L'étoile belge

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s.n. 1914, 22 Maart. L'étoile belge. Geraadpleegd op 13 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3t9d50h57c/
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L'ÉTOILE BELGE Dimanche 22 mars 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELLES : La ob : sa fr.; 6 mois, fr. «.,»©; 3 mois, îr. POUR LA PROVINCE : Ln an : ISi fr.; 6 mois, fr. S.5©; 3 mois, 5 îr. r BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 il En pmvtace il suffit de remettre le pria: de l'abonnement au facteur Baromètre du 22 mars 5 lieai'es Tempér. moyn« norm1®, le 21. G :! Maximum de la veille, "i Minimum de la »\W«'\™Lcnuit, 1? Baromèt.. !e?l, JT 741'««3 Quantité d'eau fl de 8 à 8 h,e'", tfcxi Prles24h„, 8m®2 Observations II^ a\ c*A\ de midi Température, l|=3°(f 31®'^}! Baromètre. g/QIZ) II 74;'""S Humidité (100= l\ VA sJ ^ I lium. absol.i. . l Vent dominait Vkc< vk &/ c" S SW Déclin, magn. \v^»'o^<^»&rT_r2"ôfi fiphémérides pour le22 mars Soleil : r -> '\VV/ Lune : levt:r, 5 h. 42 lever. 4h..T) coucher, 17li.57 enuclier. 1.! h. 17 Prévisions de l'Observ. : \ent N W. modéré; pluie; refroidissement» Service «les utalles Osteade-S^ouvres i;;at de la mer, le 22, à 4 lieures : peu agitée L_ Hmarna -w dsmœ&s X&Ï£'.V.IM rtfYlifM Edition fj» tous paysde î'Union'pS^ 8t } 9 fr- l jra^fe'rtavaneo Eâ «*onflmn<î® Ift «nmim ANNONCES : 45 o™ la ligne; minimum 4lignes, fr. 1.63. MAV&VU V4 Hollande, 7 fr. - Grand-Duché, 6 fr. J mandat-poste C6ÎMK1@S 10 IWRlBrO l*s annonces remis;» avant 2 heures à rofflœ Ue Publicité, ^ alB uhiiivih »>, rue Neuve, paraissent le soir même. ETRANGER -JLU mim -C^^^JLSÏ KJ3TJQjJTwo Ïj» question ae l'Ulster Ija questio Ainsi qu'il fallait s'y attendre, le vc tie censure proposé par M. Bonar La ie leader de l'opposition à la chamt des communes, a été repoussé p 93 voix de majorité, c'est-à-dire par majorité normale du ministère. I. unionistes ne paraissent pas avoir pi ouït la moindre impression sur chambre des communes par leur pi position d'un référendum, ce qui prou que de part et d'autre on n'est pas, po le moment, en tout cas, disposé à ri céder. La situation reste donc virtuel ment la même. Le gouvernement mai tient sa proposition : Exclusion penda six ans des comtés de mister qui, p un plébiscite, exprimeront le désir i ester en dehors du home rule et entr tutomatique dans le home rule au bo de six ans. L'opposition, jeudi soir, en a fait u; nouvelle qui est que, si M. Asquith i >ère ses propositions nouvelles dans projet de loi et les soumet au référé clum, lord Lan-sdowne s'engagera à ei pioyer 1 influence qu'il a sur la chai bre des lords pour qive celle-ci ne mei aucun obstacle à ce que la décision < pays soit appliquée, sans retard et sa changement Sir E. Carscwi, questionné par M. ^ cjuith, a déclaré que si le premier n tiistrp lui faisait une proposition ferra il y répondrait. •ht .-qu'à ce moment, on pouvait croi que 1 on allait trouver une base de d. •cussion et peut-être d'accord : mais î •vsquith a aussitôt dit-, : —- Cette prop n est pas la rnienne ; mais je d sire savoir quelles en seraient les co séquences. Puis M. Asquith a expliqué qu'il s rail impossible; avec, un référendum, i -'poser que l'électeur concenfrerr son ooinion sur une seule questio ans tenir compte de la situation poli que générale. H S terminé en disant qu'il ne voit i pratiques que ses propositions, qui o le double avantage de permettre I l'ister d obtenir l'exclusion et de do ner aux électeurs du Royaume-Uni l'o casion de dire, après avoir vu à l'œuv: !e gouvernement irlandais, si les cor tés exclus devront rester en dehors c être compris dans le home rule. Gela sans doute est exact ; mais il e un ou deux points qui ne sont pas tri clairs, du moins au point de vue uni niste. Les unionistes disent ne pas con prendre pourquoi le référendum eu M. Asquith propose d'employer en U1 ter, serait bon dans cette partie d Rovaume-Uni et non dans les autre Ensuite, si les électeurs du Royaume Uni ne peuvent, selon le premier mini. Ire, concentrer leur attention sur u seul point dans un référendum dont : résultat, quel qu'il soit, ne saurait a leindre le gouvernement ou causer 5 chute, ils pourront concentrer lei attention sur l'unique question de l'Ut ter dans deux élections générales, sar n des X'TJlst©:*» ite tenir compte de la situation politiqu w, générale. re Très certainement, si c'est là exaeti ar ment le sens des paroles de M. Asquil la — c'en est, en tout cas, le texte — il y es la un manque de logique assez fra; 0- panl, car les élections générales sor la invariablement déterminées par des coi ■o- sidérations générales et la situation p< ve litique plutôt que par une seule que; ur lion. A plus forte raison quand 1< ?n questions spéciales ne les touchent pe !e- directement, et que d'autres question n- générales les intéressent personnelli nt ment. ar 11 semblerait donc, après la séance d :1e jeudi, que le dernier mot a été dit d ée part et d'autre. Mais, dans les milieu ut parlementaires, où cependant les espril sont très éehauffés, on espère encoi ie que, avec le temps, le calme reviendr n- Que l'on pourra trouver une solutior le Aussitôt après la discussion, sir I! n_ Carson est parti pour Belfast où est, di n_ il, sa place, puisqu'il n'y a plus rien n. l'aire à Westminster. le Le danger, aujourd'hui, est qu'un ir ju cident peut se produire en Ulster qi is provoquerait une explosion. Les prépc ratifs des Ulstériens en prévision d'un s. résistance nécessaire, à leur point d li- vue> ne sont pas du simple bluff. Le rt e, dact^ur militaire du Times, qui a ins pecté les volontaires de l'Ulster et leu rP organisation, les considère évidemmer comme une force militaire qui, sans êtr ^ égale aux troupes régulières, n'est pa Q; à dédaigner. L'Ulster a 110,000 horr é_ mes bien armés, divisés en 65 batai! Ions et est pourvu d'une orgamsatioi très bien conçue pour les communies tions. el la transmission des ordres a jf] moyen de signaux divers. Car le jou où un conflit s'engagerait, il va san „ ciire 1lle les Ulstériens ne sauraien ' compter ni sur la poste ni sur le télé ' " graphe. Le gouvernement, dé soi) côté, ne-® nt. 'a'ssera Pas prendre au dépourvu : il . renforcé, en Ulster, certaines garnisons a la police secrète surveille les volontaire et les chefs du mouvement, et l'on di sait même que le gouvernement allai e faire arrêter sir Edward Carson et d'au 1_ 1res chefs unionistes. Une mesure d> 'u ?e genre serait peut-être dangereuse au jourd'hui et pourrait précipiter uni crise que tout le monde désire empê !s cher et des périls que les hommes di 3- tous les partis ont le devoir de conjure 1- par tous les moyens en leur pouvoir. ie En résumé, la situation, si elle n'; 3- pas changé matériellement, aurait plu u tôt empiré à cause de l'effet moral pro s. duit. par la /discussion de jeudi à 1; î- chambre des communes. ï- La démission d'un nombre plus oi n moins considérable d'officiers appelés i e commander les troupes gouvernemen I- taies en Irlande, démission qui rappelli a celle des officiers cléricaux français ai r moment de l'application de la loi sur le: s- congrégations, ne peut qu'accentue! s cette impression. « ^uiuus generaies, sans ' cette impression. B*TOSs5 3Ê2 ^ 3g2 <G 3EE SIS Services spéciaux FRANCE Mme Caillaux chez le juge d'instructic Mme Caillaux a s-ubi, samedi après-mic soa premier interrogatoire dans le cal net de il. Boucart, juge d'instruction. El fi été transférée de la prison Saix Lazare au Palais de justice. Un servi d'ordre spécial avait été organisé ai abords du Palais de justice pour réprim-toute tentative de manifestation. Mme Caillaux a été transférée au pala de justice daji-s iu? auto-taxi, oà avaie ogaJement pris place quatre agents de Sûreté. Sur le bo<ulevard du Palais, si arrivée a passé complètement inaperçu la voiture est entrée par Je boulevard da] la Cour de La Sain té-Chape] le. Mme Ca laux, précédée et suivie des agents de sûreté, a été conduite par l'escalier de . Souricière au cabinet de M. Boucard dai les bâtiments du nouveau palais. Elle éta vêtue de noir et coiffée d'un chapeau t paille noire. Elle se cachait la figure de ri ère son manchon de skungs. Aussit< après son entrée dans le cabinet n° 10 c 1 attendait le juge d'instruction, l'accès d couloir a été rigoureusement interdit des gardes municipaux ont été placés l'entrée. L'interrogatoire a commencé in médiatement. M* Labori et M8 André H esse, défei seurs de Mme Caillaux, assistaient à l'ii terrogatoire. Après les premières formalités d'idei tité, le juge d'instruction a demandé Mme Caillaux de faire le résumé de sa vii L'inculpée, qui paraissait très émue, décliné son âge, 39 ans, et elle expose U circonstances de ses deux mariages. El] avait épousé en 1894 M. Léo Claretie. Deu filles naquirent de cette union. L'une moi rut à six mois ; l'autre, Germaine, e: âgée aujourd'hui de 19 ans. Le clivorc fut prononcé à son profit en 1911, et ell se rernaxia &n. 1912 avec M. Caillaux. » Ce h un mariage d'amour. Nous avions Tu pour l'autre une affection très grande. 13 plus, notre situation de fortune était sei siblement égale. Je m'associai tout de su te à La vie publique de mon mari, part géant ses joies et ses peines. C'est dire qu la campagne de presse menée contre li depuis deux ans m'a profondément pe née. 5 « jk- ^a. && s® de l'ETOILE BELGE A ce moment, Mm© Caillaux est pri in î, .?e cr?se de ^''mes q.ui interrompt s déclarations. Réconfortée par ses deux a li, tenseurs, elle reprend en disant que la do »i- devait être plus vive encore depj: le la constitution du cabinet Doumergue.L ^ attaques ayant redoublé, une certaine ai 3€ mosité se manifesta dans le monde co îx tre moi. Dans certains saions, il me sei ar bla que le vide se faisait lorsque ie p raissais. -is Mme Caillaux ajouta qu'elle avait é rxt outrée de la campagne abominable rnen la contre son mari. Son indignation ne co m nut plus de borne quand elle vit le Fiijœ e. se joindre aux adversaires de son mari 1 is publication (Je la lettre signée a Ton jo il- lui fut particulièrement pénible. Cette 1< la tre était entre les mains d'une persom la détentrice de deux lettres privées écrites vs Mme Caillaux par M. Caillaux alors que] it n était pas encore sa femme. Elle craigr le que ces lettres ne fussent publiées et el r- songea à assigner M. Calmette, mais el jt craignit aussi que M. Calmette ne con u «uat malgré cela cette publication. C'e u alors qu'elle eut avec le président Mo st nier une entrevue. à L'interrogatoire s'est arrêté là i- L'accusée dont l'attitude est demeur. très simple a témoigné à plusieurs repi i- ses d'une vive émotion. Elle a eu des cris de larmes. On a dû suspendra à plusieu reprises son interrogatoire. V A 7 h. moins 20, Mme Caillaux a quit * le palais de justice pour la prison de Sair, -• Lazare. Elle était en taxi et accompagm ^ de deux inspecteurs de la sûreté. e Les collégiens manifestent x Samedi après-midi, vers i heures, dei it cents élèves sortant du Lycée Condorce e en se dirigeant sur le collège Chaptal, oi e conspué M. Caillaux. Ils ont été dispersi boulevard des Batiganolles. n Vers 4 h. 1/2, à la sortie du collège Cha. e tal, une centaine de jeunes gens se soi i- groupés et ont parcouru le boulevard d i- Batignolles sans pousser de cris. Ils oi i- été dispersés place de Clichy par les agen e de la 6e. Ensuite une cinquantaine de je; ù nés gens se sont groupés de nouveau i- ont parcouru l'avenue de Clichy suivis pî jstes agents de la 17®. Deux jeunes gens ou été arrêtés et conduits au commissari, des Batignolles pour avoir poussé des cr inj arieu,\. La tempête continue Une violente tempête sévit' depuis vei dredi sur les Ardeunes françaises. A T gnon, près de Retel, plusieurs maisons : sont écroulées. Le toit en tôle ondulée : l'hôtel de la gare a été enlevé par le veri De tous côtés des arbres sont brisés, di poteaux télégraphiques arrachés et di 3- cheminées abattues. Les dégâts matérie h sont très importants. a ALLEMAGNE ^ Incident à la frontière russo-allemand i- Le Berline r Tageblatt annonce que d< soldats russes ont 'tiré sur un contrebai dier qui venait de franchir la frontiè] près de Myslowitz et se trouvait déjà si îS le territoire allemand. Le contrebandier e ts mort. Les autorités allemandes ont dema] lg dé le châtiment des soldats russes. -- ANGLETERRE Le chef de l'insurrection le i Sir Edward Carson reste chez lui, gard l/ par ses volontaires. *s La cavalerie immobilisée '■e Curragh : L'ordre qui a,vait été donc ,a aux troupes de cavalerie de partir poi l'Ulster a été annulé en raison des démi: J* sions données par les officiers. Le général Pages, commandant en clu t- des forces d'Irlande, est arrivé au cam h principal de Curragh. Des pourparlers 01 eu lieu entre les officiers qui ont donr leur démission et certains fonctionnaire envoyés à cette lin. li A la caserne de Newbridge, on a tiré su t_ un soldat qui se trouvant en retard poi l'appel du soir escalada le mur d'eneeiul au lieu de passer par la porte, e D'après un rapport officiel publié same< après-midi les envois de troupes dans l'U ster ne sont qu'une précaution prise en vu r d'assurer la sécurité. ,[ Le ministre ds la guerre chez le roi Le colonel Seely, ministre de la guerre ,S a eu samedi un entretien d'une heure ave [_ Ie roi. ! De nombreuses conférences ont lieu er ■' tre les ministres. Le secrétaire partieuli-e il du roi a rendu visite samedi matin à-ÎV: L. Asquith. n Les nationalistes s'agitent 1 Une dépêche de Londonderry dit que 1 s section des nationalistes persiste à 'voi t, loir faire des réunions dons les rues di manche malgré que M. Redrnont les e ait dissuadés. ITALIE ;i Le ministère a prêté serment Le ministère est définitivement consti s tué comme suit : Présidence du conseil et intérieur, M " Salandra ; affaires étrangères, M. di sa; £ Giuliano ; colonies, M. Martini ; justic€ - M. Dari ; finances, M. Rava ; trésor, M e Rubini ; marine, M. Millo ; instruction pu blique, M. Danco ; travaux publics, M Ciufielli ; agriculture, M. Cavasala ; po« ? tes, M. Riccio. Les ministres ont prêté serment samed q matin entre les mains du roi. Le rninistr de la guerre n'est pas encore définitive r ment désigné. ^ La collision de Venise. — 50 victime: Le nombre des cadavres retirés est d quatorze. Dix ont pu être identifiés Trente-sept passagers ont été sauvés. Le i cadavres retrouvés ont été transportés ; l'hôpital civil. Les olbsèqnes auront lie j lundi. i AUTRlCHE-HGftSGRSE Explosion de grisou De Sarajevo : Il s'est produit vendredi, ; 1 la mine de charbon de Zenica, une explo 5 sion de grisou qui a enseveli cinq ouvriers [. Ces ouvriers vraisemblablement ont ét tués. Un ouvrier qui a été sauvé est griè vement blessé. On procède au sauvetage. ' RUSSIE Chute mortelle d'un officier aviateur De Sébastopol : Le capitaine Andreadi chei de la station militaire d'aviation, es tombé pendant un vol et s'est tué. | ESPAGNE ' Le générai Marina donne sa démissior de résident général au Maroc s Le bruit court qu'en raison des terme: 5 employés jeudi par le fils de M. Maura " aiu cours d'une conférence qu'il fit au Cer • cle conservateur mauriste sur les phase: " de la campagne de Mélilla en 1909, le gé ■ néral Marina aurait mis vendredi matin à la disposition du gouvernement, se: - fonctions de résident général au Maroc î Le président du conseil aurait télégraphe ■ au roi, qui se trouve à la chasse à Mora ' tailla., pour lui signaler cette démission, ei - le conseil des ministres auraiit été convo ' qué poiur samedi après-midi, afin de s'oc ■ ouiper de cette affaire. i SUEDE Une brochure de Sven Hedin . La nouvelle brochure publiée récem-. ment par rex.plor.ate.ur Sven Hedin en . faveur de la défense nationale, sous le ti> ; to Deuxième avertissement, va être ré , pandiue à un million d'exemplaires à travers toute la Suède. L'auteur estime que la stricte neutralité , observée jusqu'à présent paj- la Suède est ! dangereuse, fl engage son pays à s'atta. , cher, dans sa politique extérieure, aux puiissainces de la Triple Alliance, et parti-culièEemient à l'Allemagne. Une expédition antarctique A la Société d'anthropologie et de géo graphie de Stockholm, le président du co-mité antarctique, l'amiral Pàlander, d« l'expédition de la Vega, a fait un rapport sur la nouvelle expédition dans la région sud polaire. Dès le (retour de l'expédition Nordenskjold, qui avait été entreprise en ' 1901 dans ces régions avec VAntartic, qui avait sombré, on avait projeté une nouvelle expédition qui doit partir dans l'été de 1915. On cherchera uni port sur la côte orientale. Les travaux demanderont cinq ans. Six savants, dont deux Anglais, doivent accompagner l'expédition. Les dépenses totales s'élèveront probablement à 270,000 couronnes. La moitié serait supportée par la Suède. On compte que l'Angleterre fournira l'autre moitié au moyen d® contributions du British Muséum et de OXiiœaTtïZBK TBarefAa-TKS 7 «M^mctMKCTmnmaaiipi it la Société royale de géographie. Les dit is lieuses sont renouvelables et évaluées 175,000 couronnes.' Klies seront supportée exclusivement par la Suède. Les collec tions que rapportera l'expédition seron partagées entre l'Angleterre et la Suède PORTUGAL t Déraillement ^ Le train mixte ce B-eira à Alta a de raillé au kilomètre 15?, entre Pinhel et Se ls lirai. Les dégâts màiériels sont importa,r/te Des employés du train, ont été grièvernen blessés. GFECE Questions de chemins de fer ^ On sait que le i.iimstrô des finance1 " grec, M. Diomidès, a dépiisé devant Jj chaanbre les projets de loi lelatifs à h ' jonction du réseau ferré grec internatio 51 nal et au rachat du capital-actions de h 1- Société des chemins de fer helléniques En ce qui concerne la construction de 1î nouvelle ligne, lé îUiinistre des finances 1 demandé un crédit de douze millions d< drachmes, plus dix millions pour l'âme liorafcilofri de l'ancienne ligne Pirée-Lar rissa, afin de permettre un trafic d< trains plus nombreux et rapides. Il a de mandé égaleffoent un crédit de six mil lions destinés à rachat de matériel rou é lain,t pour les ancieunes et nouvelles voie: r do communiiicàtion. Quant au ^rachat, de: ^ raisons politiques et économiques corn mandent de procéder, à cette o-pératior if avaint 1927,' date prévue dans la conven p tion en coui's. A cette époque, le racha. it par l'Etat doit être effectué a«u minâmnn é de vingt millioms, tandis que le gouver s nement 11e paie aujourd'hui que treize millions d© frs.ncs. Le but du rachat s>e r rait de permettre au gouvernement, d'uni r fier les tarirfs de - nombreuses sociétés e existantes dans l'ancienne et la nouvellf Grèce. [j Prochaine visite du chancelier allemand e Le Pat ris, d'Athènes, annonce que du rant le séjour de l'empereur d'Allemagne à Corfou, le chancelier viendra y passeï quelques jours pour se rencontrer avec le* i, membres du gouvemernent. La plaque volée Le ministre des Etats-Unis à Athèr|ef r annonce qu'un riche Américain qui a.vai. . acheté une plaque volée il y a quelques an n<ées au rnusie d'Athènes, plaque qui au jourd'hui est la r»i\opriété du rm^sée Boston, , est prêt il i'aire das démarches 1 pour la restitution de cette plaque. ALGSRÏE Double exécution Samedi matin, ài: -heures, sur le champ des manœuvres, à Biskra, en prékence des troupes de la garnison, a eu lieu la dou-- ble exécution des frères Aïssa et Ahinet Ab-dailah, meurtriers de leur beau-frère. Ré-. veillés à 5 heures, les condamnés or.t écoulé 1 la. lecture de la sentence et ont protesté, de , leur innocence. Les.deilx indigènes se sont . laissé aller à une crise de désespoir. Ils ont . été conduits en voiture sur le lieu de l'exé-. cutitm encadrés d'un peloton de spahis et . acconipagriés du nnufti et du marabout. Ahmet, qui avait repitis son sanjg-froid. ne i voulut pas se laisser bander les yeux. Une 3 foule nombreuse assistait à l'exécution; . Après le défile des troupes, les corps ont été transportés à l'hôpital militaire pour , l'autopsie, la famille ne les ayant pas ré-5 clamés. s ANTILLES Où l'on retrouve Castro s à Suivant un télégramme de Port d'Espa-1 gne (Trinité) l'ex-président Castro dont on avait perdu la trace depuis plusieurs mois a été découvert dans cette ville. On a trouvé 40,000 cartouches dans un hôtel fréquenté surtout par des Vénézuéliens. i WVWWWUiiWl'UWi.VXimWVWVVVVVVVWVVVXWAVl Vos s* pîiis Soin rsos Des*nïè-; res (Nouvelles da la nuit. ViaWVWWVWV\Vl%VWVVWVVVVWWWVVVWWVYVWWWt L'ÂFFÂÈRE ROCHETTE L'enquête [ Audition de M. Lescowvé, procureur de la République La commission s'est réunie samedi à 9 heures et demie, sous la présidence de t M. Jaurès. Elle a entendu M. Lescouvé, procureur de la RépubJ/ii?ue, q.ud a déclaré qu'il a appris avec stupéfaction de la bouclie d'u procureur général la, remise de l'affaire Rochette. Il eut la conviction profonde que si M. Fabre y consentait, c'est qu'un incident . s'était passé au-dessus de lui. Cette conviction étaât celle du Palais tout entier, où tout le monde connaissait l'existence du fameux procès-verbal lu à la tr.iû>une de la chambre. Sur une question de M. Jauaès, M. Lescouvé déclare que dans ses conversations avec M. Fabre, il eut pkus que l'impression que celui-ck' avait re^u un ordre, il en eut l'affirmation.. M. Fabre kuL parla du procès-verbal dans les premiers jours d'avril. M. Lescouvé ajoute que dans une conversation avec M6 Maurice Bernard, celui-ci lui déclara que le gouvernement avait fait une démarche auprès du procureur général et que la remise n'avait pas été demandée pour lés convenances de l'avocat.. M. Lescouvé a la conviction que ce n'est pas M® Bernard qui fit la démarche auprès du ministre des finances, mais a.u| contraire M; Caillaux, qui fit la démarche auprès de Me Bernard. M. Lescouvé déclare en terminant que si l'affaire était venue le 27 avril et si Ro-chette avait faiiit défaut, on aurait pu néanmoins faire vernir l'affaire avant les vacances judiciaires. M. Laurence, avocat général M. Laurence, avocat général, dépose qu'il n'a pas eu connaissance de l'entretien du président du conseil avec le procureur général. Il ignore également si ceilutt-câ avait reçu des instructions, mais en avril ou mai 1911, M. Bidault de l'ïsle lui confia que le procureur général insistait pour obtenir la remise de l'affaire Rochette, que le gouvernement désûrait ou exigeait, et ajouta : « J'ai tiré d'affaire votre procureur général. » En (me disant cela, je crois que M. Bidault de j'Isle a compris que le gouvernement avait exigé du procureur général la remii&e die l'affaire. M. Laurence avoue qu'il fut très étonné quand M. Bidault de l'ïsle déclara à la commission d'enquête, il y a deux ans, qu'il avait pris l'initiative de la remise L et confirme que tout le monde au Pal i connaissait l'existence du document où s Fabre consigna ses entretiens avec le p - sident du conseil. M. Leberquier M. Leberquier, conseiller à la cour, < présida l'audience d'ajournement, dép^ ensuite. Il déclare que vers la fin de mi M. Bidault de l'ïsle lui dit que quelqi _ jours auparavant M° Bernard lui avaii < _ mandé là remise et qu'il l'avait refus mais que le jour même M® Bernard ayt t insisté, alléguant son état de santé, il. 1 clara que dans ces conditions la rem pouvait être accordée. Ultérieurement Bidault de l'ïsle lui déclara que la vei du jour où la remise fut accordée il : mandé par le procureur général qu'il av ' trouvé furieux et que celui-ci lui avait d J'ai été appelé par le président du cons qui m'a dit que l'affaire Rochette ne pc " vait venir le 27 avril et que dans l'inté: général il fallait la remettre. M. Bida ■ de l'ïsle lui dit qu'il avait accordé la mise qui ne pouvait avoir aucun effet s ^ les poursuites. M. Leberquier raconte q dans une conversation avec le procure général celui-ci fit allusion à l'entrev qu'il eut avec le président du conseil et ! déclara qu'en sortant du ministère son i pression était que s'il avait résisté il ét; brisé. Le procureur général était ému. lui parla de ces incidents avec une gran tristesse. 5 M. Poncet l M. François Poncet, conseiller à la coi dit la stupéfaction de tous les magistn ; quand ils entendirent M. Leberquier pi ! noncer la remise au 1er décembre et racor que, ^causant un jour avec un collègue t cette remise, un avocat général qu'il . connaissait pas s'approcha et leur dit Vous n'êtes pas au courant. Il paraît q ; Rochette serait le bailleur de fonds du ~Rc ptel et que M. Caillaux écrit dans le Ra.pp M. Poncet parla de cela à M. Bidault l'ïsle qui lui raconta l'entretien de M. R! nis avec le procureur général au coi duquel M. Monis aurait dit à ce dernie , « J'entends vous rendre personnelleme ; responsable du refus de la remise si e n'est pas accordée ». M. Bidault de l'L lui déclara qu'il n'avait accordé la remi que sur l'insistance de M. Fabre et p amitié pour lui. M. Poncet ajoute que quelques jou 1 .après M. Fabre lui confirma le récit q lui avait fait M. Bidault de l'ïsle et J déclara qu'il avait consigné par écrit relation de son entretien avec le min ! tre. Sur une question, M. Poncet dit que ] Fabre lui raconta qu'il aurait été somr par M. Monis. M. Laroque M. Bloch Laroque, substitut à la coi rend compte d'une conversation qu'il e avec Me Bernard et qui lui laissa l'imprt sion que le gouvernement désirait la 1 mise de l'affaire Rochette et que l'avoc était chargé de la. demande. M. Bloch L roque ajouffe que l'avocat général lui do na lecture,q'ueilques jours après sot enti tien avec M. Monis, de la note qui a pai ces jours-ci et qu'il lui dit de conserv pour lui. AI. Scheldlin M. Scheldlin, substitut, qui fut charj de soutenir la prévention dans l'affa.i Rochette, déclare qu'au commenceme: d'avril M. Fabre le fit appeler et, en pro à une vive émotion, lui dit qu'il avait ret du président du conseil des instructioi formelles pour obtenir la remise de l'a faire, ajoutant qu'il devait s'incliner soi peine de voir menacée son existence ( magistrat. Quelques jours après, M. F bre lui donna lecture de son procès ve bal. M. Cord M. Cord, substitut du procureur gén ral, raconte que M. Fa.bre, en rentra du ministère au parquet, paraissait e nuyé, nerveux. Il en conclut que son entr tien avec M. Monis l'avait troublé. A ses questions, M. Fabre répondit qi M. Monis voulait le renvoi ,de l'affaire. «, 11e crois pas, dit-il, que M. Monis y tienn mais M. Caillaux le veut, l'exige. » Quelques jours après, M. Fabre lui d qu'il se rendait à une nouvelle convoc tion du président du conseil pour lui a: noncer que M. Bidault de l'ïsle lui acco dait la remise. La séance est suspendue à midi 1/4. Audition de M. Maurice Bernard A la reprise de la séance de la commi sion d'enquête, 011 entend l'avocat M0 Mai rice Bernard. U déclare qu'il éprouva u sentiment de surprise et d'indignation la lecture de certaines dépositions. Il s demande comment M. Monis, qu'il n'a j^ mais vu, qui ne lui a jamais parlé, a p mettre en mouvement un appareil aus: formidable et vaincre tant de résistance: Il proteste avec énergie contre l'attitud qui lui a été imputée par le procureur g< néral. Il affirme n'avoir jamais élevé d menaces et n'avoir essayé sur lui aucun intimidation. Après avoir dit qu'il se cor sidérait comme lié par le secret professior nei pour certains faits, il raconte qu'u jour, une personne dont il ne peut dire 1 nom, mais qui n'est ni un homme polit: que, ni un journaliste, vint le trouver « lui déclara qu'il pouvait demander la « mise de l'affaire Rochette au procureu général, qu'elle serait accordée d'avance Il n'y crut pas beaucoup. Il alla toutefoi voir M. Fabre, mais il affirme qu'il n'ac complissait pas de mission et que cett visite ne fut suggérée ni par le présiden du conseil, ni par le ministre <les finan ces. Me Bernard explique l'intérêt capita qu'il pouvait y avoir pour Rochette à pé tarder sa comparution devant la cour. Il demanda donc à M. Fabre de démac der à consentir à appuyer sa requête au près du président de la chambre des af pels correctionnels. M. Fabre parut gên et la conversation se termina par ces mots « Voyez Bidault de l'ïsle. » L'avocat écrivit à ce dernier, qui répon dit le 25 mars 1911 par une lettre de re fus très courtoise. M. Bernard ajoute : « Je sus plus tar< que j'étais parti un jour trop tôt. » Il al firme qu'il n'a jamais eu nsi devant M. Fa bre, ni devant M. Bloch-Laroque, une at titude' comminatoire. Le 30 mars, il reçu de M. Bloch-Laroque un petit bleu h priant de passer chez lui le lendemain. I se rendit au rendez-vous. Le substitut lu dit : « Allez demander la remise à Bidault de l'ïsle. Elle est accordée. » M. Bernard s'y refusa, mais M. Bloch Laroque insista, lui disant : « Je vous U demande comme un service. Rendez-1< moi, sinon vous me mettriez dans un mau vais cas. n Cest alors qu'il écrivit un* nouvelle lettre à M, Bidault de Haie, qu: 3is lui répondit le 2 avril qu'après réflexio VI. et en présence de son insistance et de st ré- état de santé, il consentait à remettre l'r faire. Me Bernard affirme n'avoir fait dai . cette affaire que des démarches compa IU1 bles avec sa profession. )se Malgré l'insistance de M. Jaurès, M® Be irs nard refuse de dire le nom de la personi ies qui lui conseilla de demander la remi !e~ de l'affaire, affirmant qu'elle serait acco 3e' dée. M. Jaurès en exprime le regret et ajout ; « L'opinion dégagera cette conclusion qi I®6 l'émissaire inconnu, ne pouvant venir c r, camp des magistrats, est venus du can . '® des gouvernants. » M0 Bernard répète que quelqu'un q j1:11 n'appartient ni à la politique, ni à la pre .; se, ni au monde gouvernemental, est ver lui apporter un avis. Cette personne 1 'y- apparut assez digne de foi pour qu'il 1 la démarche auprès de M. Bidault de l'Isl En ce qui concerne M. Caillaux, Me Be " nard déclare que si des observations to chant l'affaire Rochette eurent lieu ent ur M. Caillaux et lui, elles sont rigoureux ue ment couvertes par le secret professions M. Barrés questionne M® Bernard. Il di in_ « Vous attribuez au personnage dont vo: ayez parlé un pouvoir monstrueux. L'of nion publique va être appelée à reconnu (j.g tre dans ce personnage votre client R chette. Alors quelles suspicions allez-voi déchaîner ? » M® Bernard répond : J'ai dit tout ce qi ir, je croyais pouvoir dire. its La séance est suspendue. *0- ,te M. Dumesnil de M. Dumesnil, directeur du Rappel, e ne plique dans quelles conditions il fit la co : naissance de Rochette, deux ans après se ue arrestation. Il déclare qu'il ne participa V- aucune de ses affaires et ne reçut de ! aucun centime de publicité ou de subveî tion. La campagne du Rappel fut motivi uniquement par.les irrégularités const ^ tées dans l'instruction et par la convictic ,• que Rochette avait été arrêté par ordre p ni liti(lue. I M. Dumesnil déclare qu il avait entend 'ge dire qu'une pression avait été faite sur procureur général pour s'opposer à ui nouvelle remise de l'affaire. C'est aloi rs qu'il se renseigna et alla trouver M. Cai J6 laux. Celui-ci le renvoya au président d uj conseil. Il se rendit trois fois au ministèi ja de l'intérieur. A la troisième fois, M. Mi is. nis lui dit que.tout était.arrangé et que ! parquet et l'avocat étaient d'accord. ^ croisa dans l'antichambre Ue procureur g< ré néral. Il n'intervint à aucun moment dai la question de la remise. Son rôle se rédu sit à un désir de documentation. Confrontation de M. Monis et de M. Fabi La commission confronte ensuite MA1 l Manis et Fabre qui sont en désaccord si plusieurs points. Le président demande à M. Monis s' donna des ordres formels au procureu n_ Fabre pour la remise de l'affaire. ,e" M. Monis rappelle la partie de sa dépc ,u sitiori dans laquelle il indiqua qu'en d< 3r mandant la remise de l'a ffaire, iLavait ir diqué qu'avant tout la procédure déva: être sauvegardée et qu'aucune entrave n devait être apportée à la marche de la juj tice. 'e M. Fabre répliqiie qu'il reçut bien un 01 ^ dre, tandis que M. Monis maintient qu': je n'en donna aucun. ;u M. Fabre ajoute qu'au couis de l'entre 1S tien il supplia M. Monis de laisser l'affair f. suivre son cours. M. Monis répondit al or 1S que la remise devait être prononcée, qu le M. Caillaux le voulait. ^ M. Fabre ajoute qu'après cet entretien : r- n'essaya pas de faire revenir M. Monis su sa décision, car l'ordre avait été donné su un ton qui n'admettait pas de réplique. Ce . pendant il hésita et ce n'est que trois jour plus tard qu'un coup de téléphone de 1 ; _ présidence du conseil lui rappela la de e~ mande de M. Monis et l'invita à passer la présidence du conseil. M. Monis déclare qu'il fut complètemen j étranger à ce coup de téléphone. e M. Fabre déclare d'ailleurs qu'il ne re ' connut pas la voix de M. Monis, mais qu neuf fois sur dix le président du conseï ^ ne téléphonait pas lui-même. v Plusieurs membres de la commission fon r_ remarquer que ce coup de téléphone ne fu pas mentionné dans le document Fabre ce à quoi M. Fabre répond qu'il n'eut ja mais l'intention de mettre dans ce docu ment tout ce qui s'était passé. 3_ M. Monis termine en déclarant qu'il n'î j_ que du mépris pour de semblables accusa n tions. Il mena toute sa vie l'existence h à plus claire, la plus simple et il n'a. rien i e se reprocher. l- Séance levée. Suite lundi matin poui u l'audition de MM. Briand, Barthou et Cail laux. I: ALLEMAGNE e Berlin, jeudi. ; NOTES BERLINOISES e L'alliance « continentale » ? ,1 Le comte Witte vient de raconter à ur journaliste ruâse qu'il avait, à deux re-r prises, proposé à l'empereur Guillaume la ^ conclusion d'une alliance franco-germano-s russe, mais que l'empereur allemand n'a-w vait pas paru trop enthousiaste, et répon-® dit à cette proposition qu'il tenait avant tout à améliorer les relations anglo-allemandes...,1 Les déclarations du célèbre homme d'E-v- tat russe, — celui qu'on a appelé le Nec-ker de la Russie, et très justement d'ail-w leurs, — font beaucoup de bruit à Berlin " ce soir, d'autant qu'elles viennent à un l moment où, dans l'opinion allemande, on ! se demande si, tout de même, la Triplice, telle qu'elle existe aujourd'hui, peut en-. core donner à l'Allemagne toutes garan- - ties. Après l'échec sensible de la campagne antirusse de l'autre semaine, campagne 1 qui s'est achevée par une retraite alle-" mande, le sentiment se généralise en Alle-" magne, sinon dans les sphères gouverne-l mentales, mais en tous cas dans la bour-; geoisie et dans le peuple, qu'une alliance [ ou du moins une entente cordiale avec la i Russie, voire avec la France, ferait tout - de même mieux les affaires de l'empire que la Triplice. Et cela est évident. Que peut ' l'Autriche pour l'Allemagne en cas de , guerre? Tout juste rien du tout. Que peut ! l'Italie ? Pas beaucoup plus. L'Autriche a ! valu à l'Allemagne plus d'ennuis qu'on ne i peut croire pendaat ces trois dernières an- n, nées; et quont à l'Italie, son. « coup 'le •n Tripoli » a détruit en deux jours l'influen-ce allemande à Constantinople, les Turcs n'admettant pas que leurs amis Allemands ^ aient laissé faire l'Italie sans au moins protester ou les avertir de ce qui se tra-r_ rnait. Voilà les alliés de l'Allemagne. « Proie tégez-moi ele mes amis, Seigneur... » La se boutade célèbre reste toujours vraie, sur-r- tout en politique. Est-ce à dire que l'on veut dénoncer la' Triplice ? Eh ! il n'en est pas question. Onj u n'ose pas y songer. La Triplice a tant d'à.-jp vantages «dynastiques» qu'elle acquiert! par là une certaine solidité, un certain! ii brillant, qui s'effrite au moindre choc desi s- réalitéls. Partez à des Allemands raisonna-» Ll} bles, et qid ont des. responsabilités, des i! chefs d'industrie, des savants, des négo-^ ciiants. Ils vous diront : Ah ! de bonnes r'_ relations avec la France et- avec, la Rus-u_ sie, pas de l'amitié ni de l'amour, mais-re simplement de bonnes relations correctes* e- confiantes, — 'mais ce serait le rêve, ce* 1. serait la paix, la fin des accroissements mi-L : litaires. Est-ce donc impossible ? Remar-Quez que l'empereur, personnellement, esd 'f" pacifique et qu'il a souvent prouvé qu'il admirait fort le génie français. Ce 11e se-1& rait pas de son eôté que viendraient les ob-« jections. Aloa-s? Sanjs doute, elles viendraient de la France. Et on le regrette assez ici. Un Allemand? considérable, grand financier et grandi homme de cour, à qui je parlais de ces choses, me disait : Evidemment, ce serai# charmant. Mais rien à faire aussi long-n temps que Poincaré sera président. Caa? ^ Poincaré incarne non seulement le patrio-jj tisme français, mais il est Lorrain et i® 1- incarne l'idée de revanche. ■c Et nous ne pouvons tout de même pai£p x- rendre l'Alsace et la Lorraine à la. Fracn n re simplement pour que l'empereur et M* J- Poincaré se rencontrent à bord d'un.' eui-rassé dans la Méditerranée ou dans la mes ^ du Nord. e Evidemment. Et pourtant, si des deizss .R côtés on» voulait bien fort... 2L, i \- ' l ANGLETERRE e (Correspondance particulière de l'ïiroile Londres, 20 mars* Un pays qui a de bonnes finances La prospérité commerciaile du Royaumè* e Uni est immense et l'on estime que le i&* venu de l'année s'élèvera, à la fin de l'exeî> • ci ce, à quelque chose comme 200 millions de livres sterling ! Cela fait 5 milliards de I francs et jamais encore on n'a vu pareil r total atteint par les recettes d'une asinéa daris aucun pays peut-être. .Mais le plus, 1- intéressant sera que, si l'on arrive à 00 '■ chiffre le 31 mars, joui' de la clôtûre dô- - 1 exercice, les recettes couvriront non seu* i lement les dé'penses prévues, mais les cré-. e dits supplémentaires, et que même elles laisseront un excédent entre les mains d/iij . chancelier de l'échiquier. I M. Lloyd George est certainement uflfc' homme heureux. ^ Le pauvre homme ! s On a annoncé que le. duc de Devonsh£re| e venait de vendre, pour une somme de 8 mii~i lions et demi de francs, sa bibliothèque,., qui est, on» le sait, une des plus riches et| J des plus rares de l'Angleterre, et cette nou^ vei le a produit une vive sensation dans le* g monde littéraire. Bien entendu, c'était auJ ^ pays des milliardaires, c'est-à-dire en Amw _ rique, que devait aller cette bitliothèquai 1 admirable. Ainsi donnée, la nouvelle n'était pao< t exacte. Ce que, d'après une note communia quée à la presse, le duc de Devon&hire ajj - vendu, c'est une « petite partie » seule* j ment de sa bibliothèque, c'est-à-dire.les li-w vres imprimés par Caxtom, et la collection^ t de pièces de théâtre dite Collection ^Cembleu» ^ Le motif donné pour la vente de cette' , partie de la bibliothèque du duc de De— - vonshîre est « le louixl fardeau des dmoitS- - de succession » nouveaux. Lan dernier, le duc, pour la. même rèS< 1 son, ®'es.t séparé .de son écurie de cour-I" ses. Le duc a héhité de son oncle, le feu , duc, onze cent mille livres sterling (27 1/2 millions de francs) sur lesquels il a eu à; . payer, en droits de succession divere, quel-» . que chose comme 4 ou 5 millions de francs*. Victimes de l'aviation Le service" de l'aviation militaire a étô* bien cruellement éprouvé depuis quelque temps. Hier, un aviateur militaire, le lieutenant Freeby, a. trouvé la. mort dans ujï accident d'aéroplane. Le moteur s'étant arrêté, pour une cause encore inconnue, laj; machine a été précipitée à terre et le lieu-! tenant Freeby a été ,tué sur le coup. De* puis dix jours, c'est le quatrième officiel tué ainsi. Et depuis le 25 janvier, sept officiers aviateurs ont été victimes d'ajcciw dents de ce genire. Archaïsme judiciaire Les lois britanniques, comme toutes lea* institutions de ce pays, réservent toujours des surprises à ceux mêmes qui les connaissent le mieux. Nous venons d'en avoiç une nouvelle preuve cette semaine. On ne s'attend guère, au xx® siècle, à vout des juges appliquer une loi bibliqule eti condamner un coupable, conformément à" cette même loi. C'est pourtant ce qui a eu: lieu, il y a trois jours, eai Ecosse. Devant la haute cour d'Edimbourg, un jeune hom* me a été déclaré coupable d'avoir entre* tenm des relations incestueuses avec la) femme de son frère. Or, ce crime est visé par une loi de Jacques VI d'Ecosse, faite ert 1567. Comme il avait fait quelque temps de prison préventive, il a été aussitôt mis en liberté. Ce qui est curieiix, c'est que cette loi da 1567 contient, comme partie intégrante, le dix-huitième chapitre du Lévitique, qui enj constitue un des articles ; et c'est en vertu, de cet article, c'est-à-dire de ce chapitre 18 du Lévitique, que le jeune homme a été poursuivi et condamné. Et ce qui n'est pas moins curieux, c'est! que le président du tribunal a fort doctement commenté et interprété cette loi bi* - Pff* SI

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