L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 13 Juli. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vt1gh9cj8j/
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4et*»e Antîêe V® 13SS S cents samedi as juillet 191s L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. «JoiarraaiB «aasoti«Sien «Sas Bxmtain paraissant en KoHand» Belge est noti>o nom do Fam.„ Tiu.ies les lettres doivent être adressées ai» hureaSderédactiomcN. Z. V008BUH0WAL 334-240, AMSTERDAM. Téléphones; 2797 et »??«■ Rédacteur en CheS: Gustave Jaspaers. Charles Bernard,René Chambry, Comt^ a& RAdactlOfli) 1Byraije painparé. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour le» militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annoncos: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Ghrsnit^e médicale. Soupers de psrra et d'eiil Il est encore, çà et là, - on peut-s'en convaincre, en passant, vers sept heures du soir par Scheveningne. — des soupers concerts Dans certains endroits musico-culi-nâires, la cuisine était jadis, m'assure-t-on, supérieure à la musique ! Aujourd liui c est l'inverse, c'est la musique qui l'emporte. On dit mémo que si les restrictions s aggia-vent il n0 demeurera, du souper, que le Strauss et le Pucini. Ce n'est pas do ces Bouper» qu'il sora question ici, mas des autres, ceux auxquels la musique demeura toujours étrangère. Nous souriions avec mesure et sagesse en Be>iqus ! L'art d'aocommçder les rentes était allé chez nous au sublime du genre, tant et si bien qu'un amateur avait £u réunir, en un volume, qu'on trouvait jusqu au Marché du Midi, trois cents tonnes manières de faire du neuf avec du vieux. Il fallait un flair de juge d'instruction, pour retrouver, dans le plat du^soir, la viande de midi métamorphosée, grâce à^ des artifices ânmcmbrables, et parée, si j'ese dire, de ; grâces nouvelles ou du moins renouvelees. La viande froide la plus njodeste s'enjoli-yait de salades que nous faisions à merveille. La mayonnaise ne comptait plus ses virtuoses et ses artistes! Dans les ménages où souriaient les enfants, autour de la table de famille, ou bien dans ceux plus graves où dominaient les têtes blanches régnait l'oeuf à la coque. ,,N'oubliez pas, a dit E. Fremy» qu'un oeuf, c'est un petit poulet en formation ; il y a dans l'oeuf tout ce qu il y a dans le poulet-; vous mangez donc de la viande, mais simplement sous une forme plus assimilable, chaque fois que l'en vous sert des oeufs." La viande froide! Que c'est lointain déjà! Quant aux oeufs, ces sales boenes viennent nous les ravir ici même. Une revue hollandaise a publie, à ce propos, une page illustrée qui pose une én gme singulière. Avant la guerre la Hollande possédait, d'après les plus sûrs renseignements', huit millions de poules. Chaque année diminue ce nombre. Aujourd'hui elles ne seraient plus que trois millions, non compris 50.000 poulets sacrés, qui sont nourris par les so ns du gouvernement. Malgré cette diminution, et l'énigme est" là précisément, jamais la Hollande n'a emporté plus d'oeufs. L'année dernière elle en a vendu pour plus de 46 raillions de florins. Plus le nombre des poules diminue, plus on vend d'oeufs ! Il n'y a qu'une explication possible: depuis que nous sommes ici, les poules pondent des oeufs d'or, comme dans la fable. Or, on sait que ces oeufs-là ne se mangent ni à la co-gue, ni autrement. Ce sont des produits de mark... et l'Allemagne les enlève. Renonçons à mettre l'oeuf à la coque au menif du souper, les poules d'ici n'en pondent guère plus de 300.000.000! Ni-viande donc, ni oeufs! Je vois tous les yeux de nos lecteurs fixés sur nous, comme autant de points d'interrogation... et .embarrassés d'avance de mon embarras. s Ah, les braves gens ! On m'a fait, la charité de m'adresser, de ] divers «côtés, des brochures sur l'alimentation en temps d© guerre. Ces livres sont pleins de chiffres de calories et de calculs 1 savants. Je les ai lus avec beaucoup d'attention. Pour s'en servir il conviendrait d'avoir sans cesse à ses cotés un chimiste, 1 tin mathématicien, un physicien et quelques membres de l'académie des sciences. c Avec un personnel de cette importance, par le temps qui court, je risquerai fort de 1 mourir.de faim. Fermons ces savantes bro- C chures, et mettons-nous simplement à l'école d'expérienoe. is eus sommes à un excellent moment de J année pour souper décemment. La salade foisonne. Les harengs nouveaux ont fait leur apparition. Nous sommes encore à la -satisfaction qu' apporte la pomme de terre nouvelle. . i Vous vous souvenez que je vous ai con- '' seillé de déjeuner substantiellement, de manger à votre faim le midi. La modération sied au repas du 6oir, surtout si vous vous couchez de bonne heure. Le sommeil, ne ii 1 oubliez pas, ralentit les fonctions digesti- 1 d ves., Ne forcez pas votre estomac à un tra-vail excessif au moment où, lui aussi, spu- ^ Laite se reposer un' peu. Imaginons ensemble quelques menus de ei souper. Un pour chaque jour de la semai- c-ne. Voulez-yous? Je donne les miens, mais n je serais ravi de connaître les vôtres. (Puis- p: se cet appel être entendu de quelques-unes in de nos lectrices). v< Lundi: Un plat de macaroni ou de nouil-les (avec eu sans fromage) garni de tranches d'eenheidsworst cuit à l'eau bouillante H (dix minutes). Un fruit : cerises ou fraises. _ ^ ^lardi : Des harengs nouveaux (et veillez a ce qu'on ne vous en fasse pas passer de très anciens pour des nouveaux), sauce mayonnaise ou vinaigrette, ou bien accompagnés td'une salade de tomates. Après B( fromage. _ _ I af Mercredi : Foie de veau rôti. Pommes hc nouvelles. pl Jeudi : Cer^plles au beurre noir, ou cer-elles froides, sauoo piquante. Fromage ou jjj Vendredi: Salade de laitue, pommes de co erre, tomates, crevettes (ensemble ou 6épa- po ement) avec un poisson ou un reste de pois- l't »n froid du midi. Entre nous, le Hollan- _ aïs dédaigne la raie, qu'il nous abandonne, et qui est excellente froide et en salade. amedi : Laitues farcies ou encore toma-* farcies. Du fromage comme dessert. Dimanche- Viande froide et sal.tde selon Le îs prescriptions que vous connaissez Du Di , , .»• «ous n avons pas la prétention d'avoir j foj I enfermé, en ces sept menus, tout ce qui se mange actuellement. 30 menus n'eussent i pas suffi peut-être! Il aurait fallu faire place par exemple aux anguilles, aux harengs fumés (La Coopérative belge en vend de merveilleux), aux croquettes de riz et à tous les plats que fournit le riz; à toutes les ressources qu'offre aux ménagères la pomme de terre; à vingt préparations culinaires où entrent le foie, la cervelle, le rognon, le coeur, que l'administration vient enfin de tarifer à des prix abordables à toutes les bourses, même les plus modestes- J'ai enténdu reprocher, ces jours-ci, à la I pomme de terre nouvelle, d'être peu nourris- , saute. Oh ! 6ans doute, elle n'e6t pas encore une boule de fécule, un petit pain en miniature. Elle ne nourrit pas aujourd'hui comme elle nourrira, arrivée à sa parfaite maturité. Mais elle fait bien mieux que nourrir, elle rassasie, elle apaise la fringale des petits et des grands, de ceux qui ont do bonnes dents et un superbe appétit. En attendant que la pomme de terre soit parfaite, elle est un peu une illusion, mais l'estomac aussi a ses illusions, qui lui sont f chères et auxquelles il convient de ne pas toucher. Déjeuner, dîner, souper. Je termine ici ' ces indications pratiques. Bon suocès, mes- ' dames, bon appétit, messieurs. Même en exil, et malgré'la guerre, n'omettez pas de faire une place honorable à cette science culinaire, soeur jumelle de la science de vivre; et surtout gardez jalousement ces secrets, ces recettes, ces traditions de la cuisine belge, pour les remettre en pratique et ; en honneur, au retour, quand la Victoire ' aura chassé de nos villes qu'ils infectent et 1 de nos foyers qu'ils souillent ces boches ' cruels et lourds, puant la bière épaisse et la Choucroute indigeste. ' Docteur Pau! Durand. j P.S. Nous accueillerons volontiers les cri- i tiques, les observations, les questions qu'il ( plaira aux lecteurs de nous adresser à pro- ^ pos des sujets, traités ici, alimentation, hygiène, médecine, etc., etc. < * * * La maladie espagnole Elle a fait son entrée, en Hollanda ces [ jours derniers. Elle se portera beaucoup d'ici ( quelque temps. Ce sera la mode. c D'ici un mois ou deux on pourra dire c d'elle ce qu'on a dit d'une autre: Tcut le j monde l'a eue, l'a, ou l'aura. ^ Que faire contre elle?? Oni sait avec une certitude relative qu'elle entre par la voie supérieure, nez ou bouche. On pourra l'arrêter peut-être dès soi} en- C- trée, surtout si elle entre par la bouche. C Priez votre médecin de vous ,,ordonner' ' r un gargarisme au thymol. Une cuillerée à 3 soupe, d'une solution convenablement dosée f de thymol, constitue un antiseptique incom- ' parable mélangée dans un verre d'eau. Si, maigre cette défensive, elle entre tout . 3e même, nous ne sommes pas désarmés. La. maladie espagnole ne résiste pas à un iraitemeuit rationnel qui comporte: c 1) la diète partielle et surtout totale; 2) l'absorption d'iine très grande quan- v -lté de baissons aqueuses chaudes et partâou- ^ ièrement la tisane de fleurs fraîches de sureau (5 à 15 grammes par litre). Un litre c: le tisane vaut mieux qu'une seule tasse; et | ira torrent de tisane est préférable à un ^ itre; a 3) du chlorhydrate de quinine, à» prendre C( plusieurs fois par jour, en caçhet, à dose ^ rariable suivant l'âge et la force dai malade; c; 4) une parfaite sénérité d'âme. Inutile, I' >ar con. 'quent, de s'inquiéter de l'avant-ternier discours de Kerensky, ou même du *c lernier. te Et puic^ bien se mettre en tête qu'on n'en neurt pas. La maladie espagnole n'attaque ' n réalité que les civils. I le La bonne recette, la suprême ordonnance, j P< ourra.it bien être tout simplement celle-ci: j di e faire une âme de poilu. p< Enfin n'oubliez pas que nous sommes là! -P. D. I1 x sa » 11 ,LC>-o-Q-o-<a ii ■ ^ lande et Belgique aux Ifilie el Ille siècles. ™ C'est au couvent des religieuses bénédictines landaises d'Ypres que furent déposés les °y eux étendards pris à l'ennemi, lors de la ba-iille de Karaillies (2-3 mai 1706) par le coura-eux régiment irlandais de lord Clare,. prêtant >11 aide aux Français. Ce couvent, ,,la reine du roi James lo dota i faveur des filles de ceux qui épousèrent la tr< lu se de son mari".. Les bénéficiaires'profite- la nt largement de la générosité royale, à •cuve le grand nombre do noms irlandais -scrits sur Îe3 tombes du cimetière du cou- a ■nt. De 1719 à 1S40, une longue suite d'Ir-ndaises occupèrent la position d'abbesse. ^ai En co moment, les obus allemands qui achc- gu ■nt 3a destruction d'Ypres éparpillent la pous- et ère de ces saintes femmes. £ei — jar Un appel. I cai M. Arthur A. Sedeyn, président de la Société leu ?lge de Bienfaisance d'Amsterdam, fait un C2( pel pressant à toutes les dames belles <-t » » . llandaises, ainsi qu'aux jeunes filles âgées de i 1 !is de 16 ans, pour qu'elles prêtent leur pre- y?l5 îux concours à la bollecte qu'organise la ' "c< ciété Belge de Bienfaisance Je mardi 1G juil- poi _ à Amsterdam. Les personnes qui sont dispo- Vai a donner leur aide à cette belle oeuvre en éfca lectant sont priées d'envoyer le plus tôt sao- ;sible leurs noms et adresses au bureau de été 'nion Belge, Keizersgracht, 654, Amsterdam. — cin // y a un bp, ^ 73 juillet 1917 : Les Susses passent la ^ mnitzu, enlèvent les hauteurs sur la ligne ^n liestef-Reukasjoutsja-Blondniki et au Les rd-ouesi de. Kalucz. Ils occupent les vil- ! 'es St/fudaiiansJca et ffpdrjprUi. i ' En Belgique. Les codes cherchent dûs trésors. Les Allemands 'ont décidément résolu do ruiner la Belgique et de ne laisser aux Belges que leurs deux yeux pour pleurer 1 Dana les premiers mois de la guerre, beaucoup de nos compatriotes, qui se rappelaient quelle avait été en France, en 1870—'71, la rapacitié des boches, s'étaient empressés d'enfouir dans un coin de leur cave, de leur cour ou de leur .jardin, ce qu'ils avaient de plus précieux, soit que, restant, au pays, ils fussent désideux de ne pas tenter les mauvais instincts des ,,voleurs de pendules", soit que, dans leur pré- , cipitation à passer à l'étranger pour .éviter le contact des soldats couleur-de-pou, ils n'aient pas voulu embarrasser leur fuite en emportant des objets encombrants. Nous sommes certain de ne révéler aucun secret en disant que le nombre des pièces d'argenterie, des objets d'art, des monnaies anciennes, etc., etc., qui sont ainsi, à l'heure qu'il est, cachés dans un trou, plus ou moins habilement dissimulé, en un fond de jardin ou derrière les murs d'un caveau :1e maison, doit être assez considérable. Or, il nous revient que, dans plusieurs /illes de Belgique, la population est actuel-einent assez intriguée par les allées et vé- ' lues de certains individus, qui se font ou-/rir les habitations, celles qui sont vides lussi bien que celles^qui sont habitées, et lui y perquisitionnent soigneusement et ninutieusemont, depuis les fondations jus-ju'au comble. Ils sondent les murs et les planchers, creusent le pavé des cours et la erre des jardins, et poussent leurs investigations jusque sous les"tuiles ou les ardoises le la toiture et même jusque dans les osses d'aisances. Au début,- on put croire qu'il s'agissait» le rechercher des prisonniers alliés qui avaient pris la fuite, ou bien de découvrir les espions dangereux, ou même de pincer liV le fait les rédacteurs et les imprimeurs le la ,,Libre Belgique". On sait mainte-lant que les boches , ont tout simplement ►rganisé des escouades de policiers spéciaux, hargés de retrouver, partout où ils pen-ent qu'il y en a de cachés, les ,,trésors" aystérieusement enfouis par nos compatrio-es et qu'ils ont espéré sauver du désastre t retrouver après la guerre. Mais • les Allemands sont si rapineurs u'après nous avoir emporté les machines e nos usines, le-cuir de nos fabriques, les ails de ncs chemins de fer, après nous voir dérobé les secrets de notre industrie b jusqu'à la laine de nos matelas, ils fouil- 1 mt^ maintenant jusque dans les moindres | ' ©coins de nos habitations pour y chiper ' :>ut ce qu'on a voulu faire échapper à leurs J ïstincts de maîtres cambrioleurs. Non con- 1 înts de voler dans les châteaux, les villas 1 j les moindres maisons bourgeoises les meublements et les tableaux qu'ils trouent à leur goût, ifs poussent l'astuce jus- ^ u'à déterrer les chers souvenirs de famille ' ne l'on pensait avoir garés de leur rapa- 1 te. ~ i A Mous, à Gand, à Bruges, des équipes 1 3 policiers rechercheurs sont en ce moment * x travail. Détail piquant: ces équipes sont l nnposées en majorité de gens condamnés r xns lè\ir pays comme voleurs ou comme tmbrioleurs et qu'on a fait sortir de prison £ >ur la circonstance. s On voit que l'autorité boche applique en £ ■ut et partout le système des ,,spécialis-s"La chose a été, paraît-il, révélée par un is agent aktiviste, qui, à Gand, consacre s moments de liberté que lui laisse la pro- ^ igande flamingo-teutonne à se faire l'in- ! c.ateur et à diriger les recherches de ces ^ >liciers d un uouvpêu genre. ^ Ajoutons à ce propos que cet individu, -, li habite le quartier du Rabot, où il jouis- î, it déjà avant la guerre de la plus détes-ble réputation, sait tellement bien le sort ^ i l'attend pour s'être fait le valet et le nrvoyeur des traîtres et des boches, qu'il ^ pris sein de demander aux Allemands un iploi pour lui permettre de vivre, une is la paix signée^ et que ces derniers lui ^ t formellement promis une place dç gar- J m de prison. ^ L autopsie du corps en décomposition ® >uvé dans les sous-sois d'une maison de j1 rue Lavallée, à Molenbeek, a prouvé 3 'il s agit bien do Edouard Vereecken, né ^ Ixelles le 11 juillet 1874, domicilié 75, f11 3 Braeint, à Saint-Josse-ten-Noodo. La [2 nille du malheureux, mandée à la mor- fG e, a formellement reconnu les vêtements € certains objets dont Vereeclr»m était por- " r le jour de sa disparition. C'est le 24 vier que ce dernier avait disparu, préci- ™ lent le jour où il était allé faire des en-ssements importants pour l.g, Brasserie Koekeiberg, dont il était un des meil- ]a rs employés. Le corps, contrairement à a que nous avons annoncé, n'a pas" été dé-.vert dans une malle, mais bien enve- po dans du simple papier d'emballage, ^ :ié en paquet paraissant être préparé cll tr être emporté. L'endroit où il se trou- ve b n'était pas clôturé : la porte du réduit ai1 it simplement fermée au loquet. Le vi- ^ e du mort était méconnaissable: il avait brûlé à l'aidé d'un liquide corrosif. xamen du corps, effectué par un méde- désigné par les autorités judiciaires, a pl1 lontré que la victime avait eu la gorge à < ichée. Les soupçons se posent sur un ^€I imé N... "et sa femme. Le premier, qid rei un Collègue de Vereecken, habite la mai- les où s'esb faite la lugubre découverte. inc époux ont été confrontés avec le cadavre, 17lc malgré leurs dénégations, ont été dirigés c^; la prison de Saint-Gilles, où ils ont ^ été éoroués. L'inhumation de la victime a eu lieu lundi matin au milieu d'un grand concours de population., * * * Trois individus se présentèrent il y a quelques semaines à M. C..., ancien bourgmestre de Linkebeek, et prirent en location une villa que possède ce dernier rue du 'Château, sur le territoire de cette commune. Les non-veaux locataires n'amenèrent aucun meuble dans la maison, co qui éveilla la curiosité du propriétaire. Il s'enquêta et apprit que les individus en question avaient bel et bien installé une distillerie clandestine dans la maison. La police fut avertie. Les malandrins durent avoir vent de la chose, car lorsque les policiers se présentèrent pour perquisitionner, tout le matériel de fabrication avait été enlevé. On procéda à dea visites domiciliaires che^ les distillateurs clandestins: elleiJ aboutirent à des découvertes assez graves pour décider leur arrestation: les nommés M... et V..., habitant Forest, et V..., d'Uccle, ont été écroués* Ses F'Esamsfres Toute la partie méridionale de la Flandre a, en raison de sa proximité du front et dé la côte, subi des dégâts considérables, dont en ne pourra faire l'estimation exacte qu'après la guerre. Dès aujourd'hui pourtant on peut se rendre compte, approximativement du moins, du triste état dans lequel se trouve, après bientôt quatre années de guerre, cette partie jadis si florissante de la Belgique. Malgré les barrières à peu près infranchissables, dont les Allemands ont entouré : les Flandres,/ des renseignements parviennent en assez grand nombre et avec assez de précision pour que l'en puisse se faire une idée de la façon dont elles ont souffert depuis le début des hostilités. On peut hardiment affirmer que sur la partie de notre territoire, formant un vaste triangle, dont Tournai, Ostende et Gand constituent les angles, la moitié des' maisons qui s'y trouvaient en 1914, n'existent plus au- | jourd'hui qu'à l'état de ruines. Ici, des combats terribles se sont livrés, en l'air, entre avions boches et avions alliés, st cela si fréquemment, que les localités de :etto région en ont subi des dommages considérables.Ainsi toute la partie sud et ouest de Me-nin est détruite do fond en comble: ce n'est olus qu un désert de gravats, de débris de toutes sortes, où il est impossible de retrouver trace des rues. C'est que cette partie 3e la ville est la plus proche des établisse-nents militaires — dépôts d'artillerie, jarcs de pionniers, hangars — que les Al-emands ont élevés, et elle a eu naturelle-nent à pâtir des "bombes lancées sur ceux-ci >ar les escadrilles des alliés. Dans la partie encore relativement inacte de la ville sont restés quelques oen-aines d'habitants — Menin en comptait 0.000 avant la guerre —, des vieillards sur-out, qui, malgré le bombardement conti-iuel des avions, malgré le danger perma-icnt, ont voulu demeurer dans leur logis, l'ont pas consenti à s'exiler, préférant cou-ir la chance de se faire tuer que quitter la naison qui les a vu naître. Quelle est l'existeuce de ces pauvres eus, réduits à dormir dans leur cave et ans cesse guettés par la mort, on se l'ima-ine difficilement. * * * La plupart des localités environnantes mt dans le n^ême état. Celles d'entre elles ! ui se trouvent à un point d'intersection ( e3 voies ferrées n'existent pour ainsi dire lus qu'à l'état de souvenir. C'est ainsi u'à Lichtervelde, au croisement des lignes e Bruges à Roulers et de Gand à Dixmu-e, il n'y a plus une maison debout entre i station et la Grand'place ; la gare n'est , u'un amas de pierres çt de briques, et les ! .llemands ont. dû construire à côté une î.re en bois, qui a d'ailleurs été à plusieurs îprisog complètement aplatie par les bornas alliées. Il en est de même de Beveren, de Gits, î> Coolscamp, de Wynendaele de Eede-îem, de Dadizeele, de Beythem, d'Ordoye, 'Ichteghem, etc., etc., qui 6ont presque itièrement détruites. A Roulers, la tour gothique de l'église lint-Micbel, où les boches avaient installé ; i poste d'observation et d'où ils surveil-ient toute la plaine flamande, n'est plus l'une ruine surplombant d'autres rui- < îs Il y a quelque temps, la ville abri- < it encore des généraux allemands, dont 3 états-majors remplissaient du bruit de ' irs sabres les salles des antiques hôtels du < 3rand Cerf" et du ,,Duc de Brabant". < Mais les avions anglais en ont chassé ces essieurs, et lo grand quartier-général de i irmée allemande de l'Yser est aujour- c hui à Thielt, dont le marché de toiles, i iis si fréquenté et "réputé à vingt lieues à ] ronde, n'est plus qu'un souvenir loin- c in. c rhielt et les localités environnantes, 1 irseele, Grammène, Pitthem, Dejnze, etc., ' a i ont souvent la visite des grands oiseaux | s nant de France, sont abandonnées, elles I 1 ssi, d'une partie de leur ancienne popu- J r ion : maintenant elles abritent surtout c s milliers de travailleurs, civils déportés t prisonniers alliés, que les Allemands s ligent à réparer les routes et à construire I isieurs lignes de chemin de fer, destinées n ioubler et à compléter le réseau de voies à rées de cette région. Parmi ces malheu- d ix, dont beaucoup d'Italiens — ce sont b plus maltraités — et qui sont journelle-nt exposés au feu de l'aviation alliée, la rt, qui n'avait pas voulu d'eux sur le imp de bataille, vient à chaque instant , a re des victimes 1 » ^ 4 Les opérations militaires. lirai propres des alliés en Ifaie. Les Italiens poursuivent S ennemi en fuite et occupent Bsi'aU Les Français s'emparent de la crête de Kosnitza et font plus de 250 prisonniers. Un succès local des Australiens à l'Ouest, &UI m I2UI11 UUUiUtiiiiai. Succàs local français. (Communiqué officiel:) PARIS, 11 juillet. Dans une action de reconnaissance, aux environs de Bussiares, les Français firent cinq prisonniers et capturent une mitrailleuse. Activité d'artillerie intermittente sur plusieurs points du fronts Succès local australien. (Communiqué officiel.) LONDRES, 11 juillet. Les Australiens pénétrèrent assez profondément dans les lignes allemandes vers Merris. Il firent 70 prisonniers et capturèrent un grand nombre de mitrilleuses. Les Américains enrayent une tentative ©nnemio cJ2ns les Vosges. (Communiqué officiel.) LONDRES, 11 juillet.^ (Reuter.) Une tentative d'attaque de l'éunemi dans les Vosges fut enrayée. Cinq de nos avions ne sont pas rentrés ' d'un raid aérien sur Haubourg1. En Juin les Français mirent hors combat ( 331 appareils allemands, incendièrent ! 31 ballons captifs et lancèrent j 600 tonnes de bombes. < (Communiqué officiel.) PARIS, 11 juillet. En juin les pilotes' f français abattirent 150 appareils allemands, j ils en endomimagèreht gravement 181 autres -et incendièrent 31 ballons captifs. Us lan- \ cèrent 600 tonnes de bombes. I Les attaques aériennes au dessus de l'Allemagne. (Communiqué officiel.) LONDRES, 11 juillet. En juin les aviateurs britanniques exécutèrent 74 attaques au-dessus de l'Allemagne et lancèrent 69£ tonnes de bombes. Le nombre des raids britanniques en territoire allemand augmente sans cesse, aussi en ce qui concerne la quantité des c bombes lancées sur les objectifs militaires. Jusqu'ici le meilleur mois fut le mois de mai où 48-J tonnes de bombes furent lancées. Les aviateurs britanniques lancèrent en outre un très grand nombre de bombes sur le front ouest tout entier et sur les travaux militaires d'Ostend^et de Zeebruggo. Voici la liste des attaques aériennes en Allemagne : o _ Ci Coblence sur la gare, les usines et les ca- +. eernes (1 attaque). ^ Dillingen, usines et gare, 4 attaques. . Frescary, aérodrome, 2 attaques. £- Hagenau, aérodrome, 2 attaques. r Hagedingen, usines, et gare, 3 attaques. ],e Carlsruhe, voies ferrées et poudries,»4 attaques. Karthaus, gare et voiet ferrées, 3 atta- ques. • a. Laudau, casernes et aérodrome, 2 atta- el ques. ia Luxembourg, travaux de chemin de fer, li 1 attaques. h, Mannheim, usines de produits chimiques, d; 4 attaques. ^ Metz Sablon, gare et bifurcations, 18 m attaques. cc Offenburg, hangar des locomotives et f£ casernes, 1 attaque. ei Remilly, bifurcations, 1 attaçjuc. p: Saarbruckoii, usines, voies ferrées et ate- liers des chemins de fer, 5 attaques. pf ïhionville, gare, voies ferrées et ateliers él des chemins de fer, 1Î2 attaques. lé Trêves, gare et voies ferrées, 2 attaques, pe Wadgassen, hauts-fourneaux, 1 attaque, m Zweibruckou, gare et ateliers des chemins ui de fer, 1 attaque. o-r ne L'aviation allemande ot le droit des gens. PARIS, 11 juillet. (Havas.) On a signalé déjà qu'un avion allemand Fokker D7 no. 2371, tombé aux mains des Français, Pa portait des cartes de cartouches à balles spé- en iales, explosives ou incendiaires au choc l'un modèle nouveau et contraire aux sti- re >ulations des droits'des gens. Un radio de STauen du 5 juillet n'a rien trouvé à répon- Iro sinon quo le numéro de l'appareil en su question était faux. I-*' ,,D'après les recherches faites-- par les , mtorités allemandes, dit-il, il est établi e,t( [ue jamais un avion Fokker D7 no. 2371 j.'a L'a été construit dans une usine allemande". Jl€ jes autorités allemandes ont mal cherché >u bien le rédacteur du radio de Nauen s'est sai ffert la fantaisie d'un nouveau mensonge. m£ 7oici en effet quelques précisions qui chèveront de dissiper tous les doutes à ce Te'c ujet. L'avion Fokker biplan monoplace |'ei >7 110. 2371 est tombé le 10 juin dans la Jf® égion de La Ferté-Milon. Sur les poutres u plan inférieur l'avion porte les inscrip- ne ion D7 2371 et 1348 (ce dernier chiffre P'n îmble désigner le numéro de réception). iq cattor du moteur porte d'un côté la marque M. M. 41240 (marque reproduite la peinture blanche sur un cylindre) et e l'autre côté B. N. 781 M. N. 42 garant is 11-11-18. éla 'ta* Les troupes nègres des Etats-Unis , de* PARTS, 12 juillet. (Havas) Le radio me ilemand à deux reprises a fait état de la siv^ résence de troupes nègres parmi les cont-in- clinttricains pour déclarer que cette promiscuité si odieuse aux Américains indiquait 1 infériorité générale de la composition de 1 armee des Etats-Unis i Le radio donne le chiffre de 190.000 nègres incorporés. Il y a lieu de signaler que ce nombre n'est pas slevé par rapport à la population totale des Etats-Unis. L'armée américaine est une armés nationale, qu,i comprend tous les éléments de la population. Le rédacteur du radio allemand paraît ignorer qu'il y avait ivant la guerre dans l'armée régulière américaine deux régi mon is cle troupes noires ayant un brillant paxsso militaire. Les nègres se senti distingués tant dans la guerre de sécession que dans l'expédition de Cuba. Ceux lui se trouvent déjà sur le front de France ;o sont montrés dignes des vieux régiments ioirs de l^aimée fédérale. La mission militaire brésilienne sur le front français. RIO DE JANEIRO, 11 juillet. (H"â.vas)s Mi. Nilo Pecanha, ministre des affaires itrangères, à déclaré à M. Claudel, ministre le France, que le Brésil envoie sur le front rançais une mission de cinquante médecins »ous la direction de M. Nabucole Gouver-îe; de plus, un corps d'étudiants et de sol-lats assurera le service de l'ambulance bré-jilienne sur le théâtre des opérations. M. STilo Pecanha affirma ainsi hautement le lévouement du Brésil à la cause des alliés >t son ardente sympathie pour la France. M. Claudel, dans sa réponse, a exprimé ia reconnaissance pour la part personnelle îrise dans l'envoi de la mission par M. Nilo Pecanha, ,,l'homme qui, dans un moment lécisif, a su orienter la grande nation dont 1 dirige la politique dans la voie où l'engageaient son honneur et ses intérêts." ° Sur le front italien. La mort d'un général. PAiR.TiS, 12 juillet. .(Haras.) L© général talien Fadini, commandant l'artillerie du ' :3e corps d'armée, qui avait lacement oopéré à la bataille sur la Basse P.ave a té tué per un obus pendant qu'il se dépla-ait en aut-o pour inspecter les positions. Les opérations dans les Balkans es Frarrçars occupent la crête cfo Kosnitza et plusieurs villages sur la Tomorica. (Co\mm<uniqué offickl. ) P-A&TS, 11 juillet. Les Français se sont inparés de la crête de Kosnitza tout en-ère et de tous les villages sur la Tomorica, tués en amont de Dubreny. Le nombre dea risonniers faits dépasse 250. Les Autri-liens subirent de fortes pertes et se reti-mt tout en pillant et en mettant le feu à •urs munitions. Les Maliens occupent Berat. ROME, 11 juillet. Les troupes ennemies, /toquées de fi'ont par les fanCSssins italiens ; les arrien-gardes ennemies, menacées par prompte progression de la cavalerie ita-pne sur la Semeni, se retirèrent en' toute ile au nord de la rivière et détruisirent, tns leur retraite, tous leurs dépôts. Ncs oupe3 dispersèrent les arrière-gardes enne-ies et pénétrèrent dans Berat. Dans les mioats du 6 au 10 le 16e corps d'armée b preuve d'une bravouree particulière. U Lt à vaincre une résistance énergique de la ûrt. do l'ennemi et dut combattre sur un rrain très difficile. La tenue de ces trou-s fut admirable. Grâce à ïeur brillant wi, nos pertes demeurèrent relativement ?ères. Par contre l'ennemi subit de tortes rtes et laissa 1600 prisonniers entra ncs ains. Nous capturâmes plusieurs canons, l grand nombre de mitrailleaises et une ande quantité de matériel, que l'ennemi putt ni emportea-, ni détruire. La prise de Fïeri et d© Berat ROME. 12 juillet. (Reuter). L'opération r laquelle les vaillantes troupes italiennes Albanie occupèrent la crête de Malakka les villes de'Fieri et de Berat et atteign'i-it la ligne de la Semeni fut, commencée le juillet. Plus à l'est les Français prirent issaut # Marikercir, un point dominant r le confluent de la Tomorica et de la ivoli. Les fantassins italiens et les bersagliori ^ndirent leurs progrès vers le nord. A ile ouest, sur le littoral, les fantassins ita-ns passèrent la Vojusa, brisèrent la résis-îoe énergique de l'ennemi et prirent d'as-it,le 7 juillet,le cloître de Popani,qui com->nde la route de Fierd, tandis que la cava-ie itaienne, par une manoeuvre brillante, 'lisa d'importants progrès entre les hau-irs et les marécages côtiers. Elle atteignit ponts sur la Semeni, vers Metali, elle les ruisit et sema la panique au sein des ar-re-gardea ennemies. Elle fit beaucoup de sonniers, dont quelques aviateurs avec rs appareils. L'avance italienne en Albanie, 3ARIS, 12 juillet. (Havas.) Le commu-ué autrichien reconnaît le grave échec ii en Albanie. «L'occupation de Fieri rgit et renforce notamment les positions iennes a\i nord do Valona. On apprend i prisonniers que le haut commandent autrichien n'attendait pas cette offen-).

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