L'étoile belge

1939 0
12 februari 1914
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s.n. 1914, 12 Februari. L'étoile belge. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/542j67b48b/
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Jeudi 12 fevrier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un ail : I» fr.; 6 mois, fr. «..lO; 3 mois, fr. 3.Û9 POUR LA PROVINCE : l'B an : 1C fr.; 6 mois, fr. S.50; 3 mois, & fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 tu En province il su/fit deremcttreleprùvde l'abonnement au facteur Edition G Baromètre du 12 février 5 heures Tempér. moy*** normale, Il ">8 Maximum di» la vc'.IJ|.e». ]fj Minimum do la ^ nui£ •»/.. ? BaromOOe il, J/ 1S 118 h- V)imn>i Quantité d'eau // de 8 à 8 b « !^ rf? \ PPÎes24h" °mm° Obsi^vations j■ fff A i c3=> \\ midi Ti'mjiératuro, [j EBo/fJ b m® 4^ll 12°6 Barom.ure, ligsH \ H]°zPI J 760'n^,7 Humiditéf 0'»= \\^7 \B, S/ ^ I hurr1, absol.), Il Vent dominan \ScJ? 3/ ~ ' ! S D« clin. masjn. \\ JI 12»52'3 Epkéméricles Pr le 12 février Soleil: n///. , Lune : lever. 7 11. 2 lever, l'Jh.oâ coucher, lii 11. 52 coucher. 7 h. 4b k Prévisions de l'Observatoire : Vent S. modéré; un peu de pluie Service des malles Ostende-l)on%res Etat de la mer, le 12, à 4 heures : très agitée France, Angleterre. Allemagne et l „ f , pir trimestre M ,» ■ , ANNONCES ■ « e— la llgn»; minimum 4 lianes, f-, l.fiO. tous piys lie l'Union posiale, I "• payable d'awinct l*«k POillIItlPQ 13 Les annonces remise-: avani.-2 heures 4 l'Oflled de Publicité, Hollande, 7 fr. — Grund-Diiuiié, 6 îr. j maudat-pos^e vvIllHlIDO IO HIHIlUl U 3o, rue Neuve, paraissent 1© soir même. ^TŒ^-ÎNTO-tEtR, ï-,a crise suédois© Là question de la défense nationale vient de provoquer une crise ministérielle en Suède, crise qui pourrait avoir Jes conséquences allant bien au-delà i'un simple changement de gouvernement, car elle se complique d'un conflit îonstitutionnel sur l'étendue des pouvoirs royaux. Nous avons exposé récemment comment se présentait en Suède la question de la réorganisation de la défense natio-nale. Rappelons brièvement que le ministère Staafl' était arrivé au pouvoir avec un programme de'réduction 'des armements. La droite, par contre, réclamait de nouveaux armements et elle s'appuyait sur les dangers que constitue pour la Suède le voisinage de l'empiré russe et diverses mesures de nature inquiétante prises par le gouvernement ■ de. Saint-Pétersbourg. Cette campagne, soutenue par des personnalités marquantes du monde universitaire et politique, a trouvé beaucoup d'écho dans la population. Elle a produit de l'impression sur tous les milieux et sur les libéraux eux-mêmes, jusque-Kt hostiles à l'accroissement des armements, puisque la commission nommée en décembre 1911 par le gouvernement pour étudier la situation, commission composée de 12 libéraux, \ socialistes et 4 modelés, a conclu récemment à. la nécessité '•'une prolongation de la durée de service pour l'infanterie. f.rtte situation a mis'dans un grand embarras le cabinet Staaff, dont les membres n'étaient plus d'accord sur la -nlntion à donner à la question de la défense nationale, ou du moins sur la procédure à suivre. Car \I. Staaff. qui appartient à la fraction la plus avancée du parti, a lui-même reconnu la nécessité d'une réforme militaire destinée â mieux assurer la défense nationale. Seulement M. Staaff voulait ajourner '■ 'l,e réforme, jusqu'après les élections aénépjlea, qui doivent avoir lieu en sous prétexté que le parlement ne peut, Sans avoir pris l'avis du corps éleç-loral, réaliser une réforme contre laquelle s'est prononcé le coips électoral lors des dernières élections. Cette conclusion de M. Staaff, nous l'avons dit déjà, n'était logique qu'en apparence. ( ir s il voulait connaître l'opinion du corps, électoral, il n'avait qu'à proposer au toi la dissolution immédiate du parlement, la question de la défense nationale n'étant pas de celles qu'on peut ajourner. Pour faire impression sur le gouvernement et le parlement, les protagonistes de la réforme militaire avaient organisé vendredi dernier une manifestation de paysans propriétaires réclamant le renforcement de la défense nationale. 50,000 de ces propriétaires paysans avaient adhéré à la manifestation, mais on n'avait pu en accepter que 30,000, venus de tous les coins du pays. Ce fut une manifestation imposante'et qui devait naturellement faire grande impression, bien que l'on affirme qu'elle ne comprenait guère que des partisans de l opposition. Même si cela est exact, ce n'en, est pas moins un fait remarquable que l'on ait réussi à mobiliser une pareille armée de paysans. On sait que les manifestants ont. été reçus par le roi et que celui-ci a répondu au discours qui lui avait été adressé. Il a dit notamment : Il y a, en ce pays, des hommes qui estiment qu'il n'y a pas lieu de se préoccuper aujourd'hui de la durée d'instruction de l'infanterie. Je ne partage en rien cette opinion et je suis, au contraire, de celle que vous venez justement de me faire connaître, à savoir que la question de la défense est un tout inséparable et doit être résolue maintenant. Vous savez tous qu'il s'ensuivra une augmentation de la durée du service pour les hommes astreints à porter les armes. La marine aussi doit être considérablement renforcée, de manière à être en mesure de protéger nos côtes. Soumis à mon devoir de roi, je m'efforcerai de vous montrer la route qui nous permettra d'atteindre le but que .nous poursuivons ensemble. Le roi se mettait ainsi en opposition directe avec son ministère, puisque M. Staaff avait déclaré vouloir ajourner la question de la prolongation du service de l'infanterie jusqu'après les élections, déclaration que le président du conseil répéta en recevant la délégation des manifestants. Le discours royal provoqua naturellement une très vive émotion non seulement au sein du cabinet mais encore dans la majorité ministérielle et même parmi l'opposition, car tout le monde en Suède, conservateurs aussi bien que libéraux, se montre' fort attaché aux principes constitutionnels dont on a fêté il y a quelques années le centenaire. Or, l'article 8 de la constitution suédoise stipule que « le roi ne peut prendre aucune décision dans les questions au sujet desquelles le conseil d'État (ministère) doit être entendu si trois conseillers d'État (ministres) ne sont pas présents en plus du conseiller qui doit faire rapport ». La question de la défense nationale est une de celles-là. En s'ex-primant comme il l'a fait devant les paysans, le roi Gustave n'a donc pas tenu compte de cet articlé de l'a constitution. Et le ministère a agi constitu-tionnellernent. en faisant à ce sujet une représentation au monarque. L'article 9 de la constitution dit, en effet : « Si, contre toute attente, il devait arriver que la décision du roi contrevînt manifestement à la loi fondamentale ou à une autre loi générale du royaume, il appartient aux membres du conseil d'État de formuler à ce sujet d'énergiques représentations. » , Le cabinet Staaff s'est conformé à cet article de la constitution, mais le roi a répondu qu'il ne pouvait renoncer au droit de parler librement au peuple sans avoir au préalable consulté le ministère. Dans ces conditions, il ne restait au cabinet qu'à donner sa démission, ce qu'il a fait. Le roi Gustave a chargé M. de Geer de former le nouveau cabinet. Ce cabinet ne trouvera aucun appui à la chambre, car la droite elle-même — le correspondant de la Kdfnische Zeilung le constate — est fort mécontente, il devra donc, selon toute vraisemblance, dissoudre la chambre. Nous avons dit que la dissolution immédiate nous paraissait la meilleure solution, mais nous ne pensions naturellement pas à une dissolution accomplie dans les conditions où elle se présente. ^TOSi DÉPêCFriFn^ Services spéciaux de l'ETOILE BELGE services spéciaux FRANCE Le budget de 1914 Le rapport général dn budget de 1914, qui sera distribué jeudi à la chambre, sr l'été le total général des dépenses à 5 mii-liftrds 91,331,808 francs, non comprises les dépenses du Maroc et les dépenses extra )r-tinaires de la guerre et de la marine, qui seront comblées par l'emprunt. Les recettes sont de 4.789,001,987 franos, inférieures de 302,329,821 francs aux dépenses.Pour couvrir cette différence la commission du budsret propose de prélever 112 .mitions 500,000 francs sur le compte pro ri-sionnel et d'inscrire 190 millions d'obligations à court terme. Départ de M. Paléologue pour Pélersbourg -M. Paléologue est parti mercredi après-midi de Paris pour rejoindre son poste d'ambassadeur à Saint-Pétersbourg. Tempête sur la côte bretonne Un vapeur belge avarié Dépêche de Brest : La tempête souffle sur la côte. La mer est démontée. Le vapeur belge Ministre de Naeyer, allant tr Anvers au Brésil, a été assailli au large d Ouessan par d'énormes vagues qui ont emporté plusieurs compartiments du pont. Le vapeur a relâché à érest avec de sérieuses avaries. Plusieurs autres navires viennent s'al*ri-ter dans la rade. ALLEMAGNE Au parlement d'Alsace-Lorraine Dans sa séance de mercredi après-midi, le parlement d'Alsace-Lorraine a continué la discussion du budget. a e l'ETOILE BELGE Parlant sur le chapitre qui concerne l'impôt direct, le sous-secrétaire d'Etat aux finances, M. Koëhler, déclare ne pouvoir donner encore le chiffre exact des capi taux dont l'impôt de guerre a. provoqué l'exode. Il affirme cependant qu'il y a lieu d'être satisfait des déclarations de fortune qui ont été faites à cette occasion. La deuxième chambre impose ensuite, par 32 voix contre 22 et 5 abstentions, le fonds de grâce de l'empereur de 100,000 mark, imposition qui, l'année dernière, avait été refusée et qui cette année encore avait été refusée deux fois par les commissions.C'est le parti du centre qui a rendu le vote possible. Les incidents alsaciens-lorrains Le reichstarj et le gouvernement On mande de Berlin au Ternes : Le bruit court dans les milieux parlementaires qu*. le gouvernement aurait l'intention de dé poser un projet nouveau concernant l'application de la loi des associations et de la presse en Alsace-Lorraine. Au cas où le reichstag refuserait d'accepter le projet nouveau, le gouvernement procéderait à la dissolution de l'assemblée. I] est possible que cette dernière information soit, dans une certaine mesure, tendancieuse. L'appréhension avec laquelle on en parle dans les couloirs prouve que la majorité ,de 294 voix qui vota le 4 décembre un ordre du jour de méfiance au chancelier, se repent déjà de son geste de protestation et se sent incapable de le faire approuver par le pays. Les fraudes fiscales A la suite du vote de'l'impôt de guerre sur la fortune qui est basé sur la déclaration des contribuables, la plupart des gouvernements confédérés ont, par la loi d'exécution, promis un pardon généra pour toutes les fraudes fiscales antérieu tes. En d'autres termes, la prescriptior pénale est acquise aux citoyens qui on' fraudé le fisc et qui pour la nouvelle dé ciaration rectifient leurs « erreurs » anté rieures. Bien entendu ce pardon ne s'étend pas aux investigations en cours au moment de la promulgation de la loi. C'est ainsi qu'er Prusse, pendant l'année dernière, il y £ eu 2,950 instructions pour insuffisance de déclaration. A Potsdam, il y en eut 440 tandis qu'à Berlin il y en eut 391 seule ment. De ce fait, le Trésor a bénéficié d'ur supplément de recettes de 2,720,000 franc? dont 500,000 provenant de fortunes insuf fisaminent taxées, donc d'amendes payées par les héritiers. Gros lot détourné Le ministre de l'intérieur bavarois vieni de prescrire une enquête sur une affaire de fraude à la loterie qui aurait été com mise en 1902. A cette époque, l'asile chari table dit « Marianum » avait obtenu l'auto risàtion d'organiser une loterie à son pro fit. Les billets furent placés par la maisor Sehuler frères. Ceux-ci auraient, par des machinations illicites, empêché le gagnai du gros lot. dew 50,000 francs d'entrer en possession de son gain qui passa alors ai « sMarianurn ». Cet asile aurait payé une forte commission aux collecteurs de loterie qui lui avaient procuré le gros lot. Ces faits ont été portés à la connaissance des autorités par le journal Mwtçhenei Post qui a publié la correspondance échangée entre la maison Schiller et le « Maria hum ». Un émule de Koepenick Monsieur l'inspecteur des écuries Une amusante escroquerie « à la Koepe nick » est signalée d'Angevillers, près de Thionville. Dans ce village arrivait, il y c quelques jdurs, un jeune homme qui se présenta au maire comme étant M. Lerov assesseur au ministère d'Alsace-Lorraine Il dit avoir été changé d'inspecter les éta blés et écuries du village en vue de mesu res à prendre contre Ta fièvre aphteuse Le maire se hâta de faire connaître à sor de cloche par l'appariteur l'arrivée de M l'inspecteur, qui allait commencea1 san< retard son examen des bâtiments abritàn des bestia.ux. Le prétendu assesseur déjeuna chez le maire, piiis commença soi travail, d'inspection. Pour chaque écurie il préleva un mark. Lorsqu'il lui parais sait que les préceptes de l'hygiène rurale n'étaient, pas bien observés il prenait, note des délinquants, mais consentait cependant à ne pas les signaler moyennaji payement d'un supplément de 2 à. 3 mark M. l'inspecteur portait sous le bras une serviette bourrée de papiers qu'il consul tait de temps en temps. Sur le dos de le maiu gauche il avait un tatouage repré .semant uue tête de bœuf. C'était, disait-il l'emblème que tous les fonctionnaires dr département de l'agriculture devaient, af ficher pour éviter toute méprise sur leuj identité réelle. Comme il causait le patois lorrain il fui bientôt fêté par ses naïves victimes, et c'es" à grand'pe-ine que, le soir venu, il put re joindre l'auberge où il avait établi clomi cile. Le lendemain matin il continua soi: inspection ; mais, ayant appris que le même jour les gendarmes de Fontoy de •vaient faire- leur ronde par Angevillers, i se hâta de s'éciipser avec un butin de près de 200 mark. ANGLETERRE A LA CHAMBRE DES LORDS Lord Loreburne souligne le courage ei la lovauté du discours du trône qui reconnaît la gravité de la situation. La dissolution de la chambre des communes ne serait qu'un ajournement et non une solution de la question. Le bill du home rule est une bonne mesure, mais un accord amiable vaudrait encore mieux. Le dangei n'est pas tant dans une guerre civile que dans la continuation du mécontentemeni de l'Irlande. Le fédéralisme mettra un terme à la difficulté. Lord Loreburne fait appel à l'esprit de conciliation. Lord Lansdowne affirme que tout le monde veut un arrangement amiable, mais re gouvernement n'a fait aucune proposition. La perspective est aussi peu encourageante que jamais. Lord Lansdowne ajoute : Si vous excluez ruister, il faudra lui donner la garantie que ses intérêts seront sauvegardés ainsi que ceux de tous les unionistes en général. La seule ligne de conduite d'un gouvernement véritablement démocratique et loyal est de formuler tous les amendements qu'il jugera nécessaires et de consulter ensuite le pays. Lord Haldane reconnaît que le bill du home rule actuellement soumis aux chambres n'a jamais été soumis pays dans cette forme concrète. Toutefois les principes en ont élé généralement discutés. Aucun règlement, aucune entente ne sont possibles à moins que les unionistes ne fassent savoir qu'ils sont prêts à accepter le principe du bill: A LA CHAMBRE DES COMMUNES Le home rule La chambre a repris mercredi la discussion de l'amendement de M. Long. M. Carson déclare que. bien que le discours de M. Asquith ait fait faire un pas de plus à la situation en jugeant cette dernière grave, le discours pour lui est une déception complète. M. Carson ajoute que l'Ulster ne désire pas de concessions, mais veut seulement qu'on le laisse tranquille.Il indique crue, d'après le discours de M. Asquith, l'exclusion cle l'Ulster ne sera pas en contraeliction avec les principes du bill du home rule. D'ailleurs si l'on tentait de contraindre l'Ulster à s'en remettre à un parlement siégeant à Dublin, ce serait provoquer une résistance armée à laquelle l'orateur irait prendre nart. . M. Redmond déclare que les nationalistes sont tout disposés à accepter une proposition de règlement amiable, mais l'initiative aurait dù venir de l'opnosit'on et non du gouvernement. Il est absolument, scandaleux de prétendre "ne les nationalistes ne désirent que nrofiter des impôts nayés par l'Ulster. T1 ne faut nas parler de guerre civile. Il importe que le nouveau narlement Mandais ne débute nas au milieu de conflits entre compatriotes. (Voir suite aux Dernières Nouvelles.I Remaniement ministériel M. Harcourt, secrétaire d'Etat pour les colonies, a annoncé mercredi à la chambre des communes que lord Gladstone, 1 gouverneur général de l'Afrique du Sud, démissionnera à la lin de la session actuelle du parlement sud-africain. Il a ajouté que cette démission est uniquement motivée par des raisons personnelles et n'a aucune relation avec les derniers événements.M. Buxton, ministre du commerce, est nommé gouverneur général de l'Afrique du Sud. Sont nommés : ministre du commerce, M. John Burns ; chancelier du duché de Lancaster, M. Masterman ; ministre des postes, M. Hobrause ; président du Local Government Board, M. Samuel. Mariage d'un romancier Mardi a été célébré, dans la paroisse d'Enfield, le mariage du célèbre romancier Thomas Hardy, l'auteur de Jud Vobscur et de Tess d'Urberville. M. Thomas Hardy a 74 ans, miss Florence Dugdale, qu'il a épousée, en a .13. Elle était, depuis quinze ans, le secrétaire de M. Thomas Hardy ; la première femme de celui-ci, morte en 1912, était son amie. Miss Dugelale a écrit des livres pour enfants : Je plus connu est intitulé -. Dans les jardins (Te Lucie. Un voilier à court de vivres Le vapeur hollandais Minerùa est arrivé mercredi matin à Alger. L'éauipage rapporte que le 9 février, à 60 milles a l'ouest de Gibraltar, le vapeur a rencontré le voilier anglais Aifanti-Savoia venant d'Iqui-que et se dirigeant vers Naples. Le voilier, qui avait 135 jours de mer, était à court cle vivres. Le Minerva l'a ravitaillé, puis le voilier a continué sa route. PAYS-BAS La troisième conférence de la paix He.t Yaderla/ul apprend de bonne source que les milieux compétents ne s'attendent pas à la réunion de la troisième confé- ■ rence de la paix avant 1917, les travaux ' préparatoires de cette conférence demandant beaucoup de temps. En outre, la conférence n'aura pas lieu avant la solution définitive des questions balkaniques et spécialement de la question 1 albanaise. AUTRICHE-HONGRIE A la chambre hongroise Jeux et pots-de-vin Le comte T.isza, président du conseil, a répondu mercredi à une interpellation concernant les efforts de la banque des jeux en vue d'e^btenir une concession dans l'île Marguerite, efforts qui n'ont pas abouti grâce au président du conseil. Le comte Tisza dit : La direction de la banque des jeux a produit une liste de tou- ■ tes les personnes qui ont reçu de l'argent à l'occasion cte'ïà demancîe formulée par ladite baucuie en vue cVohf.f.nir 1". concession. Certaines" sommes ont été touchées par des journaux tant nationaux qu'étrangers. Le fils du président et un'parent diu viee-présid2nt de. la commission des con- ' structio.ns de la capitale, laquelle inter-• vient. d;ans l'attribution de concessions de ce genre, ont reçu des sommes peu importantes. Aucun député du parti gou-verneinenta.l n'est, mêlé d'une façon quel-! conque à cette affaire e.t ne reçut- de rémunération. Le président, de la commission a donné sa démission à la suite des attaques dirigées erontve lui.-* Quant au Vice-président, 'il est. établi qu'il ne soupçonnait rien des abus commis pas son parent et a toujours combattu la banque des jeux. Maintenant. que le gouvernement a sévi avec'la plus grande rigueur je demande de considérer cette affaire comme définitivement ré j Lée afin que la. bonne réputation du pays n'ait pas plus longtemps à souffrir et que l'étranger, insuffisamment renseigné, ne croie ois que l'autorité hongroise s'est laissé influencer par des moyens illégitimes,La chambre a pris note de cette réponse. Accident d'automobile Une automobile a pris feu sur une route près de Vienne. Le réservoir à benzine a fait explosion. Quarante personnes ont été blessées dont quinze grièvement. RUSSIE L'assassinat d'un enfant juif A la suite de l'assassinat mystérieux de Tastow, où un enfant juif, nommé Jossei Pachkof, a été trouvé mort avec 13 coups de pointe au cou, le père de la victime et un de ses coreligionnaires ont été arrêtés. Le cadavre de l'enfant a été exhumé en vue de l'enquête judiciaire et amené à Kiev. Incendie d'un hospice finlandais Cinq morts Pendant l'incendie d'un hospice de la paroisse de Hilomantsi, district de Kuopio, cinq personnes ont péri. Une a disparu. Plusieurs ont été atteintes de brûlures. Aux usines Poutilof Les délégués financiers français et russe® se sont mis d'accord pour assurer de moitié par le-a uns et de moitié par les autres une augmentation *du capital des usines. Poutilof. Cette augmentation sera de 34 millions de roubles représenté-; par 13 millions en actions et par 15 millions en obligations. Les millions restant serviront au rachat dea chantiers Newsky. BULGARIE Projet de voyage du roi en Amérique Recevait une, commission américaine, le roi a exprimé le dé^ir de visiter l'Amérique au printemps prochain, si la situation le lui permet. SUEDE Manifestation d'étudiants Mille huit cents étudiants des universités d'Upsal, de Lund et de Gothenbourg sont arrivés mercredi matin à Stockholm par des trains spéciaux pour manifester devant le roi leur patriotisme et leur loyalisme.Mille étudiants des différentes facultés de Stockholm se sont joints A leurs camarades à la gare, d'où le cortège s'est rendu au palais en chantant. Sur tout le parcours des hourrahs ont été poussés en l'honneur du roi et. de la patrie avec un enthousiasme pareil à celui qui s'était produit lors de la manifestation des paysans.Les présidents des associations d'étudiants ont exprimé leur confiance entière envers le souverain. Le roi a répondu par un vibrant discours en priant la jeunesse instruite .de Suède d'appuyer le souverain dans ses efforts pour assurer la défense nationale afin que la Suède reste libre et forte. AFRIQUE DU SUD Un procès Le général Botha, président de l'Union de l'Afrique du Sud, intente une action en 10.000 livres de dommages-intérêts au député Fremantle à raison de l'accusation portée à Bloemfontein oar ce député her-zogiste, d'après laquelle le général Botha aurait essayé de le corrompre en lui offrant le poste de premier ministre. ETATS-UNIS Arbitrage La commission des affaires extérieures du sénat s'est prononcée en faveur de traités d'arbitrage avec l'Italie, la Suisse, l'Espagne, le Portugal, la Suède, la Norvège, la Grandes-Bretagne et Le Japon. JAPON Agitation populaire Pendant les troubles qui se sont produits mardi six personnes ont été blessées. Il y a eu 150 arrestations. Le député Kour-hara, qui prononçait un discours devant le parlement, a été maltraité par dés agents de police. L'ordre est complètement rétabli.. Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit. Les musants Marps Le prince de Wied s'embarquera à bord d'un navire autrichien Suivant les journaux de Vienne le prince de Wied se rendra en Albanie par Tries-te où il s'embarquer A à bord du vaisseau de guerre austro-hongrois Taurus. Celui-ci sera accompagné par un vaisseau italien. On mande de Berlin au Temps : Le prince de Wied viendra dimanche ù. Potsdam remettre à l'empereur sa démission d'officier prussien. Des dépêches de Bari aux journaux de Rome annoncent qu'Essad uacha s'embarquera jeudi soir ù Durazzo pour venir offrir la couronne au prince. La question de l'avance à l'Albanie On mande de Londres au Temps : I.es ambassadeurs de la Triple Alliance ont fait savoir que leurs gouvernements considéraient qu'il y aurait, un grave' dailgar à laisser la situation en Albanie se pro-longér et se développé!-telle qu'elle"i-si. Ils ont donc stipulé qu'il convenait de donner au prince de Wied les moyens immédiats d'entrer en fonctions, d'où l'avance de dix millions. Dans les milieux diplomatiques anglais ou considère que cette avance est au moins incorrecte dans la forme attendu que les gouvernements autrichien et italien qui n'ont en mains aucune reconnaissance des puissances cle leurs intérêts particuliers, n'ont même pas fait connaître leurs intentions aux autres gouvernements européens. Les musulmans et le prince d'Albanie On mande de Valona au Tevips : Les délégués musulmans ont définitivement maintenu leur refus de participer à la délégation qui va offrir la couronne au prince de Wied. La communication des puissances à Athènes et à Constantinople Suivant une information communiquée à la presse de Londres, les diplomates de la Triplice soulignent, le fait'que les réponses verbales faites vendredi dernier au Foreign-Office par les ambassadeurs de la Triplice ne constituent pas des réponses définitives et formelles. Il s'agissait simplement d'établir une base de discus; ion pour l'échange de vues qui se.poursuit. On n'a pas encore pris dp décision au sujet de la. proposition de sir Edward Grev tratatit ù i.nicorfe&.rer dans le texte de là Communication à Athènes et à Gonstnnt:-no.pl© la mention que les puissances entendent. que leurs décisions soient respectées. La Triplice estimait qu'il convenait, de recevoir préalablement les réponses d'Athènes et de Constantin.orile. L'échange de vues continue entre Rome. Vienne!" Berlin et Londres dans le but de trouver une formule pouvant satisfaire la Grande Bretagne.FRANGE UN « VISITEUR APOSTOLIQUE » A PARIS triple mission. — I ne séance ^motivante riait* une chapelle île Paris Du Temps : La Société des frères de Saint-Vincent-de Paul, où vient d'éclater le coup d'Etat, fut fondée, vers 18G0, par M. Le Prévost.. Elle se compose de prêtres et de frères et a surtout pour objet les œuvres ouvrières d'hommes, telles que cercles et patronages. Elle a eu des membres qui ont laissé un nom dans l'histoire religieuse du siècle dernier. Parmi eux il convient de citer : l'abbé Planchat, qui fut fusillé par la Commune ; l'abbé Lucas-Champion-nière ; l'abbé de Préville ; M. • Maignen, président du cercle Montparnasse,' l'ami 2t le conseiller du comte Albert de Mun. ri ne faut pas confondre M. Maignen — qui n'était qu'un simple frère — avec l'abbé Maignen, qui est toujours vivant , et qui 3'est signalé par de vives polémiques, dans la Vérité française, contre le père Hecker ?t l'américanisme, contre l'abbé Klein, et surtout contre le, ralliement et toute la politique de Léon XIII. Le supérieur, auquel le visiteur apostolique vient de signifier le décret, de la Sacrée congrégation des religieux qui le lépose en môme temps que ses deux principaux collaborateurs, était très estimé du îlereé parisien. On savait vaguement qu'il Hait, depuis son élection, en butte à une campagne de l'abbé Maignen et de cinq à ïix autres religieux, mais personne ne supposait qu'il allait être brusquement 'rappé. Est-il suspect de « modernisme social », '■ )u a-t-il laissé le modernisme envahir sa congrégation ? A cette question, il semblf Dien que l'autorité religieuse ait répondu par l'affirmative. La soumission de M. Anizan a d'ailleurs Hé complète et immédiate. U s'est mis aux genoux de son successeur — nommé directement par Rome et non élu par les mem-ares de la société, conformément aux statuts —r- et lui a promis obéissance. Ce successeur imposé par l'autorité souveraine 3st M. Desrousseaux. Il n'a que trente-cinq ans et seulement cinq années de sacerdoce. Les deux nouveaux assistants — également imposés — sont MM. Garnier et fmof. Tous les trois sont surtout corrnus pour l'ardeur de leurs opinions politiques extrêmes. Us professent volontiers que ians la République il n'y a de salut ni pour l'Eglise ni pour la France. Cet état d'esprit n'a point laissé que l'inquiéter le cardinal Arnette. TI n'avait point à s'immiscer dans le gouvernement i'une congrégation qui relève directement iu Saint-Siège quant à son organisation intérieure. Mais il a fait savoir au nou-/eau supérieur qu'il veillerait soigneuse-nent à ce que la politique ne fût pas introduite dans les cercles et patronages iont les frères de Saint-Vinceni-de-Panl mt la direction. *** La séanoe où fut donnée lecture par le père Saubat du décret de la Sacrée congrégation ries religieux,' eut lieu dans la chapelle de Notre-Dame-du-Bon-Conseîl, rue de Clignancourt, 140. Elle fut profon-iément émouvante et quelque peu agitée. Le père Saubat déclara aux reili-gieux qu'ils étaient tenus, sous peine de péché mortel, de ne pas révéler à qui que -ce fût un mot de ce qui allait se dire et se passer. Cette menace parut excessive, fiasse 3ncore de menacer de censures ecclésiastiques, mais de péché mortel 1 II y eut des murmures et des réclamations. Des questions aussi furent posées. Le père SaulJat fut tellement ému de l'attitude de l'auda-,oire qu'il ne put continuer son discours. [1 devait lire trois décrets ; il n'en lut ïu'un seul. i Quand il entonna le Te Veum final, on . e laissa chanter seul, sauf pour le dernier verset : In Te Domine, speravi, qui éclata comme un tonnerre. Le pèic; Saubat n'était- pas chargé seule-nent d'exécuter le supérieur générai des rrères de Saint-Vincent-de-Paul et ses ieux assistants. Sa mission était triple : ïlle visait, en outre, deurc congrégations :1e femmes. • Il s'en fut donc dans le Calvados «visi-, ;or»r. la congré^a-iiem du Bon-Sauveux. < 'ondée en 1720, qui dirige, à Caen, uri asile l'aliénés et un établissement de sourds-nuets pour garçons et filles. Fut-il grisé par l'importance de sa mis- : îion, et se crut-il le successeur de ces moi-^ les du moyen âge que les papes envoyaient ci mme légats dans les grandes circonstances? Toujours est-il qu'il parla beaucoup, et même qu'il parla trop, de l'avis lu moins de ceux qui l'entendirent. — Voyez les bienfaits de la séparation, limait-il à répéter. Je ne suis qu'un pauvre petit religieux, et me voilà cependant, supérieur aux évêques, qui tremblent devant moi. Ces pauvres évêques de France. )n les fait surveiller de très près ; la plu- ■ lart auraient bien besoin, eux aussi, d'un àsiteur apostolique. Mais cela viendra ; cela est imminent pour quelques-uns. L'évêque de Baveux a recueilli des té-noigna^es très précis de ces entretiens. [1 a~ porté son dossier à Rome, où il se trouve en ce moment avec le cardinal \mette. Nous croyons savoir qifun laïc lu même diocèse a constitué un autre dossier, beaucoup plus complet et plus suggestif.La troisième congrégation menacée se--ait celle des franciscains de Villeur-, >anne. Ce qui. provoque l'émotion du clergé et les notables catholiques, ce ne sont ni la lécision prise par la Sac.rée conoTé^ation' les religieux, ni la mission du père Saubat, mais les circonstances qui ont ac-•ompaené l'une et l'autre. Ajoutons en terminant que de même lu'il ne faut pa* confondre les frères de >aint-Vincent-de-Paul avec Les lazaristes fui ont été institués par saint Vincent de =»aul, il ne faut pas davantage les con-ondre avec la société et les conférences le Saint-Vincent-de-Paul, qui ont été fon-lées par Ozanam et qui ne sont compo-ées que de laïcs charitables vivant dans e monde et parfaitement libres de tout ien religieux. IftTFÉÏlflEUlR E PIBTI i L'OK La séance de mardi, consacrée à la uite du débat sur l'interpellation de M. irur.ot, a élé édifiante. M. Van Cauwetaert, flamingant avec lieu, l'a tenue tout entière. Pendant lois heures, ce klauwaert a fait le pro-ès des fonctionnaires coloniaux. Sans pporter l'ombre d'une preuve à l'appui e ses allégations, d a prononcé contre .! ux un réquisitoire à la fois pompeux t fielleux. Ce flamingant procède par isinudtions successives, qu'avec une udace déconcertante il présente com-îe des fails acquis. Pendant trois heu-i>s, les magistrats coloniaux ont été en n.tfe à ses soupçons, à sa malvcfllnnce, son sectarisme, et les protestations clii îinistre des colonies n'ont fait qrifexci-îr davantase son humeur bilieuse. Ce fut vraiment un beau spectmcle. ppuyé par une fraction de la dretite, n député clérical a lancé contre nos îagistrats les accusations les plus gra-es et les plus gratuites. De telles déclamations, jetées en pâ- ure à la foule du haut de la tribune nationale, sont inspirées par le seul dé-ir de venger les missionnaires — que lersonne n'attaque — et n'ont d'autre ffet que d'ébranler la confiance dé la nasse dans la valeur et la probité de noce magistrature coloniale. Les droitiers qui ont applaudi l'agi-ateur flamingant ne se sont pas clouté le l'incorrection de ses procédés. Cer-es la Chambre a le droit de contrôler "administration de la justice et les dé->utés ont le devoir de dénoncer les ibus. Mais ce que la Chambre ni les léputés ne peuvent faire sans commet-re le plus flagrant des abus, c'est jeter e soupçon et le blâme sur l'ordre judiciaire colonial tout entier, c'est lui inenter, sans aucune preuve précise, le. >lus» odieux des procès de tendances, îelui qui fait cela agit en révolution-îaire et en anarchiste ; il donne le plua léplorable des exemples. Les événements se chargeront d'ou-Tir 'es veux des droitiers sur le dan-?er de leur attitude. Que diront-ils, en iffet, le jour où les socialistes, cédant â eur vieille habitude, accuseront la magistrature belge d'être une,magistrature le classe ? Et que répondront-ils si l'on tpplique à la magistrature de la mère-latrie les mêmes procédés que M. Van îauwelaert applique à la magistrature le la colonie ? i la Gliaslre SÉANCE DU 11 FEVRIER La séance est ouverte à 2 heures, sous lfc ^résidence de M. Schollaert. LA LOI SCOLAIRE La discussion est reprise à. l'article 31, elatif à l'inspection médicale scolaire. Les amendements examinés dans la pré-:édente séance sont successivement rejetés )ar assis et levé. L'article du gouvernement est adopté. Les articles 32, 33 et 34 sont adoptés sans tppositioxi. Le second vote de la loi scolaire est fixe I mercredi. NSTITUTION D'UNE SOCIÉTÉ NATIONALE D'HABITATIONS ET DE LOGEMENTS A BON MARCHÉ. La discussion générale est ouverte. 3f. Moyersoen cômmencé par constater [ue la question que soulevé le projet de loi >lâne au-dessus des dissentiments politises. Le but du projet est de contribuer lu développement normal de la classe ou-rière tant dans les campagnes que dans es villes. Dès 1849, M. Rogier proposait la :réation d'associations en vue d'assurer lux travailleurs des logements hygiéni-[ues, grâce à l'intervention des pouvoirs )ublies et la réduction des charges fiscales, -a loi de 1889 est un premier pas dans ette voie démocratique.. Il s'agit aujour-t'hui dé réaliser un nouveau progrès par a création d'un organisme spécial. L'orateur fait un tableau des dangers qui 'ésultent au point de vue de la santé et de a moralité publiques de l'insuffisance des ogements à bon marché dans les grandes ig^lomérations. L'honorable membre expose le mécanis-ne de la loi.Celle-ci s'applique aux ouvriers n général, aux employés dont les appoin-ements ne dépassent pas un maximum à tablir par le gouvernement ei à toutes jersonnes dont, les impositions directes au >rofit de l'Etat ne dépassent pas un maxi-num à fixer. Sont seuls admis à souscrire aux actions e la Société, l'Etat, les provinces et les ociétés locales où régionales agréées. La Société nationale et les" sociétés -rées possèdent, la personnification cir ile. Uri capital de cent millions sera mis pair e gouvernement .à la disposition de la ooété. L'honorable membre félicite le ministre es finances d'avoir présenté le projet de )i. M. Tibbaul. rapporteur, dit que le pro-3t de loi a été. accueilli avec une grande atisfaction parce qu'il donne son complet ssor à l'œuvre à peine ébauchée jusqu'ici es habitations à bon marché. . L'honorable membre combat la disposi-ion qui soumet les sociétés locales ou ré-ionales à l'agréation du gouvernement, h ne croit pas que l'intrusion du pouvoir erîtral soit, chose désirable, cri pareille îatière ; elle ne peut que paralyser l'ini-iative privée et la livrer aux influences lectorales. Déjà le gouvernement inter-ient suffisamment par voie de,subsides. On étend les bénéfices de la loi aux per-annes peu aisées. Mais c'est là une for-iule vasfue. Il est vrai que les conditions sront précisées par arrêté royal. Ce sera onc le pouvoir exécutif qui réglera l'ap-lication de la loi. Dans ces. conditions, la )i ne sera que ce qu'en fera le gôuverne-îent. Le pouvoir législatif ne peut se,con-mter de cette solution." L'honorable membre insisté sur la né-Sâsité d'encourager la petite propriété 2; racole. II développe longuement les amende-lents que la section centrale présente & n assez grand nombre d'articles du pro-:t. Il espèVe que le gouvérnement se raiera à ces amendements, mais en tout cas votera le projet de loi. M. Impériali lit un discours en faveur Librojet. u. Dnvè'ze donne son adhésion de prin-pe à la loi, mais il défend une série d'a-endements qu'il, a dénosés avec M. Hy-.ans. Lé premier de ces amendements a >ur but de demander que les maxima cor-ispondant à l'habitation d'une personne ?u aisée soient fixés non par un arrêté lyal. mais par un règlement à établir par Société nationale. L'honorable membre explique que cet nendement écarterait les difficultés d'in-rprétation et éviterait au fisc l'obligation î vérifier le gain réel de l'employé et la îalité d'ouvrier. On supprimerait ainsi distinction entre les personnes aisées et s autres, la Société nationale ayant à 'endre un règlement pour empêcher les dus. Si l'on veut que ce règlement soit pprouvé par arrêté royal, les auteurs ?s amendements ne s'y opposeront pas. Un second amendement a pour but, dit 65e année. - isp 43

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