L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 14 Juli. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m901z43148/
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al Ame ïnnée IVo et 1360 s cent * Dimanche 14 e* lundi BS Juillet 1918 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force Journal Quotidien du matin oaraissant en Hollande flc/nn nst nnfpn nnm rla Famille JL uniuu mu m • — Toutes les lettres doivenl être adressé»» au dureaSaerédaction: N. 56. VOORBUROWAL 334-240, SËRÏÏAM. Téléphones: 2797 et 1775. —f " Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. 1 Comité de I^dnptinn-' Charles Bernard,fiené Chatnbry, -0""'c de^Hftdaction.j Emile Paihpare. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour Jea militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. | 14 Juillet' Notre pensée, aujourd'hui, va plus pai I ticulièrement vers la France. Sans douU si nous pouvions être a6sez oublieux de grandes actions passées de la France dan la °rande guerre pour détourner, ne fut-c qu'une heure, nos regards de ses héroïque soldats et de sou admirable peuple, que c peuole et- ces soldats se rappelleraient nous par des actions d'éclat nouvelles. Ter re élue, terre sacrée, si belle que les locu tions populaires l'assignent à Pieu comrn I séjour, la vertu y leve tout naturellemen comme le blé. Et,-si à côté des armées fran caises, les armées britanniques et, déjà les jeunes armées américaines, étonnent 1 monde'par leur élan irrésistible et par un téiikc té que rien ne peut, vaincre, on se de mande si ce n'est pas au contact de ce se I *• privilégié, dans l'ambiance-de cette àtnios phèrs qui ne souffre rien de morbide ou d triste que. ces magnifiques soldats, qui cul S tivent en eux-mêmes les plus nobles tradi H tions. dé leur race, puisent en outre ce sur croit d'énergie où ils dépassent les limite de ri:umain. . 14 juillet, la France célèbre sa fête na tionale. Non pas seulement-la France, mai tous les peuples de la Grande Alliance, noi pas seulement les peuples belligérants, mai tous les peuples qui se réclament des im mortels principes de liberté, d'égalité et d fraternité qui sont le fondement des Etat modernes et la condition du développemen de l'humanité. Il n'y a pas un de ces peu pies qui ne doive à la France d'exister com nue ils existent, s'ils ne'lui doivent leur exis tence même. Et si, par exemple, aujourd'hui f la grande démocratie américaine est entrée en lice pour la 'défense de ce patrimoine de la civilisation occidentale que menacen une fois de plus les Barbares venus de l'est si elle donne sans compter son s^hg et ses richesses, si elle jette dans la balance h poids de ses millions de jeunes hommes el de ses milliards d'or, c'est parce que c'es à la France qu'elle doit cette indépendant dont elle est plus, fière encore que de ses beaux jeunes hommes et des inépuisables produits de son soi et de son travail, c est parce qu'elle paye sa dette et que dans line émulation de générosité, dont le monde ctôimé admire l'exemple pour la première fois, elle paye sans compter et rend au centuple comme une terre fertile rend au centuple la semence qui lui a été confiée. Ncus-mêm£s) (nous n'oublions pas ce que nous devons à cette France, qui a veillé sur le berceau de notre liberté. Nous n'oublions pas que cette patrie morale des idées,' aussi chère à notre coeur que notre patrie elle-même, pourquoi nçus luttons aujourd'hui, ce sont des idées françaises qyi l'ont for-mçp; nous sommes reconnaissants à la France de toutes les joies spirituelles que nous donnent ,ses penseurs et ses artistes et il n'est pas une de ces émotions pures et profondes où l'être humain prend la conscience la plus profonde de sqi, où nous n'associassions le souvenir de la France et d'un Français. i Et, pourtant, depuis cinquante ans, un autre peuple, qui avait déformé pour son usa«c dans son jargon guttural le Âot si es-j sentiellement français de culture, s'effor-i çait de supplanter la France, 'sinon dans nos sympathies, tout au moins dans notre estime et notre confiance. Il s'auréolait du prestige d'une victoire militaire et il étonnait le monde, toujours enclin à louer les forts, par la puissance de son organisa/ tion. Quand il crut >le moment venu où ses ! sept fils v:?oureux pourraient sans risque Ëf. accabler le fils unique de la mère française, il fonça en avant. Moment d'angoise. Beaucoup parmi ceux qui se disaient les amis f do la Françe tremblèrent pour elle. Est-oe que des Français eux-mêmes ne leur avaient pas représenté la France comme finie, sans [ énergie et sans ressort, hypnotisée dans le [ culte stérile et malsain du ,,Gloria Vicfcis" instauré sur les ruines de 70? Il faut pardonner à ces pusillanimes et à ces malren-! soignés. D'autres savaient' mieux; ils savaient qutj le fond de l'âme française était toujours le même et que l'on pouvait tout attendre d% la France de Jeanne d'Arc et de ï a Révolution. Et la Marne leur a donné raison. Qui donc a parlé de^miracie? Il n'y a pas eu de miracle. Le France s'est simplement retrouvée elle-même. Dans un appel suprême aux énergies les plus profondes qui dorment au tréfonds de la raoe, elle a battu l'Allemagne comme jadis dans les Champs cata-lanniques, à Tolbiac et à Bouvines. Eljle a ^ battu 1 Allemagne et, ' sauvant son existence propre, sauvé .la civilisation et le monde. Encore une fois, il n'y a pas eu de miracle, la France est simplement demeurée fidèle à sa tradition et conforme à elle-même. Et c'es{L%n cela qu'elle est gran-; de; c'est en cela qu'elle est belle. La Marne, magnifique effort né, dans une de ces he,ures de mysticisme qui décident 4€S destinées d'un peuple, la France a ^fait mieux depuis. Elle a montré qu'elle était également capable de continuité dans cet effort et ç'a été Verdun. Pendant deux an6, versant son sang a flots, elle a paré les coups des meilleures armées de l'Allemagne en attendant que la Grande-Bretagne pût manifester la plénitude cle sa puissance. Puis c'est la Somme, ce 6cnt les formidables batailles de l'Artois et de l'Aisne. La France a la part du lion dàns ces offensives qui obligent l'ennemi à reculer petit à petit puis à lâcher pied jusqu'à Canïbrai et Saint Quentin. Enfin l'heure de la victoire est près de sonner; la Russie trahit. Et c'est encore la Franoe, saignée à blanc, qui se 1 sacrifie;.c'est elle qui parera les coups de l'Allemagne retournant toutes ses forces contre le front de^ l'Ouest, jusqu'à ce que, cette fois, l'Amérique soit prête et oblige finalement le destin à se prononcer pour ïioui, r Et ce 14 juillet 1918, qui retrouve France plus forte que jamais, plu6 tra° quement belle de ses blessures, de ses mut Jations et de ses ruines, après les terri bl batailles de Picardie, de Flandre et du Soi sonnais, comme le 14 juillet des trois an né '' précédentes est une veillée des arme6. L'e: 'S | nemi prépare 6on nouveau coup, le demi-s .sans doute ,mais le plus fort. La Fran' cait bien que c'est elle, encore une fois, q" s en supportera tout le poids. Elle est grav 3 elle est résolue — elle est souriante. Rie 1 de ce que nous aimons, notre patrie,.noti liberté, notre idéal de fraternité et c justice, rien de tout cela ne peut périr pui ^ que la France vit et qu'elle vivra tçmjour, Et c'est le co^ur plein de gratitude, la pô tri ne gonflée d'émobi^i, dans un clan c ' tout notre être vers le6 admirables poili 6 français qui se préparent encore une fois B battre le boche, que nous poussons oe c y , qui, en ce jour, doit dominer jusqu'au fr; 1 cas des batailles: Vive la France! Charles Bernard. e - ■ Les projets de l'activisme ; déïsiiés. 1 ( Les gens sensés d'aucun .pays, pas mên " d'Allemagne, ne se font d'illusion sur la valei 3 du mouvement flamingant activiste en Be s gique. La preuve en est dafts le discours.qù'* député socialiste indépendant a récemmer ■ prononcé au Reichstag : ,,Dans la Flandre a-t-il pu proclamer du haut de la tribune d Parlement impérial, on n'a que du mépris pou [ les activistes." Cette parole stigmatise aux yeux du mond entier les traîtres qui se. sont faits les instru ments — payés — des ennemis de leur patrie J Comme elle est vraie, et que ce mépri§ pès lourd, malgré toutes leurs. bravades, sur le fruits secs/êtres tarés, repris de justice, ivre ■ gnes et accapareurs qui forment le Consei -, de Flandre et son état-major. Quand ils n - sont pas encadrés par les baïonnettes aile v mandes, ils cherchent à passer inaperçus/ra sant les murs, les yçux au 'sol, déménagean lorsque lejjjr identité est connue ou faisan imposer par les Allemands aux communes qu Ont l'honneur de les posséder l'obligation d'en tretenir en permanence un age^t de police ; leur porte. Rien n'est plus risible que les lamentalion des aktivistes sur l'oppression dont la Flandr est victime en Belgique: on a beau dire e répéter à-ces énergumènes que, depuis 1884, 1: majorité au Parlement belge a toujours ap partenu aux Flamands; que, durant ces trent: années, le pays a compté 24,- ministres ila mands. élus par des arrondissements flamands et seulement 11 ministres wallons, c'est-à^dir< mofns de tla moitié du nombre des ministres flamands, Wors que les deux régions du pay< ' sont sensiblement égales en importance. Peine perdue. Ils tiennent.à cette oppressîoi qui fournit le thème de leurs discoure commt des enfants tiennent aux hochets qui les amu sent. Un des maîtres de la littérature française ; créé le* type de l'homme qui veut l'être ? toute force: Quel dommage que les activiste: flamingants ignorent Sganarelle : que de ridi cule ils eussent sans doute évité. 11 faut certes une forte dose d'imagination , pour se représenter comme les libératrices de . la Flandre les armées allemandes dont la marche, est jalonnée par la destruction, l'incendie et le pillage des villes flamandes et le massacre 6auvage des populations flamandes: Aerschot, Louvain, Gelrode, Rotselaer, et tant d'autres localités^ où des emplacements calcinés, malgré le» soin que l'autorité allemande a pris do les faire disparaître, témoignent, plus haut que tous les discours, des prouesses des frères germaniques. • Mais quelle audace insensée ou quel esprit de provocation pe faut-il pas pour aller proclamer cette libération dans une région ou quatre ans d'occupation prussienne ont ruiné et affamé „ l'habitant par les réquisitions, les saisies, les contributions de guerre, les amendes collectives et individuelles 5 où tous les jours des populations. entières, ^ans distinction d'âge, de condition, de profession, sont arrachées à leurs foyers, à leurs occupation^ et .dirigées vers la ligne de combat, à portée^des obus4et des bombes, pour y exécuter de force des travaux militaires, sous la surveillance de gardiens brutaux qui accompagnent leurs ordres de coups de pied et de coups de bâton! Quelle ironie pour tant de malheureux réduits à un véritable esclavage contrairement à tout droit à toute justice, à tout sentiment humain! On se suVprend parfois à se demander si l'on peut imaginer une attitude plus odieuse que .■celle des activistes flamingants à l'égard des autorités allemandes, plus do basse flagornerie, plus de honteuse humiliation? Hélas, il n'est pas de fange où ils ne se précipitent. A 1 odieux, à la honte, ils ajoutent l'infamie et l'hypocrisie. Tout en proclamant la libération de la Flandre, ils font peser sur elle le joug le plus tyrannique, sous le fallacieux prétexte de venir en aide à la population flamande. Avec l'aide de l'autorité allemande, ils ont créé, en Belgique, un organisme, à la fois commercial et de bienfaisance, dénommé ,,Volks-opbeuring", ayant pour objet de procurer à ses membres des marchandises de première nécessité ainsi que certains secours. L'appât est d'autant plus attrayant pour .une partie de la population que toutes les marchandises dont l'organisme flamingant promet la vente sont introuvables en Belgique, soit que les Allemands aient réquisitionné et enlevé ' toutes les matières premières servant à les fabriquer, soit qu'ils en aient eux-mêmes centralisé j la vente par des organismes «ellemaiids, ce" qui ' équivaut, en fait,- à les faire disparaître du I marché. Mais, pour la même raison, le programme des activistes est irréalisable. C'est ici qu'apparaît le pourquoi do la campagne odieuse de platitudes entreprise par les activistes en* faveur des Allemands. Donnant donnant. En échange des belles protestations dont ils les accablent publiquement, les activistes ont demandé aux Allemands de leur fournir les marchandises dobt ils avaient besoin. Pour ne pas payer trop cher les services que leurs alliés flamingants leur rendent, les Allemands-se sont bornés à enlever aux administrations communales le droit qu'ils leur avaient donné jusqu'alors de vendre au public les produits des centrales et de transférer .ce droit à l'organisa-, tion activiste qui venait d'être créée et dont le j [a fonctionnement était entravé par le manque j_ denrées.à mettre en vente. •_ Dé telle sorte que les habitants d'un nom! sans cesse croissant de localités de la régi flamande ne peuvent plus obtenir ni pommes s" terre, ni bçurre, ni sucre, ni sirop, .ni engra 3S -j ni avoine, ni carbure sans passer par- l'intern i- diaire de ,,Volksopbeuring''. sr-f| Et celui-ci, abusant* du pouvoir qui lui a < îe concédé, refuse de livrer quoi que ce soit à te ^ ceux qui né consentent pas à souscrire une i a hésion ' formelle ,*au programme du Conseil Flandre, basé sur l'autonomie de la Flandre n ainsi que ,,l'engagement sur l'honneur et "e conscience de défendre, enf toutes circonstant e le dit Conseil représentant le peuple flamand 5- N 'est-il pas juste de dire que jamais jo 5, I plus lourd, ni 'oppression plus, rigoureuse n'e [. ''té imposés ati peuple flamand que s^s prête e dus libérateurs plaint dans l'alternative atre »]e ohoisir entré la famine ou la trahison enve son pays? ^ L'attentat contre la liberté humaine, la pr< :1 sion qui \ iole le domaine «sacré de la conscaen ont toujours eu un caractère odieux: jami l'horreur de la situation^actuelle n'a été dép? sée, car jamais, à,aucune période'de l'histoi de la Belgique, aucun tyran n'a dit plus cyi — quement à la libre population belge: 3,la tral son ou la mort !" ° Dé telles manoeuvres'suffisent à montrer caractère artificiel du mouvement activiste». Parfois, certaines personnes s'étonnent de vc ies autorités allemandes, qui sont parfaiteme au courant de la situation, faciliter et encour ger par leur appui de telles manoeuvres. Quand donc a-i>on constaté que les Alleman aient fait preuve-dé la moindre délicatesse da: e. ■ do le choix des moyens pour atteindre les buts qu': se sont assignés? Les activistes flamingan ►re constituent en Belgique et dans la Fland on française — car les A isées du Conseil de Fland de ne se •bornent pas à la Belgique — gavant-gare is " du pangermanisme et c'est en cette quaU ié- qu'on les a'vu couvrir de fleurs et d'éloges p. : les plus en dur-ci s. des conservateurs et les pii ;té arriérés des hobereaux qui siègent au Reichsta us i » Un tel compagnonnage' est, aux yeux < d- ! monde entier, le m- premier châtiment, de Les activistes ont si bien conscience du cara >> tère précaire de loin- situation qu'ils travaille! en on ce moment à instituer une force de police < >s de défense à leur disposition. Les Allemand qui ont mis à combattre les gardes rouges dai ncr certains pays l'acharnement et la cruauté qu'oj nt révélés de récents débats au Reichstag, favor n- sent de tout leur pouvoir cette entreprise. I ce mettent leurs avions au service des' activiste rs pour répandre dans les. tranchées belges des a; pels à la désertion, promettant la liberté et ur ss- solde payée, par le Conseil do Flandre aux so ce dats qui voudront les écouter. us Bien plus, ils offrent la liberté aux soldai s- prisonniers de guerre en Allemagne qui consei re liront à s'enrôler dans l'armée du Conseil c ii- Flandre. îi- Ainsi-, au fur et à mesure que le temj s'écoule, se dévoilent les projets activistes < le apparaît plus lumineuse leur subordination au visées allemandes. » ir C'est en vain qu'on essaiera de donner 1 ît change aux autres pays : par leurs actes, le a- activistes flamingants se révolent de plus ei plus des traîtres à llur pays et des agents c ls l'impérialisme allemand. # 15 I Hs 'se sont jugés eux-mêmes. En Belgique. U ' .r» r BruxellQS - $ • (JJe notre .correspondant.) ; Une émeute sanglante vient de se pr.o- 0 duire à Bruxelles. La semaine dernière, au marché matinal, les officiers allemands ré- 1 quisitionnèrent tous les légumes apportés 3 par les paysans pour' la population civile. Et les Boches naturellement offraient, com- - me prix de réquisition, des sommes, infimes, k Les paysans se révoltèrent et • quelques-uns ^ allèrent, jusqu'à lancer d'inoffensifs choux-1 f leurs à la tête d'officiers, bien moins in-~ offensifs ! La garde fut appelée. Des coups partirent. Il y,eut une huitaine de blessés. Bruxelles est resté trois jours sans pommes de terre. La raison?. Simplement celle-l' ci. Les autorités ennemies ont de* leur propre initiative etf sans doute sur l'ordre de V Berlin, dirigé un train apportant 350.000 ' kilos de pommes de terre aux Bruxellois af-î famés... sur l'Autriche alliée et amie. > Ces pommes de terre étaient la proporiéte i du Comité de l'Alimentation de Bruxelles. Mais co sont les Viennois qui s'en sont régalés.& * * * Un incident assez grave se produisit : le 21 juin dernier dans une salle de jeux du centre de la ville. On constata la mise en ; circulation d'un nombre considérable de faux billets de 50 marks. La direction de la salle fit fermer les portes et on fouilla tous les joueurs. Sur l'un d'eux, on découvrit 18 billets faux. Pressé de questions, le quidam nia énergiquement, mais finit par rembourser tous les filets faux. Le chef de la brigade judiciaire, mis au courant des faits, délégua un agent aux fins d'éclaircir cette £ràve affaire. Au cours dé ses recherches, ce dernier apprit que le même individu, en changeant un billet de 1,000 marks, dans un autre cercle de jeu, avait glissé dans les coupures quatre billets faux. D'autres indices encore amenèrent la police à arrêter l'émetteur, nommé Ernest Rengel, demeurent rue Franklin, qui a été écroué. à la disposition de l'autorité judiciaire. Les faux billets ont été déposés au greffe. * * * * N'ayant plus, aperçu depuis deux jours son locataire Pierre Bolen, commissionnaire de place, demeurant rue de l'Epée, 30, le locataire, principal de cette maison fit prévenir la police. Celle-ci se rendit sur les lieux et trouva le malheureux pendu à l'espagnolette de la fenêtre de sa chambre. La mort remontait à plusieurs heures. C'est la misère qui a poussé le désespéré à mettre fin à ses jours. * * * Au marché aux fruits de Bruxelles les myrtilles se vendent"5.20 francs le kilo! Quand on songe que le seul travail nécessaire aux maraîchers pour amener ce fruit au marché est d'envoyer leurs gamins eu forêt pour cueillir la petite baie noire, avec promesse d'une récompense de quelques ,,cens" à la pinte, oii doit quand même s'avouer que le prix de la main-d'oeuvre enfantine a dû augmenter dans les campagnes dans de formidables proportions. En tout cas, il y a là un nouvel et tangible vexemple de la rapacité' paysannesque. * * * Il n'est arrivé en juin, a la Minque de Bruxelles, que 268 colis de poisson, vendus, pour 786 fr. 75. Pendant toute la durée du premier semestre il n'est arrivé à la Minque - qu'un total dé 5,687 colis de poisson, ayant produit une recette de 12.377 francs. La .rareté actuelle du, poisson a entraîné une «hausse fantastique; la semaine dernière, on vendait aux Halles Centrales des truites du Luxembourg de 42 à 49 francs le kilo, une raie moyenne a atteint 42 francs, les anguilles s'enlèvent à 32 fr. Je kilo, le brochet à 30 fr., le barbeau à lo fr. et les plies à 16 fr. le kilo. Pendant le même mois de juin, les experts au poisson n'ont pas eu fort à faire; ils n'ont saisi en tout et pour tout, tant en ville qu'à la Minque, que 30 kilos de merlans et 5 kilos d'écrevisses. Enfin, afin" d'assurer l'arrivage de moules à Bruxelles, les autorités sont entrées en pourparlers avec les facteurs hollandais pour l'importation du délicieux mollusque. Toutefois, aucun engagement fixe n'a pu être signé par les facteurs en question au sujet do la àate des arrivéeB< 1 ' / Cette fois, ça y est. La gripP9 espagnole « à Bruxelles. Le fait est constaté officiellemei depuis samedi. La fâcheuse petite maladie déjà fait, dans l'agglomération, plusieurs mi liers de victimes. . . / Les enfants de 10 à 15 ans sont partiel lièrement frappés. 'Samedi soir,, la directio des écoles communales de la Ville de Bruxelk * avait à signaler, à elle seule, plus d'un millie ; de malades. Des groupes scolaires du centi ] ont eu jusque 200 enfants dont l'absence été motivée par la grippe espagnole. Une class de 40 élèves était réduite à 3 enfants, en 2 ; heures de temps. Les enfants ne sont pas seuls atteints. ' L maladie frappe aussi vigoureusement dans 1 rang des adultes. Jusqu'ici, toutefois, le caractère bénin d l'affection reste caractérisé. Cependant, dans de multiples cas elle s complique de n^aladies des votcs respiratoires angines, fièvres muqueuses, catarrhes, etc. qn doivent être particulièrement soignés. Chose singulière, on remarque presque par tout que les personnes d'âge sont plus facile ment épargnées. A Liège Qui signale quelques cas de grippe dan: les différents quartiers de la ville. On suppose qu'il s'agit de la grippe ibérique. El tous cas, son caractère est absolument bénin, c AU.ILirfstoourâ La vie est hors 'de prix dans cette province comme, du reste, dans toute la Bel gique occupée.- Une personne, qui a pu en venir ces toul derniers jours, nous, a dit avoir payé à Ilasselt un franc cinquante pour un oeul dont le vendeur ne lui garantissait d'ailleurs pas l'état de fraîcheur. / Dans les cafés des villages; où l'excellente bière du pays était autrefois si bon marché, un tout petit bock coûte maintenant 30 centimes, ce qui est énorme pour la région. La brasserie de Bcrloo, qui. livrait jadis dans tous les environs, est aujourd'hui fermée, en raison du manque des matières premières. Les débitants achètent de la ,,double brune" de Tirlemont, qu'ils doivent payer un franc le litre et qui est loin ' ele valoir ce qu'elle valait avant la guerre. On a vu payer cent marks pour un agneau de quelques jours à peine. Un petit cochon ,de lait vaut couramment 400 francs. Voulez-vous fumer un cigare même très ordinaire? Qn vous demande un franc. A ce compte-là, il n'y a plus que les richards qui en puissent fumer. A Hasselt une salade coûte vingt-cinq centimes, et les petits peis nouveaux 1 franc 50 l'a livre. La viande est tellement rare et tellement chère qu'il vaut mieux n'en pas parler. Dernièrement un jeune, homme a voulu s'habiller à neuf peur son mariage: , on lui a demandé 120 francs pour une paire de chaussures et 400 francs pour un complet veston. * * * La classe qui soffre le plus de la cherté, de l-'existence depuis le début de la guerre est certainement la petite bourgeoisie, dont on s'est beaucoup moins occupé en haut"lieu que de la classe ouvrière et pour laquelle.la vie commencé à devenir à peu près impossible. A Maaseyk, à la suite d'une réunion tenue au café Krawlekels, il vient de se créer une ,,Union des classes moyennes" qui" a pour but de défendre leurs intérêts par tous les moyens en leur pouvoir. Le mouvement paraît devoir être suivi dans un certain nombre d'autres localités du Limbourg. '■■Il Igt ■ i! y a un an l/f. juillet 1017: Les Français progresse/rit le j$00 mètres sur utt front de 300 mètres m nord du, mont Haut, et au nord-ouest du Teton. Les Russes occupent Novica. 16 juillet 1917: Les Russes étendent leurs progrès daivs la région, d'idzimy et font 1000 prisonniers. , ;si Les o^ératioos militaires. Un succès français à l'Ouest ,3 _ Sl'ss „poilus" s'emparent du village de Castel et de la ferme c [ d'Anchin. — Ils font plus de 500 prisonniers. I .•r\i~erhç> rr111 ne rtr-t A /A^ J. Y VU Kl/MWA yt isgl Il Sur le front occidental. ! Les Français s'emparent da Castel de la ferr l~ Ancnin et font plus de 500 prisonniers. ?s (Communiqué officiel.J PARIS, 12 juillet. Co matin les Franç; exécutèrent une brillante attaque sur un fro de 5 Km. entre Castel et un point au ^no do Mailly-Raineval. Ils atteignirent tous leu objectifs et so rendirent maîtres du village L" Castel, de* la ferme Anchin et de plusieu retranchements. Leur progression compoi environ 2 kilomètres en profondeur. Le no: j. bre des prisonniers faits dépasse oOO. Rien à signaler sur le reste du front. Attaque allemande repoussée dans la région e Bucquoy. ! (Connnuniqué officiel.) o LONDRES, 12 juillet. (Reuter.) 1 maréchal Haig mande. Ce matin les Ail niauds ont tenté une attaque dans la r ■ giofl de Bucquoy. Ils ont été repoussés apr avoir subi do fortes'pertes. L'artillerie ennemie s'est montrée ass active'dans le secteur de Hinges et en d'à •très points. Ailleurs rien à signaler. Hier de fortes pluies ont entravé l'actic L de nos avions. Nous avons lancé 9 tonn +. de bombes sur des aiguillages derrière a front allemand. Dans la journée nous avoi - «détruit 3 aviçns et 2 autres appareils soi tombés désemparés. Nous avons perdu - avions. fi , La nuit il a été impossible de voler. s r Saarburg bombardé. 0 (Communiqué officiel.) p LONDRES, 12 juillet. Dans la nuit du 11 î £ 12 les aviateurs britanniques bombardère: avec succès trois aérodromes ennemis. D a incendies éclatèrent dans deux do ces aér a dromes. Aujourd'hui ils bombardèrent les yoles fe 3 rées à Saarburg. Tous nos appareils rêntrère: indemnes. 3 Les troupes américaines font échouer une attaque allemands, (Comnwniqué officiel américain.) PARIS, 12 juillet. (Reuter); Dans 1< - Vosges les Allemands ont tenté d'attaque nos lignes, mais 'leur attaque a échoué avar d'arriver à nos tranchées. L'ennemi a sul des portes. En d'autres points du front la journé 1 a été oalina. Les pertes de l'avialion allemande. PARIS, 13 juillet. (Havas.) Un radio d Nauen du 6 juillet écrit: ,,L'Entente prétend avoir détruit 894 avioi allemands mais n'en a que 109 entre les main: Il faudrait donc que, pendant le temps de 1 progession victorieuse de l'armée allemande, ] chiffre des combats aériens livrés au-dessus d la zone allemande ait été d'environ huit foi i aussi grand quo celui des, combats livrés au-des sUs du terrain occupé par l'entente". Le radi de Nauen ajoute: ,,Çe qui est absurde". Or, 1 fait est absolument réel. Même pendant, le moments $e progression victorieuse" de l'en nemi son aviation s'est toujours tenue dan une attituçle défensive, restant dans ses ligne et croisant un peu en avant de la ligne de ,,drachen". La plupart des combats ont ét livrés à l'intérieur des lignes allemandes, par fois très loin à l'intérieur de ces lignes. Celi explique que dans le courant du mois de ma la proportion des avions français tombés dan les lignes allemandes, par rapport à ceux tom bés dans les lignes françaises, a été do neu à deux. Tous les rapports de notre aviatior comme ceux dé tous les observatoires terres très téhioignent que les avions ennemis qu passaient les lignes n'effectuaient fcn généra que dès incursions très rapides et t^ès peu pr<j fondes au-dessus de nos lignes pour venir attaquer nos ballons d'observation ou notre aviation de réglage, et rentraient dans leurs propres lignes immédiatement après. Il n'y a rien de surprenant à ce quo-le nombre des combats livres au-dessus de la zone allemande ait été huit fois plus grand que celui i des combats livrés au-dessus du territoire occupé par l'ennemi. Le radio do Nauen dit encore: ,,C'est un fait d'expérience,que 1e déclfet occasionné par l'ennemi est à peu près égal à celui causé par l'usure naturelle. Ce qui peut être considéré comme exact quant à l'allégation qui suit: ,,Aucun qays ne pourrait combler la perte, d'environ 1800 avions en un mois. Elle est parfaitement erronée en ce qui concerne l'Angleterre et la France qui sont chacune en état de réparer en un mois la pes-te de 1800 avions sans toucher à leur' réserve, mais elle doit être~juste pour l'Allemagne puisque c'est elle-même qui lo dit. D'ailleurs on a observé ! que pendant tout le courant <îe juin, par_ suite évidemment des lourdes pertes que son aviation avait subies le mois précédent, Iji très grande majorité de ses escadrilles de "combat ne possédaient que 10 à 12 avions, alors que leur effectif réglementaire est de 18. L'effort militaire des Etats«Unis et 5a presse allemande. PARIS, 12 juillet. -(Havas.) .Pendant longtemps les journaux allemands ont gardé le silence sur l'entrée en ligne des troupes américaines. Le rôle joué par ces troupes au début de juii^ dans la région de Châ-teau-Thierrv, au centre même de la bataille, n'a pas permis à la presse do garder pius longtemps ce silence. Elle fut forcée dé combattre les inquiétudes croissantes de l'opinion en affirmant que les chiffres fournis par les télégrammes ennemis étaient inexacts. C'est enoore la version qu'essayèrent de faire prévaloir les commentaires officieux. Un communiqué a tenté de démontrer sur le t-o/i de la plaisanterie que la nouvelle répandue par les radios français* do l'arrivée du millionième Américain constituait un gigantesque bluff. La ,,Norddeutsche AUgemeine Zeitung" déclara que, l'assertion fût-elle vérifiée, il n'y aurait pas lieu de s*en émouvoir parce 1e qu'il s'agit de soldats improvisés. Tous les journaux se conforment plus ou moins au ton de la presse officieuse. Certains cepen-lis dant paraissent mal «dissimuler leur inquié-nt tude véritable. Les ,,Miinchener Neuesto [■d Nachricliten: avouent que l'action des re Etats-Unis, plus rapide qu'on ne l'atten-lo dait, pourra gêner l'Allemagne. Dans lé ™ „Berliner Tageblatt" du 8 juillet Thoodor Wolff note que le canoours américain augmente la résistance morale des peuples ennemis. Beaucoup d'Allemands font les mêmes reflexions. Les craintes que leur inspire le la nécessité de poursuivre la lutte contre line armée neuve et ardente contribuent certainement• .au flécthissement de l'esprit pablic, très sensible depuis quelques semai- l_ .:.P5 _ é- '-pè3 caractéristiques sont aussi les aveux ès m'est o'jliffé <le faire le critique militaire germanophile Stegemann dans le ,,Bimd", >2 do^Berne; son ton n'est plus le même que ,i- precedemment. ,,Si la guerre, déclare-t-il gravement, ne so termine pas en 1918, il in n est plus possible de lui assigner un terme îs ni politiquement, ni militairement. Les aile -ies attendent la bataille avec une confiance is aœrue : ils disposent encore de réserves et rt da l'aide américaine. A propos de l'impor-3 tance de cette aide Stegemann est contraint à avouer que ses dernières évaluations sont déjà dépassées. ,,Nous avons évalue, dit-il, les effectifs américains à 500-000 C!"î]?a(^anl:s; nous aiouter que ces chiffres s'élèvent rapidement. Le premier u million est déjà dépassé". It Le problème le plus difficile consistera à 3s préparer cette'masse à la guerre de mouvement. Les Anglais, qui ont Anprovisé avec r_ lin succès étonnant la mise si/r pied de plu-lt sieurs millions d'hommes, ont fait l'expérience de cette difficulté. Mais c'est l'armée française qui, avec son état-major instruit, sen corps excellent d'officiers, sa troupe pleine de souplesse, reste le cerveau et la moelle de la. résistance militaire de l'En-s tente. Les forons de l'armée allemande vont r se trouver en face des forces françaises t britanniques et américaines; le nouveau 'i combat rapprochera la décision. Mais pour-ra-t-on en prévoir les conséquences politi-s ques? C'est line autre ouestion. Ainsi Stegemann, tout comme le secré-taire d Etat von Kuhlmann, avoue aujour-d hui qu il ne croit plus à* la victoire allemande décisive. Sur le front italien. n Actions diverses. o 0 c Communiqué officiel.) S _ ROME, 12 juillet. (Stefani.) Sur tout le " frorft, par certains endroits, des actions a d artillerie peu intenses so produisirent. s Dans la Gènca Laglu, Rcsina et dans la vallée d'Asîa nos patrouilles anéantirent ■ deux petits pestes ennemis et capturèrent s quelques' prisonniers . ; Au "Cornons une tentativo d'attaque de \ 1 ennemi échoua. L'adversaire subit des - pertes sensibles. 1 Dans là contrée de Peltre un avion en-. nemi fut abattu. Les opérations dans les Balkans Les Français réalisent d'importants progrès entre Devoli et la Tomorica. f Communiqué officiel) PARIS, 12 juillet. Sur le front en Albanie les français étendirent leuns progrès aux environs de Devoli. Ils enlevèrent la hauteur de Komjani et tout fc massif de montagnes entre Devoli et la Tomorica, à l'exception de la hauteur commandant la rivière. Le nombre des prisonniers faits dépasse 400. Constantincple bombardé. (Communiqué officiel) l'OND#RLS, 12 juillet. Nos avions, en coopération avec la flotte, lancèrent du '8 au 10 iuil-les huit tonnes do bombes sur \? bassins ennemis et le 7 juillet J- tonne de bémbes sur Con-| stantmople. Lo point de Loule Bourjas et la gare de .Dulgarru, sur laquelle on lança rééemment i de tonne de bombes, ont été gravement endommages. Le butin LONDRES, 12 juillet. (Reuter). Enr AU banie nous capturâmes trois canons de calibre moyen, huit pièces de montagne, quatre mortiers de tranchée et deux lamce-bombes. L'action des troupes italiennes en Albanie. PARIS, 13. juillet. (Havas.) Commencée v dans la nuit du 15 juillet et poursuivie malgré la résistance acharnée de l'ennemi, eîle a été couronne par l'occupation de Berat, objectif de l'action'. De la Voujussa on a avancé avec élan jusqu'à Semeni, c'est-à-dire à une profondeur de 30 km. sur un front de 100 km. Les Italiens ont occupé le champ d'aviation de Fieri, s'emparant de tout lo matériel qui s'y trouvait. Dans la nuit du 5 juillet l'aile droite italienne donnait l'assaut du massif de Tomar, à l'est de Berat, et faisait la conquête du massif, rocher Ipar rocher, après des combats acharnés qui se sont livrés jusqu'à une hauteur de 2000 mètres. Le commandement italien', après s'être assuré la 6olide possession des pivots, o'est-à-dire Malacastra sur la gauche et. Tomorica à 2500 mètres à, droite,, et la vallée de la rivière jQevoli, a développé son action au centre; de nombreux détails prouvent l'excellent mordant des troupes italiennes qui.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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