L'étoile belge

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s.n. 1914, 11 Mei. L'étoile belge. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s756d5qx1j/
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S. .■! ■■ ' Lundi II mai 1814 Pn'X DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Du an : 18 fr.; 6 mois, fr. «J.SO; 3 mois, fr. 3.5® POUR LA PROVINCE : Un an : 16 fr.; 6 mois, fr. 8.50; 3 mois, 5 £r. BUREAUX : rue des Sahles, 13, ouverts de 9 à 16 h. En province il suffit de remettre le prix de l'abonnement au facteur Edition G 65* année Ptf' ±CS± L'ETOILE BELGE earomeire au 11 ruai & heures Tempép. may*» ^normale 10 ll°9 Maximum de la & R / veille. 13/ Minimum <ie la £ b Baromèt. !e 10, /K^ >/£\ *81^ 764uuy Quantité d'eau //« « de 8 à S hre«, ({§?}& Pr24h" Observations II uij fff AI A d=>\ de midi Température, fj~5o/S t Bi®Il Baromér.re, SI ♦ «1°—^ Il T65mnib Humidité(I0(J=3 l\ Va * Bj I bum.absolu. <5* Ventdominan vcS3 J?/ J WNW Déclin, matrn. V, 1} 12«ô4'L Kphémérides \'Cy/f vour le 11 mai Soleil: c—=> -X&T L»»®: lever, 4 h. » lever, 22 h. 22 coucher, 19 h. 17 coucher. 4 11. 14 Prév. de l'Inst. météorol. : Vent S. à W. modéré ou assez fort; pluiy Service des malles OstencSe-Uonvre.9 TT+af Ho la mor> la 11 ù A lioiipoc • o.-rifia France. Angleterre .Allemagne et i g { | par trimestre M . , ANNONCES : 45 c«" la U?ne: mini-nniu 4 lignes, fr. 1.60. ■S®ï.'- ïBii,1 «. j TiS" 5 centimes le numéro &vssss,sœsKB«iœi.r*J"* ""** ÉTRANGER lia chambre des lords repousse le vote des femmes La chambre des communes s'est déjà on, fait déjà de la prison sous un autre occupée à diverses reprises du vote des nom que le sien) compte 15,000 mem- femmes, mais c'est la première fois que bres et un revenu de 30,000 livres la question venait, la semaine dernière, (900,000 francs) et a organisé 5,000 réu- devant la chambre des lords. Celle-ci, nions au cours d'une seule année — ce composée en majorité de conservateurs, qui, sans doute, fera davantage regret- allait-elie se montrer plus accueillante ter que ces suffragettes n'utilisent pas a la proposition que la chambre des mieux leur activité. L'orateur condamne communes? Au fond, cela avait peu lui aussi la tactique de ces énergumènes d importance, parce que, comme le dit qui compromet le succès d'une grands plus loin notre correspondant de* Lon- cause. dres, la chambre des lords ne peut avoir n ne faudrait toutefois pas se laisseï la prétention de régler le mode d'élec- abuser par les chiffres cités par l'auteui tion de la chambre des communes. Mais et que nous venons de reproduire. Ils ne enfin il était tout de même intéressant représentent en somme qu'une .faible de' connaître 1 opinion de cette assem- portion de la population féminine di blée qui représente plus ou moins celle Royaume-Uni. Un autre orateur, lorc de 1 opposition conservatrice, laquelle Gurzon, également conservateur, a pré peut être appelée à constituer le gouver- tendu que la majorité des femmes se nemenl dans un avenir plus ou moins désintéresse de la question du vote et ï. rapproché. a cjt(i ces fajjs qU, paraissent con-La proposition émanait de lord Sel- cluants : lors des dernières élections borne, un ancien ministre de la nuance pour les conseils communaux 20 p. c, libérale-unioniste, donc un membre de seulement des femmes inscrites ont us^ opposition actuelle. Elle tendait à con- je leur droit électoral à Londres; er céder le droit de vote législatif aux dehors de Londres, la proportion des femmes qui jouissent déjà maintenant votantes est même tombée à 15 p. c. du droit de vole à la commune et dont le Parmi les libéraux il y a eu également nombre peut être évalué à un million c]es défenseurs du vote des femmes environ. Lord Selborne s'efforça de dé- Mais le marquis de Crewe, gendre de solidariser la grande majorité des ]orci Rosebery et chef du parti libéral c femme.-, qui formulent cette revendica- [a chambre des lords, l'a combattu ; 1 lion d avec les agitées et les forcenées en a d'ailleurs donné comme raisor qui compromettent leur cause. D'autres principale que la proposition constituai-conservateurs défendirent la même une manœuvre politique de l'opposition fhese, notamment lord Willoughby de La proposition a été finalement repous Iunke et surtout le comte Lytton, petit- s^e par ioa voix contre 60. On s'atten-r6 ,éT?'n homme d État Bul- dait à ce résultat, mais on ne croyait pas wer Lytton Le comte Lytton prétendit toutefois que la minorité serait auss; qu i existait un véritable courant en élevée. Cette minorité comprend tous tueur du suffrage féminin et fournit à ]es évêques présents à la séance et parce égard des statistiques : toutes les mi les libéraux marquants, lord Morlev corporations féminines-, 1.9 représenta- Qans [a majorité hostile figurent lorc lions municipales, 50 conseils inclus- Crewe, libéral, et, parmi les membres ïS' syndicats et toutes les organi- marquants de l'opposition, lord Lans-sations du parti ouvrier le réclament. downe Iord st-Ahvvnm. le duc de De- r," 0 6 50 associat!?.ns qui se vonshire et lord Loreburn. d'i'lie W''imin^nnVnn^aSer V/on 11 semble donc quq les femmes an- ci elles,. 1 union nationale, comprend 480 , • .. , , .. , . eWcWférlfires et 53.000 membres et dis- ?la,SeS qin lu,tenl pour le dr0lt de votc pose de 45,000 livres (1.125,000 francs) aient enc°re moms a espérer des con dont 8.000 livres (200,000 francs) ont été serviteurs que des libéraux. Cela ne les recueillies au cours du dernier pèleri- empêchera d'ailleurs pas de continuer J nage des suffragettes: La fraction mili- troubler les seules réunions libérales. I tante (à laquelle appartient une des est vrai que cela ne sert ni leur cause n sœurs de l'orateur qui aurait même, dit- celle des conservateurs. ■rWIW—HEg—l'IHill Hlil ■■aO—tCg——■ga—MaBMMCTMZMB—H—BMBWHSSMMg— NOS DEPECHES Services spéciaux FRANCS LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES La physionomie à Paris A partir cle 6 h. 1/2, de nombreux Pari siens, désireux de connaître les résultat du scrutin de ballottage, sont venus s masser sur les trottoirs des grands bou ievards, devant les journaux qui. ont ins ♦.allé des transparents. Malgré la pluie, qui ne cesse de to-m ber depuis 7 heures, une foule assez con sidérabLe se tient sûr la place de l'Opéra la. rue Montmartre, à l'angle du Fau bourg .et du boulevard Poissonnière. Lé® premiers résultats sont connus ; 8 h. 1/2. Les assistants les accueillent di versement. La foule, qui se masse sur le terre-pleii de la Place de l'Opéra et près du Fau bourg Poissonnière, pousse quelques cri hostiles quand apparaît sur l'écran l'am nonce de l'élection, à Lyon, de M. Auga gnéur. Quelques instants plus tard, YEctu de Paris affiche la prise de Taza au Ma roc, pendant les journées du 9 et du 11 mai. Des applaudissements retentissen et un certain nombre de personnes chan tent La Marseillaise. Jusqu'ici on ne signale aucun incident LES RESULTATS DES BALLOTTAGES Paris 5* arrondissement. — M. Painlevé, dé puté sortant-, socialiste indépendant, 5,03! voix, élu. M. Rollirt, progressiste, 4,916 voix. 2° arrondissement. — lro circonscrip tion : M. Paté, député sortant, radical socialiste, 4,153 voix, éLu ; M. Loyson, ra dical-socialiste unifié, 3,630 voix ; M. Aile inane, candidat ouvrier, 565 voix. 18° arrondissement, 2® circonscription.— M. Charles Bernard, socialiste indéperi daint, 9,542 voix, élu ; M. Rouannet, dé puté sortant, socialiste unifié, 9,112 voix A 10 h. 30 du soir, les dépêches don liaient 68 résultats connus : Républicains progressistes, 3 réélus et 2 nouveaux; ré publicains de gauche, 2 réélus et 2 noj veaux ; républicains radicaux, 5 réélus e1 2 nouveaux ; radicaux-socialistes, 5 rééliu et 3 nouveaux ; radicaux socialistes unifiés, 6 réélus et 8 nouveaux ; républi cains socialistes, 55 réélus et 3 nouveaux socialistes unifiés, 99 réélus et 13 nouveaux.« L'Action libérale » perd un siège. Les républicains progressistes gagnent 2 sièges et en perdent 5. Les républicains de gauche gagnent 2 sièges et en perdent 3. Les républicains radicaux gagnent 2 sièges et en perdent 2. Les radicaux socialistes gagnent 2 sièges et en perdent 3. Les radicaux socialistes unifiés gagnent 7 sièges et en perdent 8. Les républicains socialistes gagnent 3 sièges et en perdent 1. Les socialistes unifiés gagnent 13 sièges ei en perdent 5. Saint-Denis 5® circonscription. — M. M. Bon, socialiste unifié, '8.894 voix, élu ; M. Wilrn, député sortant, socialiste indépendant 3,233 voix. de l'ÉTOILE BELGE 2° circonscription. — M. Laval, socia liste unifié, 10,012 voix, élu ; M. Marce Habert, progressiste, 8,586 voix. Sceaux 4e circonscription. — M. Coûtant-, déput< s j sortant, socialiste indépendant, 7,535 voix i élu ; M. Martin, socialiste unifié, 6,93; - voix. lre circonscription. — M. Poncet, socia liste unifié, 10,580 voix, élu ; M. Lépine - ancien préfet de police, républicain d( - gauche, 9,581 voix. , 6" circonscription. — M. Nectoux, dé - puté sortant, socialiste unifié, 8,147 voix élu ; M. Marc Sangnier, 7,245 voix, pro ^ gressis-te. Lyon i 3e circonscription. — M. Augagneur, dé . puté sortant, socialiste indépendant, ob ; tient 5,591 voix, élu ; M. Arnaud, socia-. liste unifié, 5,393. Nantes _ M. Guist'ha-u, radical-socialiste, député ) sortant, réélu. t Lille 2e circonscription. — M. Ghesquière, dé pu'té sortant, socialiste unifié, 8,428 voix. ■ éld ; M. Dambririe, Action libéj-aie, 7,86.î voix. Vouziers M. Bosquette, député sortant, radical, j 5,848 voix, élu ; M. Longuet, républicain de gauche, 4,324 voix. Rocroy M. Desmoulins, socialiste unifié, 5,75C voix, élu ; M. Dumaine, député sortant, radical, 5,674 voix. Marseille 1" circonscription. — M. Chariot, député sortant, progressiste, 5.283 voix. M. Ber-geon, radical unifié, G,570 voix, élu. Cholet lr* circonscription. — M. J ules Dela-haye, conservateur, est élu. Blois M. Paul Boncourt, socialiste indéperi clant sortant, est battu par le Dr Legros, républicain de gauche. Rethel M. Braibamt, député sortant, radical, 5,967 voix, élu ; M. Meunier, radical-socialiste, 5,524 voix. Sedan M. Charpentier, radical, 6,047 voix, élu; M. Gallois, député sortant, radical-socialiste, 3,152 voix ; M. Philippe, radical-socialiste unifié, 5,602 voix. Dunkerque 1™ circonscription. — M. Albert Dûment, Action libérale, est réélu. Avesnes 1™ circonscription. — M. Pasqual, radical-socialiste unifié, est réélu. Rochefort M. de Lanessam, député de gauche, sor tant, est battu par le socialiste unifié, M. Pou jet. Poligny M. Charles Dumont, radical-socialiste sortant, est réélu. Cochinchine De Saigon : A Toule-Condor, ont obtenu : M. Outrey, républicain de gauche, 1,117 voix, élu ; M. Delaborre Montdezat, action libérale, 984 voix. Victime du devoir Le docteur Deytieux, habitant avenue de Clii'hy, à Paris, vient de mourir victime de son dévouement professionnel, à l'âge de 38 ans. Appelé, il y a quelques jours, à. soigner un malade atteint d'uin phleg mon, il l'opéra et, au cours de cette in lervention, se piqua à la majn. Il se dé Clara quelques heures après une infec ■ tion aiguë qui produisit des désordre-, graves ©t un œdème considérable du mem bre blessé. L'état du docteur Deytieux devint, pai la généralisation de l'infection, rapide, ment très alarmant et il dut être transporté dans une clinique chirurgicale, ot l'on procéda à l'amputation du bras. Cette opération ne put, malheureusement, en rayer les progrès du mal, et samedi, le jeune médecin succombait. Il neige De Charnbery, Ovonnax, Saint-Etienne et Privas on signale que la neige est tom bée dans ces régions. Les montagnes er sont couvertes. Le froid est assez vif. ALLEMAGNE Le baptême du prince de Brunswick Au dîner de gala qui a eu lieu à l'occasion du baptême du prince héritier, l'em-pereu.r Guillaume a prononcé une allocu tion dans laquelle il a exprimé le vœi que le nouveau-né, qui doit un jour mon ter sur le trône de Bruiiswiek, y rencontre le plus complet bonheur, afin d'assurer h prospérité de son duché. Il lui a souhaite d'employer plus tard toutes ses forces dan; le concert des princes allemands pour as. i surer la grandeur de la patrie allemande. Il a enfin exprimé le vœu qu'il se montre un ferme soutien de la foi protestante. 1 Le duc a remercié l'empereur et l'impé. ratrice d'avoir bien voulu accepter d'être les parrains du nouveau-né et d'être venu* en personne assister à la cérémonie. Il £ remercié coreiialement ses parents et auss: ; les souverains qui s'étaient fait représenter à la fête. Il a également exprimé l'es . poir qu'il pourra faire de son fils un bom me. accompli qui saura dans la vie se con duiré en véritable prince allemand. L'empereur Guillaume à Metz L empereur Guillaume, qui a assisté sa medi au baptême do son petit-fils à Bruns : wick, arrivera à Metz demain lundi, à onze heures, et après avoir inspecté le régimen: d'infanterie n" 145, dont il est le chef hono raire, il déjeunera au casino des officier; du régiment à Montigny-lès-Metz. Dans le courant de l'après-midi, le souverain visi tera en automobile les nouveaux ouvrage; , défensifs des fronts ouest et nord-ouest de la place. Parmi ces ouvrages figure le nou veau fort du. Horimont, l'ouvrage le plu; important de ceux construits autour de Metz depuis vingt ans. Il est destiné à bar rer la vallée de l'Orne et à relier les forti fications de Metz à celles de Thionville. Mardi matin aura iieu à l'est de Metz près d'Ars-Laquenexy, une manœuvre d'en ; semble de toute la garnison. A l'issue de la manœuvre, il y aura à Belle-Croix ui défilé des troupes devant le kaiser. L'em pereur déjeunera ensuite chez son hôte le général von Mudra, commandant le 16' '■ corps d'armée, puis, par train spécial, i . partira pour Thionville où il inspectera leL ' travaux défensifs exécutés au nord-est de la ville. Le même soir l'empereur rentrera - par automobile à Metz où il s'embarquera dans son train spécial à destination de • Wiesbade. Les vandales du monument de Frédéric III Dans la nuit du 10 au il mars dernier 1e monument de l'empereur Frédéric III était aspergé de rouge d'aniline et sur le . socle les vandales avaient écrit en grandes lettres les mots <■ Semaine rouge ». Cette expression qui doit rappeler les journées révolutionnaires de 1848 était alors très employée par la pressé socialiste pour la propagande et c'est ainsi que les recherches de la police se dirigèrent de ce côté. Maintenant, après deux mois d'investigations, la police a arrêté cinq personnes qui ont trempé dans l'exploit, dans le nombre un débitant chez qui la belle prouesse fut discutée avant d'être mise à exécution. C'est un serrurier, nommé Linke, qui semble avoir joué le rôle le plus marquant tandis que sc*s complices montaient la garde. Tous ont d'ailleurs fait des aveux. Le ejuart d'heure de Rabelais va sonner. Grand incendie Il y a eu dans la nuit de samedi au faubourg de la Piobertsau, à Strasbourg, un incendie comme on n'én vit pas de semblable depuis le bombardement de 1870. Pour une cause encore inconnue la fabrique de stéarine Iiaehl et C'° a été détruite par le feu. Les dégâts atteignent près de deux millions de francs. L'établissement de construction récente renfermait entre autres quatre chaudières en cuivre et neuf presses d'un valeur de 650,000 francs et de coûteuses machines à glace. On a pu, heureusement, sauver le magasin dans lequel se trouvaient pour plus d'Un million de francs de bougies. Les réservoirs à huile reconstruits l'an dernier ont résisté à la fianime. L'établissement occupait 110 ouvriers. PORTUGAL Il accepte enfin Un. décret nommant M. Freire Andrade ministre des affaires étrangères a été signé samedi. TURQUIE Le nouveau ministre de Serbie M. Menadovitch est nommé ministre de Serbie à Constantinople. La mission de Talaat bey Selon des informations émanant des cercles du palais du sultan, falaat bey est porteur d'une lettre autographe pour le tsar. Il remettra aussi au tsar et à la tsarine des cadeaux envoyés par le sultan. ■■mmi—Mn——«ma——— AMERIQUE CENTRALE Le nouveau gouvernement de la république de Costa Rica La légation de Costa Rica à Paris communique le télégramme suivant daté du 9 mai et reçu de San José (Costa Rica) : M. Alfred Gonzales Florès a pris consti-tutionnelkment possession de la présiden ce de la République de Costa Rica le 8 mai. Il a formé son ministère de la façon suivante : Affaires étrangères : Don Manuel Castro Quesada ; intérieur : M. Juan P>. Arias; finances- et commerce : M. Mariono Guar-dia Carozo ; travaux publics : M. Albert Echandi ; instruction publique : M. Luis S. Gonzalès. Etats-Unis et Mexip Les Américains envoient un navire à Tampico Un navire américain armé de deux canons de 12 pouces a été envoyé à Tampico. Son faible , tirant d'eau lui permettra de remonter le cours du Panico. Mleseiit Js terre îi Sicils L'étendue du désastre Voici, d'après des renseignements authentiques, quelle est la situation : Le tremblement de terre a détruit complètement les bourgades de Linera, Zerbati, Passapomo et Pemmisi. Il a causé des dégâts sérieux dans les bourgades de Santa Venerina, Santa Maria, Ainmelati, Guar-rie et Pogiardo. Des décombres de Linera, on a retiré quarante-deux cadavres, et l'on supposé que soixante personnes restent encore ensevelies. A Pogierdo et à Passapomo, on a dégagé deux cadavres. Il reste, croit-on, deux personnes ensevelies. On compte un mort à Mortara et septante-deux blessés sont soignés à l'hôpital d'Acireale. A l'hôpital de Catane, treize blessés ont été reçus. A l'hôpital de Giarre, deux blessés reçoivent des soins. Une vingtaine de blessés atteints légèrement ont été soignés sur place; dans les bourgades de Pogiardo et Passapomo, il y a vingt blessés. La recherche des cadavres Les soldats continuent avec un grand dévouement la recherche des cadavres dans Les décombres de Linera, Pongiardo, Passapomo. Soixante cadavres ont été retirés jusqu'à présent. Les habitants qui i ont échappé à la mort et qui sont dépourvus d'abri et de? vivreâ se réunissent autour des cuisines improvisées par les autorités. Par les soins du préfet des tentes sont envoyées à Linera où aucune habitation n'est restée debout et où les paysans campent dans les vignobles. La région éprouvée La ville d'Aciréale, chef-lieu de district de la province du même nom, est à 13 kilomètres au nord-est de Catane. Elle se trouve sur le versant sud-est de l'Etna, pente formée de lave basaltique à l'embouchure de la petite rivière Aci. Aciréale a 25,000 habitants et, si l'on compte le district tout entier, 39,000 habitants. C'est une petite place industrielle où se fait un commerce actif. Le désastre affecte, suivant les dépêches, la région comprise entre Aciréale et Catane, et située à environ 70 kilomètres : au sud de Messine. Cette région avait déjà été éprouvée lors de l'effroyable catastrophe du 28 décembre 1908, qui détruisit les villes de Messine 1 et de Reggio et coûta la vie à 150,000 personnes.Un don du roi d'Italie Le roi d'Italie a donné une somme de 100,000 lire pour les victimes du tremblement de terre d'Acireale. iVVVVv^VVVVX/V'VVVVVVVV\X\'V\WWVVVVVWVVVVVVVVWVVVW Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de Ea nuit. «fteVvaWWWWVWVWWWWWVtWWWWVWVVWVVWVVV» FRANCE (Correspondance particulière de î'Etoile Belge] Paris, 10 mai. La dernière bataille Et la vraie. C'est le scrutin de ballottage, le scrutin de marchandage, qui elécide de la majorité, de la victoire des uns, de la défaite des autres. Faut-il émettre un pronostic ? Le voici : Les radicaux unifiés seront au nombre de cent cinquante dans la chambre prochaine et les socialistes unifiés y seront quatre-vingt eîix. Pour l'impôt du revenu avec déclaration contrôlée il y aura donc deux cent quarante voix irréductibles. Sur les questions de laïcité ces deux cent quarante verront cent « radicaux flottants » s'ajouter à leur cohorte. Sur la question des Trois Ans, ou plutôt, sur celle du retour- aux Deux-Ans, les doux cent quarante se réduiront à deux cents, au plus. Mais il y aura trois .cent cinquante voix pour une motion inoffensive' qui <i invitera » le gouvernement à rechercher les moyens propres à permettre, deuis des conditions suffisantes de sécurité nationale la réduction du service militaire. Cette chambre sera plus « à gauche » que la précédente. Un cabinet Briand n'y pourra vivre que s'il y a crise sociale. Avec une C. G. T. raisonnable, des ministères radicaux-socialistes y seront seuls possibles.M. Gaston Doumergue, de toutes façons, fera le ministère, de demain ou le fera faire. M. Viviani en sera. Il en sera peut-être le chef et je crois savoir que par avance le ministre actuel de l'instruction publique réserve aux <> flottants « et aux modérés la double satisfaction de voir le portefeuille de la marine attribué à M. Delcassé et celui des affaires étrangères à M. Ribot... Tout le reste'aux radicaux unifiés, à moins qu'une « participation au pouvoir » ne se prexiyise du côté soena-listo et que M. Albert Thomas ne se décide pour les travaux, publics. Les ballottages., ouisqu'il faut en repar- ; 1er, vont bien, très bien même, au se gouvernemental. Le cabinet compte par les battus qu'il espère M. Joseph Reinae M. Groussau, M. Fleury-Ravarin, M. Lanessan, M. de Ramel, M. Daniélou : te un bouquet fleurant bon le modérantisn ia .réaction et la R. P. A propos de R. P. le très sympathiq Groussier est plus que jamais en danger X" arrondissement. Sa défaite serait grettée par tous. Dans les Basses-Alpes on s'amuse : Jacques Stem va y être élu, à force d'éci Son concurrent M. Georges Mandel, malmène, l'accuse de corruption. Alors Stern de répliquer : — Mandel? Mais il est juif aussi! s'appelle Rothschild ! Ce qui est vrai, d'ailleurs. Ce qui mieux c'est cette réflexion d'un préside de comité de là-bas : — Il s'appelle Rothschild ? Mais il n vait qu'à le dire et nous l'aurions élu ! On essaya de faire comprendre à i'avi Bas-Alpin que M. Mandel n'était qu' Rothschild « côté pauvre ». Rien à fair — S'il nous a caché ça, c'est par a1 rice ! Telle fut la sentence. N'allez plus pari de Mandel à Digne. Il faut y aller L'opération marocaine, au point de v militaire, touche-t-elle à son terme ? I] semble puisque la* prise de Taza est : noncée pour aujourd'hui dimanche. Avec grand soin l'autorité militaire s' tache à démontrer que Taza la Redout Taza la Mystérieuse, a perdu, en deux trois ans, sa force et son mystère. Il r a donc pas grand péril à redouter. D's leurs, M. Noulens, ministre radical de guerre, est sur place et il ne permettr, pas, on le sait, une opération risquée, la vérité le général Liautey qui est, il fa le dire, un homme habile, a fait manei vrer de ce côté, longuement et forteme la cavalerie de Saint-Georges : Cent mi francs bien distribués valent plus pour soumission de Chellahas rapaces qu'un 1 taillon de la légion étrangère... Ce ejue comprenaient Drude et d'Amade, u poi seurs » enragés, Liautey le comprend l'applique de façon admirable. On va donc sur Taza et voici le plar Une forte colonne est partie de l'Orat et une autre, venue du Maroc oriental, trouve actuellement à M'çoun, à vin cinq kilomètres de la ville convoitée. Ce dernière colonne a même posé le rail ravitaillement plus loin que M'çoun. tactique convenue est d'opérer la ioricti sur ce point, les àiûx effectifs devant e suite se porter ensemble sur Taza (de les portes sont ouvertes) et sur le mas montagneux qui sert de repaire aux Ria Car les Tazas ne se défendront poin Us sont réduits à l'esclavage par les Ris et n'aspirent qu'à la délivrance. Ils se trois mille, avec deux ou trois cents jui et paient l'impôt le plus humiliant a nomades féodaux : l'impôt de l'eau. I Riata tiennent en effet les sources, ! portes de la ville et la ville elle-mên Ils s'y prélassent en maîtres : Un Tazi peut franchir l'enceinte autrefois fortifï sans se faire accompagner par un Ri; armé. Mais ces Riata combien sont-ils ? Le chef est le faux sultan Cheuguiti qui prétend fils de Ma-El-Aïnin, le famé chef des « hommes bleus ». Il doit dispos de quatre à cinq mille fusils. Le généi Gouraud a déjà <i pris contact » et tué u centaine de guerriers à ce bandit de haï lignée, mais les vraies difficultés comme ceront dans la montagne, quand on au pris Taza... U faudra canonner chaque village poursuivre impitoyablement la horde plus vaillante de tout le « bled siba » (bl indépendant). 11 y aura de la besogne po des mois. Voilà ce que Liautey ne dit pi Il sait que les Riata ne connaissent Dieu ni vrai sultan, mais seulement poudre qu'ils savent fabriquer eux-mêm< L'adversaire, de ce côté, sera autreme difficile que dans l'Ouest ou le Sud. Me qu'y faire? Taza est sur la grande route straté que de Tunis à Fez, Rabat et Marrakcc C'est par Taza que passe le tracé idé du chemin de fer de Gabès à l'Atlantiqv par Tunis, Alger, Oran et Fez : U fa prendre Taza et, comme toujours en pa semblable, il faudra la garder, ce qui co tera infiniment plus cher. Louis Maurice. ANGLETERRE iCorrcsvondance particulière rif /'fvivri.p. Belc Londres, 8 mai. Le projet de budget Le budget de M. Lloyd George, dont est encore difficile de s>aisir toute la pc tée, n'a pas produit la sensation que IN avait prévue. Il mécontente les contiibu bles riches, sans causer une profonde s tisfaction aux classes moyennes et lab rieuses. Ces dernières s'attendaient à u réduction, des droits sur les sucres, 1 thés, ce qui aurait été une bonne aubai: pour elles ; et elles sont naturellement t peu désappointées. D'un autre côté, la promesse que contie le budget de soulager les contribuables m nicipaux ne présente pas à l'esprit des o vriers, par exemple, une image bien rianl car il s'agit de savoir comment cette 1 forme sera mise en pratique. La théoi est que l'Etat prendra à sa charge une pe tie des frais de police, de l'entretien d routes, des dépenses scolaires (repas ai écoliers Indigents, etc.), qui sont des sen ces nationaux plutôt que locaux. Ma; d'un autre côté, si l'on s'eh rapporte à qu'a dit M. Lloyd George, si l'Etat, vient i aide aux municipalités, c'est à la condith quie celles-ci' appliqueront certaines le sur l'assistance publique, les habitation ouvrières et autres, que le manque de fou ne leur permet pas d'appliquer, en ce m ment. Et il est très probable — en tous o: •■m le craint — que l'argent économisé d'i ns côté, elles le dépenseront d'un autre, et qu ni les contribuables ne retireront pas u :h, grand avantage de cette réforme tan de attendue, de la diminution des impôts mi ut nicipaux. le, Il faudra donc voir comment s'effectuer cette réforme. Sans doute, elle compren ue encore un élargissement de l'assiette d au l'impôt municipal et urne répartition plu :e- équitable de cet impôt qui, actuellemen est calculé sur la valeur locative des in M. meubles et non sur les facultés des contr îs. buables. L'homme riche, qui occupe un le maison d'un certain prix et n'a pas de fi le mille, paye exactement autant que son vo sin qui, chargé de famille et gagnant pén Il blement sa vie, est obligé, pour loger se enfants, d'occuper une maison assez vast ?«t Cela n'est certainement pas juste. On a >nt merait à savoir comment M. Lloyd Georg s'y prendra pour corriger oes injustices, 'a- Il est un autre côté de ces réformes qi inquiète un peu l'opinion et c'est celui-c de Le jour où l'Etat donnera de l'argent au un municipalités, à certaines conditions, ï : s'occupera de leurs affaires et cette ing 'a- rence, qui sera un pas de plus fait daias l voie de la centralisation, n'est pas un bie< [er fait sans mélange, il s'en faut de beai coup. Pour réaliser les réformes prévues pî M. Lloyd George et leur donner leur plei ue effet, il faudra voter cinq ou six lois sp y ciales, modifiant les conditions de prélèv in- ment de l'impôt municipal ; et, là encor il y a une difficulté. C'est que pour vot< it- ces lois il faudra une session d'aoïrtomn 5e, Mais les députés, et principalement les d ou putés libéraux, ne veulent pas d'une se l'y sion d'automne et devant leurs réclam: il- tions M. Asquith a dû promettre qu'il n la aurait pas de session d'automne cette ai lit née, si bien qu'il n'est pas impossible qi A les réformes de M. Lloyd George soiei ut ajournées à l'an prochain. Mais en atteu :u- dant, les contribuables payeront. ^ La question du suffrage des femmes la à la chambre des lords >a- La chambre des Lords a discuté et r< ne poussé le projet de loi de lord Selborr 1S. sur le suffrage féminin. Cette loi tenda et à donner le vote politique aux femme qui, actuellement, jouissent du vote mi i ; nicipal. Comme une loi modifiant le® coi lie diti-ons d'élection de la chambre basse r se saurait, réellement, venir que de cetl chambre mime, il va sans dire que 1 Eté discussion a été académique. On a di de de part et d'autre de très belles chose: La mais ce que personne ne saurait niei on c'est que les attentats des suffragettes or !n. produit un déplorable effet même sur le nt paiiisans du suffrage féminin, qui n'oseï sif pas trop poursuivre leur campagne dar :a ce moment à cause de l'hostilité de l'op l : niom publique, outrée des stupides acte ta des suffragettes, nt Annonces bizarres Vraisemblablement, on ne lit pas asse ax les annonces ; il y en a tous les jours qi es méritent d'être signalées, tant elles sor es drôles. ie- En voici une.que je cueille dans le T n6 mes d'hier et qui me paraît savoureuse ^ « Médecin, 39 ans, écrivain, inventeu; conceptions musicales, anglais, françai: italien, sobre, cerveau plein d'idées, poch ur vide, seul. Fait appel à personne gén< se reuse. S'adresser, etc. » ax Quand on pense qu'il y a, comme celf er des génies que nous ignorons, que nou frôlons, en omnibus, en chemin de fei ne dans la rue. Espérons que l'appel de c lte médecin, dont le cerveau est plein et 1 n' bourse' vide, sera entendu. ra C'est encore dans le Times, qui a la sp< cialité de ces annonces comiques, que j découvre celles-ci : « Ancien officier subalterne assez pei plexe serait sincèrement reconnaissant ur tout clergyman ou monsieur ou dame ph LS; lanthrope qu'il pourrait consulter sur u ni point offrant une très grande difficult non financière. » is- Cruelle énigme, dirait M. Paul Bourgei ^ Pour finir, celle-ci : •1S <( Afin de sauver de la misère ses vieu parents un gentleman (étranger) désir J1" se vendre pour n'importe quel objet. Pré à faire immédiatement n'importe quoi. J a désire sincèrement une offre. » e' Diable, voilà qui est sérieux ! Mais 1 temps où Méphistophélès achetait Faus Y* est passé. Il n'y a plus qu'à l'Opéra qu'oi trouve un démon bénévole désireux d'ache ter un homme. IWVWVWV YVWVWVVWA^AAAAA/VVWWVtAAAAA^.WVVl/WV L'abondance des matières nou; oblïgre de remettre à demain U Feuilleton théâtral de M. Loisî; s- Schneider. INTÉRIEUR n l Le bobqQ ® le pslioi ,e Le nœud de la question scolaire c'es e5 la manière dont les cléricaux entenden ie ce qu'ils appellent la liberté du père de m famille. On connaît leur façon d'interprétei nt l'article de ia Constitution qui recon-u- naît à tous les citoyens la liberté d'en-u" soigner. Les cléricaux soutiennent que ia liberté d'enseigner n'existe que si le ie père de famille peut choisir entre les r. diverses écoles celle qui lui convient le es mieux. ix Cette interprétation est, nous l'avons •i- maintes fois démontré, contraire à l'es-■s, prit, de la Constitution. Mais ce n'esl ce pas le moment, de rouvrir le débat sui ce point, les cléricaux n'ayant jamais réfuté nos arguments. Ce dont il s'agit, ^ au contraire, c'est d'établir que la ré-j3 forme scolaire en discussion au Sénal 0. ne donne pas au père de famille la li-is berté de choisir. m Pour le prouver il suffit de consta- e ter deux faits : le premier, c'est que l'en-1 spignement public, sauf dans quelques I grandes communes urbaines ou industrielles, est cléricalisé ; le second, c'est que leé seules écoles libres auxquelles 3 seront accordés des subsides sont des e écoles cléricales. Le gouvernement re-s fuse de subsidier les autres. ;, Dans ces conditions, que devient le i- libre choix du père de famille î Sauf dans quelques grandes commu-e nés, on lui permet de choisir entre un enseignement cléricalisé et un ensei-; gnement, clérical. En d'autres termes, il :s a la liberté de choisir une école cléri-> cale. i- S'il est anticlérical, juif, protestant, e incrédule, — son libre choix n'existe pas. " Si les cléricaux, en interprétant la Conslitution d'une manière absurde, .'l voulaient rester honnêtes dans l'absur-s de, ils aboutiraient, en bonne logique, a à un système qui obligerait l'Etat à sub-k_ sidier toutes les écoles libres existantes, i. quelle que fflt leur couleur, et même, au besoin, à faire sortir de terre, à coups ir de subsides, les écoles libres réclamées n par les pères de famille. Ce serait l'application de la formule transactionnelle appelée naguère, assez ^ inexactement d'ailleurs, la formule Lo-; rand-de Harlez, avec cette circonstance s. aggravante que la formule Lorand-de 5- Mariez proportionnait les subsides à la i- population scolaire, tandis que les clé-y ricaux, s ils voulaient rester logiques, i- seraient obligés de tenir compte, non pas du nombre des enfants qui fréquen-^ tent une école, mais de la volonté des pères de famille, quel que fût leur nombre. Mais nos bons cléricaux n'ont jamais considéré la liberté du père de famille î- que comme un prétexte à faire subsi-e dier par l'Etat les seules écoles cléri- II cales. Ce qu'ils ont vu dans la liberté sub-i- sidiée, c'est, [en réalité, le rétablisse-e ment indirect du monopole de l'Eglise, e Telle est la vraie portée de la loi sco-a laire dont on s'apprête à nous doter. | Notre Colonie ■t Le Bulletin de l'Office colonial s i- Plus we jamais il est d'intérêt vital lS pour la colonie de diversifier ses produits d'exportation. L'intérêt de l'Etat se rencontre ici avec l'intérêt des sociétés commerciales et tous deux doivent s'entendre z. Pour tirer le plus large parti du sol de la 'J colo-nie. Mais comment y arriver ? Com-11 ment triompher de l'indolence ou de l'in-. expérience de l'indigène ? Comment le \ transformer en agent utile d'une évolution ; à laquelle est lié le sort du Congo ? C'est ' la question que s'est posée M. A. Delcom-^ mune, et le numéro d'avril du Bulletin de l'office colonial no-us apporte ses nouvelles instructions aux nombreux agents qu'il dirige en Afrique. Instruction claires et es-^ sentiellement pratiques. Signalons encore dans ce numéro des ^ études sur la situation économique de la colonie au cours du premier semestre de 1913. Extrayons-en quelques détails : ; L'activité commerciale a été assez gran-' de dans le district du lac Léopold II, mais les prix du caoutchouc subissent l'action de la crise industrielle. Dans le district de ^ la Lulonga, il y avait tendance à faire du ._ caoutchouc le principal article du trafic, ^ Il y avait cependant été acheté aux indd-é gènes 185 tonnes de oopal. Dans la zone de la Mongala, la Société des huileries du Congo belge avait terminé ses installations. Dans la zone de la Gurba-Dungu, sept établissements commerciaux nou-s veaux s'étaient fondés. Dans le district de e l'Ituri, on signalait l'activité de diverses entreprises agricoles dont l'une, à Miten-go, occupait soixante travailleurs et camp, tait trois cents têtes de gros bétail. t — w- - Le Salon triennal i ; Le Salon triennal qui vient de s'ouvrir j au palais du Cinquantenaire se cara-ité-5 rise : 1° par un nombre exceptionnel d'effigies peintes, sculptées, dessinées, de per-B sonnages de la famille royale ; 2° par le - manque, moins exceptionnel celui-là, mais tout de même frappant, d'oeuvres considérables ou inédites ; 3° et sur-tout, par le goût de l'arrangement. Beaucoup de salons bruxellois furent plus riches en tra- i vaux importants. Aucun ne se visita avec i moins de fatigue et plus d'agrément-. 1 L'ensemble est vaste, aéré, élégant, luxueux. Sur le sol, de jolies carpettes orientales. Aux murs, dles tentures discrètes ou riches, différentes dans chaque salle. Les cadres, tous à 1a. cimaise, sont largement espacés. Quelques sculptures, pas trop, exposées au milieu des peintures : les unes et les autres se font réciproquement valoir. La rotonde que l'on aperçoit de l'entrée s'orne, avec une sobre magnificence, d'une grande toiie claire de M. Lucien Simon, Dans le jardin, déjà vue en Belgique, de trois peintures de M. Jacques Blanche, dont le prestigieux portrait de la Kharsavina dans YOiseau de feu. Et au milieu s'érige L'Homme qui marche, par Rodin, un fragment, mais splendide, qui date de l'époque où le maître travaillait aux Bourgeois de Calais. La petite « tribune » octogonale offre, entre autres, sur son fond de velours lie-de-vin, trois figures de M. Léon Frédéric, un Alfred Verhaeren déjà ancien, de la plus belle qualité, et trois toiles de M. Emile Cla.us, dont son propre portrait pour le Musée des offices. La grande salle d'honneur est peut-être... au point de vue de l'aspect général, la

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