L'étoile belge

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s.n. 1914, 10 Mei. L'étoile belge. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x05x63cp2m/
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Dimanche !Û mai IS14 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : 'n an : 19 fr.; 6 mois, fr. O.iiO; 3 mois, fr. 3.50 POUR LA PROVINCE : Un an : 1© fr.; 6 mois, fr. S.5©; 3 mois, 5 fr. iUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. i n province il suffit de remettre le prix de l'abonnement au factew Edition G GS,! amiée. — 3%T° ISO L'ETOILE BELGE France, Angleterre, Allemagne et [ „ f ] par trimestre tous pays de l'Union postale. ( , payable d'avance Hollande, 7 fr. — Grand-Duclié, 6 fr. J mandat-poste S centimes le numéro ANNONCES : 45 c®-1 la ligne: minimum 4 lignes, fr. 1.60. Les annonces remisas avant 2 heures à l'Office de Publicité, 36, rue Neuve, paraissent le soir même. Baromètre du 10 mai 5 heures Tempér. rnoya» norm1®, le 9,12-0 Maximum do la vcills. Ij1' Minimum de la nuit- 0 J I&romèt., !e 9, à S lu, 154 "'».» Quantité d'eau /'vi de S à 8 liros, /%? f ''cPvi pF 24 gouttes Obseixations jl Lu m il tU c*s\\ de midi Température, ||E5offcf lô lr® i 1:J°Ù Baromètre. il $ w/ c? S 7ô'JmmS Humidité(100= \\Z., Y& • §) ^5 s hum. absol.). :iî Ventdominan \\c£\ \&v A&/ r* g SW Déclin, ma^n. 12«54'7 Ephémérides '<3-^// pour le 10 mai Soleil: c Lune: lever, 4 h.02 lever, 20 h. 59 coucher, 19 h. it> coucher. 3 h. 40 Prévisions de l'Institut météorol.: Vent N. modéré; pluie; rofroid, Service des malles ©stendc-ïfconvrcs Etat de la mer, le 10, à 4 heures : très agitée lÉSTIR^JiTGKER, L»a mission turque à î_.i"Vi£tciiëi Une mission turque s'est embarquée aujourd'hui samedi sur le yacht impérial Erthogrul pour aller saluer le tsar Nicolas 11 à Livadia. Elle est composée de Talaat bey, ministre de l'intérieur, d Izzet pacha, ancien ministre de la guerre et actuellement aide de camp général du sultan, du colonel d'état-major Ohukri bey, cl'Hassan Fehmi bey, chef du cabinet du ministre de l'intérieur, d'Essad bey, secrétaire-interprète de la Sublime-Porte, et du lieutenant Ali bey. Elle sera accompagnée de l'ambassadeur de Russie à Constantinople. On s'efforce, dans les milieux officiels turcs, de dénier toute signification politique à cette mission. C'est, dit-on, un acle de courtoisie traditionnel de la part de la Porte et qui se renouvelle chaque fois que le tsar se rend à Livadia. « La mission actuelle, a déclaré Taïaat bey au correspondant du Temps, n'a, comme les précédentes, aucun caractère politique. » Le correspondant du journal français n'en'croit rien et, s'il ne veut pas infliger un démenti direct au ministre turc, il fait assez connaître son opinion en disant qu'on estime à Constantinople que le choix, comme chef de cette mission, d'un ministre aussi influent que Talaat bey, a une signification politique. '-•"est incontestable. D'autant plus qu il avait été question d'envoyer à Livadia non pas Talaat bey, mais son collègue des finances, Djavid bey. Si on a changé d'avis, c'est parce qu'il venait d'être décidé aussi que Talaat bey ferait une visite à Bucarest. Bien entendu Talaat. bev conteste aussi toute importance politique à cette dernière visite. « Ce voyage, a-t-il dit, n'est qu'un acte de simple courtoisie et n'a pour but que de rendre la visite faite il y a quelque, temps a i unsiantinople par M. Take Jonesco.» V ,ce sujet encore, le correspondant du 'I caips constate qu'on considère néanmoins dans les milieux politiques et diplomatiques de Constantinople que le voyage a Bucarest du ministre de l'intérieur de lurquie revêt une importance particulière, venant immédiatement après la visite de Talaat bey à Livadia. C'est l'évidence même et c'est précisément pour accroître son prestige aux yeux des hommes politiques roumains que Talaat bey a décidé de faire d'abord visite au tsar, à la place de Djavid bey. Quel peut être le but politique du voyage de Talaat bey à Saint-Pétersbourg ? Un rapprochement intime de la Turquie et de la Russie ? Ce serait bien imprudent de la part de la Turquie. La Turquie commettrait la plus grosse des bévues en s'inféodant à l'un quelconque des systèmes d'alliance qui groupent les grandes puissances. Sans doute l'Allemagne a déçu la Turquie en ne détournant pas d'elle les catastrophes qu'elle a subies en ces dernières années. Il fallait d'ailleurs une forte dose de naïveté pour s'imaginer que l'Allemagne s'engagerait dans un oontlit européen pour venir en aide à la Turquie. Certes l'Allemagne n'est plus de l'avis de Bismarck que toute la presqu'île des Balkans ne vaut pas les os d'un grenadier poméranien, mais elle rt'a jamais songé à donner à la Turquie qu'un appui économique — dont elle devait d'ailleurs être la première à profiter — et un appui diplomatique. Mais est-ce que la Turquie peut espérer mieux de la Russie, l'ennemie traditionnelle de la Turquie, la puissance qui aspire à occuper Constantinople, qui a incité ou au moins encouragé les principautés balkaniques à faire la guerre à la Turquie, qui convoite une bonne partie de la Turquie, asiatique ? Il paraît difficilement admissible que les chefs du gouvernement jeune-turc se fassent des illusions à cet égard. Il est donc probable que c'est en vue de résultats immédiats que Talaat boy se rend à Livadia. C'est vraisemblablement pour obtenir un appui plus accentué dans le sens d'un règlement favorable à la Turquie des questions qui restent à résoudre entre la Turquie et la Grèce et qui ont revêtu à nouveau un caractère irritant et inquiétant. C'est pour cela aussi sans doute que Talaat bey se rend à Bucarest. On n'a pas oublié le-rôte que M. Take Jonesco a déjà joué une fois en vue d'amener la signature de la paix entre la Turquie et la Grèce. Il s'agit probablement d'obtenir de la Roumanie1 qu'elle intervienne ù nouveau pour modérer les exigences de la Grèce. La Roumanie s'y montrera d'autant plus disposée si la Russie consent à joindre ses instances ù celles du gouvernement turc. C'est là, vraisemblablement, le véritable motif du voyage qu'entreprend aujourd'hui le ministre de l'intérieur de Turquie. NOSDÉPÊCHES Services spéciaux d e l'ETOILE BELGE FRANCE Un duel Un duel à l'épée a eu lieu samedi matin entre MM. Almereida et André Lebey. M. Almereida a reçu au-dessus du sein droit une blessure qui a mis fin au combat. Le duel était motivé par un article publié par M. Almereida dans le Bonnet Rouge, article considéré comme offensant par M. Lebey, qui est candidat à la députation en Seine et Oise. Arrestation de voleurs d'armes Deux Allemands et un Hollandais ont été surpris par la police de Longwy au moment où ils vendaient des revolvers volés. Dés recherches opérées à leurs domiciles ont fait découvrir de nombreuses ar- ; mes, des munitions, des clefs et des lanternes sourdes. Les armes portent la marque d'une fabrique de Liège. Ces individus ont été écroués à Briey. On suppose qu'ils font partie d'une bande internationale. L'un d'eux a déjà été expulsé de France. ALLEMAGNE L'empereur à Brunswick L'empereur et l'impératrice sont arrivés à Brunswick dans la matinée dç samedi pour assister au baptême de leur petit-fils, le prince héritier du Brunswick. Ils ont été reçus à la gare par le duc £t la duchesse. Le baptême du prince de Brunswick C'est à 6 heures du soir que le prince héritier de Brunswick a été baptisé solennellement, en présence du duc et de la duchesse de Brunswick, de l'empereur et de r impératrice, de la duchesse Thyra de Cumberland et de sa fille, la princesse Olga de Cumberland, et de nombreux princes et princesses allemands. Le jeune prince a été reçu à l'entrée du Dôme par la princesse Olga de Cumberland, qui l'a remis ensuite à l'impératrice, laquelle l'a tenu sur les fonts baptismaux. Le jeune prince a reçu les prénoms d'Ernest, Auguste, Georges, Guillaume, Christian, Louis, François-Joseph, Nicolas. A 8 h., a eu lieu, au Palais de la Résidence, un dîner de gala. Le duc et la duchesse étaient assis entre l'empereur et l'impératrice. L'empereur portait l'uniforme des hussards rouges de la garde du corps, et l'impératrice une robe de soie gris argent. Faux bruits De Sigmaringen : Lundi prochain, ie prince régnant et le prince héritier de Hohenzollern se rendront en Angleterre où ils seront, pendant plusieurs semaines, les hôtes de l'ex-roi Manoel de Portugal et de son épouse. Tous les bruits répandus dans la presse au sujet de l'ex-roi et de son épouse sont par conséquent controuvés et absolument faux. De Londres : Le roi Manoel a déclaré totalement dénués de fondement les bruits d'après lesquels la visite du prince de Holiienzollem n'aurait d'autre but que de ramener sa fille en Allemagne. Les deux époux doivent, vers la fin de juillet, rendre visite a.u prince de Hohenzollern et rentrer dans le courant d'octobre.Encore une affaire d'espionnage La police de Hambourg a arrêté une demoiselle de magasin sous l'inculpation d'espionnage. Cette jeune fille avait réussi à se procurer une partie des olans d'un navire de guerre en construction à Hambourg. Elle avait ensuite vendu ces plans à un bureau français de renseignements. En outre elle aurait essayé de décider une autre femme à lui procurer des plans dans le même but. L'inculpée va être transférée à Leipzig où elle comparaîtra devant le tribunal d'empire sous l'inculpation de trahison. Les étrangers et la contribution de guerre A la séance de la commission du budget du reichstag M. Krieger, directeur au ministère des affaires étrangères, a donné des indications sur l'examen des demandes et réclamations qui ont été adressées successivement par les ministres plénipotentiaires de Hollande et de Belgique et les ambassadeurs de Russie et de France au ministre des affaires étrangères pour l'exemption des étrangers de la contribution de guerre. H ressort de ces déclarations que les départements intéressés vont hâter le règlement de la question. Deux aviateurs tués Deux officiers aviateurs, qui se rendaient par la voie des airs de Schwerin à Posen, sont tombés d'une hauteur de 200 mètres en voulant atterrir sur le champ de manœuvres de Kreckow, près de Stet-tin. Ils ont été tués, sur le coup. L'appareil a été détruit. Une menace de révolte au Cameroun Au cours de la séance tenue samedi matin par la commission du budget du reichstag on s'est occupé de l'affaire du Duala. Le président a donné connaissance d'un télégramme du gouvernement du Cameroun suivant lequel le frère de Duala Manga (Rudolf Bell) aurait tenté d'entraîner le chef bien connu de Banun, nommé Jojo, ainsi que d'autres chefs à délaisser la domination allemande pour la domination anglaise. Jojo déclina cette proposition et avertit le gouvernement du Cameroun /par l'intermédiaire de missionnaires.Le rapporteur a déclaré que cette affaire était très caractéristique et propose qu'au cas où rien n'aurait encore été fait contre Je frère de Duala Manga de l'arrêter sur le champ pour éviter une révolte et une effusion de sang. Un député du centre a exprimé l'opi nion que le gouvernement est responsable de ces événements provoqués par sa maladresse. Comme le télégramme indique qu'on se trouve en face de graves dangers, il se range à l'avis du rapporteur en ce qui concerne l'arrestation des meneurs de la révolte. Une fabrique de stéarine incendiée Une fabrique de stéarine et de bougies de Strasbourg-Robertsau, la plus importante d'Allemagne, a été détruite par un incendie pendant 3a nuit de vendredi à samedi. Lesmagasins, contenant les produits fabriqués et la maison d'habitation ont cependant pu être préservés. Les dégâts s'élèvent à un million de mark. ANGLETERRE Les souverains danois à Londres Le roi et la reine de Danemark sont arrivés à Londres samedi à 4 heures de l'après-midi. Ils ont été reçus à la gare par le roi, la reine, la princesse Marie, la reine Alexan-dra et les autres membres de la famille royale d'Angleterre. Le soir, à 8 h. 30, a eu lieu au Palais de Buckingham un grand dîner de gala en l'honneur des souverains danois. Il y avait cent trente-deux convives, parmi lesquels la plupart des membres de la famille royale, les membres'du cabinet et leurs femmes, le duc- de Norfolk et un grand nombre de personnages de l'Etat. Les événements de l'Ulster Vingt caisses renfermant des armes et provenant d'un vapeur arrivé de Belfast, ont été reçues samedi à Dublin. AUTRICHE-HONGRIE La santé de l'empereur La nuit, de vendredi à samedi a été bonne. Le catarrhe est plus faible. L'état général de l'empereur est excellent, ITALIE LE TREMBLEMENT DE TERRE EN SICILE Nombreuses victimes La secousse a été ressentie aussi à Lin-guaglossa, Viagrande, Biancavilla et Belpasso. Aux environs de Mangano le train d'Arcireale a été arrêté par le déplacement de la ligne survenu sur une longueur de 700 mètres. Suivant des nouvelles parvenues à Catane, de différents endroits éprouvés pair ie tremblement de terre, il y a 30 morts et 120 blessés qui ont déjà été retirés des décombres et Ton craint que le nombre des victimes ne dépasse la centaine. On s i « e~ Bo h giar ci o, village de la commune de Zafferano, que le nombre des morts y est de 10 et que les blessés sont au nombre de 20. On signale également des morts dans la commune de Pisano. A 7 heures du soir, la secousse de tremblement de terre a été ressentie dans les villages de Guardia, Mangano, Pisano et Zafferano. Le bruit court qu'il y a des morts et des blessés. La bourgade de Linera est presque complètement détruite. Le nombre des victimes n'est pas jusqu'ici précisé. 7 blessés ont été transportés à l'hôpital d'Acireale. D'autres sont en route. Des dommages auraient été causés dans les bourgades de Santavenerina, Santa-Maria-d egli-Amrnalati, Guardia, Santa-Maria-Vergine, Cosentini et Penisi. Les dégâts seraient purement matériels. Il n'y aurait aucune victime. Le chemin de fer d'Acireale à Guardia est interrompu par Suite de lézardes qui se sont produites.dans le tunnel. La bourgade de Bongiardo a été également détruite presque complètement. Le nombre des victimes Les journaux de Rome affirment dans des éditions spéciales, que le chiffre des morts à la suite du tremblement de terre qui s'est produit dans la province de Ca-taine dépasserait plusieurs centaines et que celui des blessés atteindrait envirpn un millier. Cependant les nouvelles officieuses reçues jusqu'à maintenant évaluent à 140 ïe nombre des morts dans les bourgades de Lingi'a et Bongiardo et affirment que, dan s la localité d'Acireale il n'y a aucun dégât, ni aucune victime. A Linera Le Messagero reçoit d'Acireale la nouvelle que des villages, notamment Linera, sont complètement détruits et qu'à Santa Venerina les dommages matériels sont importants. mais que le nombre des victimes est peu élevé. Les poteaux télégraphiques ont été détruits dans un rayon de plusieurs kilomètres. Le pont du chemin dé fer et le tunnel de Guardia menacent de s'écrouler. La population campe en plein air. Vingt-deux des blessés de Linera, les plus gravement atteints, ont déjà ét(j transportés à l'hôpital d'Acireale. D'autres blessés sont transportés dans d'autres bourgades. Plusieurs ne sont que légèrement atteints. Un service de secoure est organisé. Des vivres de toutes sortes sont envoyés à Linera et à Santa Venerina. Les autorités ont demandé 1.000 tentes de plus. On s'occupe de faire fonctionner des cuisines économiques. Le préfet de Catane, M. Minervini, à la suite d'une visite à travers la zone éprouvée, confirme que Linera est complètement détruite. Trente morts ont été retirés des décombres. Une centaine y sont encore ensevelis. Les blessés sont au nombre de 120. Dans le village de Mortana une femme a été tuée. Il y a une dizaine de morts et 20 blessés à Bongiardo. Huit cadavres ont été retirés des décombres. Quatre blessés ont été transportés aux hôpitaux d'Acireale et de Giarre. Les secousses Un communiqué du bureau central çl'ob-servations sismologiques dit que, depuis le 25 avril, en même temps que le réveil d'une légère activité de l'Etna, on ressentait chaque jour des secousses dans les communes environnant le volcan, surtout dans celles situées sur son versant, où, le soir du 7 mai, une secousse très forte fut ressentie. Elle fut enregistrée par tous les observatoires d'Italie, et, jeudi, vers 7 h. 1/2, le phénomène atteignit son maximum. Les secours Le Messagero signale que les dépêches parvenues dans la matinée aux ministères de l'intérieur et des travaux publics men tionnent que le nombre des morts, à la suite du tremblement de terre de Sicile, s'élève à une centaine environ et les blessés sont au nombre de 120. Le service télégraphique sera rétabli dans la journée. Le ministre de la guerre a ordonné l'envoi de tentes, de vivres, de troupes et de matériel sanitaire sur les lieux. La Croix rouge a envoyé une ambulance. La circulation par chemin de fer, interrompue entre Mongano et Acireale a été rétablie samedi matin par transbordement.Des médecins, des ingénieurs du génie et des ingénieurs civils-, des détachements de troupes et de agents se rendent dans les villages sïnis/rés. Le président du conseil a autorisé le préfet de Catane à s'entendre avec les autorités locales afin de secourir les populations sans abri. RUSSIE Les droits sur les céréales Le conseil d'Eiapire a adopté le projet de loi relatif au droit d'entrée srr les céréales de l'étranger, les pois et les haricots, dans Ja forme votée par la douma» Le droit d'entrée'est de trente kopeks par poud (poids brut). La loi entrera en vigueur une semaine après sa publication. ESPAGNE Le budget Le projet de budget pour Jj)15 comporte 1,455,961,765 pesetas pour les "dépenses, accusant une augmentation de 65,120,485 pesetas, sauf sur les chapitres consacrés au Maroc qui accusent une diminution de 2,825,590 pesetas. Le total des ressources ordinaires ne s'élève qu'à 1,355,075,818 pesetas, soit une différence de 100.985,946 pesetas qui sera couverte par une émission d'obligations. Le ministre des finances a donné lecture samedi après-midi à la chambre de plusieurs projets parmi lesquels l'un ayant trait à un impôt sur le sucre de 25 pesetas par 100 kgr. Les sucres étrangers paieront 60 pesetas par 100 kgr. ; le sel paiera 20 pesetas par 100 kgr.; le sel destiné aux conserves paiera 10 pesetas par 100 kgr. Cette somme sera remboursée si oes conserves sont exportées. Les droits d'importation sur les sardines seront de 8 pesetas par 100 kgr au lieu de 24 comme actuellement. Pour la conversion des bons du trésor émis conformément à la loi du 14 décembre 1912, ainsi que pour faire face aux obligations du budget de 1915 pour lesquelles les ressources ordinaires sont insuffisantes, une autorisation est demandée aux chambres en vue d'iine émission d'obligations.La circulation fiduciaire est portée à 2,500,000,000 pesetas avéc garantie de 60 % en or et le reste jusqu'à 80 % en argent. PORTUGAL Pour la province d'Angola Le ministre des colonies a présenté à la chambre un projet créant un fonds spécial pour les travaux nécessaires au développement économique de la province d'Angola. Les travaux atteindront 40,000 contos. Le projet comprend la construction de raihvays jusqu'aux frontières des possessions voisines, pour faciliter le trafic commercial. TURQUIE Réduction prochaine de l'effectif et du temps se service Le ministre de la guerre a déclaré, dans une interview, que la durée du service militaire serait réduite à deux ans ou vingt mois.- Le ministre a ajouté qu'une économie de quatre millions de livres sera réalisée par la diminution possible du nombre de soldats sous les drapeaux en temps de paix et la réduction du nombre des officiers commandant, mais que des crédits supplémentaires seront demandés pour compléter les armements et le matériel de guerre. La mission de Talaat bey La mission ottomane ayant à sa tête Talaat bey, ministre de l'intérieur, est parti samedi soir à 6 heures, allant à Livadia, saluer le tsar au nom du sultan. Au retour, Talaat bey ne s'arrêtera pas à Bucarest, le gouvernement roumain ayant informé la Porte que le roi est absent de sa capitale en raison de 'la visite qu'il fait actuellement aux nouveaux territoires annexés et qui le retiendra éloigné de Bucarest une dizaine de jours. Le voyage de Talaat bey à Bucarest est en conséquence renvoyé au 23 mai. M. de Giers, ambassadeur de Russie à Constantinople, est parti samedi matin pour Livadia, afin de s'y trouver pendant la réception de la mission turque. Les miieats MMiw Les combats dans l'Epure du Nord Dépêche de Durazzo : Les derniers combats contre les Epirotes ont amené Ja défaite des Epirotes dans le vilayet d'Argy-roCastro. Les troupes de Zographos ont été complètement battues et se sont enfuies prises de panique. Le général grec Papoula a envoyé des troupes régulières grecques au secours de Zographos. La question des chemins de fer orientaux Les journaux de Vienne annoncent tous que l'Autriche-Hongrie a déclaré inacceptables les contre-propositions faites par la Serbie en ce qui concerne les chemins de fer orientaux. Le projet d'internationalisation serait donc écarté. L'Autrichô-Hon-grie réclamera la restitution' des chemins de fer à la Compagnie des chemins de fer orientaux. M. Pachitch, président du conseil des ministres de Serbie, a déclaré au ministre d'Autriche que le communiqué du cabinet viennois serait soumis au conseil des ministres qui prendra de nouvelles décisions. Démenti grec A Athènes, on déclare dénuées de tout fondement les nouvelles suivant lesquelles les Epirotes auraient crucifié des prisonniers albanais. Les pourparlers On mande de Santi Quarante à la Correspondance Albanaise de Vienne que les membres de la commission internationale de contrôle se sont rencontrés, vendredi, avec le président du gouvernement provi soire de l'Epire, M. Zogra&hos, et son ministre des affaires étrangères, M. Cara-tanos. Comme les membres de la commission ne pouvaient trouver à se loger à Santi Quaranta, ils sont partis avec MM. Zographos et Caratanos pour Corfou, où ris continueront les négociations. Etats-Unis et Mexique Les ministres américains ne sont pas d'accord sur la question des renforts à envoyer au Mexique. La conférence qui a eu lieu au sujet de la demande de renforts adressée par le général Funston démontre que de grandes divergences existent entre les ministres américains. Quelques-uns pensent que l'appui de ces renforts pourrait entraver la tâche des médiateurs. D'autres, au contraire, estiment que ce n'est là qu'une précaution indispensable. Le général Funston aurait dit que ses lignes de défense sont faibles sur certains points et qu'une attaque subite l'obligerait à abandonner certaines positions qui seraient ainsi sans protection par la suite. Il désire qu'on lui envoie de" 15 à 18,000 hommes pour occuper la Ve-ra-Cruz et la région avoisinante. Munitions allemandes pour Huerta Le ministre de la marine à Washington a appris que deux navires allemands portant des armes et des munitions pour les partisans du général Huerta, se dirigent vers un port du Mexique, où ne se trouvent pas de navires américains. Le département d'Etat va prier l'Allemagne d'empêcher le débarquement. Le contre-amiral Badger a informé le département de la marine américain que le vapeur allemand Kronprinzessin Cecilia est arrivé vendredi à Puerto Mexico avec des munitions pour le général Huerta. On ne dit pas si la cargaison a été déchargée.Les autorités militaires déclarent qu'un bâtiment sera envoyé à Puerto Mexico pour s'opposer au déchargement de ces munitions. M. Bryan annonce que les munitions de guerre qui se trouvent à bord du Kronprinzessin Cecilia seront renvoyées en Allemagne. Le général insurgé Carranza à Torréon Le général Carranza est arrivé à Torréon et a fait de la ville sa capitale provisoire.Le général Villa a reçu le général Carranza à la gare et l'a accompagné jusqu'à son domicile. La côte ouest du Mexique dans l'obscurité Une dépêche reçue à New-York du cuirassé Califomia, qui se trouve au large de Mazatlan, annonce que le général Huerta a fait suspendre le service des phares sur la côte ouest du Mexique, qui, de ce fait, a été plongée dans l'obscurité la nuit dernière. Un sujet américain exécuté De Washington : On annonce au Mexique l'exécution d'un sujet américain dont on ne connaît pas le nom. A Mazatlan L'amiral Howard a télégraphié qu'il n'est pas vrai que les constitutionnalistes se soient emparés de Mazatlan. Le combat continue. mw\vwwimv\iww\wt,.mvmi\aiw\wwvvivw Voir plus toin nos Dernières Nouveiles cS© la nuit. -i/WtO'VVVVVVV^VVVVVVWVVVVVVVt'v'VVWVVVVVVVl'VVVVVVVVVI FRANCE NOTES PARISIENNES La question du fa.ux-co! Le besoin d'une nouvelle ligue se faisant évidemment sentir, quelques novateurs viennent d'en fonder une... contre le faux-col. Les membres de cette ligue ne vont pas aussi loin que M. Raymond Dun-can, qui prêche le retour au libre vêtement antique, à la tunique échancrée et aux draperies ; ils se contentent de déclarer la guerre à ce morceau de linge empesé, accessoire du costume masculin, et ils prétendent restituer au cou sa liberté. Le débraillé sera l'élégance. Il ne faut jamais défier la mode, et on ne sait jamais, en effet, jusqu'où peuvent aller ses fantaisies. Mais la plupart de nos contemporains auraient-ils intérêt à montrer plus qu'ils ne montrent de leur individu ? Il n'est, sans doute, personne d'entre nous qui n'ait pesté contre une boutonnière rebelle et qui n'ait, à cette occasion, proféré quelque exclamation où se mêlait un peu vivement le nom du Seigneur, comme pour le prendre à témoin de la difficulté de l'opération, mais, le faux-col une fois mis, on .est en règle avec la correction qu'on doit à la société. Ce n'est, assurément, qu'une convention, comme tant d'autres. Elle se base, cependant, sur cette fâcheuse observation qu'un homme quelque peu décolleté, ce n'est pas très beau. Ce n'est supportable que dans les portraits, comme celui de lord Byron, où la cravate lâche tombe, au-dessous des épaules, encadrant mollement la chemise largement ouverte. Mais n'est-ce pas une inspiration du peintre, s'étant médiocrement soucié de la vérité ? Les poètes illustres qu'on nous représente, le cou ainsi dégagé, ressemblent un peu aux condamnés à mort, au moment où l'exécuteur, armé de ciseaux, leur fait, avant de les conduire à l'échafaud, ce qu'on appelle assez sinis-trement la « toilette ». Ce qu'on peut constater — ce serait, si on peut s'exprimer ainsi, la psychologie du faux-col — c'est qu'il n'y a aucune relation entre l'engoncement du cou et l'audace de pensée et d'action. Les hommes de la Révolution étaient enserrés dans des cravates de mousseline. Les soldats de l'Empire, conquérants de l'Europe, s'accommodaient d'un terrible col de crin, et les maréchaux dissimulaient leur menton. Les fougueux romantiques supportaient des cols redoutables, des cravates compliquées, faisant plusieurs tours. Quand, pendant une ré- | pétition, Alexandre Dumas, enfermé dans le cabinet du directeur, récrivait, en deux heures, un acte dont il n'était pas content, d'un de ses drames, il enlevait bien son col, mais il le remettait pour lire à ses interprètes les scènes modifiées. Il est impossible d'entrevoir Lamartine par la pensée, sans le col qui lui montait jusqu'aux oreilles. Il y eut une époque, sous le Second Empire, où on introduisit le col rabaitu aux longues pointes, tranchant avec le col droit qui avait régné jusqu'alors, et ce fut précisément l'époque des « petits crevés », comme Roqueplan appelait ces fashio-nables dégénérés. Par contraste, le faux-col reprit des proportions excessives. Le bon Horace, en sa villa de Tibur, ne pensait certainement pas, pour des raisons majeures, au faux-col, mais on peut appliquer à cette question sa formule de sage : Est modus in rébus, il faut en tout de la mesure. Il y a un juste milieu à adopter entre ces deux termes : trop de col, ou pas de col. Paul Ginisty. LES THÉÂTRES A PARIS (Correspondance particulière de I'Etoile Belge) Paris, 8 mai « J'ose pas... », au Palais Royal Le Théâtre du Palais-Royal vient de représenter J'ose pas..., comédie-vaudeville en trois actes, de M. Georges Berr. C'est un vaudeville selon la bonne et vieille formule, la formule mathématique, à complications multiples et symétriques. Gouzon, président du tribunal de l'Isle-Bouchard, a épousé en secondes noces une femme avocat, Séphora, au tempérament incandescent. Il a deux filles en âge d'être mariées ; l'une, Rosette, est fiancée avec le jeune Saint-Pardoux ; l'autre, Marianne, doit épouser Jules des Roncières. La tiirni-dité maladive dé Jules l'empêche d'avouer sa flamme à Rosette et celle-ci, également timorée, n'ose faire les premiers pas vers Jules. D'autre part, Séphora, qui a eu pour amants des collègues de son mari, s'imagine que des Roncières veut l'enlever; | et elle tombe dans les bras du jeune homme juste au moment où un gendarme détective, Thomas Poussin, pénètre dans l'appartement à minuit pour surprendre un cambrioleur qui terrorise la réîgion. Il s'ensuit que des Roncières, pris pour le bandit, est emmené en prison, qu'il est jugé le lendemain par son futur beau-père, dé-I fendu avec ardeur par Séphora, et malgré cela condamné à de la prison. Il s'échappe, déguisé en blanchisseuse, et après une série de scènes ahurissantes et mouvementées, des Roncières épousera Rosette, Marianne se mariera avec Saint-Pardoux ; le vraii cambrioleur sera découvert ; et tout se terminera comme dans le meilleur des vaudevilles. Ces trois actes, comme on le voit, traditionnels, sont bourrés d'épisodes gais et joués dans un mouvement endiablé par la remarquable troupe du Palais-Royal, d'une cohésion et d'un ensemble parfaits. Il n'y a qu'à citer les noms de Mmes Gas-sive, Renouardt, Debienne, Divonne, de MM. Germain, Le Gallo, Clément, Palau, Roze, qui ont èu les honneurs de la soirée. Louis Schneider. ALLEMAGNE [Correspondance particulière de I'Etoile Belg^ Strasbourg, 8 mai. L'empereur Guillaume en Alsace Les autorités militaires allemandes ont, ces temps derniers, envisagé avec une attention soutenue réventualité d'une offensive française se produisant depuis la base Saint-Dié-Géradmer à travers les Vosges d'Alsace, avec Colmar pour objectif, pour couper la voie ferrée de Strasbourg à Bâle, première base de la concentration allemande, et pour déboucher sur la rive badoise du Rhin où court une ligne ferrée parallèle d'une non moins grande importance stratégique. Ainsi est née l'idée d'une manoeuvre montrant dans quelles conditions une offensive française pourrait se produire et surtout comment elle pourrait être arrêtée avec les effectifs militaires situés dans les parages de Colmar. C'est cette opération qui a été présentée à l'empereur Guillaume ce matin dans la partie de la montagne située entre les Trois-Epis et les grands bourgs d'Orbey et de Labaroche, à moins de dix kilomètres de la frontière française. Au moment où les Français débouchent de ces deux localités pour continuer leur marche sur Colmar, ils se trouvent en présence de la garnison de cette ville renforcée de celle de Neuf-Brisach et qui occupe une forte position naturelle. Telle est la situation quand, vers 10 heures du matin, débouchent sur la hauteur des Trois-Epis six automobiles avec l'empereur, son état-major et sa suite. L'auto impériale porte en avant le fanion jaune du souverain. L'empereur descend à la ferme d'Evaux et se rend à l'observatoire qui lui a été ménagé sur un rocher qui domine tout le terrain. On a raconté que ces jours derniers le rocher fut lavé au savon et avec des brosses en chiendent pour lui donner un aspect plus « propre ». Nous }n'avons pu vérifier ce détail, car l'accès du terrain était interdit aux curieux. A un signal donné par le souverain l'opération finale s'engage sur le front de l'assaillant, aussitôt le canon tonne. L'ennemi s'avance à l'abri des multiples accidents de terrain, puis, quand les deux troupes se sont rapprochées jusqu'à un millier de mètres, éclate une furieuse fusillade à laquelle se mêle le grondement du canon et le concert des fusils-machines tirant en rafales. Pendant la manœuvre une dizaine de biplans décrivent de grands cercles et le ronronnement des moteurs domine par moments le concert de la bataille. Puis, quand les troupes sont presque arrivées en contact, un ballon-signal s'élève en arrière de l'observatoire impérial. C'est la fin de la manoeuvre. Une sonnerie appelle les officiers pour la critique faite par l'empereur pendant que les troupes s'installent sur le terrain pour leur repas. Il faut dire que de continuelles ondées ont gâché le spectacle militaire et ont trempé la troupe jusqu'aux .os. Vers 1 heure on voit l'empereur remonter en automobile et bientôt tout le cortège file vers le nord et disparaît derrière les premières maisons de Labaroche. Il est presque deux heures quand les automobiles impériales arrivent au sommet du Haut-Koenigsbourg. L'accès du haut de la montagne a été interdit aux curieux. Avant l'arrivée, dans un carrefour, l'auto impériale s'arrête un petit instant pour permettre à une dame de présenter un bouquet de fleurs. Nous voyons alors l'empereur de près. Assis à côté du général Deimling, il semble bien portant et, en riant largement, il salue en portant la main au casque. Puis l'auto continue sa route et, quelques minutes plus tard, nous arrivent du château où nul ne peut pénétrer plusieurs salves de hourras. C'est une compagnie de bov-scouts qui acclame le souverain. Pendant qu'au château a lieu le déjeuner offert par le souverain aux autorités militaires et administratives, nous descendons vers Saint-Hippolyte, au pied de la montagne. Les maisons sont pavoisées, et dans la rue principale de nombreux enfants sont postés avec des drapeaux allemands fournis par les autorités. Les petits connaissent trop bien la leçon, car ils. crient hourra à tous les passants. Mais cette partie du programme a été fâcheusement troublée par une ondée furieuse qui s'abat sur la région. Il est probable que nombre de ces petits seront malades demain. L'empereur partit du château environ une heure plus tard, et nous avons l'occasion de le voir encore une fois au moment où son cortège d'automobiles s'engage dans le passage à niveau de la ligne ferrée. Le dernier auto a à peine franchi le point dangereux que l'express de Bâle à Strasbourg passe comme un tourbillon. On avait omis de mettre les signaux d'arrêt î ANGLETERRE (Correspondance particulière de i'ErciLB Belge) Londres, 8 mat Le nouveau gouverneur-général du Canada Le roi a désigné, comme successeur du duc de Connaught au poste de gouverneur général du Canada, so»n beau-frère, le priince Alexandre de Teck, frère de la reine. Il avait été parlé, un moment, du prince Arthur de Connaught comme devant succéder à son père ; mais le prince Arthur de Connaught, qui se trouve être le seul prince de sang qui puisse, dans certaines occasions, représenter le roi, car le prince de Galles est encore trop jeune pour remplir d'autres missions que celles qui ont un caractère purement de famille ou cérémonieux, le prince Arthur de Connaught a sa place marquéle en Angleterre. Les Canadiens seront très flattés qu'après l'oncle du roi, on leur donne, comme gouverneur général, le frère de la reine, qui est très populaire dans l'armée, dans la société londonienne et dans les classes laborieuses. Il s'est beaucoup occupé des hôpitaux, de diverses institutions charitables et même de certaines industries, comme celle de là soie, au développement de laquelle il s'intéresse tout particulièrement. Le prince Alexandre est, de plus, un excellent officier, et il a fait vaillamment son devoir en Afrique en 1899-1900. Agé de 40 ans, le prince Alexandre est le plus jeune frère de la reine ; il a épousé, il y a dix ans, la princesse Alice d'Albany fille du plus jeune des fils de la reine Victoria et qui est cousine germaine du roi George. La visite des souverains danois Le roi' et la reine de Danemark sont attendus demain dans l'après-midi. Le prince de Galles ira les recevoir à Port-Victoria et leur souhaitera la bienvenue au nom du roi, puis il fera avec eux le voyage de Port-Victoriia à Londres. Il y aura grand dîner au palais demain soir ; lundi, représentation de gaLa à l'Opéra et, mardi, déjeuner à la Cité. Quand les souverains danois quitteront Londres, ils se rendront à Bruxelles, puis à Paris. Leur visite au roi Geerge et à la reine Marie est une simple affaire de famille et n'a, cela va sans dire, aucun caractère politique. Le home rule Le home rule, en dépit du budget, préoccupe de nouveau l'opinion. C'est naturel. Le temps approche où le projet de loi sera adopté en troisième lecture par les Communes et recevra, au bout d'un mois, la sanction royale, à moins que le Parliament Bill ne nous réserve quelque nouvelle surprise quand on l'appliquera pour la première fois. M. Asquith et les chefs de l'opposition ont eu quelques entrevues et il est évident que les conversations ont recommencé. Aboutiront-elles ? Peut-être. Mais dans les milieux politiques on ne croit pas à un résultat immédiat. Après les disoours des chefs unionistes, M. Balfour, lord LansJdowne, M. Bonar Law, sir E. Carson, se déclarant toujours hostiles au principe même du home rule, on ne voit pas comment ces messieurs pourraient, en consentant à certaines modifications de la loi, reconnaître par implication, le principe de l'autonomie irlandaise. Et beaucoup de gens bien informés estiment que le home rule sera voté tel quel, après quoi une autre loi spéciale le modifiera dans un sens favorable aux revendications de l'Ulster. De cette façon on arriverait sinon à contenter tout le monde, du moins à ne mécontenter sérieusement personne. L'Angleterre à l'Exposition de San Francisco La question de la représentation officielle de l'Angleterre à l'Exposition de San

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