L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 04 Juli. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/st7dr2qj80/
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PRIX BBS ANNONÇAS : Annnonces, la ligne, fr. 1.56; — Ans. financ. (avis d'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1JO; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.2»; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — Giron. locale, !a ligne, fr. 2.00; — Réparations judiciaires, la ligne, fr. 2.00- Administration et * Rédaction : 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de H à i h. et de 3 à 5 h. Les articles m'engagent que leurs auteurs. — Les manuscrits Bon insérés ne «ont pas rendus. PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste, J.-B. COLLAI, Directeur-Propriétaire La « Tribune Libre » est largement ouverte à tous. La Paix Pourquoi demandons-nous la paix ? Est-il pourtant chose plus admirable que la guerre ? N'a-t-elle pas procuré au génie humain le moyen de prendre un essor miraculeux ? N'a-t-elle pas conquis les espaces infinis de l'azur et les abîmes des ondes ? N'a-t-elle pas atteint la perfection dans la destruction et ne voyons-nous pas envoyer la mort à vingt lieues à la ronde. En quatre ans, n'a-t-elle pas accumulé plus de ruines que dix siècles n'avaient pu accumuler de richesses. Et là, où s'étalaient des villes luxueuses, des prés verdoyants, des moissons d'or, ne voyons-nous pas cette mer de pourpre ? N'est-ce pas que la guerre est belle ? Qu'elle est sublime ? Et vous, femmes d'Allemagne, d'Angleterre, d'Autriche, d'Amérique, de Belgique, de Bulgarie, de France, de Portugal, de Serbie, de Turquie, dont les maris, les frères et les fils vont à la mort ; vous, femmes du monde entier, dont les enfants meurent de faim, vous osez réclamer la paix ! N'est-ce pas, Messieurs les accapareurs, Messieurs les affameurset vos avides femelles, que ces femmes sont folles. N'est-ce pas que la guerre est belle ! qu'elle est sublime ! Elle permet aux chacals et aux vautours de votre espèce de se repaître sur les charniers humains, et combien je comprends l'ignominie dont vous couvrez ceux que vous appelez des traîtres, des vendus, ceux qui clament leur douleur et demandent la paix ! Combien les gouvernements ont raison de leur fermer la bouche, de les emprisonner, de les fusiller même; leurs cris de désespoir pourraient décourager les soldats. Car il est certain que ceux-ci brûlent du désir de continuer les massacres, d'anéantir en masse leurs semblables et qu'ils ne sauraient plus s'accoutumer à vivre ailleurs qu'au milieu des cadavres. Oh vous ! pauvres femmes qui pleurez ! Que votre voix éplorée domine le tonnerre du canon. Joignez-vous à nous, les traîtres, les vendus. Peut-être que dans tous les pays nous verrons se grouper, de plus en plus nombreux, ceux qui aspirent aux joies sereines de la paix et qu'un jour vos accents déchirants parviendront à amollir les cœurs de pierre des gouvernants. Peut-être qu'une âme d'élite se révélera, aura pitié de vos souffrances et prendra l'initiative de faire le premier pas pour tendre au-dessus des champs de bataille, le rameau d'olivier. Déjà, en Hollande, nous voyons trois hommes se lever pour s'entremettre entre ceux que la haine déchire. Puissent-ils réussir et que la postérité bénisse à jamais leur nom ! Puissions-nous voir, avant que doive se clore notre paupière, les peuples réconciliés reprendre le grand œuvre et dans un grand geste d'amour prendre pour devise celle de rHomme-Dieuj4îi/fons-?!0tts les uns les autres. Alors nos souffrances seront oubliées, les petits enfants ne mourront plus de faim, les mères, les épouses verront la joie rentrer en leur cœur et les horrifiantes visions de la guerre s'effaceront doucement dans une brume lointaine. Puissions-nous, avant la paix éternelle, en une vision dernière, revoir encore les moissons d'or et les prés verdoyants. C. F. AU HAVRE Le flamingant passiviste Van der Essen. professeur à l'Université de Louvain et chef du cabinet de M. de Broqueville n'a pas fait long feu au Havre. A peine venait-il d'être placé à la tète de la commission flamande d'étude que, ainsi que s'exprime élégamment la «Gazet van Brussel» à son sujet, il a été flanqué à la porte avec son maître et toute sa commission. Et pour bien donner à ce geste toute sa signification, M. Cooreman l'a remplacé comme chef de cabinet par M. Dejace, le professeur de l'Université de Liège, bien connu pour ses idées aussi anti-flamingantes qu'anti-séparatistes Van der Essen, comme fiche de consolation, devient directeur de la section de documentation politique, Les commissions de guerre sont rattachées au département économique de même que le service d'alimentation de la Belgique occupée. Et voilà ! Qui peut encore supposer à présent que la chute de de Broqueville soit une victoire pour les Flamingants ? La commission d'étude flamande avait été créée en opposition avec la thèse du bilinguisme développée par notre ex-premier dans son fameux discours du Trocadéro. Elle était chargée d'élaborer une série de dispositions législatives et administratives destinées à donner satisfaction aux griefs des Flamands, qui avaient accueilli sa constitution avec faveur, comme un présage favorable. Elle gît par terre, aujourd'hui. C'était encore de trop. L'anathême est plus que jamais jeté sur les activistes flamands, et sur les wallons par contre coup. Tant mieux, dit « La Gazet van Brussel», à bas les masques, ainsi nous voyons clair. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux Communiqués des Puissances Centrales Berlin, 3 juillet. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Bupprecht de Bavière Engagements de reconnaissance couronnés de succès. ' Près de Merris et de Movenneville, au Sud d'Arras, des poussées plus violentes des Anglais se sont écroulées. Au Nord-Ouest d'Albert, des combats locaux nous ont valu des prisonniers. Croupe d'armées du Kronprinz Impérial Ce matin, des engagements partiels se sont développés au Nord de l'Aisne. Entre l'Aisne et la Marne, la vive activité de l'adversaire s'est maintenue. Des attaques de détail près de St-Pierre-Aigle et à l'Ouest de Chàteau-Tierry, ont été refoulées. Nous avons abattu 4 avions d'une escadrille américaine se composant de 9 unités. A cette occasion, le lieutenant Udet a remporté sa 39e, le lieutenant Loewenhardt ses 33e et 34e victoires aériennes. Le lieutenant Friedrich et le sergent-major Thom ont descendu chacun leurs 20" adversaires.* * ¥ Vienne, t«r juillet. — Officiel de ce midi. Sur le front de la Piave, pas d'événement particulier à signaler. Au Sud-Est d'Asiigo, de violents combats se sont de nouveau livrés. Le col del Rosso et le monte di Vatbella ne pouvant être tenus qu'au prix des plus grands sacrifices, celles de nos troupes qui les occupaient ont été repliées dans le bois de Stenfie, notre ancienne position principale. Au Sud de Canova, près d'Asiago, nous avons repoussé des troupes de reconnaissance ennemies. Dans le secteur des bouches de la Piave, nos avions et nos hydreavions ont efficacement attaqué d«s installations militaires de l'ennemi ; ils sont rentré» au grand complet. * Vienne, 2,juillet. — Officiel de ce midi. L'activité de l'artillerie a été très grande sur le front italien ; «lie «si devenue extrêmement intense ce matin entre la Brenta et la Piave et sur le cours inférieur de la Piare. Pas d'importante opération d'infanterie hier. ¥ * Constantinople, 29 juin. — Officiel. En dehors du bombardement des camps et dos abris de l'ennomi, pas d'opération particulière à signaler. Le port d'attache ennemi de Dschelde (mer Morte) a été bombardé par nos aviateurs. Sur le reste du front, la situation ne s'est pas modifiée. * * « . Constantinople, 30 juin. — Officiel. Rien de nouveau à signaler sur les divers fronts. ¥ ¥ Constantinople, 1er juillet. —Officiel. Sur le front en Palestine, à l'Est du chemin de fer de la côte, une compagnie ennemie a passé à l'attaque la nuit du 29 au 30 juin; elle a été repoussée après un court combat. La canonnade est devenue plus violente des deux côtés de la route Jérusalem-Nablus. Notre artillerie a contrebattu avec un succès visible les batteries ennemies. Sur les autres fronts, rien d'important à signaler. —«o»— Berlin, 1er juillet. —Officieux. L'armée du général Foch continue à donner des signes de nervosité. Tout le long du front, depuis le canal de Nieuport jusqu'à Mulhouse, elle a cherché, le 30 juin et le 1er juillet, au moyen d'attaques de patrouilles et de détachements de reconnaissance, à démêler les projets de notre haut commandement. Sur le front d'Amiens, près d'Albert et de Castel, les Anglais et les Français ont cherc hé à améliorer leurs lignes par des attaques assez fortes. Sur tous les points, ils ont été ropoussés avec de fortes pertes à coups de grenades à main et de mitrailleuses ou complètement rejetés par îles contre-attaques.Des prisonniers sont restés entre nos mains. * ¥ Berlin, 1er juillet. — Officieux. Le communiqué officiel allemand du 1er juillet dénombre les prisonniers et le butin faits sur lo front à l'Ouest depuis le 21 mars 191S. Non compris les prisonniers blessés, dit le communiqué, le nombre des soldats ennemis tombés entre nos mains s'élève au chiffre de 191.454. Si l'on y ajoute les prisonniers blessés, ce chiffre dépasse d'un millier 200.000, car les pertes sanglantes des Anglais et des français ont été énormes, étant donné qu'ils se sont défendus, surtout au début de l'offensive allemande, avec ténacité et acharnement; d'autre part, l'avance foudroyante de nos troupes sur toute la ligne a eu pour résultat de faire tomber un grand nombre do blessés entre nés mains. Les 2,476 canons et les 15,024 mitrailleuses que nous avons pris sont loin de représenter toute la perte en matériel de guerre des Anglais et des Français. Dans un grand nombre de cas, les canons et les mitrailleuses ont non seulement été pris intacts,mais encore nos troupes ont pris tout le matériel nécessaire à leur mise en action, c'est-à-dire les caissons, les attelages et surtout d'importantes quantités de munition' c'est ainsi que des centaines de canons et des mil i rs de miti lilleuses ont pu être retournés immédiat ient contre l'ennemi. Les chilli es donnés par le communiqué allemand montrent quel grand but nous avons atteint jusqu'ici : nos chefs militaires ne visent pas à atteindre une ligne géographique, mais cherchent simplement à détruire le matériel de guerre de l'Entente en hommes et en armes Jamais les Alliés n'arriveront, même au moyen des forces américaines les plus importantes, à remplacer les troupes d'élite anglaises et françaises mises hors de combat au cours des batailles offensives livrées jusqu'ici. Communiqués des Puissances Alliées Paris, 2 juin (3 h.) A l'Ouest de Château-Thierry une opération locale exécutée en liaison avec les Américains nous a permis d'améliorer nos positions sur le front Vaux-côte 204. Le village de Vaux et les hauteurs à l'Ouest ont été enlevés par les troupes américaines.Le chiffre des prisonniers fait au cours de cette action dépasse 200, dont 5 officiers. Des coups de main entre Montdidier et Noyon et à 1 Est de Beims, nous ont donné quelques prisonniers. Près de Belloy et en Haute-Alsace, des tentatives ennemies ont échoué sous nos feux. * ¥ ¥ Paris, 3 juillet. (11 h.) Entre Oise et Aisne, nous avons repoussé deux coups de main ennemis, à l'Est de Vingré. Au Sud de l'Aisne, une opération de détail nous a permis de nous emparer du village de Saint-Pierre-Eigle, où nous avons fait une trentaine de prisonniers. A l'Ouest de Château-Thierry, une contre-attaque allemande sur les positions conquises dans la région de Vaux par les Américains a complètement échoué. De nouveaux prisonniers sont restés entre leurs mains.*Canonnade intermittente sur le reste du front. * ¥ ¥ Londres, 1" juillet. — Officiel : Nos troupes ont pris hier d'assaut un poste ennemi établi dans le bois d'Aveluy ; en outre, nous avons attaqué la nuit les tranchées ennemies à l'Ouest de Dermancourt ; ces combats nous ont permis de faire quelques prisonniers. Au début de la nuit, des troupes originaires d'un des comtés de l'Est de l'Angleterre ont exécuté une petite opération fructueuse au Nord Ouest d'Albert ; elles ont fait 34 prisonniers, pris quelques mitrailleuses et amélioré nos positions. Une contre-attaque ennemie a été repoussée plus tard. L'artillerie allemande a été active au Nord d'Albert, au Sud-Ouest d'Arras, au Sud de Robecq, dans la région de Merris et sur le canal Ypres-Comines.Au cours d'heureuses opérations locales exécutées hier soir au Nord-Ouest d'Albert, nous avonsfait plus de 50 prisonniers et nous sommes emparés de 9 mitrailleuses. La nuit, nos troupes ont enlevé un poste ennemi au Sud de Morlancourt. * ¥ ¥ Rome, i" juillet. — Officiel. Les vaillantes troupes de notre XIIIe corps d'armée ont repris hier matin leurs opéi ations sur le haut plateau d'Asiago. Le formidable col del Rosso a été conquis impétueusement.Le col d'Echele a été toute la journée le théâtre d'un combat acharné. La vaillance de nos troupes a fini par briser la résistance opiniâtre de l'ennemi et la position disputée est restée entre nos mains. Vers midi et ensuite l'après-midi, l'ennemi a exécuté deux violentes attaques contre le monte di Valbella ; décimées par notre canonnade, les masses ennemies ont été immédiatement arrêtées par notre infanterie et forcés de se retirer. Nos aviateurs ont participé avec hardiesse à toutes les phases du combat. Il est établi que l'ennemi a subi le 29 juin des pertes extraordinairement lourdes. Nous avons fait prisonniers 88 officiers et 1,935 soldats. firâce à leur décision et à l'appui efficace de notre artillerie, les pertes de nos troupes ont été très minimes. Les opérations ont été hier généralement normales tout le long du front. Dans la vallée ds Laone et dans le secteur de Noziolo (Judicarie), nous avons surpris de petits postes ennemis, fait quelques prisonniers et pris quelques mitrailleuses. Dans la région de Zugna, nous avons repoussé des attaques autrichiennes. La, Guerre sur Mer Berlin, 2 juillet. L'Amirauté britannique annonce officiellement que le navire-hôpital « Ilandoverry Castle » (11,423 tonnes brut) a été torpillé et coulé le 27 juin, à 10 h. 30 du soir, au Sud-Ouest de Fastnes. Deux cent trente-quatre hommes de l'équipage manquent à l'appel. A ce sujet, l'Agence Wolff fait remarquer que dans ce cas, comme du reste pour toutes les affirmations du même genre de l'Amirauté britannique, cette information n'est vraisemblablement pas conforme à la réalité et que la perte du navire-hôpital n'est pas due à un sous-marin allemand. D'après des rapports publiés ultérieurement, aucun de ceux qui étaient à bord du vapeur n'a aperçu un sous-marin ou une torpille. Le navire a sans doute touché une mine anglaise. * ¥ ¥ La Haye, 1er juillet. Une décision vient d'être prise par le gouvernement hollandais au sujet du convoi de navires en partance pour les Indes orientales.L'Angleterre avant, refusé d'accorder le libre passage aux navires parce qu'ils avaient chargé des couleurs d'aniline d'origine allemande et un accord n'ayant pu intervenir, les marchandises à l'index ont été déchargées, de telle sorte que rien ne s'oppose plus au départ du convoi. * ¥ ¥ Berlin, 2 juillet. La pénurie des bois de mines due à l'action des sous-marins et celle de la main-d'œuvre résultée de l'enrôlement d'un grand nombre d'ouvriers pour combler les vides dans l'armée et la marine ont eu pour conséquence une diminution considérable de la production de charbon en Angleterre. Le » Journal du commerce des charbons et du fer » du 18 mai écrivait que la situation de 1 industrie charbonnière est devenue très critique, que l'extraction a diminué de 15 à 25 p. c. et que les mines ont à faire face aux plus grandes difficultés. Déjà plusieurs fabriques ont dû cesser le travail par suite de manque de combustible. La situation s'aggrave tous les jours, au point que bientôt les fabriques et les ménages devront être rationnés. Le programme du nouveau gouvernement belge. Berlin, 2 juillet. — Télégramme. Le nouveau chef du Cabinet be ge Cooreman a déclaré dans le journal « Le Havre » qu'il poursuivrait la même politique que son prédécesseur de Broqueville et que l'opinion de la Presse allemande affirmant que le nouveau cabinet modifierait les principes de la politique économique, estinexacte. Cetle première déclaration du programme du nouveau président du Cabinet belge justifie l'opinion qui a été émise, lors de l'annonce du changement ministériel, par la Presse des territoires occupés, surtout par la Presse flamande, partageant l'avis qu'on ne pourrait attendre d,e Cooreman aucun changement de la Politique de de Broqueville Les Flamands se souviennent trop bien de ce que Cooreman, lorsqu'il fut président de l'exposition universelle de Gand, fit tout re qu'il pût pour donner à l'exposition un caractère français. En tous cas, le programme du nouveau gouvernement sera suivi, en territoire occupé, avec grande attention non seulement de la part des Flamands, mais aussi des milieux économiques Wallons. Dans cet ordre d'idées, il est intéressant de rappeler, qu'au 21 juillet, se réunira une assemblée de sénateurs et députés belges qui s'occupera spécialement des questions économiques. DERNIÈRES DÉPÊCHES Dépêches de l'Ajence de Wolff. (Service particulier du iournal.) Berlin, 3 juillet (officiel). Dans la Méditerranée, nos sous-marins ont coulé 4 vapeurs jaugeant près de 15.000 tonnes brut. ¥ ¥ Constantinople, ter juillet. Après l'affltix des signatures recueillies en province, le montant du premier emprunt intérieur s'élève à 14 millions de livres turques. * Berlin, 3 juillet. Le « Berliner Lekal-Ànzeiger » apprend de La Haye que la famille des Romanow a été transférée à Kupelbik dans la province de Jakta. On ignore si le ci-devant Tsar se trouve parmi elle. » * Berlin, 3 juillet. Le « Berliner Lokal-Anieiger » apprend de La Haye ce qui suit : « Ainsi qu'il résulte d'un article du journal anglais «. Nation », ia conférence ouvrière s'est déroulée de toute une autre façon que la Presse de la droite ne l'a écrit. De nombreux orateurs exigèrent une rupture complète avec le gouvernement ». DÉPÈCHES DIVERSES Francfort-sur-le-Mein, 2 juillet. L'influenza, que le peuple appelle la « grippe espagnole », signalée déjà dans la région de Bonn #t de Nuremberg, a aussi fait son apparition dans les régions du Rhin, du Mein et de Francfort-sur-le-Mein. La maladie dure généralement de trois à quatre jours; elle ne présente jusqu'ici aucun caractère inquiétant. —«9»— Berlin, 2 juillet. La « Gazette de Francfort » annonce que les Américains et les Français ont conclu des accords visi.nt la construction, qui commencera en 1919, de nombreuses fabriques de matériel de guerre. —<o»— Genève, 2 juillet. Le président du Sénat français fait savoir que le procès engagé contre M. Malvy devant la Haute Cour commencer < le 15juillet, mais qu'aussitôt après la distribution du rapport très volumineux de la Commission d'enquête, il sera ajourné au mois d'octobre. Les amis du gouvernement trouvent cette décision justifiée par le fait que la situation fort troublée du Parlement pourrait faire sortir au procès, s'il avait lieu en ce moment, des effets défavorables pour l'Entente. —«o»— Paris, 2 juillet. Mardi a paru le premier numéro d'un nouveau journal socialiste « La France Libre ». Ce journal est édité par M. Compère-Morel; il a pour programme : * la guerre, rien que la guerre ». —to»— Carlsruhe, l,r juillet. La ville ouverte de Carlsruhe a été de nouveau attaquée hier matin par des aviateurs ennemis, qui ont lancé plusieurs bombes. Dégâts matériels insignifiants. Pas de victimes. —co»— On mande de Londres au « Nieuwe Rotterdamsche Courant : » — Samedi dernier, l'extrême-droite des associations ouvrières s'est réunie et a décidé de «'opposer à la dénonciation de la trêve politique par le Labour Party. Elle critique vivement l'attitude de M. Han-derson.Un nouveau parti sera fondé qui ne comprendra que des membres des associations ouvrières à l'exclusion des politiciens de carrière. Reste à voir quelle sera sa force et son influence politique. Le « Daily News » dit que le nouveau parti sera en opposition avec les pacifistes et que le fait que les milieux réactionnaires semblent se réjouir de sa constitution n'est pas de nature à fortifier sa position.Le correspondant du « Manchester Guardian » déclare qu'il n'a pu découvrir dans le nouveau parti un membre assez influent pour lui donner une importance quelconque. Dans le comité directeur du labour Party, pour l'élection duquel les associations ouvrières disposent de la majorité des suffrages, la majorité et la minorité socialiste sont représentées par des forces égales. REVUE DE LA PRESSE Un Journal amusant. Sous le titre « Le vrai journal pour rire », le « Figaro » écrit : C'est ?' « Officiel », inépuisable source de gaietés, de coquilles, d'erreurs réparées par des tardifs « errata », 1' « Officiel » qui,pour ne pas supprimer ses annonces, ne sort plus de France, ce qui supprime la promulgation .des lois et décrets aux colonies, le « Journal officiel de la Bépublique française », pour l'appeler par son nom. C'est un journal vraiment gai. Mais, parfois, il va trop loin. C'est ainsi qu'hier il insérait un décret, « approuvant une majoration temporaire de tarifs sur le réseau des « Chemins de fer de la banlieue de Beims » avec majoration de l'indemnité de cherté de vie et de charges de famille accordée au personnel. » La plaisanterie n'a pas paru très opportune.Défense d'embrasser les Alliés de couleur.La « Nation » raconte l'histoire suivante : Une jeune demoiselle de magasin de Boulogne avait adressé à un Chinois qui travaille dans la région une carte illustrée — avec ces mots (en anglais) ; « Meilleurs baisers de ma petite sœur et de moi-même. » La jeune Boulonnai-e avait connu ce Chinois avant la guerre. C'était un client de son magasin. Le Ministère public ne l'en a pas moins assignée en simple police, en vertu^de l'arrêté suivant, émanant du gouverneur militaire de Boulogne : Sont intêrdits vis-à-vis des travailleurs indigènes, Chinois, Annamites, Egyptiens, Tunisiens, Malagaches, Marocains, etc., toutes relations familières qui, pendant le travail ou en dehors du travail, sont de nature à porter atteinte à leur esprit de discipline ou de subordination aux surveillants européens et autres autorités françaises ou alliées dont ils dépendent. La jeune fille a été galamment acquittée. Mais les pauvres Chinois, eux, n'en restent pas moins condamnés à ne plus embrasser les demoiselles. Il semble pourtant que lorsqu'on fait venir les gens de si loin et qu'on les envoie se faire casser la figure, on pourrait bien leur laisser cette légère etinoffensive compensation d'embrasser les jeunes filles surtout par correspondance-.Une nouvelle race comestible Sur une affiche, aux Halles : Saucisson d'hippoporc Hippoporc? Qu'est ce que cette nouvelle bête dont on tire une nouvelle race de saucisson?Le saucisson d'hippoporc est fait avec un mélange de viande de cheval et de viande de cochon. L'étiquette qui lui est décerné prouve simplement que les charcutiers des Halles sont des hellénistes distingués. (L' « Œuvre »). Un bigame exemplaire. Le bigame Joseph Vacher, ouvrier dans une usine de guerre, séparé depuis longtemps d'avec sa femme, vivait avec une compagne, dont il avait un enfant, quand la guerre éclata. II l'épousa à Saint-Denis, « sur la simple présentation de son livret militaire. » A 1 audience de la cour d'assises de la Seine, où M. Vacher comparaissait sous l'accusation de bigamie, les deux femmes du bigame sont venues plaider en sa faveur. M. l'avocat général Sans-Olive, devant ces supplications des deux femmes de bigame, déclara . « Comme organe du ministère public, je demande une condamnation. Il faut que la loi soit respectée. Mais comme homme..." Et le bon avocat général n'acheva pas son plaidoyer. Le bigame a été acquitté d'enthousiasme. Mot de la fin. Une femme échevelée, les yeux hagards, entre au commissariat de police ; — Mon mari m'a déclaré vouloir se noyer, et il y a deux jours qu'il est absent... Ne pourrait-on pas draguer le canal? — Comment le reconnaître, demande l'inspecteur, au cas que nous retrouvions le corps? La femme hésite pendant quelques secondes. Puis subitement, un air de soulagement se répand sur sa face. — Comment ? déclare-t-elle, ce n'est pas difficile, il est sourd. « Tit-Bits ». L'Offensive allemande à l'Ouest Milan, 1er juillet. L'offensive allemande est imminente sur le front à l'Ouest. Les Allemands dissimulent leur-; mouvements de troupes pour surprendre le général Foch. Les indices font prévoir que l'attaque principale sera dirigée contre le fi'ont septentrional anglais; toutefois, il faut compter aussi avec une attaque contre Amiens à cause de sa grande importance stratégique. * * Paris, l,r juillet. L' » Echo de Paris », ainsi que d'autres journaux qui connaissent les plans du général GuillaUmat, gouverneur militaire de Paris, annoncent un nouvel exode en masse, la capitale étant désormais englobée dans la zone de guerre. Le Conseil municipal de Paris a voté un crédit pour faciliter l'hospitalisation des enfants parisiens dans les villages du Centre. Milan, 2 juillet. On mande de Paris au « Secolo » : — Le» renforts américains qui arrivent depuis des mois en France sont concentrés à l'arrière du front anglais pour enrayer toute tentative de percée et défendre les ports militaires de la Manche. * • • Londres, 2 juillet. Du correspondant au front français de l'Agence Beiter : — A Villers-Cotterets, lors de leurs dernières attaques, les Allemands ont perdu une automobile blindée d un nouveau modele. Ses dimensions ne représentent que le quart des anciens tanks; elle n'a que trois servants, dont un pour le moteur et les autres poulies mitrailleuses Ce petit tank vient beaucoup plus facilement à bout des obstacles et offre une moins grande cible à l'artillerie. * Paris, 30 juin. Le capitaine Marcel Doumer, commandant d'une escadrille, a été tué au cours d'un combat dans les airs près de Villers-Cotterets. Il était le fils de M. Paul Doumer, sénateur et ancien président de la Chambre, qui perd ainsi son troisième fils pendant cette guerre. * • * Paris, 1er juillet. Le fils de Jean Jaurès, lieutenant dans l'armée française, est porté manquant depuis le 3 juin. « * Paris, 1er juillet. Le « Matin » apprend de Boulogne que le préfet du Pas-de-Calais a visité la ville d'Arras ; elle ne compte plus que 426 habitants qui lui ont déclaré qu'ils voulaient rester. 4rae année. — N° 153 JOtRIÀl QUOTIDIEN — Le y* : 10 centimes Jeudi 4 Juillet 1918

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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