L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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03 januari 1918
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s.n. 1918, 03 Januari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4q7qn6076h/
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4ème Aitrsee N°. «m s cents Jeudi 3 janvier 2ois L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal Quotidien d!ss matârs p&raissant era Hollande. Raina acf «n/wa nnm i/o Familles Toutes les lettres doivent être adressées at bureau de rédaction: N. Z. VOOHBURGWAL ^34-240 m a /vi_ Téfêohones: 2797 et (Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. „ „ ... . „ , . Charles Bernard, Louis Pâérard, Comité de RAdaction.| René Cfaaaiml^ry. îSauiîBe Painparé. Abonnements: Hollande fl. t.50 par mois. Etranger fi. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Lettre de Paris. L'affaira Caillaux à la Chambre. — Les restrictions. — La volonté de vaincre. Nous venons de passer par d'angoissantes iournées. Il faut bien qu on s'accoutume» a l'idée de la débâcle fusse, mais l'immemsite de la déception a laissé dans tous les coeurs français une cruelle blessure. D'autre part, les affaires OailUux et Malvy ont penible-. ment rappelé le souvenir de ces âpres querelles politiques qui ont absorbé l'attention du pays immédiatement avant la gueire, et qui ont fait croire aux Allemands que la France était à la veille d'une révolution. Mais tout de même, c'est dans un tout autre esprit qu'on les envisage, et l'impopularité des deux anciens ministres actuellement poursuivis vient en grande partie de ce qu'ils incarnent aux yeux de la majeure partie du public cet esprit politicien, cette ^République des camarades", qui a failli mener la République au désastre, et dont tous les Français sont excédés. Cette impopularité de M. Caillaux particulièrement est à peu près universelle. Caillaux, Caillaux ! Ce nom résonne dans les salons, dai^s le? cafés, dans les cabarets, dans les tramways, comme le vieux terme de chasse: Taïaut! Taïaut! La situation de cet homme, poursuivi par la haine de"tout r un peuple, a quelque chose de tragique et presque de grandiose. Dans la bourgeoisie, cette impopularité de M. Caillaux date de loin. Par quoi s'expli-nue-t-elie ? Il est trop simple de la faire remonter à l'impôt sur le revenu. Il y a beau temps que tous ceux des bourgeois français qui réfléchissent savent qu'elle était inévitable, et que, loyalement appliqué, le projet Caillaux n'était pas aussi funeste à la fortune acquise qu'on affecta jadis de le croire. Il y- avait autre chose, et tout d'abord le sentiment obscur, mais profond, qui s'attache à tous les transfuges. Ce démagogue, qui a fait de la démagogie un système de gouvernement, appartient, par ses origines et par son éducation, à la grande bourgeoisie conservatrice. Or, il semble avoir consacré sa vie à en bafouer toutes les traditions, les traditions familiales aussi bien que les traditions politiques: se6 mariages, ses procès, l'atmosphère de scandale qui s'est développée autour de lui, le ton cynique et inéprisant qu'il affectait, cette désinvolture de talon rougo encanailJé,' dans laquelle il met toute son élégance, ses mots, ses a-l'lUres à la Cati-lina, jusqu'à ce bongarçonnisme méprisant qu'il promenait dans toutes ses fréquentations, tout contribuait à en faire une sorte d'épouvantai! pour les honnêtes familles où l'on a coutume de penser selon sa classe et son milieu. Caillaux ! Caillaux ! Dès les premiers temps de la guerre j'ai entendu attribuer à l'ancien pressent du Conseil tous les mécomptes de la politique, toutes les histoires troubles qu'on se. racontait à mi-voix. Caillaux ! Caillaux ! on eût dit une sorte de* Cro-quemitaine pour grandes personnes. Mais alors les gens qui voulaient être sages, juger par eux-mêmes, d'après des faits contrôlés, haussaient légèrement les cpaifles. Parce qu'un homme politique avait cru à la possibilité' d'un rapprochement franco-alknjand, ce n'était pas ime raison pour qu'il refusât d'accepter la leçon des faits et de se plier à la discipline -nationale nécessitée par la guerre. On le savait intelligent; on pouvait supposer cette intelligence assez élovée pour lui conseiller le sacrifice, au moins momentané, de ses ambitions personnelles à l'intérêt national. Mais M. Caillaux semble avoir pris plaisir à justifier les bruits les plus fâcheux que ses ennemis les plus acharnés faisaient courir sur son compte. Depuis, le commencement de la guerre il n'a cessé de couvrir de son autorité efc de son crédit toute la canaille défaitiste qui avait son contre de ralliement au Bonnet Rouge et, tandis que son attitude publique da-ns ses discours de Mamers et d'ailleurs était d'une orthodoxie patriotique très suffisante, il amorçait en Italie des tractations dont le moins qu'on puisse dire c'est qu'elles constituaient une diplomatie secrète et personnelle en contradiction avec celle du gouvernement. Dans toutes les af- 1 faires louches que l'intrigue et l'or allemand ont sueeii-**3 en France et en Italie on retrouvait son nom. C'est de lui que se réclamait Bolo, Cavallini, Almereyda, Goldsky, Landau, tous... Et ainsi peu à peu il est devenu, aux yeux clu public, l'incarnation de la politique défaitiste, de la politique de trahison. Aussi, quand, à la requête du capitaine 1 Bouchardon, le magistrat instructeur des affaires Bolo-Cavallini, le gouvernement a demandé la suspension^ de l'immunité parle- 1 mentaire, le pays a-t-il éprouvé un immense ( soulagement. Clemenceau tenait donc ses promesses, il allait faire la lumière, sans considération de personne ni de parti, il allait frapper à la tête. Et cette impression de soulagement oe n'est pas seulement dans la bourgeoisie qu'on l'éprouvait. Le lendemain du jour où l'on avait communiqué à la Chambre la demande en autorisation de poursuite, je me trouvais dans un tramway de banlieue bondé de soldats; je lisais un journal où la nouvelle s'étalait en grandes lettres: aussitôt une rumeur se produisit dans le compartiment ; on me demanda communication du papier: — C'est donc vrai, dit un poilu, un vieux territorial; on va dono en finir avec toutes ces histoires de trahison ! Il était temps î — Ce Caillaux, dit un autre, çomment a-t-il pu en arriver là ? C'est dommage, car c'était une bonne tête ! Et les commentaires d'aller leur train-, entrecoupés de grosses plaisanteries populaires, aussi défavorables à M. Caillaux qu'à M. Malvy, qu'à Turmel et à Bolo. Et pourtant, il fut un temps où M. Caillaux se vantait d'avoir d'innombrables ap- Les eut-il jamais, en dehors de sa circonscription? J'en doute un peu, car le populaire de- France s'est toujours méfié des transfuges des classes dirigeantes.. Son bon sens discerne très bien en eux ce qu'il y a de mépris caché dans leurs façons démagogiques. Le paysan français n'aime pas le grand seigneur qui s'encanaille. Les eut-il jamais? Toujours est-il qu'il ne les a plus. Ses seuls appuis aujourd'hui c'est dans le mondé parlementaire et dans le monde des politiciens professionnels qu'il les trouve, et encore ces appuis lui manquent-ils de plus en plus. Ce n'est pas dans le monde politique que fleurissent d'ordinaire la fidélité et la reconnaissance. Au surplus, l'impression générale est-qu'il faut en finir. La force du gouvernement de M. Clemenceau, ce qui fait qu'il a vraiment tout le pays derrière lui, c'est qu'il incarne l'esprit de guerre. Un instinct confus lui ayant ap-,pris que la 'partie décisive allait se - jouer prochainement, la France revient peu à peu à l'état mystique où elle se trouvait en 1914, avant* la Marne. C'est dans ce sentiment qu'elle accepte les restrictions que M. Victor Boret, ministre du ravitailllement, a annoncé avec une virile franchise, ce qui a produit la meilleure impression. La France entière veut vaincre, et devant cette préoccupation suprême toutes lès considérations de parti et de bien-être commencent enfin à disparaître. L. Dumont-Wilden. Ce qu'en peut lire dans en Qrdre jour de Armée. Courage, abnégation, altruisme, patriotisme. Front belge, décembre 1917. D'un témoin oculaire: Pourvu que les civils tiennent... Le mot do Forain, qui a. fait balle, me revient à la mémoire tandis que je lis l'ordre journalier de l'armée dont la liste de distinctions honorifiques tient parfois du nécrologe mais où sonnent des .phrases dignes d'épopées Mais le Usez- vous, ô civil, mon camarade d'hier et de demain, cette liste glorieuse de l'O. J. A. La lisez-vous avec attention, avec ferveur? C'est uno „morale en action" sans rivale. C'est une leçon ininterrompue de zèle, de courage, do dévouement, d'abnégation, de stoïcisme, du plus pur patriotisme. • Je prends un 0. J". A.^iu hasard. Celui-ci date do la semaine derniere. Que de figures admirables et lumineuses se dégagent en un éclair de la masse khaki de notro armée où ils sont légion. Le sergent Octave Bulterije, au front depuis le début do la guerre, et co soldat du génie Etienne Hoenraet, au front depuis 32 mois, alors que leur division était relevée, ont sollicité l'honneur do rester "à leur posto afin d'achever un travail périlleux, à 60 mètres de l'ennemi. Bulterijo a éto grièvement blessé en accomplissant la mission qu'il s'était imposée. N'est-ce pas une belle conception de l'honneur ? Et l'exemple d'héroïsme et d'abnégation donné par lo chasseur à, pied Joseph Deschomver, un excellent soldat d'ailleurs qui s'est toujours signalé par son courage et son sang-froid : ,,Etant en faction aux tranc-hécs, est-resté stoïquement à son poste, quoique sachant son frèro mortellement blessé à ses côtés?" L'esprit do solidarité fleurit magnifiquement.Robert Duribreu est un. jeune soldat animé du plus bel esprit de dévouement et de sacrifice. Il s'est tout spécialement distingué lo 10 novembre au cours d'un violent bonibarde-inent d'avant-postes en se précipitant spontanément pour transporter trois de ses camarades bleesés à travers un champ d'entonnoirs rempli d'eau et de boue. Le marcchal-des-iogis Alphonse Sclielfaut est grièvement blessé pendant le bombardement do sa batterie. Malgré sa blessure, il prend des dispositions pour faire évacuer l'abri dans lequel du personnel de sa pièce est enseveli. Le sergent Marcel Frenay dirige un travail spécialement dangereux et difficile à Ni eu-port. Les Allemands lo bombardent avec rage. Il est blessé grièvement tandis qu'il met ses hommes à l'abri du bombardement. Tels chefs, tels soldats Auguste Laloux, un piotte du 12ièmë, est un très bon soldat, qui depuis 30 mois qu'il est au front donne sans cesse les preuves du plus grand courage., En novembre, au cours d'un violent bombardement des avant-postes, s'offre à 3 reprises différentes pour, le transport des blessés. Il rétablit sous les obus et spontanément les communications devenues précaires, en remplaçant des passerelles: Enfin, dans un geste sublime d'abnégation et de sacrifice, sous une rafalo d'obus do gros calibre, se précipite sur son commandant de compagnie et, le couvrant de son corps, lui dit simplement: ,,Ne bougez plus, mon lieutenant, les éolats ne -traverseront pas deux corps" Je vous cite la sécheresse de l'O.J.A. Comment Cornélius Nénos aurait-il raconté ce trait d'une beauté antique? Ils sont toujours prêts à se dévouer, nos soldats, tel le chasseur Julius Huwart qui, prur sauver deux enfants au cours d'un bombardement par avion do la gare de Fûmes, se fait blesser grièvement par des éclats de bqmbes. Je vous le répète, c'est dans une seule ,,liste journalière"j priso au hasard, que je trouve î ces faits: il y en a d'autres, aussi beaux. On 1 pourrait les citer tous, mais il faut se berner, i Un mot d'un soldat du llmo de ligne et | ce sera le mot do la fin, François Mampaye étant en sentinelle lors d'un violent bombardement est blessé. Que dit-il? ,,Jc souffre, mais qu'importe la dormeur puisque^ c'est pour la Patrie". N'ai-je pas raison do recommander la lecture de l'O.J.A.,? Croix Rougd de Belgique ,,Caisse de prévoyance des officiers belges à Harderwijk et ErmeW. Pour honorer la mémoire du. capitaine commandant, d'artillerie A. Romain, décédé en exil à La- Haye le 29 décembre 1917 (g. r. d. c.) 10.00 fl. En Belgique. le Régime de la Terreur. Il y a quinze jours, près de 2000 hommes de Gianmicait ont étc envoyés de force derrière le front. en France pour y travailler aux ouvrages militaires. Les carrières de Lessines'travaillent à peu près au complet. Tous les hommes ayant travaillé dans le3 carrières ont été forcés de reprendre leur besogne, sous menace d'être déportés en Allemagne, beaucoup de soldats allemands sont aussi occupés dans les carrières.* * * Cent-soixante civils âgés de 16 à 68 ans, des hommes de toutes catégories de la société: médecins,' notaires, rentiers, ouvriers, ont été embarqués le 16 décembre à la station de Selzaete', pour aller travailler derrière le front. * * * Le nommé Joseph Delsemime, d Oth.ee; son frère Jean-Pierre Delsemme, habitant Liège; son neveu, un garçonnet de 15 ans, habitant Othée, et M. Streel, du château d'Othée, ont été arrêtés, il y a neuf mois, sous l'inculpation d'espionnage. Alexandre Labhaye, d'Othée également, l'ut arrêté à la même époque pour le même motif. Après une longue captivité, "leur affaire est venue enfin devant les tribunaux allemands et le jugement a été prononcé le 28 novembre dernier. Joseph Delsemme a été condamné aus travaux forcés à perpétuité, Jean-Pierre Delsemme a été condamné à 20 ans de travaux forcés, leur neveu à deux ans de pri son. M. Streel a été acquitté. On n'a pas de nouvelles de M. Labhaye. ■ g"' Il y a un an S janvier 1917 : En Roumanie les troupe: russes enlèvent les villages de Goidi'anka. Kiovenou et Malcsineni. t ac militeireiï. Succès des alliés en Italie. Les Français font 13S2 prisonniers et s'emparent de 7 canons ei de SQ mitrailleuses. — Les Italiens obligent les Autrichiens d évacuer la tête de pont près de Zenson. nmcrrpQ Hp<: Rriinnniniipn r.n Palestine. V*-V*. » v ~ • Les Anglais repoussent ds nouvelles attaques allemandes. (Communiqué officiel) LONDRES, 31 décembre. (Reuter.) Ce matin, après un court mais violent bombardement, l'ennemi reprit ses attaques contre le ,,Welsh Ridge", sur un front d'environ 1200 yards, au sud de Mai-coing1. A la partie 6ud du front d.'attaque les troupes allemandes, 6e servant de lance-flamme, réussirent à s'introduire dans une de nos lignes, mais elles en furent rejetées par une contre-attaque. Actuellement toute la tranchée 6e trouve entre nos mains. Sur le reste du front l'ennemi fut complètement repoussé en désordre par notre feu. Pendant la journée notre artillerie et celle de l'ennemi déployèrent de l'activité sur certains points au sud de la Scarpe. L'artillerie allemande montra également quelque activité dans le secteur d'Ypres. L'attaque allemande près de Lavacquei'le. LONDRES, 31 décembre. Au sujet de l'attaque allemande sur Lavacquerie le correspondant de Reuter au quartier général anglais annonce en date du 31 décembre: Il n'y a pas de raisons de croire que l'action fut autre chose qu'Une attaque locale entreprise dans le but de reprendre une partie de la ligne •Hindenburg dont la |posses-sion nous permet d'observer les lignes ennemies et qui procure à nos soldats un abri excellent. Si la neige atteint sur plusieurs points une épaisseur de six pouces, il est impossible d'entreprendre une action qui ressemble à une attaque violente. Il suffit probzfblement aux Allemands de se renseigner sur notre force défensive. A part l'attaque d'hier matin, deux raids furent faits aux environs de Gonnelieu. Le premier fut arrêté par notre feu d'artillerie; le second arriva jusqu'à notre ligne avancée où les Allemands furent reçus par un feu si violent que seulement quelques hommes parvinrent à regagne? leurs tranchées.Vaine tentative ennemie dans la contrée de Loos (Communiqué officiel.) ■+ LONDRES, 1 janvier. (Reuter.) Sir Douglas Haig annonce: Une attaque ennemie, protégée par un violent bombardement, entreprise le matin de bonne heure contre un de nos postes au nord-est de Loos, fut repoussée. Près, de La Vacquerie, au sud de Lens, au nord-est d'Armentières et à l'est d'Ypres l'artillerie ennemie déploya assez bien d'activité. Au cours du mois de décembre 1018 Allemands, ' parmi lesquels 12 officiers, furent faits prisonniers. Pendant ce même mois nous nous emparantes de 4 canons, de 3 mortiers de tranchées et de 103 mitrailleuses.Pas d'événements importants, (Commurviqué officiel. ) LONDRES, 1 janvier. (Reuter.) A part une grande activité d'artillerie des deux côtés aux environs d'Arleux, de Gobelle et au sud-est de Lens on ne signala aucun événement important. Actions aériennes. LONDRES, 1 janvier.. (Reuter.) Sir Douglas Haig annonce: Le 31 décembre le brouillard entrava les actions aériennes. Au cours de la nuit le temps s'améliora quelque peu. Nos avions en profitèrent pour lancer 100 bombes sur des bâtiments ennemis près de Roulers et de Menin. Plusieurs bombes atteignirent leur but. Des bombes furent également lancées sur un train en marche. Tous nos avions sont rentrés. Duels d'artillerie. (Communiqué officiel.) PARIS, 31 décembre. (Havas.) La journée fut caractérisée par des duels d'artillerie violents en Champagne, sur la rive droite de la Meuse et dans lo secteur de Bezonvaux. Aucun combat d'infanterie ne se produisit. Violentes actions d'artillerie sur îa Meuse. (Commun/iqué officiel.) PARIS, 1 janvier. (Reuter.) Sur la rive gauche de la Meuse, au. nord.jde la cote 304, et sur la rive droite de la Meuse, dans la contrée de Beaumont et du Bois de Chaume les duels d'artillerie furent assez violents Sur le reste du front des actions d'artilleru intermittentes se produisirent. Pendant le* actions aériennes de ces derniers jours le lieutenant Guerin et le lieutenant Hughee abattirent chacun leur 10m# aelversaire. Une nuit relativement caime, (Communiqué officiel.) PARIS, 1 janvier. (Havas.) En Cham pagne, près de la. Butte-.du-Me6nil, des actions el'artillerie assez violentes eurenl lieu. Un raid ennemi sur nos petits poste: au sud-est de Beaumont ne donna aucur résultat. Nous fîmes des prisonniers. Par tout ailleurs la nuit fut calme. - Un ordre du jour du général Pétain. PARIS, 1er janvier. Le général Pétaii: lança l'ordre du jour suivant: Officiers, sèus-officiers et soldats! Er 1918- nous poursuivrons la lutte. La France ' veut que voùs persévériez ! Montrez que vous le pouvez, tant dans l'attaqué que danf la défense. La faiblesse de la Russie n'ébran lera pas votre confiance au moment oî l'aide des Etats-Unis devient de jour er jour plus forte. Ayez la volonté ferme de surmonter tous les obstacles pour assurer, à vous et à vos enfants, la paix, cai vous savez qu'au plus.la presse ennemie parle de paix, au .plus elle persiste à ne pas déterminer de conditions ae paix. Je salue vos drapeaux, je vous présente mes meilleur* voeux pour l'année 1918, je manifeste à nouveau ma fierté de pouvoir commande! des hommes tels que vous et j'exprime nie confiance absolue dans l'avenir. Des renforts pour l'armée. LONDRES, 1 janvier. (Service spécia' de Reuter.) Le ,,Times" apprend de Paris : A la suite de l'envoi de divisions françaises en Italie on a dû rappeler le6 hommes de 50 ans sous les armes. D'accord avec M. Clemenceau, le ministre des munitions a décidé à présent que les ouvriers appartenant à la levée de 1914 seront retirés des fabriques et mis à la disposition du commandant en chef. La mesure sera, mise en vigueur à partii du 15 janvier. Sur Se front italien Les Français remportent un succès important sur le Monte Tomba. — ils font 1392 prisonniers et s'emparent de 7 canons et de 60 mitrailleuses. ROME, 31 décembre. (Agence Stefani.) Hier, sur notre front, les troupes françaises firent une brillante attaque sur le Monte Tomba et le Monfenera où 1 l'ennemi en novembre avait remporté quelques succès. I Pour rétablir la situation, les Français 1 durent s'emparer de deux hauteurs. L'at-j taque fut préparée par une violente actior I d'artillerie. Après un bombardement de quatre heu ■ res les Français, vers 4] heures, quittèrent leurs tranchées entre Osteria et Monifenera et Casa Naranzine et, malgré le violent fer I de barrage de l'ennemi, ils occupèrent er ' quelques minutes, a*vec grand élan, deus lignes de tranchées à l'aile gauche, près d'Osterice et le long de la route du Monte ( Tomba. A l'aile droite, près de Asa xNaranzine. sur la crête du Monte Nera, la lutte fut plus violente, mais là aussi la'résistance de l'adversaire fut bientôt brisée. Tous les buts furent atteints et même dépassés en partie, Les Français firent x prisonniers 44 officiers et 1348 soldats. Ils s'emparèrent auss: de 7 canons et de 60 Mitrailleuses. Les pertes des Français sont minimes. L'artillerie anglaise et les avions italiens prirent part à l'opération. (Communiqué officiel) ROME, 31 décembre. (Agence Stefani.] Dans le secteur du Monte Tomba, après ur bombardement préparatoire minutieux com menco la soirée précédente et activé le: premières heures de l'après-midi, les trou l^es françaises attao gèrent les positions en nemies entre Monfenera et Maranzin. Après avoir brisé la résistance elles se fixèrent dans les positions occupées. Elles firent prison--niers 44 officiers et 1348 soldats et s'emparèrent de 60 mitrailleuses, de 7 canons, de plusieurs pièces de tranchées à tir rapide et d'une grande.quantité de matériel de guerre. Des batteries anglaises et des avions italiens prirent une part active à cette opération. > L'ennemi continue à bombarder des villes ouvertes. Au cours de la nuit dernière il fit pour la troisième fois un raid sur Padoue. Grâce aux mesures prises par les autorités militaires et civiles et l'attitude remarquable et calme de la population seulement cinq personnes furent blessées, dont une femme. Les monuments cl'art furent cependant gravement endconn^agés. La façade de la cathédrale fut détruite, la basilique et le musée de la ville furent atteints et sérieusement endommagés. Nos avions, partis au cours de la nuit, bombardèrent avec succès les camps d'aviation ennemis près d'Aviano et La Corima. Lo bombardement de padeue. IiOME, 31 décembre. (Agence Stefani). Au cours de la nuit dernière l'ennemi lança une bombo sur la cathédrale de Padoue, une sur l'église de Santo et uno sur l'église d'Eremita-nia, connue j^pur 7es fresques d'Andréa Man-tegna. La première bombe causa une brèche d'environ 10 mètres dans la façade do la cathédrale et de la voûte, qui menace do s'effondrer.Des éclats de bombes atteignirent le palais cpiscopal et la banque d'emprunts, deux jolis bâtiments. La bombe destinée à l'église d'Eremitania tomba à quelques mètres du but; celle destinée à la basilique de Santo éclata au milieu de la place et détruisit le mur environnant l'église sur plusieurs mètres de longueur. Les portes en bronze do l'église furent endommagées par des éclats de la bombe. Dans l'église des vitres furent détruites; quelques tableaux furent endommagés, mais ils pourront être restaurés. Attaques locales anglaises sur le Piavs. (Communiqué officiel) LONDRES, 1 janvier. (Reuter). A la fin de l'année nos atlliés italiens restent maîtres de leurs positions de défense dans les secteurs do Grappa et d'Asiago qu'ils ont pu fortifier solidement. Il a neigé quelque peu. Le succès des Français près du Monte Tomba a causé un© grande satisfaction parmi les troupes.Sur le Piave nos troupes firent de petites attaques. Le passage do la rivière est nue .opération difficile à cette époque do l'année. L'artillerie anglaise et nos avions poursuivent la destruction des batteries ennemies. Pour se venger des pertes qu'il subit 13 27 décembre, quand il perdit 11 avions, l'ennemi entreprend de violents bombardements, mais les dégâts causés j>ar ses attaques sont minimes.Les troupes alliées envisagent la nouvelle année avec confiance. Les Italiens obligent l'ennemi à évaceur la tête de pont près de Zenson et à se retirer sur la rive gauche du Piave. (Communiqué officiel.) ROME, 1 janvier. (Agence Stefani.) Près de Zenson (Piave inférieur), à la suit©'de 'notre violente poussée commencée le 27 décembre -et continuée sans interruption, l'ennemi fut obligé d'abandonner toute sa tête de pont et de se retirer sur la rive . gauche. Toute la courbe de la rivière est entre nos mains. Sur le reste du front on signala des actions d'artillerie réciproques. Sur le plateau d'Asiago et dans le secteur de Tomba nos batteries déployèrent une grande activité. La nuit dernière des avions ennemis bombardèrent le champ d'aviation d'Istiana et renouvelèrent leurs attaques sur les villes ouvertes. Vincenta, Bassano, Castelfraneo et Trévise furent atteintes. Au total 13, personnes' furent tuées et 44 blessées, appartenant pour la plus grande partie à la population civile. Les dégâts sont insignifiants. Nos avions bombardèrent des champs d'aviation ennemis. Des avions français et anglais abattirent deux appareils ennemis. Détails sur le succès français au Monte Tomba. PARIS, 2 janvier. L'envoyé spécial de l'Agence Havas.au front italien donlie les détails suivants sur le succès qu'une division française vient de remporter sur les Autrichiens: Les troupes françaises en Italie viennent de remporter un succès pui, bien que limité dans 6011 objectif, n'en est pas moins important. On sait que, sur certains points ; du eecteur occupé par nous, les lignes autrichiennes dominaient les lignes françaises, notamment au Tomba, ce qui nous mettait i au point de vue offensif dans une infériorité i relative vis-à-vis de l'ennemi. C'est pour remédier à cette situation que l'attaque d'aujourd'hui avait été décidée. Elle a réussi pleinement et en moins do vingt minutes tous les objectifs étaient at-; teints. L'attaque, menée par une de nos- di-; visions, avait été précédée d'une sérieuse préparation d'artillerie qui avait commencé la 5 veille avec le concours des batteries italien-) nés et anglaises. A onze heures les bataillons [ qui devaient participer à l'attaque sont par-. tis des tranchées avec un entrain remar-) quable, malgré les difficultés du terrain fortement accidenté. D'un seul élan les vagues d'assaut ont enlevé deux lignes de tranchées i ennemies entre le monte Tomba et Monfenera, elles ont gravi les pentes abruptes du mente Tomba qui était en notre possession . à 15 heures. Sur la droite la lutte a été . particulièrement vive èt a donné lieu à des corps à corps nombreux où nos troupe^ ont affirmé nettement leur supériorité. Le chiffre des prisonniers actuellement > dénombrés s'élève à plus de 14Ô0 à 1500, dont 42 officiqrs, tous Autrichiens, faisant^ partie d'une division qui venait récemment" de monter en ligne. Sept canons et soixante mitrailleuses ont en outre été capturés. L'ennemi n'a encore fait aucune contre-attaque pour tenter de reprendre la position qui le prive d'un de ses meilleurs observatoires de la chaîne montagneuse, mais sou artillerie a bombardé assez violemment la J crête du Monte Tomba que nos soldats com-s méneent à organiser solidement. L'opéra-, tion ne nous a coûté que des pertes .'légère^ Sur te front macédonien. Actions aériennes. • - {Communiqué officiel.) LONDRES, 1 janvier. (Reuter.) Pendant les .dix derniers jours le brouillard et la neige entravèrent les opérations. Nos avions lancèrent des bombes 6ur Mirala et Boujoukma (à l'ouest de Demir Hissar) ! ainsi que sur Cernosti (à l'ouest du lac de 1 Doiran). Les opérations en Palestine Les Britanniques occupent Beitin, El Balua, Les Britanniques occupent Beihin, E| Balua, ; (Communiqué officiel.) LONDRES, 31 décembre. Hier nos troupes occupèrent Beihin (Bethel, à 2 milles au nord-' est do Bireh), El Balua (1 millo au nord do Birèh .sur la route do Nablus), Kaholburjo i(l mille à l'ouest do Balua), Janiah et Res Ker-ker (respectivement à 6 et 7 mi'fces au nord-1 ouest do Bireh). Dans 1© secteur de la côto une patrouille atteignit Iyuleh (à 12 milles à l'est de Jaffa) ' et y détruisit un dépôt de canons et de munitions do l'ennemi. j Do récents rapports montront que nous avons infligé line grave défaite à l'ennemi au cours des opérations du 28 et du 29 décembre. Il semble qu'il ait fait le 27, en coopération avec dos troupes allemandes, une tentative bien dc-5 terminée pour reconquérir Jérusalem. Les at-: taques, énergiquement exécutées, durèrent 26 heures, à partir du 27 à 2 heures du maVin. , Le général Allenby entreprit aussitôt une t contre-attaque sur le flanc ouest dès troupes 3 do choc turques. Au cours do l'action les Bri-ji tanniques progressèrent de 2* milles sur un terrain très difficile. Lorsquo nous constatâmes; que l'attaque turque était terminée lo 5 28 nous avançâmes sur toute la ligne. Nos colonnes s'avançant vers la route de Nablus et r d'autres colonnes opérant sur leur flanc gaucho i et se dirigeant vers l'est refoulèrent «l'ennemi. Le 29, au. m*tin, le général AKenby attei-. gnit Ja ligne Burkân—Ras—Tahunieliram—AI-^ lali—-Wadiel—Kelb. , La tentative de l'ennemi, en vue de rocon-l quérir Jérusalem, a eu comme résultat l'occupation par nos troupes de sept milles de terrain au nord-ouest et do quatre solides positions au lieu d'une entre le front ennemi et ■ Jérusalem. Les Turcs subirent de fortes pertes en morts - et blessés. On évalue les morts à un millier. 3 On a dénombré jusqu'ici 600 prisonniers et 20 mitrailleuses capturés. Nouveaux progrès des Britanniques. ; ! (Communiqué officiel.) i I LONDRES, 1 janvier. (Reuter.) Le l général Allenby rapporte qu'au nord de Jérusalem il a de nouveau avancé son front. Du 27 au 30 décembre ses troupes firent 750 > prisonniers, dont -39 officiers. Jusqu'à pré-i sent on a compté 2006 Turcs tués. Les buts de auerre. ' L'Entente et Ise négeciatiins a irest-Utiisi. Une déclaration de M. Clemenceau. — L attitude du gouvernement onuixic — L'nninion aux Etats-Unis. — L'impression en Italie. J ' Un déclaration de M. Clemenceau. PARIS, 31 décembre. (Reuter.) M. Clemenceau reçut hier, en présence de M. Pi-chon, une délégation du groupe des socialistes unifiés de la Chambre, composée de MM. Albert Thomas, Hubert Rouger, Renaudel, Cochin et Jean Longuet, qui venait leur demander des passeports pour Pétrograde afin d'empêcher la paix séparée do la Russie ou de soigner au moins que celle-ci soit le moins nuisible possible pour la France. Je ne doute nullement de votre patriotisme, leur répondit M. Clèmenceau, je suis certain de vos bonnes intentions, mais la situation à Pétrograde est trop compliquée pour qu'on puisse attendre un résultat quelque peu utile de votre médiation. En vous délivrant des passeports, on donnerait un caractère en quelque sorte officiel à votre mission, ce qui causerait un effet contraire 6ur l'opinion publique, tant à Parrière qu'au front. En ce cas, beaucoup de gens ne manqueraient ."Bas de dire que nous^participoas- aux préliminaires de paix, ce qui n'entre nullement élans nos intentions en raison de l'ab-senœ de propositions sérieuses de la part de l'ennemi. Pour, terminer, M. Clemenceau déclara qu'étant donné qu'il n'avait pas consulté les alliés il ne peut prendre de décision et qu'il n'a aucune raison pour admettre que leur point de vue se soit modifié depuis la conférence de Stockholm. Uno déclaration du groupe socialiste. PARIS, 1 janvier. (Service spécial de Reuter.) La Chambre discuta le budget provisoire qui avait été renvoyé par le Sénat. Au nom du groupe socialiste Renaudel donna- lecture de la déclaration disant que le groupe voterait les crédits pour la défense nationale mais qu'il fait des réserves pour la direction diplomatique de la guerre. Le groupe exprime la conviction que la direction diplomatique ne répond pas à la nécessité des moments difficiles que nous traversons. Dans des termes, parfois heu-reuXj. le ministre des affaires étrangères a

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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