L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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28 september 1917
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s.n. 1917, 28 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c53dz0434j/
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j^cme Armée N°. lOTO t3 cents vencarecsa ses septemore 1917 L'ECHO BELGE I L'Union fait la Forcer Journal quotidien du matin paraissant en Hollanti .. - u,, <-:K Belge est noire nom tle Famille. ■ -À'.r Toutes les lettres doivent être adressées R-i bureau de rédaction : IV- 5C. VOORBURfi^^^ 234-240, AiVlSTESÎDAiYf. Téléphonée: 2797 et 1775. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Louis Pterard. Comité de Rédaction: ^ Reng Chattibry, Emile Painparé. . .1 _ . I Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration dit journal : N.Z. Voorburg wal 234-240, Amsterdam Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande II. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames; 30 cents la ligne. La Belgique saus les ânes, sous la Me, en Exil. Les anniversaires se précipitent, tragiques fcu glorieux. Ce sera dans peu de jours la prise d'Anvers et les combats inutiles — d'autant plus beaux, a dit un poète — qui la précédèrent. Puis la bataille de l'Yser... I Depuis trois ans nous n'avons plus de patrie, ou si réduite, un lambeau, un peu de boue avec un beffroi croulé au milieu, une Belgique si petite que cela ne vaut pas la , peine d'en parler. Et jamais pourtant elle 2i'a été si grande dans l'histoire, jamais elle pe mérita d'être plus sacrée dans nos coeurs. Mais, après* trois ans, nous nous sommes familiarisés avec les horribles bouleversements où il semble que le mondes doive périr, au point d'avoir de nouveau fait de nous-mêmes ce petit centre de l'univers où se ramènent toutes nos pensées, toutes nos sensations, et où se complaît notre égoïsme. Notre séjour dans ce pays tranquille et hospitalier, ledn du contact avec les grandes nations où l'âme des peuples demeure Sans cesse tendue au niveau de l'héroïsme nécessaire, l'adaptation au milieu comme aux circonstances éloignent trop nos idées de l'objet sur quoi elles devraient rester constamment tendues: le mal qui nous a été fait et les réparations qui nous sont dues. Pour un peu quelques-uns d'entre nous se laisseraient aller à espérer des Allemands ce qu'ils désespèrent d'obtenir des alliés. Aussi oublieux des fleuves de sang dont le boche infâme a couvert la Belgique que des fleuves de sang que, depuis trois ans, les Français et les Britanniques ont versé _ pour la reprendre, l'ingratitude peu à peu prend dans leur coeur une place qui devrait être entièrement occupée par la haine. Reniant un passé de malheurs et doutant d'un avenir de gloire, sans respect pour ceux qui sont morts, sans sollicitude pour ceux qui doivent naître, ils ne désirent plus qu'uno chose: la fin et n'importe comment. Hé bien, tous ceux-là ont une excellente ■ occasion de chasser le cafard, de dépouiller } cet égoïsme qui les dessèche pour redevenir eux-mêmes, en lisant un livre excellent que notre ami Louis Piérard vient de faire paraître à la librairie académique de Perrin, à Paris: ,,La Belgique sous les Armes, sous la Botte, en Exil." Un tryptique, comme le titre l'indique, ce titre dont le saisissant raccourci à lui seul exerce déjà l'effet d'un coup de fouet. Et le livre de Piérard tient, et au delà, tout ce que promet ce titre cù claironne de la ; gloire et où monte un cri de détresse et de fureur. Certes", nous connaissons la plupart ■ de3 événements dont il parle pour les avoir vécus, tour à tour frémissants d'espoir ou pleins d'angoisse. Nous les connaissons mais combien il est bon, il est utile, il est nécessaire qu'on nous les rappelle! Et Piérard } le fait avec une précision et une clarté qui leur donne un contour plus ferme dans 1 notre souvenir;-il le fait avec une simplicité émouvante, dans une écriture rapide, nerveuse, rythmée selon les mouvements de , • sa nature infiniment impressionnable qui trouva tout de suite le chemin de notre ' coeur. Mais Piérard lui-même expliquera mieux que moi ce qu'il y a dans son bouquin: ,,Nous avons essayé, dit-il, de montrer notre pays sous trois aspects... La Belgique combattante, la petite armée du Roi, l'armée ( des braves jasses, les lanciers impétueux, 1 les carabiniers cyclistes, ces diables verts, c terreur des Allemands. Armée surprise en c •pleine réorganisation, composée en majeure 1 partie de paysans et d'ouvriers auxquels ( cinquante mille volontaires, bourgeois et f intellectuels, vinrent se joindre. C'est elle 1 qui, avec un matériel insuffisant, sut tenir tête héroïquement à Liège, Haelen .et 1 Sempst aux formidables masses allemandes 1 dix fois supérieures en nombre; elle qui, i rentrée dans la position d'Anvers, sut, en c harcelant les Allemands 6ur leurs lignes [ de communication, accrocher des renforts 4 dont la droite de von Kluck avait un près- [ sant besoin; elle encore, qui, échappant à l'étreinte du colosse, au moment de la ^ chute d'Anvers, alla fermer la route de i Calais, infligeant aux Allemands, avec 1 l'aide de six mille fusiliers marins^ et de j deux divisions de zouaves et de Sénégalais, une de leurs plus sanglantes défaites ; elle, enfin, qui, depuis deux ans et demi, monte li garde patiemment, stoïquement^ sur l'Yser, défendant quelques kilomètres 'carrés de villages, de prairies marécageuses, de dunes pâles, suprême refuge inviolé de la Patrie, sur lequel règne le ,,petit roi de la Panne". ,,La Belgique envahie, martyrisée,^ affamée, mise au réginïe du travail forcé, saignant par mille plaies, .mais gardant, sous fa botte du soudard allemand, un indéfectible espoir, une confiance invincible dans j le triomphe de 9a juste cause, répondant par ( le mépris, par l'ironie vengeresse aux avan- • ces du vainqueur momentané, à ses tenta- ^ tives de division. ,,La Belgique des réfugiés et des internés, " 1# gouvernement exilé à Sainte-Adresse, un million de soldats, de-travailleurs, de bourgeois, d'intellectuels, femmes et enfants, dispersés en Hollande, en Angleterre, en . France, en Suisse, parqués dans des camps, «rivant d'allocations, travaillant dans les j Mina» de guerre ou végétant dans l'inaction et la nostalgie. Il nous a été donné de voir la Belgique sous ces différents aspects. La seule excuse de ce livre, venant après tant d'autres, 'écrits sur le même sujet, est sans doute dans quelques-unes des impressions personnelles des choses vues et vécues, qu'il contient. ' ' Oui, toute la beauté, toute l'horreur, boute la misère contenue là-dedans, Piérard nous la dit en homme qui a vu, qui a senti. Des impressions -personnelles dont il parle,, pag^s excellentes où vivent les gens et les ïheses, nous reportent au pays, durant les ' jours ardents et sombres de l'invasion, et mz bords de cet Yser où l'armée belge perpétue, dans l'âme indomptable de se soldats ïomme dans les plis glorieux,do ses drapeaux :ans tache, cette volonté admirable et la sereine alacrité d'esprit qui, devant le cataclysme inéluctable et soudain, témoignèrent les vertus profondes do notre peuple. Réconfortant spectacle, source d'énergies nouvelles pour tous ceux qui ont le coeur au bon mdroit. Ils en recevront ce choc bienfaisant qu'éprouvait Aritée en retrouvant le contact de la terre maternelle. Et, pour ceux-là jui seraient devenus insensibles à ses nobles excitations, qu'ils lisent onc, parmi tant ?'autres, le récit du martyre du vieux père Fléchet et de ses .compa1 uons. Ils sô ren-Iront compte, une fois d- plus, qu'entre les victimes et les "bourreaux existe désormais m fossé infranchissable et que, si l'amour lemeure impuissant de ranimer dans des imes lassées et refermées sur elles-mêmes les nagnifiques élans de jadi' la sainte confiante et aussi cette volonté tenace qui finit par léchir le destin lui-même, l'a haine, ellê, îaura bien l'accomplir. Sous cet angle, un-livre comme celui-ci icquiert la valeur d'une action. Charles Bernard. — —— L'enseignent belge 'm Hollande Le personnel enseignant dans les écoles neiges en Hollande comportait fin de l'an-Lée 1915 358 personnes. Fin de l'année L916, il y avait 420 instituteuns(-trices) lans ' nos différents établissements d'en-îéignement dans ce paye. Le nombre d'élèves, qui, à la fin de l'an-lée 1915, était de 9400, s'est élevé à la fin le l'année 1916 à 11437, soit une augmentation de 2,2 %. Fin de l'année scolaire L916—1917 il y avait environ 11600 élèves. En 1915, 1229 élèves étaient d'origine vallonné et 7416 d'origine flamande. Pour f55 élèves (y compris 95 enfants juifs) on le possède pas d'indications. En 1916 ces chiffres se sont montés respectivement à 2085, 8951 et 401 (y compris JL05 enfants juifs). Au 31 décembre 1916 la population sco-aire comportait donc 19 °/Q d'enfants wal-ons, 77 d'enfants flamands (pas d'in-lications au sujet des 4 % restants). le p' une paix blaiiclie coûterait aux ouvriers belges ei français De 1',,Ouest-Eclair" : C'est un étrange et déconcertant spectacle [ue celui que nous donnent los ,,stockholmis-es" des différents pays de l'Entente. Comment les hommes qui se vantent — et si haut — l'aimer le ,,peuple" ne .comprennent-ils pas, le voient-ils pas qu'en adoptant le principe L'une paix sans indemnités ils préconisent à on désavantage la plus complète banqueroute le tous les temps? Certes, toutes les classes etireront do grands oi^ns d'une paix qui ,répare" et qui ,,garantisse", qui arrache à 'Allemagne, pour les donner à la Belgique, à a. France, à la Pologne, à la Serbie, numéraires, aacliines, bateaux, matières premières, mines le charbon, de fer, de potasse, bétail, etc. Mais ucune d'elles no serait plus profondément tteinte que la classe ouvrière par une paix ,sans indemnités". La prospérité industrielle t commerciale pour une nation est la condition ,sino qua non" du bien-être ouvrier. Nous ommes en guerre avec l'Allemagne nfcinte-lant; nous lo serons -davantage encore avec 'Allemagne après la guerre. L'Allemagne, dont e territoire est inviolé, qui n'a rien acheté et lui a beaucoup travaillé depuis trois ans, qui a les réserves d'or et des réserves do marchandises, so trouvera, le jour même de la paix, en situation d'éliminer p*uir un long temps les français et les Belge. la concurrence internationale si la folio ci • paix blàncho vient ivrer pieds et poings ii-Js les fabricants des leux nations aux difficultés centuplées do ia utte économique. Le sort do nos ouvriers, ilors, on lo devine : ils travailleront — oh I Dourvu qu'ils aient du travail ! — pour des lalaires do famine. Et la guerre, môme perdue nilitairement par elle, serait pour l'Allemagne ine bonne affaire ; elle lo serait pour ses nasses ouvrières autant que pour son patronat, misqu'en favorisant ^'invasion des produits de 'industrie allemande dans les pays victorieux Ue assurerait l'hégémonie définitivo du parti mvrier germanique sur lo socialismo interna-ional.*a'8'Cr. Il y a un an tS septembre 1916: Les Britanniques s'em-mrent de\ la redout* d4 Sçhwaben, frit de v hit-aval. En Belgique. A Bruxelles Les réquisitions croissent et se multiplient. Après ls cuivre, le cuir, les matelas; voilà les réquisitions de nickel ! Nos ennemis prennent, en effet, toute la monnaie de nickel et de zinc qui se trouve encore en Belgique. A la place, ils donnent des.morceaux de papier 1 * * * Le Gouverneur civil allemand de la Belgique occupée Herr von Sandt so trouve actuellement à Berlin. Il ne reviendra plus en Belgique. Il n'a pas été révoqué, comme il a été annoncé par erreur, mais, après un séjour de plus de deux années en pays occupé, il a été chargé par son gouvernement d'élaborer un travail de grande importance sur l'histoire d© l'occupation allemande de la Belgique! La lecture en sera édifiante. Il est à espérer que von Sandt racontera les démêlés épiques qu'il eut avec von Bissing et avec toute la caste militaire. Von Sandt e6fe Allemand et le faisait bien voir, mais c'est un Allemand avec lequel on arrivait parfois à s'entendre. Il n'avait pas la morgue du vieux Bissing ni l'orgueil de von der Goltz. C'est à lui qu'on doit cependant la séparation administrative, cette merveille de désorganisation allemande qui n'aura pas le temps de porter ses fruits. * * * Une intéressante exposition d'architecture et d'art décoratif vient do s'ouvrir à la galerie Giroux. Cette exposition a principalement pour but de mettre en valeur les éléments de l'art brabançon dans la décoration de nos homes. * * * Quelques mois avant la guerre, écrit un journal bruxellois, on avait décidé que l'aile gauche des musées du Cinquantenaire aurait dorénavant deux entrées pour le public: celle qui est connu de tout le monde et s'ouvre du côté du parc et une autre, située au bout opposé des galeries et ouvrant sur l'hémicycle, derrière l'arcade. Le travail est exécuté. La porte ornementale sur l'hémicycle, la double porto de chêi _> à grandes glaces, la logelÉo très confortable du vestiaire, et même le garde, en uniforme impeccable, tout est prêt, attendant %ie la porte s'ouvre... depuis- trois ans. Il n'y aurait à enlever que quatre cadenas et la solide barre de fer do traverse. Pourquoi no le fait-on pas? Do nombreux visiteurs viennent du côté de l'avenue de Tervueren, soit qu'ils habitent dans ces parages, soit qu'ils se rendent au musée par les tramways de la porte de Tervueren. Ils sont obligés à un long détour, d'autant plus regrettable que les musées ferment relativement tôt et dès octobre sont fermés plus tôt encore. L'entrée du musée est d'ailleurs beaucoup plus belle par l'hémicycle. Tandis que l'entrée actuelle est tout à fait sans prestige, l'oeil ne rencontrant dans la salle des moulages quo la lumière trop blanche des plâtres et l'apparent désordre d'un précaire arrangement, du côté de l'hémicycle, au contraire, le coup d'oeil est des plus somptueux. Du haut du péristyle, le visiteur devine tout de suite la salle en contrebas. La vue s'arrête sur les grandes tapisseries décorant les murailles de gauche et de droite et se promène ensuite dans le milieu 6ur les belles vitrines ou éclate la foule polychrome des porcelaines de la Chine et du Japon du Legs Vermeerscli et Drion. On n'est pas non plus sans savoir quo la ventilation est fort nécessaire dans un musée. La circulation d'air, amenée par cette nouvelle èn-trée serait des plus favorable dans ces longues salles si hermétiquement closes qui, dans toute leur étendue, n'ont ni portes ni fenêtres mobiles.L'ouverture sur l'hémicycle serait accueillie avec plaisir par nombre de visiteurs. * * * On falsifie tout et encore le reste. On s'était cependant borné jusqu'ici à noua empoisonner le corps en nous servant, sous couvert d'aliments ayant toutes les qualités, y compris la ,,qualité extra", des denrées falsifiées de mille coupables manières. On en est aujourd'hui à vouloir jusqu'à nous falsifier l'esprit et le goût. Plusieurs peintres connus ont été depuis deux ou trois mois désagréablement surpris do voir mettre en vente, chez les marchands ou dans les salles, des tableaux auxquels ils n'avaient jamais mis la main, signés d'eux cependant et dûment datés. La mésaventure est notamment arrivée au peintre de nu Emile Baos qui — son exemple sera tôt suivi par d'autres — vient de déposer une plainte au parquet. * * « La direction des Tramways bruxellois a décidé de prendre une mesure déjà en vi-11* dans de nombreuses villes de l'étranger, notamment en Hollande: 'dorénavant quatre voyageurs pourront se tenir debout à l'intérieur des voitures. A Anvers On a célébré en l'église paroissiale de St. Norbert à Zurenborg un service funèbre à la mémoire de Georges Regnier, époux de Mme Emma Van de Werf, sous-lieutenant à l'armée française, décoré de la médaille militaire, mort au champ d ^honneur. « t • On débite des anguilles fraîches, des vi-grtons, du grain. Mais l'existence devient de plus en plus difficile et tout le monde appréhende l'entrée de l'hiver. e • • Le général von Zwehl annonce que tout propriétaire de chariots pouvant servir an transport d'arbres est tenu de déclarer jusqu'au 29 septembre 1917 au Kreischef ou an 'Abschnittskommandant compétent à Ai vers, à la Kommandantur: . lo. le nombre de chariots; 2o. l'emplacement des chariots. A Les Boches, restés en Bochie, manquei do vêtements. En effet, les Boches infiltri en Belgique réquisitionnent les costumes d< civils. On ne peut garder que deux vêt ments. * * * Un grand nombre de bourgeois viennei d'être appelés par les Boches, appelés ( élus, malheureusement! Les malheureu ont été envoyés derrière le front français c ils doivent travailler comme des esclaves. * * * Le vol officiel des couvertures et des m< telas en laine a commencé. * * * 'A Moerbeke on exerce depuis quelqu< mois des soldats dont le plus âgé n'a pas dii neuf ans. Aw IbtaxiesTBlfooasrâ M. de Dorlodot communique les nouvell suivantes sur Jamoigne et les environs. Il y eut dans cette partie du pays, en aoi 1914, plusieurs combats entre les Français les Allemands ; ceux-ci se livrèrent du 6 i 24 août aux environs de Jamoigne, Izel Rossignol. Les boches entrèrent définitivement dans commune le 24 août, après avoir été repouss< à différentes reprises. Ils cantonnent toujou dans le village, mais ils sont peu nombreux, y eut à Jamoigne quatre personnes fusillée MM. Constant père; Constant Lambert; Fr déric Noël, Mme Chabotier. Dix-huit' maiso: furent incendiées dans le bas du village. L soldats logent chez l'habitant. L'appel <j| jeunes gens se faisait tous les mois; actuel! ment (mai 1917) il se fait tous les huit jours. Les Allemands travaillent activement au d doublement des quais de toutes les gares de ligne d'Athus à Meix-le-Tige. Les cours ont repris dans les écoles du v lage. 11 n'est pas possible de dire combien d'hor mes furent déportés parce qu'il y a un va vient continu de déportés et de rapatriés. L hommes enlevés en dernier lieu travaillent Montmédy. A les Bulles, Izel, Jamoigne, lo do la dernière convocation du mois de mai 1 femmes se sont révoltées et des bagarres s rieuses ont failli se produire. Le président du Comité de ravitaillement e Je docteur Sjjonval. Jusqu'à la suppression p, les Allemands des travaux du comité les lior mes avaient de l'ouvrage. Depuis, aucun n voulu travailler librement' pour eux et comn conséquence ils ont été déportés. En fait de travaux la commune fait établ dos chemins agricoles et fait construire des c ternes à purin. Les ^ familles des militaires touchent ui rémunération ainsi que dçs secours suppléme taires. Le service officiel des chômeurs n'e pas organisé; c'est le bureau de bienfaisan qui agit en /son lieu et place. M. l'aumônier Tillère est mort; c'est ui grande perte pour le pays où il ne comptait qi des amis et où il faisait énormément de bien. * * * Du 6 au 15 août 1914 quelques escarmouch eurent pour théâtre la région environnant Izt Le 16 août 1914, un combat plus sérieux ei lieu ; enfin, lo 23 août, une dernière bataille éclata, amenant la retraite des troupes fra çaises. Les Allemands avaient franchi les lin tes do la commune d'Izel, une première fois 14 août et, après une série d'avances et < reculs, ils l'envahirent définitivement le ! août. Ils cantonnèrent chez l'habitant. La coi mime d'Izel souffrit fort du passage des liord'< allemandes ; vingt-deux civils furent fusillé parmi lesquels : Emile Boch-Booli ; J. B. L jeune (facteur) ; Joseph Demazeret (< Moyen)); J. B. Gringoire, rentier (de Izel Joseph Massart père (de Izel); Théophile D blanc (Cody), de Moyen; Marie Lemairo, < Moyen ; J. B. Remy pèro (de Izel-Station Paul Richard et son fils aîné (de Moyen) ; J seph Fanard (dc Moyen) ; Lucien Demassue (< Izel). Deux personnes furent brûlées vives da des incendies; ce sont: J. B. Evrard, de Moye et Mmo Ba6togne-Rion, de Pin. 114 maisons furent détruites par le feu: liste en a déjà été publiée. A ce" nombre, on peut ajouter 58 maiso: incendiées à Pin. Beaucoup de maisons f rent pillées. Actuellement la garnison allemande vem do Dun à Izel se compose de 200 hommes q logent chez l'habitant; entre autres' ch Jeanty et chez Henriquet. Un appel avait li< autrefois tous les mois réunissant les jeun gens en âge de service militaire. Dppuis c formalités sont devenues plus fréquentes l'appel se fait actuellement tous les huit joui Quelques bagarres ont eu lieu à la 6uite d convocations pour les déportations, entre fei mes belges et soldats allemands. Ces inciden ne furent heureusement marqués d'aucune gr vité. Depuis le 1er janvier 1917, 50 homm ont été déportés et envoyés à Montmédy po" y organiser des travaux de défense. Dans courant du mois de décembre, 40 homm avaient déjà été déportés, mais 25 d'ent eux sont revenus. Le comité de ravitaillement ' est dirigé p lo notaire Jeanty. Les familles de militair touchent l'allocation et parfois des secou complémentaires. Quant aux chômeurs, il existe un bures de bienfaisance qui leur vient en aide. Le bourgmestre est parti en Franco en ao 1914. Le curé de Pin, après s'être réfugié pe dant 14 mois dans ce»pays, est retourné aupr de ses paroissiens. Le curé d'Izel n'a pas quit la localité. En 1915, la maison Rosignon a été pill et incendiée. Deux incendies ont eu lieu ' 19ÏB dans les immeubles de M. Lucien G< finet et de Mme .Vre .Tailfer à Izel. Les opérations militaires. . Hsiiym succès lu Anglais oo Flaok Nos alliés réalisent des progrès importants à l'est d'Ypres. — Ils s'emparent du Bois du Polygone, enlèvent d'assaut le vil-s lage de Zonnebeke et iont plus de 1000 prisonniers. 11 La situation sur les autres fronts. is Les opérations à l'Ouest. Les Anglais réalisent des progrès important et font plus de 1000 prisonniers, k j (Communiqué officiel.) ^ LONDRES, 26 septembre. (Reuter.) No x opérations d'aujourd'hui, exécutées sur ui ^ front de 6 milles, ont complètement réussi Plus tard dans la journée l'ennemi fit de contre-attaques sur tout notre nouveai L_ front. Sur certains points le combat violen continue encore. Nous nous emparâmes de tout le saillan ig do Tower Hamlets et nous occupâmes le puissants ouvrages de défense allemands sur le versant est, visés par nos attaques. Au nord do la route de Menin—Ypre nous chassâmes l'ennemi de ses positions. Nous nous emparâmes du reste du Bois di 23 Polygone et nous enlevâmes d'assau Zonnebeke. A l'aile gauche nous progressa it mes sur une profondeur d'un demi mille. Nous fîmes plus de 1000 prisonniers ^ L'ennemi subit de grosses pertes. (Communiqué officiel.) Ia LONDR-ES, 26 septembre. (Reuter.) C matin .les Anglais firent une attaque sur ui jQ front d'environ 6 milles, depuis un point ai -. sud de Tower Hamlets jusqu'à un point i s. l'est de St-Julien. Les opérations obtinren îs un succès complet. Plus tard dans la jour as née l'ennemi fit une série de violentes contre PS attaques sur le nouveau front .anglais, d e~ sorte que de violents combats se produisiren qui, sur certains points, continuent encore ^ Au sud de la route d'Ypres—Menin le troupes anglaises, à la suite d'une attaque !_ complétèrent l'occupation do la crête prè do Tower Hamlets. Les fortes positions aile n- mandes sur les versants est furent égalemen st occupées. Une violente attaque, partie de 1 s* direction de Gheluvelt, fut repoussée. J a l'aile droite du front d'attaque principa [s des Anglais, près de la route d'Ypres— z Menin, les Allemands offirent une résistanc acharnée. Dans la contrée où l'ennemi fit de st contre-attaques hier un violent combat s ir produisit. Après une lutte acharnée, qu a- continua pendant la plus grande partie d 'a la journée, les bataillons anglais et écossai ie chassèrent l'ennemi de ses positions et s'ac complirent de la tâche qui leur avait été im *r posée en couvrant le flanc du front d'atta 1- que anglais. l0 Au cours de leur marche en avant le ti- troupes anglaises délivrèrent deux com st pagnies des troupes d'Argyll et de Suther îo land qui, pendant la nuite, s'étaient vaillam ment maintenues dans une position avancé le où, à la suite d'une contre-attaque ennemie elles avaient été isolées. Plus tard dan l'après-midi l'ennemi, avec des forces impor tante, fit encore une nouvelle contre-attaqu il. dans ce secteur, où la lutte se poursuit en ît core avec violence. Plus au nord, les troupe y australiennes netto}7èrent le reste du Boi du Polygone et s'emparèrent d'un systèm de tranchées allemandes à l'est de ce bois ^ A l'aile gauche les bataillons anglais et écos >4 sais s'introduisirent dans les ouvrages d a_ défense de l'adversaire jusqu'à une profon }S deur d'environ 1 mille. Elles s'emparèren s, également de Zonnebeke et atteignirent 1 e- ligne qui leur avait été indiquée comme but le 1 ; Les pertes considérables de l'ennemi, e- (Communiqué officiel. ) le LONDRES27 septembre. (Reuter.) L 15 maréchal Haig annonce encore : Dans l'après-midi une contre-attaque su nos nouvelles positions à l'eet du Bois d 2 Polygone fut repoussée. A l'aile gauche les trçupes du NSfe-Mic la land et -de Londres attaquèrent des deu côtés des routes de Wieltje-Gravenstafel e 1S de St. Julien-Gràvenstafel. Elles atteign: x" rent complètement leur , but et repoussèrer ie une contre-attaque. Ici nous avançâme notre ligne sur une profondeur d'un den: 32 mille à travers un terrain qui était défend :u par un grand nombre de fermes fortifiée es et d'ouvrages en béton. Tôt dans l'après es midi l'ennemi fit une nouvelle contre-att? quo avec des forces importantes et il parvin s- à refouler quelque peu notre ligne sur un ^ courte étendue. Immédiatement nos trot ts pes, à leur tour, passèrent à l'attaque t a- reprirent la plus grande partie du terrai es perdu. Au cours do ces opérations nov ir fîmes plus de 1000 prisonniers. Sur le tel rair. occupé se trouvèrent un grand nombi es d'Allemands tués et blessés. L'adversaii subit des pertes considérables. Actions aériennes, u. ^ (Communiqué officiel.) Le communiqué de maréchal Haig d: lu que les avions anglais ont de nouveau co< péré de façon excellente avec l'artillerie. I it ont également lancé avec succès des bomhx '}- sur un champ d'aviation et sur une gai ^ près de Gand, ainsi que sur les camj d'aviation près de Courtrai et de Cambra ' Au cours des combats aériens 17 avior ^ j allemands ont été abattus, tandis que ,f_ autres ont été obligés d'atterrir. Un des aï Ypareils -anglais manque^ Détails sur les derniers succès anglais. LONDRES, 26 septembre. Le correspondant spécial de. Reuter près de l'armée anglais annonce : Ce matin, en Flandre, l'armée britannique 5 a de nçuveau refoulé les •Allemands d'une 1 longue crête de montagnes qui s'étend à • l'est d'Ypres. s La nuit précédente nos escadrilles aérien-1 nés survolèrent les réserves allemandes et à t la clarté de fusées lancèrent plusieurs centaines de bombes sur des troupes en marcha ^ ou dans les cantonnements. 3 Les avions coopérèrent également avec » l'artillerie, qui fit tomber une pluie d'obus à gaz asphyxiants et de shrapnells sur tout 3 le terrain de l'arrière-garde. Le résultat fut que l'ennemi passa une nuit terrible tandis 1 quo nos troupes purent se mettre en posi-: tion sans trop de difficultés et faire tous les préparatifs nécessaires. La tactique appliquée au cours de ces opé- • rations fut la même que celle appliquée avec tant de succès jeudi dernier. Un peu avant 6 heures notre première 5 colonne d'infanterie suivit la ligne du feu l de barrage daii6 la direction des positions x allemandes. J'ignore encore où se trouvent l les flancs d'attaque, mais je crois que le ^ front n'est pas moins étendu que celui sur . lequel l'attaque de jeudi eut lieu. Le temps était beau mais très brumeux. b A midi nos troupes semblaient avoir atteint k sans trop de difficultés leurs buts à gauche et à droite ainsi qu'au centre. Cependant 3 sur certains point l'ennemi offrit une vigoureuse résistance. 3 Aux environs de la crête de Tower Ham-. lets, au delà du Blackwatch et près du Bods ^ du Polygone une lutte acharnée a lieu, l mais dans cette contrée on devait s'attendre L à de violents combats. Nos hommes sont' \ entrés en lutte sans illusions à ce sujet mais _ aussi certains de remporter la victoire. 3 Les Australiens doivent avoir fait un 3 grand nombre de prisonniers. • Duels d'artillerie sur le front français. 3 (Communiqué officiel.) s PARÎS, 26 septembre. (Reuter.) Sur - certains points du front de l'Aisne et sur la - rive droite de la Meuse, de part et d'autre, - l'artillerie déploya assez bien d'activité. | Sur le front italien. Combats do patrouilles. (Communiqué officiel.) I ROME, 26 septembre. (Stefani.) Hier, > sur tout le front, nos patrouilles audacieuses 3 ont attaqué l'ennemi et lui ont infligé des " pertes. 3 A Conca Laghi (Posina) nous fîmes des " prisonniers. Près de Flondar (Carso) nous 3 nous emparâmes d'armes et de munitions. 3 Nos avions lancèrent des bombes sur . les 3 travaux du chemin de fer de Podherda (Val • Bazza) et sur Celles Piosecco (près de la côto). 3 Au total 5 tonnes do bombes furent lan-" cées avec succès. t - ! Sur le front oriental. Pas d'opérations importantes. (Communiqué officiel.) e PETROGRADE, 26 septembre. Dans la direction de Riga, près de la route vers r Pskof, dans la contrée do la fermo d'Allash, u des patrouilles ennemies qui. attaquèrent nos avant-postes, furent repoussées par notre - feu. £ Sur les fronts est et sud on ne signale t que des fusillades. t Redoublement d'activité dans la Baltiqus, s (Co>mmu/n&quû officiel. ) i PETROGRADE, 26 septembre. Dans la a Baltique, le 14 septembre, l'ennemi redoubla s d'activité. Ce furent surtout les avions et ~ les sous-marin3 qui entrèrent en action, dans ~ le but d'entraver le mouvement de nos na-t vires et de nos poseurs de mines près de la ° côte de.Courlando et dans le détroit d'Irben. Nos torpilleurs, nos sous-marins et nos t avions empêchèrent les navires ennemis II d'entrer dans nos eaux. ^ Ces derniers jours certaines aotions mili-taires ont été menées près do la côte de la e Courlande et dans le golfe de Riga, o& 0 pendant la nuit on voit des signaux lumineux.Dans la nuit du 25 septembre, près de la côto, dans le ^étroin d'Irben, des Zeppelin* ^ lancèrent environ 40 bombes. !s Sur le front roumain. s Un éch©o de l'ennemi dans la contrée de Peroth (Communiqué officiel) ;3 PETROGRADE, 26 septembre. Sur le s front roumain, dans la contrée an sud-ouest % do la ville de Pereth, près du village f_ d'Onufry, dans la soirée, I ennemi ouvrit Sun violent feu d'artillerie. Yen 6 heur si

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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