L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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16 januari 1918
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s.n. 1918, 16 Januari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 15 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/js9h41kr34/
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ilème Année N». SISO <5 cems Mercredi 16 Janvier 1918 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. loutes ics S8- plérapd ' Koniité de R^d«etiOO:< 9» ant.oipa1.on. Annonces: 15 cents .a ligne. Régies, 30 cents ta hgne. Ce pi tint dllleiisagns. Il vient d'Allemagne, par dessus le bruil du canon, beaucoup d'autres bruits. Ik rem plissent l'espace d un vague et confus bourdonnement. Comment s'y reconnaître, ; oette musique allemande, sans ligne, sans contour précis, où deux thèmes sans cesse s'entremêlent, se croisent et souvent se heur-tant dans la pjlus affreuse cacophonie: ls guerre et la paix ? . )V Nous sommés aux écoutes. Non point qu s nos jreux ce soit l'Allemagne, le peuple allemand, les partis allemands qui tiennent en-i*è les mains les destinées du monde. Ces 'destinées reposent seulement chez les peu* pies libres de l'Entente. Mais il est intéressant pour, nous de connaître les réactions que (provoquent en Allemagne les déclarations successives, si claires, si précises, si concordantes surtout de MM. Lloyd George, Wilson et Stephen Pichon. Réactions chez le peuple, chez les partis, chez les gouvernements. Le peuple ne veut pas la paix puisque le peuple en Allemagne n'a pas de volonté. Mais il la désire ardem-" nient. La comédie de Brest-Litovsk qu'il prend au sérieux le remplit d'un espoir naïf. Iî se sent gagner par le pacifisme russe, ce (pacifisme qui est une forme du défaitisme, et cette manière d'offensive, qu'à défaut de cette offensive militaire à quoi ils ont; définitivement renoncé les Russes, nos alliés -d'hier, poussent au coeur du pays ennemi, est, pour nous, une espèce de revanche. S: le général Hoffmann proteste avec tant de .vivacité contre la propagande maximalisé -en Allemagne à la conférence de Brest-Litovsk, c'est que cette propagande pousse des racines. Et si le boche a cru devoû ■avertir par l'intermédiaire de Berne les puis-sauces de l'Entente qu'il ferait fusiller le: aviateurs coupables de répandre le discour! de Wilson, 6'ils tombaient en son pouvoir c'est qu'il craint les effets de cette propa gande brochant par dessus les excitations 1 la révolte des anarchistes de Pétrograde. Les politiciens qui n'ont jamais tout ; fait perdu la notion des réalités, ceux qu. ont retrouvé cette notion au lendemain di réveil cruel de leur, rêve d'une Allemagne triomphante, voudraient revenir à cette pra tique de ,,l'art du possible" comme ou as justement défîbi la politique Le discoun du président "Wilson ne leur paraît pas s: inconciliable avec le ,, jamais!" de M. d< Kuhlmann sur la question de l'Alsaoe-Lor-raine. M. de KuMmaiin peut, disparaître. M. de Heftling égale m en t. N'annonce-t-on pas que M. de Hertding est malade? Cette in déposition à dû. le prendre au sortir d'une de oes audiences que l'empereur multiplie pour le moment. Car' si les politiciens travaillent, les «militaires, eux, se démènent. Ils ont à défendre leur position, les intérêts de leur oaste que Wilson et l'Entente menacent et cherchent à atteindre par l'action même du peuple allemand- Hindenburg et Lucien-dorff ne quittent plus le'„kriegsnerr" qu'ils tiennent sous leur patte puissante. Us ont convoqué le kronpiinz qui confère avec son père et ils appellent à la rescousse Tirpitz et les agitateurs du parti ,,Vaterland". Qui l'emportera dans cet assaut? Les militaires veulent la Courlande et la Lrithuanie pour la Prusse, la Pologne pour l'Autriche. Ils estiment que le mieux serait de rompre les pourparlers de Brest-Litovsk. Saisis d'une pudeur soudaine devant le caractère sacré de l'armistice, ce sont les Turcs qui le violent pour eux en débarquant 20.000 hommes près de Trébizcnde. La corbeille aux chiffons do papier déborde, mais qu'importe. Les généraux allemands auront peut-être l'occasion d'aller à Pétrograde même, rebaptisé Saint-Pétersbourg, étouffer la peste maximaliste qui contamine les troupes. Eu attendant Kuhlmann et Czemin continuent de ruser. Quand ils ' parlent d'évacuation ils n'entendent l'appliquer éventuellement qu'à des territoires ,,faisant partie de l'Etat avec qui les négociations sont en cours". Et ni la Courlande, ni la Lithuanie, ni la Pologne ne font encore partie de la Russie; la délégation des bolsche-,viks à Brest-Litovsk le reconnaît en termes exprès; mais quand, aussitôt après, elle exige pour ces pays qui ont été jadis incorporés par la violence et contre tout droit à l'empire des tsars le droit de disposer d'eux-mêmes, on comprend l'effet que de telles déclarations peuvent produire sur les Polonais de la Posnanie et de la Prusse occidentale et que, par conséquent, les Allemands doivent'tout faire pour en empêcher la diffusion. Aussi voici les pourparlers ajournés à une date indéterminée. Pourquoi 1 Parce que les Russes demandent de faire les propositions par écrit tandis que les Allemands opinent pour une discussion orale? Il n'est pas d'enfants assez naïfs pour le croire. La vérité c'est que les Allemands, qui n'ont pas voulu fompre sur la question de l'évacuation des territoires occupes, pour ne pas alimenter la polémique du ,,Leipziger Volkszeitung", le journal de Haase, ont saisi un prétexté de pure foraje, sur quoi M. de Kuhlmann est parti pour Berlin. On n'ôtera de l'idée de personne que les militaires à Berlin.ont voulu cette suspension qui, pour eux, doit préparer la rupture. Kuhlmann n'c- fait qu'obéir à Ludendorff. Il est à Berlin aujourd'hui, non pour défendre sa politique, déjà condamnée, mais pour défendre sa personne.Ainsi le parti des généraux triomphe. Pour eux la question de la Pologne, de la Courlande et de la Lithuanie est réglée. A quoi sert de prolonger .plus longtemps la comédie de Brest-Litovsk imaginée par les politiciens, d'autant plus que le peuple allemand paraît la prendre au sérieux? H n'y a plus qu'à se tourner vers l'Ouest, soustraire l'armée allemande à l'action néfaste du poison russe, la refondre en un bloc et précipiter ce bloc contre les lignes anglo-françaises. -H s'agit maintenant de régler la question- de 1» Befeaia esls» te £$4 à? Amiral Tirgife dans le sens indique par ce général von Lie-* bert qui déclarait dans une réunion à Halle; ,,Pour nous, il n'y a qu'un principe et nous ne devrions pas en reconnaître d'autres: ,,La force prime le droit". 1 Nous ne devons connaître ni sentimentalité9 ni humanité. Pas d'égards, pas d'api-' toiements. Nous voulons incorporer la Cour- ■ lande et attirer à nous les soixante millions ' de Russes. Le cauchemar slave ne nous op-1 pressera plus. Nous devons avoir la Belgique et le Nord de la France. C'est wne malêdiçtion lie Dieu qui a frappé, le peuple français. Estimons-nous heureux qu'il nous a4t séparés de cette ■nation aussi scélérate qu'impie. Les possessions portugaises doivent disparaître. La F rama doit payer jusqu'à ce qu'elle soit saignés à blanc. Appelez-moi chauvin, excitateur, tout ce que vous voudrez, mais il faut que nous ayons une paix forte". En fait l'Allemagne est placée sous la dictature militaire. Cette'dictature s'exercera en nom, demain, quand on ne trouvera plus de Michaelis ou de Hertling pour servir de 1 prête-nom. On n'en comprendra que mieux, dans les pays de l'Entente, combien M. Clemenceau avait raison quand il déclarait simplement; ,,Je veux vaincre". Mais quand M. Wilson ajoute pourquoi l'Entente doit vaincre, il reveille le sentiment obscur de révolte dont on perçoit les indices dans les masses profondes du peuple allemand. Les soldats d'Ypres, les soldats de Verdun peuvent attendre avec confiance le heurt du bloc de l'armée allemande.. Il y a, dans ce bloc, une fissure. , Charles Bernard. La guerre sous-marine A* l'ocoasion de la fin de ï'année le capitaine Persius passe en revue, dans le ,,Berliner Tageblatt", les exploits accomplis et les services rendus par les flottes allemandes. Il rappelle les résultats obteaiuà par les sous-marins, les expéditions des cli- ■ rigeables de la marine, l'occupation de L l'île d'Oesel et la conquête du golfe de 1 Riga. Il constate que la flotte a, en ou-s tre, interdit aux flottes ennemies l'accès des ; côtes allemandes. L Si nous essayons maintenant, ajoute-t-il, ! de soulever le voile qui recouvre l'avenir, ■ deux questions principales se posent à nous: Quels succès remporteront nos sous-marins au cours de l'année qui vient? Les flottés * ennemies essaieront-eliles d'attaquer nos ports de la mer du Nord ? Aussi longtemps que la -force sous-marine tne menacera pas la navigation ennemie-, au point de compromettre ,'la conduite de la guerre sur terre et de rendre indispensable une initiative violente et, on peut dire, désespérée, il est probable que l'Amirauté britannique n'essaiera pas de détruire le? bases de nos sous-marins, parce que cette opération lui paraîtra trop coûteuse. * L'espérance de nos adversaires repose en grande partie sur les Etats-Unis. Si le commandement américain arrive à faire passer en France un nombre suffisant de troupes, les deux questions dont je parle se trouveront par là même résolues. : —«0»^-G-~çac*m Ayons confiance en eisx!, D'un article paru dans le. ,,XXe Siècle" sous la signature do Fernand Hubert Grimauty nous extrayons ces lignes : Tâche ardue, rôle glorieux, bataille décisive ! ! Nouvelle. épopée belge ! Car nous pouvons faire plus que des pronostics, nous pouvons tabler avec certitude sur la valeur de nos troupes. Parmi les exemples vivants et rudes que dressent encore ceux, de quatorze à là place tragique de tous nos héros morts, aux brèches que la mitraille do trois ans fit dans le frano mur des poitrines, des milliers et des milliers de forces neuves se sont dressées. Nulle armée au monde ne possède un tel lot magnifique de jeunesses confiantes, hardies, souples et résistantes, une telle théorie de coeurs généreux, de jambes élastiques, d'yeux adroits et de moelles vives, et dans les poitrines nn tel trésor de sang vierge et sain. Et nulle armée au monde ne possède peut-être des soldats aussi entraînés a la souffrance et à la dure, ayant appri^ la guerre à la guerre, sortant à peine des tranchées mcvtelles pour se rompre en cxercic® sévères dans les plaines proches, au son du tambour énorme des artilleries! Et nulle armée au monde n'est animée plus que la nôtre, parce que la Patrie enohaîuée l'implore, du plus implacable désir de victoire, de la volonté la plus absolue de poursuivre la guerre jusqu'au bout ultime de la souffrance, jusqu'à là délivrance complète, jusqu'au châtiment terrible! Confiance en nous! Cela nous ferait rire que la question se pose! Nous avons, contre toute défaillance, l'infaillible talisman rouge de notre Douleur injuste, et nul parmi nous ne s'étonnera qu'aux mois proches des batailles espérées, une fois encore, nous étonnions le . 31072de! — Informations de première source. Selon le correspondant du ,,Times" à Stockholm, les bolscheviks désignèrent au lendemain de leur victoire à Pétrograde deux journalistes allemands comme représentants officiels de l'Agence Télégraphique de Pétrograde à Stock-holm. Ces deux journalistes étaient M. Paquet, correspondant do la ,,Gazetto de Francfort", et M. Guttmann, sujet autrichien, correspondant du journal hongrois ,,Villay". Ces deux rédacteurs partirent peu après pour Haparanda d'où ils adressèrent des dépêches sur la Russie qui furent reproduites dans la presse du monde entier commo les télégrammes envoyés par ,,les représentants de l'Agence télégraphique de Pétrograde à la frontière r^sse". ■ 0-*-<r "m' SI y a un m . If) janvier 1917: Les troupes rmses-ro-u-maimes tmratutetSSnA ffe S. MKStfS au sud de PjmIA ësi Belgique. Les déportations. Une parti© des 172 déportés de Selzael dont nous avons parlé ont été dirigés vers ! front à Pithem, l'autre partie vers Thielt. Li ils ont été forcés à creuser des tranchées ou construire des abris on béton sous la survei lance d'irrascibles casques à pointe et baïoi nettes dans le dos. Ils sont logés si mal qu'i n'osent s'endormir de crainte de geler durai la nuit. Pour toute nourriture, ils reçoiver du pain moisi'et une soupe dont lès bêtes r voudraient pas. Déjà, parmi eux, plusieu sont tombés malades et d'autres sont tellemer faibles qu'ils sont devenus inaptes à tout tr; vail. Un certain nombre parmi ces éclopés or reçu l'autorisation de venir passer les jours t Noël dans leurs familles pour se retaper dai la mesure du possible. Après les ,,vacances" de Noël, les rapi triés furent à nouveau pliés aux plus durs tri vaux, Le fils du bourgmestre de Selsaete, IV De Tilloux et M.- Arthur Martens, l'affréteu ont été désignés pour tourner un pont sur ! canal à Bellem-lez-Gand'. MM. Van de Steene, Camille Heyne < Vermersch, tous trois brasseurs, qui n'avaiei pas obéi à l'ordre de déportation, ont été coi damnés chacun à 3000 marks d'amende. Le Régime de la Terreur. Les crimes allemands en Belgique. PARIS, 14 janvier. (Havas). J)es nouvelles c source belge que reproduit le ,,Temps" annoi cent que 58 nouvelles exécutions ont eu lieu « Belgique occupée. Cela porte à 170 le nomba des Belges fusillés par les Allemands depu janvier 1917 pour le crime de patriotisme, so l'administration du gouverneur Falkenhause: le successeur de von Bissing. Parmi ces malheureux se trouvent plus de di femmes, trois jeunes filles de 14 à 16 ans, et « nombreux jeunes gens au-dessous de 2 an; Sous le gouvernement de von Bissing, respoi sable de l'exécution do Miss Cavell, plus < cent exécutions curent lieu en une seule annt (1915-1916). Falkenhausen, surnommé le tigr estimant, d'après un communiqué officiel ail mand, que son prédécesseur avait été trop cl< merit, tripla ce chiffre. Il cessa, en outre, t publier la liste officielle des patriotes exécut afin que les noms des martyrs de la Belgiqi ne soient point connus ni honorés par leu: compatriotes. Il les fit enterrer dans les cou des prisons où ils furent exçcutés afin que d< mains amies ne puissent fleurir leurs tombe Le public allemand connaît toutes ces. exéci tions. Néanmoins la „Gazette de Cologne" t plaignait récemment, dans son numéro du ] décembre, que lo nombre des Belges auxque on fait grâce de leur vie otaib vraiment tre considérable et que les Belges n'étaient p? dignes de pardon de la part de l'Allemagne. A iBruxèlîes Le Conseil communal 6'e6t réuni lune passé 7 janvier. M. l'echevin Steens, qui préside, sô lè\ et, devant tous les conseillers debout, paj un tribut d'éloges à la mémoire des deu conseillers Deemet et Moens décédés. La semaine qui vient de s'écouler, d M. Steens, a été néfaste pour le Conseil coït munal. A quelques heures d'intervalle, Mi\' Desmet et Moens nous furent enlevés, premier après une longue maladie, le seoon a la suite d'un accident. Depuis 1895, IV Moens siégeait parmi la droite. Depuis 190c M. Desmet était le porte-parole du par ouvrier. M. Steens loue la courtoisie parfaite d M. Moens et signale combien M. Desmc contribua au maintien de l'ordre dans 1 capitale par l'organisation de la police ou-1 vrière. e Tous deux, continue-t-il, se multiplio- 0 rent pour aider à secourir toutes les infor-i, tunes. Ils ont noblement accompli leur à tâche... M. Poelaert, au nom des libéraux mode-[" lés, s'associe aux paroles de M. Steens et, 1 mettant en relief la grande simplicité et la t droiture des deux conseillers disparus, M. e Poelaert fait remarquer que, si MM. Des-•s met et Moens n'intervenaient pas souvent t dans les débats, ils étaient d'une serviabilité i- extrême. . . / M. Claes, au nom de la droite, joint ses ^ regrets à ceux de ses collègues, et dit avec quelle ardeur inlassable MM. Desmet et IS Moens s'occupaient .du mieux-être de leurs ^ concitoyens. ^ Au nom des libéraux progressistes, M. Bon f. marque à son tour la tristesse qui emplit \ l'âme de tous les conseillers: o Depliis le début de la guerre, huit de nos collègues, dit-il, ont disparu, dont cinq ^ sont morts. Jean Desmet était miné par une cruelle maladie. Moens est frappé debout. L" Moens était un méditatif, un silencieux; mais il était aussi homme d'action. Il est mort sans avoir revu son fils. Jean Desmet se tourna, dès ses plus jeunes années, vers la démocratie. Il lui donna la flamme de son âme. Quand il gravissait les, marches de e l'hôtel de ville, il nous paraissait qu'il mon-l- tait à l'assaut. Lui aussi n'a pas revu 6on :IÏ fils... e Enfin, au nom du groupe socialiste, M. ls Solau, d'une voix 60urde, vivement affecté, ls remercie pour les éloges adressés à la mé-J} moire de son ami Desmet, et. joint ses re-x grets pour la disparition de M. Moens. îe M. Pladet, échevin de la bienfaisance et des hospices, demande, au nom des Iiospi-i- cès, un crédit de 100.000 francs pour l'amé-le nagement de salles à l'hôpital de Jette, c Ainsi pourrait-on désencombrer les hôpitaux de Bruxelles, qui sont combles. D'autre e" part, d'après l'honorable échevin, des ouvriers se présentent aux hôpitaux dans fs un état lamentable. Il est donc urgent 10 d'aviser .aux mesures à prendre. Adopté, •s M. l'écheivin Bauwens fait part d'une de-rs mande des Tramways Economiques de subis stitueîr, jusque six mois après la guerre, la s* traction chevaline à la traction électrique, l" dans les rues Jules Van Praet, Paul De-® vaux, Auguste Orts et Fossé-aux-Loups: les ■ charrues, paraît-il, laissent de plus en plus j à désirer, et le caoutchouc est'introuvable. IS; Ls Conseil approuve. M. Bauwens propose encore- quelques petites expropriations autour de l'église du Sablon, afin de pouvoir créer là un jardin public. Adopté encore. # * * 11 Le secrétaire d'Etat impérial à l'intérieur, un nommé Wallraff, f-ait en ce mo- e ment une tournée en Belgique. On l'a vu à e Bruxelles et les Anversois le verront à leur x tour, et les Liégeois aussi. Ce Wallraff vient conférer avec von Falkenhausen et quelques £ autres grands Boches au sujet de la separa-l- ' tion administrative, qui, parait-il, ne va !. pas toute seule. G ' * * * d Yoicî .quelques prix qu'on paye dans la ca-pitale : Charbons 250 frs les-1000 kilos au lieu ; de 40; beurre 32 fr. au lieu de 3.50 fr. ; pom-mes de terre, 240 frs. le sac au lieu de 10 fr. ; un œuf 1.20 frs. au lieu de 0.15 frs. ; lait 1.20 le litre au lieu de 0.30 frs. ; farine 10 frs. îe e ldlo au lieu do 0.30 frs. i t On abat les arbres dans les jardins ponr les a remplacer par les fruitiers. Les ®pérafi©Bis militaires. ■ Pas d'événements importants. Les Français djsperent des concentrations, de troupes dans la contrée de Louvemont et signalent des actions d'artillerie assez violentes en Champagne. Sur le front occidental. Bombardements réciproques. (Qom/m/ùniqxvé officiel.) PARIS, 15 janvier. (Havas.) Sur certains points du front en Champagne et sur la rive droite de la Meuse, principalement dans la contrée au nord de Louvemont ou les batteries françaises bombardèjtent des concentrations de troupes allemandes, de violents duels d'artillerie se produisirent. Aucun combat d'infanterie n'eut lieu. Partout ailleurs la nuit fut calme. Un raid ennemi au sud-est d'Armentîères. (Communiqué officiel) LONDR.ES, 14 janvier. (Reuter.) Ce matin, de bonne heure,' l'ennemi fit un raid sur un de nos postes au sud-est d'Armen-tières. Quelques-uns de nos hommes manquent.L'aviation britannique en action. (Communiqué officiel) LONDRES, 14 janvier. (Reuter.) Le 13 janvier les avions se sont montrés très actifs. Noùs avons jeté notamment 400 kilos de bombes sur un grand dépôt de munitions près de Roulers et sur des quartiers généraux, des 1 campements, des bâtiments et des croisements de voies. Un détachement de soldats allemands, occupés à éteindre un incendie, fut pris sous le feu de nos mitrailleuses d'avions et dispersé. ^ Au cours de combats aériens nous avons dé- r tr.uit 7 avion. allemands et 3 autres appareils ont été Chassés au sol. Nos canons anti-avions , ont contraint un appareil allemand à descen- j dro indemne dans les lignes anglaises. Le pi- j tlote est prisonnier,. îvous ayons perdu, 3 avions, j Dans la nuit du 13 au 14 janvier des bombes ont été jetées sur Roulers et sur Menin. Tous nos avions sont rentrés indemnes,. Raids d'hydravions. (Communiqué officiel) LONDRES, 14 janvier. (Reuter). Dans l'après-midi du 13 janvier nos hydravions ont entrepris un raid de bombardement sur les dépôts de Engel. Les observateurs ont constaté quo plusieurs bombes ont fait explosion entre les hangars. Une bombe est tombée dans un hangar, prov-o-quant l'ascension immédiate d'un très grand panache de fumée. Tous nos avions- sont rentrés indemnes. Un raid sur Karlsruhe, LONDRES, 14 janvier. (Reuter.) En £)leine journée nos escadrilles aériennes ont fait un raid réussi sur l'Allemagne. - Elles lancèrent 1-J "tonnes de bombes sur la station et lés fabriques de munitions de Karlsruhe. On constata des explosions dans les ateliers du chemin de fer et près d'une station plus petite de Karlsruhe. Les observateurs font mention d'un vaste incendie dans les fabriques le long du chemin de fer, fait qui est confirmé par les photographies qui ont été prises. Nos avions furent violemment bombardés tandis que plusieurs aéroplanes ennemis attaquèrent en vain nos escadrilles. • Tous nos avions atteignirent leur but et sont rentrés indemnes. , La mort de l'aviateur Millier, Le ^okal-Anzeiger" annonce que le lieutenant-aviateur bavarois Max Miiller, qui remporta 38 victoires dans les airs, est tomjbé et a été tué à la suite d'une panne. A la Chambre des Communes. La puissance Militaire de l'Angleterre. Un discours important de Sir Auckland Geddes. , lvTM+.dnni'nnAs r>nt fourni 74 Trïiliions d'hrvnm LONDRES, 14 janvier. (Reuter.) A le Chambre des Communes sir Auckland Geddes fit les déclarations suivantes : Le problème le plus inquiétant pour nous en ce moment n'est pas celui de procurer des hommes à l'armée. Nous prenons des mesures en précision de l'heure où cette question exigera tous nos soins et je crois quo cette heure peut arriver proanptement. Certaines personnes prétendent que le re-crutemént a échoué et que les armées au front 6'affaiblissent faute de recrues. C'est inexact. Les armée3 britanniques en campagne étaient plus fortes en décembre 1916 qu'en décembre 1915 et encore plus fortes en décembre 1917 qu'en décembre rnp. De jour eu jour la valeur coambative de la Grande-Bretagne devient plus importante pour les Alliés. La Russie ne combat plus. La France a épuisé se3 forces dans la lutte et cette nation ne peut plus supporter indéfiniment la charge complète. Les Etats-Unis ne sont pas encore en campagne et il faudra encore des mois avant qu'ils puissent se porter en avant avec toutes leurs forces. L'Italie a subi beaucoup de revers. Dans les mois prochains, tout dépendra de la Grande-Bretagne et de la façon habile avec laquelle elle emploiera son matériel humain. Il va de 6oi qu'avant que les Etats-Unis arriveront, nous aurons à jouei un plus grand rôle sur le champ de bataille et celà signifie qu'il nous faut des hommes, plus d'hommes pour l'armée. Lé gouvernement a examiné jusqu'à leurs moindres détails la force j la nature, la composition de nos effectifs, de ceux de nos alliés et de ceux de nos ennemis, en tenant compte de la situation à l'est. Les résultats sont satisfaisants. En ne comptant pas la' Russie ni la Roumanie, nous possédons encore une prépondérance notable sur 1er armées des Centraux, Mais pour prouver qu'il ne faut pas se lais-bot induire en erreur par des chiffres, nous relèverons la contradiction qui existé^ entre l'énorme matériel humain de la Russie ef le rôle qu6 cette nation joua en 1917 dans la guerre, ainsi qu'entre l'armée italienne et les derniers événements en Italie. Ces considérations, qui- nous forcèrent à montrer une grande prudence en ce qui concerne les résumés statistiques, rendent difficile toute étude pomparative de notre situation avec celle de l'ennemi. Les faits de ne posséder qu'un 6en commandement suprême et de disposer de lignes intérieures avec de grandes communications par chemin de fer constituent indiscutablement des avantages pour l'ennemi.Mais en ce qui concerne la stabilité et la solidarité de l'opinion publique, l'ennemi n'a nullement l'avantage. Ce fait-cd contrebalance l'autre. La lassitude de la guerre e6t très .grand en Autriche, en Allemagne elle est plus prononcée qu'en Grande-Bretagne. La Turquie en a tout à fait assez. Par contre, l'opinion publique a beaucoup moins d'influence dans les pays ennemis que dans les pays de l'Entente, plus démocratiques. En ce qui concerne la composition des effectifs, M. Geddes déclara : Les Allemands ont déjà dû envoyer des jeunes hommes de 18 ans dans les tranahées. Or, la limite d'âge pour la Grande-Bretagne est de 19 ans pour le service à l'étranger, en France de 20 ans pour le service en campagne et aux Etats-Unis de 21 ans. L'Autriche emploie des hommes de plus de 55 ans. A notre avis, les Centraux pourront prélever environ 38 divisions sur le front russe pour les envoyer à l'ouest. Les autres divisions engagées au front oriental seront employées indiscutablement à remplacer les hommes perdus sur le front Ouest. L'Allemagne disposera de la sorte de pas moins de 950.000 hommes. Nous pouvons nous attendre aussi à ce qu'un grand nombre de divisions austro-hongroises seront transportées sur les fronts italien ou occidental. La Russie, en quittant les rangs dès alliés, a donc augmenté la force de l'ennemi à l'ouest et en Italie de 1.600.000 hommes, sans compter les réserves, qui auraient dû être employées 6ur le front russe. Si la Russie était demeurée fidèle à son alliance elle aurait non seulement sauvé son bien, qui dépend actuellement des conditions que dictera l'Allemagne, mais elle se serait encore assurée une victoire prompte et complète, en coopération avec toutes Jee nations qui ont engagé la lutte contre les Centraux. Mais en dépit de ce fait le résultat final ue laisse aucun doute. Les ressources des alliés et des Etats-Unis ont été mobilisées comme unités militaires ou comme réserves dans la vie civile et plies sont suffisantes pour assurer la victoire. Seule une catastrophe psvchologique qui se produirait dans notre pays ou dans un autre paya allié, — comme ce fut le cas en Russie'-— peut faire triompher les Centraux.Tout le monde comprendra que je ne puis citer ici des chiffres détaillés concernant les effectifs britanniques, mais je puis assurer qu'en ce qui concerne le nombre et le moral notre armée *st en mesure de tenir tête à l'ennemi, du moins dans des circonstances égales. Nous ue cessons d'étendre nos effectifs. Aujourd'hui l'armée britannique compte 4 millions d'hommes. En tenant compte des pfertes, nous pouvons dire que les nations mes. Ces chiffres ne concernant nullement la production des munitions, la construction des navires, de6 avions, ni de la production augmentée des vivres, du minerai, de l'huile et d'autres articles que nous avons livrés aux alliés. Pas plus qu'ils ne tiennent compte de l'oeuvre des vaillants officiers et matelot# de la flotte de commerce. La nation britannique peut .s'enorgueillit: de tous ces faits. Si nous voulons étendre la marine et 1« service d'aviation, comme nous, en avon» l'intention, et tenir'nos armées en campagne au complet il est nécessaire de recruter immédiatement dans le pays 420.000 à 450.000 civils. Ce chiffre doit être considéré comme le minimum et il est fort probable que, pour-satisfaire les exigences militaires en 1918, il faudra recruter encore plus d'hommes. Nous renverrons en même temps beauw coup de militaires dans la vie civile, de sorte que la diminution de nos forces industrielle» sera beaucoup plus petite que le nombrt des hommes appelés sous les armes. On n'a pas l'intention de modifier ]* limite d'âge des mobilisables, ni d'institué*: le service obligatoire en Irlande. Parlant des conférences avec les syndicats, M. Geddes fit l'éloge de l'attitude des leaders des ouvriers organisés avec lesquels il avait discuté journellement les besoin» d« la nation. Il exprima l'espoir que le peuple réglerait sa conduite sur celle de ses leaders. Il annonça ensuite l'institution d'une loi ten-. dant à égaliser les sacrifices. Cette loi accorde prolongation automatique de 2. mois de 1 l'exemption autorisée actuellement à cer«» * taines professions. Une seconde clause autorise le gouverne-; ment à retirer par des ordres administratifs tout certificat d'exemption accordé pour de# raisons professionnelles. Une telle clause est équitable parce qu'il y a actuellement plus d'un million d'hom-i ' mes qui sont exemptés du service militaire 1 par des certificats. En dehors du recrutement en Angleterre, ou s'occupe activement du recrutement des sujets britanniques fixés à l'étranger, en dehors des colonies autonomes. On expédia une mission spéciale aux Etats-Unis, qui y fut accueillie avec beau-1 coup de cordialité./Cette mission réussit fc recruter un grand nombre de sujets britanniques ppur les armées britannique et can-x dienne. On fit appel également aux sujets britanniques fixés dans les pays neutres pour qu'ils prennent du service dans Par* mée. Parlant du côté industriel de la question, M. Geddes déclara: Le gouvernement a pris des "mesures pour faire connaître ses besoins en ouvriers par des Bourses de travail. On a bésoin de 90.000 hommes. On demandera probablement 439.000 hommes pour les départements des munitions, de la 1 marine, etc. Il y a place pour 119.000 femmes. La demande d'ouvriers pour la construction de navires est la plus importante. M. Geddes déclara avec plaisir que ce dernier appel a eu des résultats excellents et qu'en certains districts il s'est présenté plus d'hommes qu'on pouvait en employer^ M. Qeddes déclara qu'on envisage la question d'employer dans une plus large mesure des sujets alliés et neutres pour des travaux intéressant la défense nationale. Le gouvernement résolut d'ajouter au règles ment concernant les étrangers une clause sti« pulant que les étrangers ne pourront désormais être employés dans certaines affaires de peu d'utilité qu'avec une autorisation spéciale. Cette autorisation ne sera pas accordée lorsque les travaux intéressant la défense nationale ne disposeront pas d'ouvriers en nombre suffisant. M. Geddes conclut en ces termes: Nous nous efforçons d'alléger'autant que possible les charges de la guerre, d'empêcher que les industries principales ne doivent chômer faute d'ouvriers et que le recrutement s'opère d'une façon équitable. Mais nous avons l'intention avant tout d'appuyer les hommes qui répondirent à l'appel du pays et qui ont combattu. Le projet de loi adopté en première lecturo. LONDRES', 14 janvier. (Reuter.) Le projet de loi concernant l'effectif de l'armée a été adopté en première lecture à l'unanimité.France . L'arrestation de M. Caillaux. PARIS* 15 janvier. (Service spécial do Reuter.) Au sujet de l'arrestation de M. Caillaux la ,,Patrie" annonce: L;t nouvelle fut connue à la Chambre un peu avant midi. A ce moment peu de députés seulement se trouvaient au Palais Bourbon. ' Les journalistes apportant la nouvelle furent immédiatement entourés par les quelques dé-* putés. L'agitation fut grande. L'„Litransigeant" dit quo cette Arrestation donne la, réponse à ceux qui croyaient que le réquisitoire du général Dubail était insuffisant. Il y a encore d'autres données dont on n'avait pas parlé jusqu'alors. Des documents graves confirment là culpabilité de l'ancien ministre. Lia justice doit d'ailleurs faire son oeuvre, il s'agit do se défendre et de gagner par tous les moyens possibles. j L' "Oeuvre" dit: | Hier M. Georges Clemenceau a pris une décision très importante en faisant arrêter M. Caillaux. Ce matin, à 9 heures, celui qui, une : fois, pendant deux ans gauverna ce pays et qui fut le chef reconnu au parti républicain, no fut plus qu'un prisonnier entre les mains de la iustice. Par 1 arrestation de M. Caillaux . M. Clemenceau accepte la responsabilité la 0

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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