose à ce qu'elle nous fasse connaître les bases qui, d'après elle, pourraient servir aux discussions de la conférence: Ou bien cette offre n'est qu'ur piège comme il éclaté suffisamment dam les commentaires de presse où l'Allemagne s'étonne et s'irrite de ce que nous ne nou; soyons point lâisfcé prendre. Briand, Lloyc George et l'opinion publique de. France el d'Angleterre ne s'étaient point trompes. J1 v a plus.. La note des alliés, est rédigée de telle façon que les arrière-pensées de l'Allemagne quant à la paix future sont forcées à jour. D'une façon très enveloppée, mais t-:ès directe cependant, les alliés font connaître leurs buts, de guerre, jouant ainsi y a ries sur table vis-à-vis d'un partenaire qui cache son jeu. Il y est dit très clairement qu'en ce qui concerne la Belgique les alliés seront intraitables et qu'avant toute discussion il doit ctre entendu que la Belgique sera restituée dans son intégrité et dans son indépendance, qu'elle recevra une large réparation pour tous les dommages subis ainsi que des garanties réelles contre un renouvellement de l'odieuse agression de 1914. Nous n'avons rieu à expier, à réparer, à garantir, s'écrie brutalement la presse de Berlin, et la presse de Vienne fait chorus. Vraiment? Et Visé, Taminés, Louvain, Dînant, Andenne Les boches et nous, nous ne parlons décidément pas la même langue. Aucune relation, même d'un froid et correct voisinage, ne devient possible avec un peuple dont nous sépare une frontière au delà de laquelle est erreur tout ce qui est vérité en de?à. Il ne reste qu'à élever entre nous et lui une espèce de muraille de Chine et à monter la garde derrière. Hais, pour en arriver là, il faut que les bordes qui ont envahi, foulé, brûlé, ruiné, assassiné notre beau pays soient expulsées de notre territoire. Ce sera la rude et formidable tâche des alliés au cours de l'année qui s'inaugure. Nous avons confiance. Malgré leurs -rodomontades et derrière cette barrière d'a-•ier qu'ils se vantent d'avoir élevée autour l'eux, en pays ennemi, les Allemands ^t leurs complices ont-ils les mêmes raisons d'espérer? A ce propos il nous plaît de ielover une déclaration que Je comte Tisza rient de faire au parlement hongrois. Le jointe Tisza ne semble pas avoir foi dans le triomphe prochain des armes allemandes — de l'Autriche, évidemment, il n'en est plus question. Le ministre hongrois se résigne à attendre le moment ou les peuples. poussés par l'instict de conservation, ;e retourneront contre leurs gouvernements. Le comte Tisza pourrait bien avoir raison. Mais est-il sûr que ce ne soit point le peuple allemande— pour ne point parler des Autrichiens et des Hongrois — qui se ouriiera contre son gouvernement pour 'obliger à une paix qui ne soit point l'oin-)re, le simulacre de la paix véritable ? J? lous parvient souvent des échos affaiblis le bagarres et d'émeutes, même sanglânes, mais ces échos ne viennent ni de Lon-ires. ni de Paris. Ils viennent de Berlin, îambourg, Dresde, Cologne, Dusseldorft. Tous voulons bien n'y attacher provisoirement qu'une importance minime. Mais, nfin, puisque le comte Tisza évoque, lui, 5 spectre de Ja révolution, ce n'est point liez nous, c'est sur l'Allemagne que nous le oyons se lever. Mme de Thèbes étant dé-edée, l'homme d'Etat hougrois ambition-erait-il de prendre sa succession ? Charles Bernard. P. S. Des nouvelles reçues de Belgique (infirment que M. Jean Bary se serait Liicidé. Est-il vrai qu'il ait laissé une let-re où. il prétend avoir agi sous l'empire 'accès de démence? Nous n'avons jamais it autre chose mais si j'avais quelque oût pour rouvrir un débat clos par le juraient de la 4me Chambre du Tribunal 'Amsterdam, loin de moi T'idée d'invoquer i témoignage de ce mort, Il Tut, lui aussi, ne victime de la guerre; une triste vic-isno. Paix à- se» cendres.. C. B. M. Paul Noblet ^ C'est avec une douloureuse émotion que 1 nous avons appris la mort inopinée, à La G Haye, de M. Paul Noblet, l'une de nos a grandes personnalités industrielles de Bel-® gique. M. Noblet faisait un court séjour 0 à La Haye, à la faveur d'un passeport qu'il 1 avait obtenu de l'autorité occupante dans le but de traiter de questions tendant au 1 maintien d'une certaine activité dans l'in-4 dustrio verrière. Il était président de l'As-e çoeiation des Maîtres de Verreries Belges, président de la Sté. An. des Verreries & a Usines Chimiques du Donetz, administrais teur des Tôleries de Konstantinôvka, des ! Glaceries du Midi de la Russie, des Ciments , de Konstantinovka, des Charbonnages j Mines & Usines de Gossoudarieff-Bairak, ; des Cuivres, Métaux et Produits Chimiques d'Hemixem, etc., etc. Iî. meurt à la fleur de l'âge, enlevé à sa famille et à ses amis, qu'il adorait et dont . il était adoré. Il jouissait dans la société bruxelloise et dans le monde industriel i belge, et même de l'étranger, d'une énorme considération. Sa science des affaires, sa haute probité, sa grande activité, son amabilité proverbiale lui avaient conquis une place marquante dans toutes lés sphères où s'était déroulée sa vie laborieuse. Il eerà regretté profondément de tous ceux qui l'ont connu, car il ne comptais que des amis. Il est mort loin des siens, mais entouré de quelques amis qui viennent de le conduire dans un champ de repos provisoire, d'où il sera transporté à Bruxelles après la guerre. Devant sa tombe, M. Herman Ciselet et 1 M. Auguste Dupont, président du comité belge de La Haye, ont prononcé des discours émus. C'est encore un bon et grand Belge que les chagrins causés* par la dévastation de notre chère Belgique ont conauit prématurément au tombeau.' Nous adressons à sa famille et à ses amis éplorés l'expression douloureuse de nos grandes et attendries sympathies. Lessivages de l'Europe centrale Notre confrère Gérard Harry écrit dans ,,Le ; Petit Journal" : Quand on additionne, comme la Ville de Bruxelles, six engagements directement violés ; par l'Allemagne à l'occasion do là déportation j des civils belges et de leur abaissement au rang : d'esclaves forcés de travailler contre leur pays, ! on est encore loin de compte. Il y a un tas j d'autres serments proférés par ce parjure j empire et,reniés avec le plus effarant cynisme, j -Il faut espérer, — et. justement il s'agit d'en suggérer l'idée — que quelque organisme officiel so charge do suivre chaque geste des barbares pour établir le total de leurs crimes, si nombreux et si variés, qu'on risquerait de leur faire grâce de plus d'un d'entre eux si l'on n'en tenait assidûment le registre. C'est grâce au tableau complet des horreurs de ia Ivultur qu'on pourra démontrer et la valeur' de ses signatures et ce phénomène imprévu : le déplacement du dernier foyer de l'inconscience et de Pamoralité. humaines; les ténèbres do l'Afrique transplantées au coeur du vieux Monde, si bien qu'il faut dire aujourd'hui ,,les sauvages de l'Europe centrale". Car ceux de I',,Afrique" centrale, nous les avons éduqués et relativement civilisés; ils ne se font plus la guerre de tribu à tribu ; ne s'infligeant plus réciproquement les tortures de l'esclavagisme, ils commencent à comprendre notre idéai de fraternité et renoncent à leurs pratiques de cannibales. Les nègres étaient donc perfectibles. Chaque joui-, l'Allemand nous apporte quelque preuve nouvelle d'une barbarie rebelle à tout progrès, toute science, tout noble exemple. Les plus anciennes lois d'honneur que nous révérons lo plus, dont nous avons réussi à pénétrer les arborigènes du Pauoualand ou de l'Arruwimij sont ignorées des Boches, ou bien outragées par eux avec des ricanements de brutes qui se.repaissent du mal qu'ils font. Au bilan de leurs atrocités,-il n'y a plus que l'anthropophagie qui manque. Gardons l'espoir qu'elle continuera à y manquer, c'est-à-dire que la férocité des sauvages de l'Europe centrale rencontrera tout de même une limite, mais n'en jurons pas trop ; surveillons-les et établissons, dans tous les cas, rigoureusement la somme formidable de leurs forfaits pour que rien n'en soit dérobé, l'heure venue, à l'oeuvre purifiante' de la Justice. Gérarc? Harry. — » ■ — — ~sX3*-<■*•»«■ Âux soidats internés Mal gré l'avis que nous avons publié, il nous j arrivé encore tous les jours des quantités de ■ demandes pour les dictionnaires et grammaires i italiens. Nous répétons que le stock que notre cor- ' respondant do Rome nous avait fait parvenir est entièrement épuisé et que nous n'avons pas encore, reçu le second envoi. Aussitôt que celui-ci nous parviendra nous enverrons les livres à ceux qui en ont fait la demande et qui n'ont pas encore pu être servis jusqu'à présent. fl y â un an .fl janvier 1010. Victoire russe en. Bi/co-viiie. Les troupe* du. tsar sont, maîtres ele imi-f-es ' les positions r/vi dominent C^crno'r icjts.4 En Belgique. i Outre ces 400 personnes, une catégorie d'ou- ^ i vriers du chemin de fer ont été pris, et seront -, - soumis à un régimo spécial, notamment octroi Un a fait observer, avec raison, que la de- d>an délai d'attente do S jours avant le de- portation de populations civiles paisibles, pour part. Il est à prévoir que, pendant ce délai, ils les contraindre de'travadler an profit de 1 en- soumis à ,m régimo alternatif de pro- nenu do leur pays,- n ayatfe pas ete expressive- messes et de menaces destinées à peser sur ment prévu© ni interdite par les conventions ]eui, volonté. de La Haye,' par 1e même motif que ces con- Parmi Ics'400 ™ounes citées plus haut fi- ventions ne prevoient ni interdisent. lesela- gurtIlt 43 employés des Comités régionaux-dà vage. Ce sont la, des forfaits tels qu il n est, seCours et d'alimentation, c'est-à-dire que les vonn a 1 idee; do.personne qu un Etat civilise Allemands, non seulement enlèvent des person- put encore s en rendre coupable. ' llcs qU; S0 suffisaient à >llès-mémes et a-ssu- 11 est intéressant d'observer, à ce sujet, quo ,.aient l'entretien de leur famille, mais ils ont Ja déportation do. populations civiles a ete déporté à Arlon des personnes qui s'eni- prevuo et interdite par les ..Instructions, pour payaient à donner la subsistance aux autres, les armees do campagne des Etats-Unis d Ame- Qn c]te parmi les employés en question: M. nque" dès l'année 1863, et voioi en quels ter- P. Grignard, directeur des bureaux du Comi- mes ces Instructions s'exprimaient il y a plus té régional, âge do 40 ans; M. E. Knops, se- d un demi-siècle : _ orétaire-général du Comité local d'aliinenta- ••-l* tout citoyen ou natif d'un pays tion; âgé de 38 ans; M. Deh au t, ' gérant du ennemi est un ennemi, par Cela seul qu il est Comité local d'alimentation et presque tous ses memibre de la nation ou de l'Etat ennemi, et. employés; Ja plupart des employés des bureaux comme tel, il est sujet à toutes les eala-mités d'alimentation de la Société Coopérative. de la guerre. ^ s Ci-après, on 'trouvera la liste'des agents des • •22. _ Cependant,, grâce au progrès de la Comités régionaux et locaux de secours et civilisation dans ces derniers siècles, 1 usage d'alimentation d'Arlon qui ont été déportés en a de plus en plus prévalu d'établir une distinc- Allemagne. tion marquée, surtout dans les guerres con- Au cours des opérations de recrutement; les tinentales, entre 1 individu appartenant*a une autorités-allemandes ont manifesté le plus pronation ennemie et l'ensemble de la nation fond mépris pour les certificats ou cartes si-représentéo par ses soldats en armes. C'est, gués du représentant américain de la .,Com-un principe qui est de plus en plus générale- mission, for Relief'." ment reconnu que le citoyen non armé doit Jjes hommes désignés pour la déportation être respecté dans sa personne, ses propriétés ont été embarqués presque immédiatement et et son honneur, autant que les exigences de -sont partis lo soir même à destination de Halle la guerre le permettent. ; . (Province de Saxe). ..23. — Les simples citoyens ne sont plus-: •_ mis à mort, réduits en esclavage ou déportés, Liste des employés des Comités do Secours et et le commandant des troupes ennemies doit d'Aiimentatfon déportés en Allemagne, éviter d'.inquiéter les personnes inoffensives dans leurs relations privées, tant que le per- 1) Comité régional : mettent 1 os exigences impérieuses d'une guerre Grignard, Paul, directeur des bureaux, âgé conduite avec vigueur. de 40 ans. ,,24. — Tout individu appartenant au pays . Kruehten, Pierre, dactylographe-messager, ennemi devait, dans l'antiquité, et au jour- âgé de 19 ans environ. d'hui encore chez les peuples barbares,' être -*) Comité local : | privé de sa 'liberté, ■ no trouver de protection Profession, Profession nullé part et voir tous ses liens do famille — antérieure actuelle brisés. La protection était alors. et*est eiKor, Ivnops, Eugène 38 Commis Sécrétaire-tré- ehez Tes peuples non civilisés, l'exeption." • sorieiymembro J1 appartenait à l'Allemagne du XXmc ... Comité. siècle de so mettre au rang des peuples qu'en Hubert, J-"P '*>2 Emploj'é Employé 1863 les Etats-Unis qualifiaient de ,,peuples Muder, F 30 ,, ,, barbares et non civilisés", en ressuscitant des Dauphin, Ar. ... 3S ,, ,, pratiques qui, il y a plus d'un demi-siècle, Hubert, André ... 2J. r Messager, étaient considérées comme appartenant à un Hubert, Victor .. 37 Ouvrier Homme de peine passé depuis longtemps aboli. .lungers, Mat. .... 20 ,, ,, * * •* Michaux, Ed 25 T , , Bleuze, A. Employé Emiilovo Le moyen auquel recourent; les Allemands Lespagnard, Ômer 32 ., Désinfecteur. pour améliorer le rendement du travail des 3) Gérance locale do l'alimentation à Arlon: déportés est celui-ci: Les. soldats allemands. Déliant, gérant; .Christophe, comptable; hommes do métier expérimentes, Wiciont. = cSssier; Urunée, e.nplovéj Heer dun sursis d appel et remplissent les fone- dépositaire; Lambert, concierge; Fasbenden, tions de chefs des équipés belges dans les migasinier Sibenalcr, boulanger. . usines qui occupent ces derniers. La qualité 4) Gérance j-égionaie M l'alimentation â du surveillant est un garant de la quantité de Arlon- la production.^. Les soldats aUemands désignés Meyer, comptable; Vanginderdeuren, vérifi- a cotte fonction do chef d équipé, metallur- cateur Doucet vérificateur; Herman, magasi- gistes,. menuisiers et maçons, reçoivent un nier; Modave, magasinier; Désiùet, concierge; conae do trois jours pour se rendre chez eux, Nicola agon't réeeptionnairo; Collet, magasi- iassembler le matériel nécessaire, puis sont uior Christophe, répartiteur. verses aux usines Xvrupp, a l^sen, a Ehein- 5) Gérance de Bonnert: Loclercq, gérant, •naussen, etc. n\ c ■ i t ■ ^ ci x - i. * * o) Gerance do I oernich : Scnuster, gérant. u .. . . , T _ , 7) Gérance de Heinsch : François, gérant. Huit mécaniciens de 1 Etat, habitant Bruxel- gj Gérance do Châtillon : Démarteau, gérant, les, ont ete sommes de conduire des trains aile- 9) Moulin Wagner: mands. Us ont refuse. Une détention de trois Munster, Pierre, 53 ans, manoeuvre; Sclimit, semaines a la Ivqmmaudantur avec accompagne- j..Kerrè 42 ans, chauffeur; Guisclier; Nicolas ment alternatif do promesses et de menaces 34 voiturier; Alberty, Eugène, 34 ans, na pu venir a bout de leur résistance. Pour roemlfsier; Holtgen, Etienne, 29 ans, manoeu- e? PH1"r., 1 autorité allemande vient de Vrc; Hausmann, Albert, 18 ans, employé supprimer tout secours a leurs femmes et. à J0) Comptoirs d'Arlon: leurs entants en interdisant a la Banque ScjloUel.t, Eugène, caissier; River, Léon, d avances et do prêts de leur verser encore commis; Lofèbvre, Louis, magasinier; Huet 1 allocation que ces familles eu recevaient. Josppll, magasinier; Maas, Arthur, magasinier! y liant aux mécaniciens, ils ont ete expédiés ' ' ' en Allemagne. » * * Les Alllemands viennent de recourir à un E* E2 ^ â © Ê5 nouveau moyen pour accroître le rendement ? - T , n(..a , , du travail effectué par les déportés. Ils met- + !? } ? ( ' « "" tent en sursis d'appel des soldats allemands, 1 ï ?Sf' f fiouffranccs hommes du métier, et leur font remplir les "? T" fonctions de chefa d'équipes dans les usines ,1 PP T „ rî,„l , Patriotique des Laeke- qui occupent des Belges. n°ls', communal de la residence Ceo ■? , , , îo^ale. desireux de reconnaître les services ren- Tii la, ^llte <lus par cette belle institution, vient de lui gaiantie de *. quantité dans la production, ont aocorder une subvention do 1,000 francs. ailJi'niffnQcaUX US111^S. vulpp' a e. a Ell dix-neuf mois, l'oeuvre laekenoise a Eeheinliaussen ce.qui indique que des équipés réuni 29 753 fr. 57 .oduit dc dons volontaires usines 1 'll0nt eKect'remeut dans ces qui ont permis d'envoyer aux prisonniers 8,411 » * « colis. ?rîa,lheureusement, en raison de la néces- i i.vw «-ni- ,'i * sité d'adresser des secours aux internés civils nlrVniiA \ -f1 . ?> a&~ ^°ltau, les ressources ordinaires de l'oeuvre ! 'l ô1 \f 't * • "a 1c ^vttt es..sui t°, c sont devenues insuffisantes. Voilà pourquoi les > . ' , *. t ai ol3tGniî habitants de Laeken doivent, en ces temps de ' : c 11 1îî3ie .< ouMieis bc ges qui détresse, s'imposer des sacrifices toujours plus avaient ete emmenes en Allemagne soient rapa. élevés ' triés. . ' # * » vI;e g.ou;'''"5#nt. «JPPW»! » donné de noy- Le F vermeiilcu, S. .).. dc la résidence I elles iiiûtrucLiOns » SI. Polo de Bernabe pour Ue ]a rn6 RoV!lI . uruxellés, qui avait été qu d continué ses demartJies dans ce sens afin atrêté P011da^né et emprisonné, pour sâs pro- de liberer le plus grand nombre possible do patriotiques, vient enfin d'être remis en citoyens belges. , . . 1 , , , • . , , i • i -r> i • « -»c i - i liberté après une dure détention. Le représentant de la Belgique a Madrid a 1 « * * adressé au gouvernement espagnol une uote , ,j- im„ é réccnt(, on nc t,.aitait dans . laquelle il exprime la gratitude do son guèl.04 hls en de Bruxelles quo des pays et, de.son gouvernefment pour la fermete valeurs d'Etat belges et étrangères. Dans ces 1efiicacite avec lesquelles ambassadeur de derniel.s -temps, le compartiment des valeurs iS. AI. le roi d hspagne a Berlin s est fait 1 in- , • , , ■ , te,-prête des protestations du gouvernement coloniales congolaises, _ comptant et terme, 1)ej^.0 . 6 — a repris une animation particulière. L em- ° ' # * » prunt de 4 millions de Livres sterling conclu , . .• .... ., par lo Congo en Angleterre n'est pas étranger Les déportations d Arlon constituent une -j i i i , , -i i. • .a cette îepiisc d acti\ite. des preuves les plus éclatantes de 1 inexaeti- tude des allégations allemandes, d'après lesquelles seuls les chômeurs seraient expédiés en A Anvers Allemagne. Mardi, 28 novembre, à 2 heures de 1*après- l ue déclaration de M. l'échevin Strauss, au midi, des affiches rouges convoquaient pour Conseil <ommunal d'Anvers, considérée comme le jeudi matin, 30 novembre, 8'heures, dans satisfaisante par cette assemblée, donne une .1 ' étal jii i fisc men t îles Pères JéfiU'ites oV Arlon, idée dc ce qu'est la disette de graisse en terri- tous les hommes de la ville, âgés de 17 à 5o ans toire belge occupé. M. Strauss s'est réjoui do indistinctement. pouvoir ' annoncer à ses collègues quo ,,vrai- A la. suite do leur comparution, 400 person- semblablenient" l'administration communale nés ont été enlevées à Arlon et parmi ces -100 pourra fà-ire une distribution d'une centaine do personnes il n'y a pas un chômeur proprement grammes de graisse, par personne au mois de dit. La grande majorité (plus de la moitié) janvier ou de février. est composée d'employés, de fils de bourgeois, L'étendue do la disette n'étonnera pas ceux de fils de: commerçants, etc., âgés do 18 à 30 qui savent que les■ Allemands ont saisi toutes ans; le restCj de travailleurs de toute espèce, les graisses, dont ils font l'usage qui leur con vient, sans rendre compte de leurs actions aux administrations belges. * * * C)ii annonce la mise en vente da sucre cristallisé à raison de 200 grammes par habitant. Le prix sera de 55 centimes. * * * Aux docks, la police a arrêté trois fem-• mes qui avaient volé 100 kilos de charbon. *: * * On annonce la mort à Kingston (Angleterre) de M. Constant Schaan, chevalier do l'ordre de Léopold. Le défunt était âgé de 84 ans. Au Pays Wallon Notre confrère François Olyff a réuni, en un volume, l'intéressant récit de l'invasion boche en Wallonie. Aujourd'hui, il publie, dans son journal des notes sur le passage allemand à Yerviers. Nous les réproduisons : ,,Les Allemands occupèrent Je pays de Yerviers dès lo 4 août 1914, comme on sait. Le paisible village de Cornessé, situé au N. de !a Yesdre, au N.-E. de Pepinster, connut comme les autres les beautés de l'invasion teutonne. Pourtant, les premiers jours se passèrent dans un calme relatif. Uu camp de 13,000 hommes avait été établi à Grand lîy, entre Wegnez et Soiron. Le 11 août, à 3-£ h. du matin, un peloton de soldats sortis de ce camp vint occuper la commune de Cornesse. Ils commencèrent par incendier le presbytère, qui fut réduit en cendres. Ensuite ils mirent le feu à l'église, dont une nef seulement fut détruite. Puis les Bo-ohes s'emparèrent de la Maison communale et des bâtiments d'école adjacents. L'instituteur communal, M. Maljean, fit savoir à l'officier qui commandait le détachement, par l'entremise du curé, qui connaissait l'allemand, que sa femme s'était accouchée l'avant-veille d'un gros bébé et demanda à pouvoir la laisser reposer, comme l'exigeait son état, dans la chambre qu'elle occupait dans les bâtiments communaux. L'officier répondit avec brutalité qu'elle devait partir, ou sinon qu'il la brûlerait vive avec tout le bloc de bâtiment. La pauvre alitée dut se lever; son lit fut jeté dehors par la fenêtre ; un soldat se saisit du bébé rose et 6 soldats transportèrent Mme., Maljean, ,sur des couvertures, jusqu'à la ferme voisine, tandis que d'autres mettaient, effectivement, le feu à l'immeuble. Cependant le bourgmestre so trouvait en ce moment même à la Maison communale. Il cherchait les plans des travaux de la conduite d'eau, projet d'utilité générale à la réalisation duquel il s'appliquait depuis douze années et que le brave magistrat ne pouvait se résoudre à voir réduit brusquement en fumée. M. Hubert Hallet, bourgmestre do Cornesse, était un vénérable vieillard de 68 ans, profondément estimé dans toute la contrée, atteint de surdité et d'autant plus respecté que ses infirmités ne l'empêchaient nullement de consacrer tout son temps à la chose publique. La Maison communale flambait déjà quand le curé vint le prévenir qu'il était temps qu'il en sorte. Le inayeur refusa en disant qu'il avait le devoir de sauver les archives. L-'offieier allemand' renvoya le curé pour dire à M. Hallet qu'il allait être iusillé. Le vieillard ne bron-.cha pas, mais il suivit son curé et se mit à genoux dans la cour de l'école, pour recevoir les derniers sacrements. Il se releva ensuite et ' tenant toujours sa casquette à la main il alla s'adosser aux murs des bâtiments qu'il avait voulu défendre. Il regarda la mort en face sans faiblesse. L'officier fit aligner quelques-uns de ses soudards en peloton d'exécution et commanda lui-même le feu. C'est ainsi que mourut le bourgmestre de Cornessé, innocente victime des Barbares parjures et criminels. L'incendie qui dévora la .Maison conpnunalc et les écoles fut si vif que le feu se communiqua^ à la ferme de M. Gabriel Detrembleur, située en face et où s'était réfugiée Mme Maljean. Celle-ci fut donc obligée de se relever à nouveau et de fuir, en escaladant plusieurs haies de jardins, jusqu'à une vieille maison de la ,,Coulée", où elle arriva plus morte que vive, avec son bébé de deux jours, et où I on put enfin lui donner les soins indispensables. •La ferma Detrembleur brûla de fond en comble. Les Allemands incendièrent encore la maison de M. Dresse, située sur les ,,Bouxh-tais", bien quo le propriétaire, marié et père d'un petit bébé, les eût très bien reçus et restaurés. Le curé ne dut la vie qu'à ce qu'il connaissait l'allemand. Dix habitants furent pris comme otages parmi les ■ fermiers notables. D'abord collés au mur pour une fusillade générale, contre la maison de l'ancien bourgmestre, M. Peleiheid. ces dix braves gens furent délivrés, à l'intervention du curé toujours, ,.parce que la commune avait été sage". Ils durent suivre les troupes jusque Olne, où ils furent relâchés un à un, après avoir subi mille avanies. * * * Le mercredi 5 août, vers 5*heures du matin, une vive fusillade éclatait parmi les soldats occupant le château de M. le barou do Woel-mont à Soiron, petite commune au Nord de Pepinster. A la suite d'un© honteuse nuit ■ d'orgie un soldat allomand ayant lâché un ; coup de fusil, les autres prirent peur et la j fusillade crépita, les Allemands tirant les uns ' sur les autres. Il y eut 7 Allemands tués dont i un comte, capitaine du détachement, et uu i feldwebel. Ce drame se déroula dans la cour du i château. Quatre Belges s'étaient réfugiés durant co f temps dans les souterrains du château. Un j vieillard, qui y resta toute la journée, eut la vie sauvé. Trois autres, dont le garde-forestier ; du baron de AVoelunont, Daniel Piérard, marié, ! père do famille et un jeune homme de 17 ans t à peine, se risquèrent à sortir quand les coups do fusils eurent cessé. Ils furent massacrés tous . les trois à coups de crosse et achevés à la baïonnette. i En quittant le château les Allemands enle- I vèren.t deux otages, dont l'un, Olivier Sa-il, rentra dans la commune quelques semaines après, eb dont l'autre Constantin Gerken, âgé de 67 ans, père do famille, est toujours et pans savoir pourquoi, depuis plus de trente mais, emprisonné à Aix-la-Ohapelle. Durant la fusillade, plusieurs officiers allemands, n'écoutant' que leur courage, s'étaient ' enfuis derrière un escalier de cave dans la fer- i me du château- •- ^ j Les modifications dans les ministeres anglais Bon nombre do journaux allemands voient dans les changements apportés aux ministères, anglais une preuve do désunion et d'hœitation dans la politique. Ils racontent que, tandis que les gouvernements des alliés ont changé de temps on_ temps durant la guerre, le leur est demeuré inébranlable et n'a subi aucune modification ; ces affirmations nous suggèrent sans doute quelques réflexions, car il n'y a pas de rapprochement à faire entre l'Angleterre et l'Allemagne. Lo gouvernement anglais n'a guère changé, M. Asquith est resté premier ministre depuis le t début de la guerre jusqu'il y a quelques jours. j 11 y a en tous cas une différence essentielle entre les ministères allemand et anglais en ce sens que l'un agit en. toute liberté ét n'est responsable que vis-à-vis du kaiser alors que ■l'autre est responsable vis-à-vis des Chambres, i En/Allemagne, ce n'est pas parce qu'on perd la confiance du peuple qu'il faut donner sa démission mais, en Angleterre, le premier ministre, comme tous les autres du reste, sont strictement responsables de tous leurs actes vis-à-vis de la Cliambre des Communes qui peut les faire démissionner. Il y a une seconde différence très importante aussi, c'est que le pouvoir exécutif en Allemagne so protège lui-même en limitant do la façon la plus sévère la liberté de manifester des opinions soit par la presse, soit dans des meetings; à chaque instant, les journaux allemands sont suspendus pour avoir parlé trop franchement et quant aux réunions publiques, îi caractère politique, elles no peuvent avoir lieu qu'apèrs autorisation préalable ét, encore, sous la surveillance du pouvoir. En Angleterre, rien d'approchant ; la censure est quasi inexistante et on dit des choses qui en Allemagne feraient dresser les cheveux des autorités, comme quelqu'un le faisait fort bien remarquer récemment au Keiokstag. La vérité, c'est qu'on ne peut lire les journaux anglais sans être étonné de la liberté avec laquelle on permet de discuter au sujet des gouvernants et des décisions qu'ils prennent; c'est une liberté qui touche parfois à la licence mais il est dc tradition dans le caractère anglais de pécher plutôt par excès do liberté qu'en y apportant trop de restriction. Dans ces conditions-là il est bien évident quo le gouvernement anglais est beaucoup plus exposé aux critiques que ne l'est le gouvernement allemand. Ensuite, il n'est pas vrai de dire que le gouvernement du kaiser n'a subi aucune modification durant la guerre ; tout récemeut, herr von Jagow fut remplacé au ministère des affaires étrangères par Zimmerman, et ainsi l'homme d'inaction et de politique hésitante-fit, d'après co qu'on dit, place à un homme décidé et énergique. Un peu avant, Helfferich dut donner sa démission comme ministre des finances et fut remplacé par le comte Hoedern qui quitta le ministère de l'intérieur pour faire place à herr Delbriick. De même Batocki a été remplacé comme dictateur des vivres par le générai Grôner tandis que Rathenau dut donner sa démission au ministère de la guerre ; en fin do compte il y a eu autant de changements dans Je gouvernement allemand qu'il y en a eu* eu Franco et en Angleterre. Les nouveaux changements survenus dans les ministères anglais, bien loin de signifier lin relâchement dans la volonté de vaincre, doivent être considérés comme dictés par une volonté plus fermé de poursuivre la guerre jusqu'au bout. , Il était devenu clair que le système d'avoir un cabinet trop nombreux, où l'on discutait à tête reposée et où il y avait souvent des froissements, n'était x)as Je système idéal pour fairo ' face aux problèmes difficiles de la guerre,- surtout quo la responsabilité était collective.Comme l'idée de Lloyd George de former un petit conseil do guerre, dont Asquith eût été en quelque sorte lo premier ministre, a parii irréalisable ,il n'y eut qu'un seul moyen à adopter, c'était celui de faire un remaniement complet; Lloyd George s'en oliargea, lui qui depuis longtemps était regardé par la plupart comme l'homme prédestiné à conduire la nation dans ces heures tragiques. Il constitua des ministères composés en grande partie d'Unionistes tels que Mr. Bonar Law, Mr. Bal-four aux affaires étrangères. Lord Derby au département de la guerre, Mr. Walter Long, Mr. Austen Chamberlain; il fit aussi sérieusement représenter le Labour Pàrty; il choisit " un certain nombre d'hommes sans expérience politique, qui n'avaient même jamais été membres de la Chambre, mais parfaitement au courant des affaires et de l'administration* Cela a donné naissance à un ministère très sérieux et à côté de cela il y a une innovation, c'est le „War Cabinet, Lord Millier et Mr. Hen-George, Lord Curzon, Lord Milner et Mr. Hen-derson (Labour) qui se consacrent et se dévouent entièrement aiix difficultés présentes. De plus ces ministères, parmi lesquels i\ faut compter Mr. Asquith, Lord Grey et tous les autres meneurs du parti libéral, constitueront une opposition vigilante mais patriotique. Il ressort de cette organisation non seulement que le gouvernement est plus énergique mais aussi que l'opposition est plus puissante ; l'effet ne tardera pas à se manifester dans l'administration intérieure et surtout 6ur le terrain' stratégique; d'autres changements sont en préparation. Jusqu'à présent il n'y avait guère de relation entre les membres de la Chambre et les ministres qui étaient souvent mal renseignés concernant les questions d'ordre public. Actuellement, on a organisé des commissions parlementaires pour les finances, les affaires étrangères, les questions militaires eb navales, do sorte que tous les points qui ne peuvent aisément ou sûrement se discuter durant les sessions publiques seront rapportés par elles aux différents ministères. Il y a ainsi un contact beaucoup plus étroit entre les membres du parlement et les ministres qui dès maintenant pourront faire prévaloir leurs avis. En tout cas, _ le ^ nouveau.. gqii^ernement ^^oinet beau-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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