L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 21 Juli. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wm13n21s17/
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4ëme Année B3° 1366 et I3©7 S cents X>imancne~Si'i'-e-d"îtaaïi5 *!■»»»«=» L'ECHO BELGE l'iirinn fait la Force. Journal Qisotsciiesi du rraaiirs paraissant en Hollande Belge est noire nom ds Famillg, <tu les lettres doivent être adressées au . „TSderédaction: N. Z. VOOHBUBOWAL 234-240, AmItEBDAM- Téléphones: 3797 et 177^. Rédacteur en CheS: Gustave Jaspaers. Comité de Rédacaon:} Abonnements: Hollande il. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour les militaires au Iront et les militaires internés en Hollande- il. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. La victoire franco-américaine. Nouveaux progrès importants des alliés. -18,800 prisonniers et 360 canons! - Les Allemands rejetés sur la rive nord de la Marne. ' Le 21 juillet Plus que jamais les circonstances donnent \ la célébration de notre fête nationale une signification profonde. Quand, le 21 juillet lfil le roi Léopold Ir accéda au trône de Belgique, la volonté des provinces unies des anciens Pays-Bas du sud, que reliaient une communauté séculaire d'aspirations et d'intérêts, de former une nation une et indivisible sous le sceptre des princes de Saxe-Cobourg-Gotha se trouvait réalisée. Méditons cette première strophe de notre chant national: Après vingt'siècles d'esclavage, L® Belge, sortant du tombeau, A reconquis par son courage Son roi, sa loi et son drapeau.... Elle n'est que l'expression ,— une expression que, naguère, nous jugions surannée mais qui, aujourd'hui, a repris toute sa [vertu — d'«ne haute vérité historique et morale. Le nom de Belge, auréolé de gloire dans les commentaires de Jules César, reparaissait après une crise de "vingt siècles où le monde avait vu mourir et renaître trois grandes civilisations, où les fléaux des invasions, entraînant après eux tous les cataclys-* ' nias imaginables, s'étaient succédé, -sans répit, vingt siècles où, comme dit Alfred de Musset, tout fut changé: le ciel, la terre et l'homme, mais où une chose cependant avait survécu à tout, plus forte que tout, c*fest-à-dire le lien, l'unité qui fond en un seul peuple les laboureurs des plaines fertiles de l'Escaut et les artisans de la vaillée mosane. Cette magnifique unité s'était affirmée au cours de qu^Éé-vingts années de travail en commun où la Belgique s'était placée au premier rang des nations'civilisées. Noue étions la cinquième puissance économique du monde. En outre, le génie de Léopold II avait fait de r§>tre pays une grande puissance coloniale, et l'action de ce souverain prévoyant et organisateur dans notre ^ immense possession africaine a porté aujourd'hui des fruits magnifiques. Nous avons fait rayonner de nouveau l'éclat de notre magnifique école de peinture et nous y avons joint la pratique de tous les arts. Et c'était comme si dans le pian d'une morale supérieure il ne nous manquait plus qu'une i chose: la consécration du malheur. Le malheur a fondu sur nous et alors nous avons montré que nous n'étions pas de ceux qui, 'pour conserver la vie, consentent à perdre les raisons de vivre: pfoptew vi-tatin vitae per-dtTt causas. Cette magnifique unité nationale, qui s'était épanouie dans la prospérité, nous l'avons cimentée aujourd'hui dans l'adversité avec tout le sang versé de nos héros. C'est contre cette unité cependant, dans 3e moment même qu'elle s'affirmait d'une façon aussi éclatante, qu'une poignée de raît-res osa forger ses monstrueux attentats. Avant la guerre, le pangermanisme, cette ,'crlie criminelle répudiée par la grande ma-orité du peuple allemand lui-même, eem-laifc n'avoir poussé que peu de racines en Flandre. La pilante vénéneuse se développa pendant l'occupation ennemie, pas assez pour étfcuffer la lîioisson du bon grain, mais encore trop pour qu'elle ne fût pas infectée. Sous le prétexte de revendications flamandes, il 6e constitua dans, notre pays une sorte1 de filiale du parti allemand ,,Yaterland' , qui ae fit connaître sous le nom de parti activiste. Aidés par le pouvoir occupant, les activistes poussèrent à la séparation administrative et politique, prétendant ainsi dissocier ce que l'histoire et la nature elle-même avaient uni. Enfin, tout récemment, croyant le moment venu, ils démasquèrent leur âme véritable de plats valets de l'Allemagne et, dans un Hianifeste où le ridicule dépasse encore l'opprobre, abolissant le nom de Belge vieux de plus de vingt siècles et déjà illustré par César, ils offrirent à l'Empire , Allemand la tutelle de la Flandre. C'est contre quoi, aujourd'hui,, nous protestons de. toutes les forces de notre être, en nous serrant plus près encore autour de notre Roi et' de notre drapeau'. En commémorant la date du 21 juillet nous formons une fois de plus dans notre coeur le serment de garder intact le patrimoine que nous ont légué 1 f>e fondateurs de notre indépendance. Aux insensés qui, naguère, osaient prétendre ■ qu'il n'y avait plus de Belgique, sept millions de Beiges répondent qu'ils en ont menti. Et si, momentanément, la Belgique n'est plus sur la carte du-monde qu'uu tout petit coin de terre, un marais sanglans. acculé entre la mer et l'Yser, d'exister dans le coeur de sept millions de Belges dont quatre années de privations, de misères et d'odieuses vexations n'ont pu entamer l'âme irréductible, d'exister dans le coeur de cent mille héros qui, depuis quatre années, défendent victorieusement ce marais de l'Yser contre les assauts redoublés du plus grand empire de proie du monde, la Belgique n'en •&t que ftlus grande* plus belle, plus respeo Cet héroïsme' des ' populations du pays occupé, cet héroïsme des soldats de l'Yser, a fondé la patrie belge sur une base morale indestructible. C'est lui qui, d'étape en étape, a obligé l'ennemi lui-même à reconnaître que toutes ses tentatives de domestication étaient condammées à rester vaines, si bien que voici .huit jours M. de Hertling, franchissant une étape de plue, a déclaré que l'Allemagne, tout en considérant la Belgique comme un gage, était prête, le cas échéant, à restaurer notre pays dans son intégrité territoriale et son autonomie souveraine, sans ' conditions. j M. de Hertling a dit: la Belgique; il n'a pas parlé de la Flandre. Ainsi nos ennemis eux-mêmes reconnaissent l'existence de cette Belgique que les activistes s'efforcent de : nier. Ils sont répudiés par ces Allemands ; en* qui ils avaient mis leur salut. Ça été le premier châtiment. Mais nous, nous n'attendons rien des Allemands et les déclarations du chancelier nous sont indifférentes. Nous attendons tout de nous-mêmes et de ' nos alliés, nous attendons tout des. vainqueurs de Merckem et des armées de Foch qui, en ce moment même, imposent à l'ennemi surpris l'ascendant s de leur indomptable bravoure. Au sortir d'une longue, période d'angoisse, nous voici au tournant décisif de la situation militaire. Nous célébrons le 21 juillet 1918 dans une atmosphère d'allégresse et de confiance. Jamais nous, n'avons craint que la Belgique pût périr; aujourd'hui nous savons qu'elle vivra et nous saluons, le coeur gonflé d'émotion et de reconnaissance, les premières lueurs de l'aube qui se lève sur son avenir. Charles Bernard. —r 1 O ■ — La communication du professeur belge Laurent, relative à la ..survie du concf." Nous lisons danfe ,,Le Journal", de Paris, dans un article consacré à la communication faite récemment à l'Académie de médecine de Paris, par M. le professeur Laurent, de la Faculté de Bruxelles: ,,Avec une patience d'expérimentation sans pareille", dit M. Chassaigne, ,,le docteur Laurent, dont la France a été heureuse d'accepter les services comme médecin-m'ajor, a étudié ce qu'il advient du coeur d'un animal mort lorsqu'on l'excite à nouveau par une injection de sérum. Puis, poussant plus loin ses esâais, il a procédé à l'opération suivante : Ayant enlevé le coeur d'un chien, il est parvenu à le souder sur un gros vaisseau sanguin d'un chien vivant, de façon à le replacer dans une situation aussi voisine que possible de la normale et, immédiatement, ce coeur exsangue et pâle a repris sa teinte rose naturelle, il s'est gonflé, s'est rempli de sang jusque dans ses ramifications les plus- intimes, a battu en concordance avec le vrai coeur de l'animal, si l'on peut dire, de telle façon qu'il aurait pu servir à reconnaître la régularité ou l'irrégularité du mouvement circulatoire. „Tel est le fait matériel constaté à plusieurs reprises et dont l'importance ne saurait 'échapper. Est-ce le recul de la mort? Aux philosophes et aux biologistes à discuter et à se mettre d'accord, s'ils le peuvent.... ,,Se plaçant dans des conditions telles qu'il ne sortait jamais du milieu vivant, il est paryenu à souder des muscles, d'abord chez le même individu, puis chez deux iridi-, vidus de même espèce, enfin chez des individus d'espèces différentes. Un pigeon et un faisan, par exeftpple, ont pu , être, par l'épaule, soudés à un poulet. C'est-à-dire qUe sous l'influence de l'énergie vitale s'accomplissent des réactions nouvelles échappant aux règles générales, comme en chimie pure il a pu s'en accomplir sous l'influence des hautes températures ou des pressions considérables. ,>0n voit où pourrait mener une étude minutieuse et méthodique de l'énergie vitale. ,,La reviviscence du coeur montre qu'elle doit obéir aux grandes lois qui régissent toutes les autres formes de l'énergie, puisque ce coeur, ibfanciié sur un circuit sanguin, se met à bati/ie comme s'aiiume une lampe branenee sur un circuit électrique. ,,C'est ïe Èttys&ero, jusque-là insondable de la vie, qui pourrait être sinon dévoilé, au moins largement éclairé." !$ y a un an 21 juillet 1917: Les Allemands subissent ua sanglant- échec sur les plateaux de Californie et des Casemates. Les Britanniques progressent de 12 milles le long dè VEuphrate en Mésopotamie. La retr.ait& des Allemands se poursuit âàns l'Est-Africain. Le cardinal' Mercier proteste contre la séparation administrative. $2 juillet/19 Ù' : Les Russes se replient près de Brody, grâce à la néfaste propagande bol-scheviste. D«s zêgiwenfi PB&PZZ tej.u.se#â de âê ) En Belgique. lin incident au Muses Plantin à Anvers Un conservateur-adjoint déporté en Allemagne Il y a. quelque temps, un incident/se produisait au Musée Plantiu-Moretus d'Anvers; un des conséyvateurs-^djoints attachés au musée de l'imprimerie plantinièiine, qui contient des collections peut-être uniques au monde, M. Ary Delen, l'homme de lettres et le critique d'art bien connu, voulut s'opposer à certaines exigences des autorité» allemandes. Mal lui en prit; car il fut mis en état d'arrestation et emprisonné. M. Ary Delen, dont la santé est assez chancelante, doit, le 9 août, être, à l'expiration de 'ses trois mois de prison, transporté en Allemagne, où il sera interné dans un camp de déportation. Nous apprenons qu'un .certain nombre d'écrivains et d'artistes ont organisé une pétition pour demander au gouverneur, général de la Belgique occupée et au gouverneur d'Anvers de faire remise (de1 cette dernière partie de sa peine au distingué critique ->d'art. Nous faisons tous nos voeux pour que leur intervention1 parvienne à éviter à notre compatriote un exil qui, dans l'état de santé où il se trouve, équivaudrait à une condamnation à mort. M. Ary Delen compte de nombreuses-sympathies en Hollande même, où ses publications sont conniies et appréciées. A. ets "Cn diurne s'est déroulé mercredi, vers 4 heu-i-es du matin avenue de "Diane, au bois de la Cambre. L'agent de police Peeters faisait sa ronde au bois de la Cambre, accompagne de son chien, lorsqu'il aperçut un groupe de1 quatre individus qui, selon lui, venaient de commettre un vol dans les environs. Tandis' qu'il se dirigeait vers éux les individus prirent la fuite. Le chien, lancé a leur poursuite, eut bientôt rejoint l'un d'eux, 1 qui fut obligé de s'arrêter. Comme l'agent' lui demandait sa carte d'identité, l'individu prit un revolver dans son veston et, à bout portant, fracassa la mâchoire du policier, qui tomba. Les trois autres individus revinrent sur leurs pas et. tirèrent également des coups der revolver dans la direction de l'agent et de son chien, qui fut également atteint d'une balle à la tête. Les quatre bandits prirent alors la fuite. Un allumeur de réverbères qui venait de terminer c?a besogne dans ces parages avait entendu la-{ détonation et vit s'enfuir les hommes. Il s'em- j pressa auprès de l'agent Peeters, qu'il " condui- I sit au poste de police à l'entrée du Bois. Là victime ,a été ensuite transportée à l'hôpital Saint-Pierre. Son état est grave. * * * ' Une tentative d'assassinat a été commise ma?di soir rue des Minimes, 95a. A cette adresse habite au rez-de-chaussée Mme veuve B..., âgée de 83 ans. Ce soir-là Mme B... était sortie faire sa promenade quotidienne. Quand elle revint, elle surprit .deux individus occupés à fouiller ses meubles, dont ils avaient fracturé les tiroirs. Un des individus lui "porta dans la figure un ei violent coup de poing qu'il lui creva l'oeil droit et lui occasionna une blessure dont le sang jaillit. Pour empêcher la vieille dame do crier, les individus la bâillonnèrent et l'un des deux hommes allait l'étrangler en lui serrant le cou entre les doigts quand des locataires vinrent au secours de la victime. Aussitôt les deux bandits prirent la fuite.' Il a été constaté qu'ils avaient emporté une somme de 300 francs et un paquet do draps de lit. L'état de la victime est très précaire.* * * M. D...., propriétaire à Strombeek, . a à son • service un jeune Serbe. Lundi matin il chargea celui-ci d'aller toucher une somme de 28,900 francs chez un industriel. à Anderlecht. La somme fut payée en billets de banque. Le Serbe eu fit un paquet et le mit sous son bras en s'en allant. A l'angle de la rue d'Allemagne et de la rue de la Clinique, il attendait le tram, lorsque tout à coup deux individus s'élancèrent sur' lui: l'un lui donna un violent coup de poing sur la tête qui l'étourdit et l'autre lui arracha son précieux paquet, puis tous^ les deux prirent la fuite. Quand le S.erbe relvint à lui les voleurs étaient déjà loin. A Liège Mlle F..., 17 ans, de Melen, s'est jetéo hier, vers 10 h. 1/2 du matin, dans les eaux de la Dérivation, au quai de l'Ourthe. Son geste 'avait été aperçu par M. Léopold R..., 2o ans, demeurant rue Der rièr.e-les-P o tiers, qui se porta aussitôt à son secours, plongea et fut assez heureux pour la saisir et la ramener sur le rivage avant qu'elle eût perdu connaissance. Interrogée par un^ officier de police sur les motifs de sa résolution, elle a déclaré qu'elle était orpheline de père et de mère et qu'elle ne s'entendait pas avec son frère et tuteur, chez qui elle vivait. Après avoir été réconfortée, elle a été reconduite à Melen par les soins de la police. * * * Samedi* vers 5 heures du soir, un marchand -de bières qui desservait s?, clientèle rue Su» la Fontaine pénétra dans le calé dont la patronne, Marguerite Bolland, est connue sous le nom de Grosse Maria". Ne trouvant per. ^eonpe etb n'obt§n*mt pas réponse à ges ap pels, il grimpa à l'étage et fut stupéfait d'y trouver la tenancière étendue toute nue sur son lit et ne donnant plus signe de vie. La malheureuse avait été étranglée. Le crime venait d'être commis. Par qui? On l'ignore encore actuellement. Il aurait eu, dit-on, le vol pour mobile. M. le procureur d'Etat Brandebourg a fait use descente sur les lieux du crime, accompagné de M. Paquot, commissaire de. police. L'autopsie du cadavre a eu lieu lundi, à midi. Jusqu à présent aucune arrestation n'a été faite. Samedi, à 3 "heures, la femme à journée employée par la victime était encore chez elle. , Or, le crime* a ét"é découvert vers o heures. Tout porte à croire' que le vol a été le mobil'3 du crime et que les assassins étaient trois : on a trouvé quatre bocks vides dans la chambre où le corps a été découvert. Le lit ne présentait par, de traces de lutte. La personne qui habite la maison voisine et qui- travaillait dans la chambre contigue à celle de la victime n'a entendu aucun cri. ^ Il résulte de l'autopsie faite lundi à midi que la mort a été produite par asphyxie ; on l'attribue au bâillon trouvé dans la bouche. Am Wallon A Comblain-au Pont le prêtre Célestin Engle-bert vicaire, est déporté en Allemagne. Motif inconnu. * * .* Mlle. Maria L...:°agée de 19 ans, étant allée garder les porcs, on vit le soir les porcs rentrer seuls. La famille, inquiète, opéra dçs recherchés, niais cn vain, et c'est? une patrouille accompagnée d'un chien policier qui découvrit la jeune iille pieds et poings liés et bâillonnée. Elle respirait encore. Transportée chez elle, elle ne reprit ses sens que plusieurs heures après. Elle ne connaît pas ses agresseurs. * * il Depuis le 15 janvier' dernier le village d'Oisrnies est doté d'une administration allemande composée d'un gous-officier et d'une vingtaine de soldats $u landsturm. Les bureaux sont installés dams la maison du docteur Demanet-, place de l'Eglise. Oignies, en raison du peu de terres cultivables environnantes, souffre des difficultés du ravitaillement, mais chacun se débrouille et beaucoup se rendent à Dourbes, Vauxelle, Romerée, échanger avec les fermiers de l'endroit de la farine, des pommes âe terre, etc., contre une gigué de sanglier ouvun litre de pétrole. ' IL y a souvent des distributions d'aliments délivrés par le Comité national composé de M. Joachim Fosty, — faisant fonctions de bourgmestre durant la captivité de M. Ma-nise, -— de M. J. B.. Goffette-Mavret et de M. Navaux, commissaire de police. La soupe scolaire est préparée chez les soeurs; la soupe populaire par Mlles Jeanne Fevry, Clotilde François et Mme Petit. La ration est gratuite pour les enfants qui touchent chaque jour en surplus un petit pain de 90 grammes environ. La soupe populaire se vend 12 centimes la ration.. Les Allemands ont permis àux habitants de conserver 52 kilos de pommes de terre par tête. C'est M. Corniquet qui fournit le pain,^qui est assez bon malgré la mauvaise qualité de la farine. Le. commerce de sabots a pris une très grande extension. Oignies compte actuellement 86 sabotiers. Riches et pauvres ont adopté depuis longtemps" le sabot comme chaussure, le prix d'une paire de bottines d'homme s'élevant à présent à 200 fr. Un bon sabotier peut gagner actuellement 6 à 7 fr. par jour. Les bois entourant Oignies sont complètement rasés. Le Comité de secours, présidé par M. Hubert .Manise, aidé de sa femme, et dirigé par Jules Goulu, fonctionne très-bien. Des distributions de secours se répètent, tous les 15 jours et, de temps à autre, le Comité distribue également des effets. Le curé, M. Lemaire, a été appelé à la cure de Jeineppe-sur-Sambre. Il a été remplacé par M. Deseille, vicaire de-Philippe-ville. Le vicaire Dehaut, détenu en Allemagne;, devait entrer à Oignies le 15 avril 1918. Il a été remplacé par l'abbé Paquis, évacué de la région de Saint-Quentin. M. Navaux, commissaire de police, distribue 1© beurre à la population ; les producteurs doivent lui fournir' 2 livres par vache et par semaine et chaque habitant en reçoit 80*à 100' grammes. En général, la vie est assez normale <~.t chaque famille, malgré toutes les difficultés du ravitaillement, ne manque de rien. De temps .à autre, des . nouvelles de nos soldats parviennent à Oignies, e£ c'est pour tous une grande joie quand ces nouvelles sont accompagnées d'une photo. Tout le monde se la passe et on Telit les lettres avec bonheur. La poste régulière fonctionne par Vier-ves; le facteur prend les correspondances en gare d'Olloy. Chaque mois les hommes de 17 à 41 ans doivent se. présenter au contrôle allemand, .à OHçïi Les opérations militaires. Les alliés pnrsÉesit leur offensive avec succès. La bataille continue avec violence. — Malgré la résistance acharnée des Allemands, les Français étendent leurs progrès. Sur certains points ils dépassent la ligne de Vaux-Gastille, Villers, Hélon. Noroy-sur-Ùurctf de 3 kilomètres. — Ils s'emparent du plateau au nord-ouest de Nlonnes et de la cote au nord de Goûts champs. 17000 prisonniers et 360 canons! Un succès angSais dans ïa contrés d© IVîeieren. La contre-offensive des aSIiéS coups-de mitrailjeuee. Nous bombardâmes des stations à l'arrière du front et nous pro- L offensive française se poursuit. —■ voquâmes des incendies dans les stations 17,000 prisonniers ot 360 canons. d'Amifontaine et Fiismes. Pendant le jour fri« , ,,,, n t-t; •»/•/■ ) nous lançâmes 22 tonnes de bombes, pen- (Communique officiel.) * » r v dant la nuit 21 tonnes. Les Anglais lance- PARIS, 19 juillet. (Reiiter.) La bataille «ai renfc 3J tonnes de bombes. commença hier entre l'Aisne et la Marne a . . , , , Nouveaux avfons britanniques. sevi pendant, toute la journée avec Ja plus _ ^-nt-tÎ-d-no m ■ -n 4 /r> ^ v • XT . ' . v, , ,, , , , LONDRES, 19 juillet.. (Reuter). Nos extreme violence. Les Allemands offrent de la * , .- J , _ ij ■ ' - torces aeriennes- -disposeront soU6 peu dune résistance sur toute la ligne a 1 aide ue reser- quantité d'appareils de bombardement per- ves importantes et essayent d arrêter les pro- mettant d'emporter un grand poids de bom- grès des Français. Malgré leurs efforts .les bes, de mitrailleuses et d'autres objets d'é- Français ont poursuivi leur avance sur la plus quipement à une hauteur de plus de grande partie du front. 20'000 Pieds> 09 1™ le8 mettra hors Snr l'aile gauclie !e* Français sè sont main- des can°us et dea a™teure aile- tenus mr les hauteurs au sud-ouest -le Soi»- Ce nonveau type d'avion possède uns sorté et dans la contrée de Chaudun. grande vitesse, de sorte qu'il est capable Au centre ils ont dépassé en certains points d'entreprendre un long voyage vers un la ligne Vaux-Castillc-Villers-Hélon-Noroy sur point très élbigné et de retourner à sa basa ^ , on-, v, en vue de reprendre de nouvelles bombes, Ulc(^ R •'ome îes. tandis que tous les appareils de chasse, sauf A l'aile droite ils ont emporte le plateau au ceux possédant la plus grande vitesse, sont nord-ouest- de Momies, la. hauteur au nord de distancés comme s'ils étaient immobiles. Courschamps, tandis r^ils réalisèrent des pro- ^ ^ ^ ^ grès jusqu'au delà de Torcj". Metz—Sablons. Le nombre (te prisonniers faits par les LONDRES, 19 juillet/ (Reuter). Des Français atteint, pour autant qu'ils soient photographies officielles oïït montré les-dé- déjà dénombrés, plus de 17,000, parmi lesquels gâts qui ont été occasionnés par nos raids 2, colonels avec leurs états-majors. aériens aux chemins de fers allemands près Les Français ont capturé plus de 360 canons, de Mefcz-Sablons. On constate non seulement dent" 1 batterie de 510 cm. cfevasse,s, dans ,les, hM?ars VP- abritent les locomotives et dans les ate- Los Britanniques s'emparent du village de hers, mais on voit aussi nettement les dé- Metercn et font 380 prisonniers. d® de«f brûlés. Des dégâts im- ■i . , . portants ont également ete causes aux che- (Communiqué officiel.) mins de .fer.- Un fayt. caractéristique c'est LONDRES, 19 juillet. (Reuter). Le qu'on ne voit, presque pas '.de matériel rou- maréohal Haig mande: Nous occupâmes le Jant sur les-lignes où d'habitude le trafic '-viiliafe.de Me-teren et atteignîmes tous nos est. très, intense. objectifs. Nous oapturâmes 300 prisonniers Depuis le commencement: de juin 21 raids et .un certain nombre de mitrailleuses. aériens furent faits sur Metz-Sablons seul. ■Les Australiens ont avancé légèrement leurs lignes au sud de Meteren, ce qui leur uit relativement calma, permit-de faire 80 prisonniers et-de s'empa- ; „ ? , juillet. (Service^ spécial rerde dix mitrailleuses. de R™fer). Le correspondant spécial rte Keuter près de. 1 armee française annonce ♦ Les Américains poursuivent leur avance. eu date du 19 courant, à 2 hrs. de l'aprfes- (Communique officiel américain). midi: LONDRES 19 juillet. (Reuter). Notre Sur le nouveau front d'attaque, entre avance se poursuit entre l'Aisne et la 1 Aisne et la Ma,rne, la nuit fut relative- Marne ment calme pendant- cjue les.troupes françaises se reposèrent dans les nouvelles posi-L'action de l'aviation britannique, • tions dont elles s'emparèrent au cours de la (Communiqué officiel.) journée. Ce matin les réserves allemandes LONDRES, 19 juillet, (Reuter). Nos entrèrent en action en grand .nombre, de aéroplanes bombardèrent des dépôts à Ai- Se Produ^1- mentières et à Méricourt, les gares de Ro- ^n000 P"s°" fi» sières et de Bray et les bassins de Bruges et CaP- d'Ostende. Nous détruisîmes 9 appareils ''Ma™ et 1 enn7 ennemis. Sept de nos appareils manquent, ^t obbge de ceder de granus ambeanx de Nos avions de nuit jurent huit tonnes Sa ,'.narche a de bombes sur les voies ferrées près de Mons d ^pernay a ete complètement arretee. et de Valenciennes et six tonnes de bombes ni^° f ^ t ' • ? T ? -entr6 i r - i Ueuilly et Montvoism, dans la contree que sur les voies ferrees près de Gourtrai, de nnû . ^ . J ,. , -, r -n 1 ennemi occupa mardi dernier. Seclm et oe Lille. • - Expéditions de bombardement britanniques en . J1® ^!n' v Ailemasne ' LONDRES, 20 juillet. (Reuter). Hier, ' dans un discours prononcé à Cardiff, M. (Communiqué officiel.) Hug-heg, le président du Conseil australien, LONDRES, 19 juillet. (Reuter). Dans dit que la bataille de Foch est le commen- la nuit du 18 juillet nous bombardâmes les oement de la fin de la guerre. Si mainte- usines Benz, de Mannheim, où des incen nant les-Allemands échouent, ils échoueront dies se déclarèrent la gare d'Heidelberg, complètement. * les hauts fourneaux de Burbàeh et de Wad- Après une absence de deux ,aps M. Hu- gessen et un champ d'aviation. Deux trains, ghes avait constaté qu'en Angleterre le qui lurent atteints par des bombes, dirent, moral du peuple était encore meilleiSr qu'en s'arrêter et furent attaqués-au moyen de 1,916. Il a compris chaque jour davantage mitrailleuses. quelle est la signification de la guerre, tant Le 19 juillet nous fîmes une attaque au point de vue moral qu'au point de vue aérienne sur la poudrière d'Oberndorf. On matériel. C'est pour cette raison-là qu'on perçut des crevasses dans„le6 bâtiments. tient.' L'activité dans les airs. Les Allemands ont relevé le moral des Le communiqué officiel français annonce Parisiens, que le 18 juillet les avions français abatti- , PARIS, 19 juillet. (Reuter.) Une grande rent, ou mirent hors de combat, 20 -avions jcie régna hier à la Chambre lorsque la ennemis. Ilji incendièrent également 2 bal- nouvelle se répandit de la grande oontre- lous allemands. Les avions anglais détrui- offensive française avec ses premier* beaux sirent 7 avions ennemis. Nous continuâmes résultats. Les députes commentèrent joyeu- à bombarder les ]x>nts sur la Marne et nous sement les détails de la lutte, qui furent détruisîmes le passade à l'ouest do Reu:l. communiqués par plusieuis mèmbies du Près d'Oulehy-le-Château, Ravin, Vaux- gouvernement. Les nouvelles parvinrent ra- bruin, Fère-en-Tardenois et Queilly des pidemônt à l'extérieur, parmi le public, et détachements .ennemis furent &&vsps àjles promeneurs les disperserait plus loin. o

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