L'étoile belge

1831 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 23 Maart. L'étoile belge. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/028pc2vd7j/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Baromètre du 23 mars Temper, moy» Maximum do la BJi rum urn »I bun. ftbsoK). % sv pour ie 22 man Lune: lever, 4-h.5i couciier. 14'i. 32 : \ent NW. a N. modéré; ondées et giboulées, des malles Ostende-llotivree a mer, le 22, a 16 heures: calme teawnt derrière le plus jeune prince de! Ja familie royale et avant le chef du go>u vernement 1 Il est tres probable que M. von Bettimger, archevêque de Munich, recevra ia pour pre. inauguration ofiicielle Discours de .l'ernpereur Les nouveaux batiments de la bibliothè que royale et de la bibliothèque de FAca démie des sciences a Berlin ont été inau jures dimanche matin solennellement en presence de l'empereur, du prince-hé'ritier. du chancellor de lëmpire, des ministres et •ie plusieurs hautes personnalités diplo matiques et politiques. . On nemarquait- également des déléoruép dés bibliothèqües du Danemark, de la Nor vege et de Ia Hollande. L'empereur a prononcé un discours dan? Iequel il a fait ressortir que cette osuvre était un nouveau frémoignage du prix que I'Allemagne attache aux travaux do l'tntei-iigence, et il a rappelé que rAcadémie et la bibliothèque ont toujours été l'objet de la bienveillance spéciale de ses ancê tres. L'empereur a terminé en disant qu'il appartient a la science de faire toujours de nouveïles conquêtes et de preparer sur la base des connaissances acquises la route vers de nouveaux mondes. L'empereur est parti pour Vienne L'emoereur est parti de Berlin, a 6 h. 30, pour Vienne. ANG-LETGRPE LA QUESTION DE L'ULSTER Mesures militaires du gouvernement Les demissions dans I'armée Un detachement de 150 hommes du génie est arrive a Dublin samedi soir de Curragh et s'est immédiatement embarqué pour l'Ulster. On attend de nouveaux détachements. Ainsi ie mouvement des troupes pour l'Ulster continue. On estime cependant que dans les vingt-quatre heures les autorités militaires auraient coneentré une force de 3,000 hommes avec deux batteries Jdartillerie de campagne dans les villes de l'Ulster. Les ordres donnés par sir E. Carson a ses partisans de se tènir caLmes ont ecé ósbéis d'une facon admirable. Jusqu'è l'heure actuelle on ne gignale aucun inci-1 derit. Les journaux conservateurs continuent a publier des bruits alarmants sur l'état d'ame de I'armée Ainsi ils persistent a dire qu'une mutinerie aeu lieu daris le regiment d'infanterie de Dorsetshire et qu l ce regiment est aux arrets. Mais ceci est exagéré-parce que tons les regiments sont | pour le moment consignes. L'055eTüsr croit. savoir d! une source p-d'xoH~se% que Ie commandant en chef :Ar-J thur Pagot fit venir vendredi" dernier Je general-de 'brigade Gough, commandant •a troüsième brigade de cavalerie, et kn donna deux heures pour decider s'il vot«lait marcher contre l'Ulster ou donner ^a démission. Selon YObserver le general Gough a donné samedi sa démission de general. Le même journal dans un article fait appel a tous les officiers iyïtanniqi es peur qu'ils démissionnent pays sont imébranlableg et cela pour le plus grand hien de la pais générale a la quelle cette alliance sert de rempart. La Neue Freie Press et ie- Neue Tag eblatt estiment que- la vieits de l'empereur Guillaume a une portee. poiiüquie VOestmreichische Zeiiung et plusieur? xutres j'"irna!ux font ressortir combiei: vaines sont aujo-urd'hui les'tentatives fai t,es pour semer la méfianee parani les troit Statsi allies. ESPAGNlB' Le general Marina grand'croix de tó Region d'honneur Les journaux madrilènes annoncent' qu-r le gouvernement francais a conféré-a'U general Marina la grand'croix de la Legion d'honneur. RU8SBE ., L'aifaire Poliakof • Une dépêche de Saint-Pétersbourg dé ment la nouvelle répandue par un journa' local au sujet de I'arrestation, a Cologne, du capitainè Poliakof, et .- selon laquelle l'ambassade russe a Berlin avait attendu' huit jours avant de f aire, une démarche pour obtenir la raise en libertë de Taccusé L'ambassade s'est mise.en relations avec !e ministre des affaires étrah^ères allemand dès qu'elle a eu connaissance de l'ar restation et elle a obtenu it mise en liberie immediate du capitainè Poliakof. ETATS-UHJIS Le general Gastro a Ports of Spain Une dépêche de Port of Spain annonce que le general Gastro se tröüv'e la depute le mate de juin. Il était annivé sur ie Southampton. Il vécut dans sa cabine pendant teute la trave>rsée et quahd il débairqua, étant com,plètement rasé, ü était méconnaissaible. Depute il s'est constammerat tenu a Pécart, ear il ne' veut pas attirer Tattention dies éspaons du président Gomez. Ii fe propose: de rrester a Port of Spain oü il sera rejoint par sa femme, aeèuedlfianent a Poi*to Rico. MEXIQUE La bataiile dé Torreon Une dépêche de Berm»jaio dit que labataiile s'est .d'éro.ulée'--a . -deux mUles aunerd de Torreon.m& . Les fédéraux auraa-^nt eu 106 hammestués et les insurgés ' trote taés et sept Messes-.«&8%i«& f- Les rebelles. se sont 'em^arés d*un canal d'irritation. Les. fédéraux'ont battu en retraite avec precipitation. Une dépêche, de Cftiftoahtoa dit que les rebelles annoncent ofE&iellement qu'ils ont' battu rennemi aux avant-poste de BermejiUo. Les fédéraiux se sont replies avec rapidité, laissant 90. raofts sur le terrain. Les rebelles n'auraien|. eu qu*un tué. et Cailhavet, musique de M. André Messa- cier. Cette légende, qui est la même que cellü dont s'est servi M. Maurice Maeterlinck pour Sosur Beatrice, est tirée d'un conte de Charles Nodier. Beatrice aimait son parent Lorenzo aui iyant fait la guerre aux Turcs, revient rrièvement blessé. Elle a promis de prenIre le voile si Lorenzo guérit. C'est dans in couvent des environs de Palerme que •'ouvre Faction. Beatrice a. accompli son /oeu. Or, tamdis qu'elle est seiile, elle voit Vapprocher de la grille du couvent un men liant; c'est Lorenzo qui Faime encore, ar lemment. Beatrice ne veut rien entendre Lorenzo la fait enlever de force par deux icolytes. Puis c'est la trahison de Lo-en co qui voltige a d'autres amours; et Béa -rice désespérée, abandonnée,, tombe de 'huteen chute, jusqu'a être danseuse dans an cabaret de pêcheurs. Deux hommes e tuent pour elle ; et devant ce meurtre 'a foi réapparaït, Beatrice rentre au convent. Et la statue de la Vier ge qui s'était mimée et qui avait remplacé Beatrice ab . sente de la communauté, revient se placer sur l'autel parce que la brebis égarée est •evenue, parce que la pécheresse a été pardonnée. La partition de M. André Messager est exquise dans les scènes de tendresse, d'amour et dans celles de charme mystique. C'est ainsi qu'elle a délicieusement traduit l'atmosphère de sérénité du premier acte, ie calme qui renait au quatrième acte; elle a excellé aussi a rendre l'animation du cabaret des pêcheurs au troisième acte. Le second acte manque un peu d'action et m'a semblé moins heureusement venu. Mais cette musique en son ensemble est claire, élégante, vivante, et elle est d'uné inspiration tres soutenue et d'une orchestration qui est un modèle. M. Raoul Gunsbourg s'est pirrué au vif et il a tenu a offrir au directeur de l'Opéra de Paris une mise en scène irréprochable, d'une animation constante. Il a choisi des interprètes remarqu'ables : Mme Vally (de F Opéra) chante Beatrice vaillamment et pla!t surtout dans les passages de douceur, M. Rousselière est superbe dans Lorenzo. Le baryton Bourbon (Tiberio), Mile Royer (Musidora), le chef d'orchestre Léon Jehin avec sa remarquable comprehension artistique ont eu une belle part dans le succes. Les decors de M. Visconti sont magnifiques. La soiree a été excellente Pönr-le compositeur de' Béa'Mce- et pour le directeur de ropJSSNSe Ifès^Gp^;^ Lolis Schneider Mate si vous me donnez 80.000 couronines, je saurai bién vous le rendre ! Suffoquée, la jeune Vera ne perdit cepenlant pas la tête. Elle téléphona a son avo•at• et le mit au courant. Celui-ci fit une apide enquête et découvrit que Mme Beohy, la dame de compagnie de la comtesse, était Ia complice du baron, car elle finit même par avouer qu'elle avait plusieurs fois lu des fragments du journal au baron qui lui avait donné cent couronnes pour 'haque lecture. Les deux complices sont léja en prison. Ils seront poursuivis pour escroquerie et abus de connance. Fort bien. Mais la comtesse Vera Esfterhazy n'a toujours pas rëtrouvé son journal intime. Toute la police de notre ville Ie cherche, x>n signalement est télégraphié a toute F Autriche, des detectives privés font l'im•>ossible•> poür gagner la forté. prime que la comtesse a promise a celui qui'Idecou- Pour une fois qua une jeune fille de l'artetocratie essaie de vivre sa vie et essaie dela vivre proprement, saaie compromissionset sans immoralité, elle n'a vraiment pasde chance.X. X. P. S. Au moment de mettre cette lettre a la poste ,j'apprends qu'une dame de Faristocratie, la comtesse Desseffy, a offert de déposer une forte caution pour amener la liberation du baron Strahlendorf. Or, on sait ici que la comtesse Desseffy et la comtesse Esterhazy, mère de la comtesse Vera, sent tres intimement liées. Dès lors, j il' serait a surnposer que le baron, s'il a réellement^opéré,*}.aurait, tOpéré pour le compte de la mère de Sa vidim^fïrÖ?ablement dans le but que j'ai indiqué plus haut, de faire -servir le journal.dans un proces de mise sous conseil judiciaire. Le role du baron apparaitrait clairement, en dépit de sa duplicüé. Et il n'apparaitrait pas trop propre non plus. Au surplus, la demande de la comtesse Desseffy a été rejetée. Le baron StrahlendiOrf restera jusqu'a nouvel ordre sous les verrous. On concoit Feffét produit sur les ministres par cette information. Il y a done une trentaine de candidate conservateurs qui, s'étant fait passer pour ministeriele, afin d'obtenir Fappui officiel du cabinet, se sont declares partisans de M. Maura aussitót qu'ils ont été é'lus. Même si le chiffre des deputes mauristes ne devait, pas s'élever au-dessus de 47, M. Maura dteposerait d'un groupe important au. moyen duquelil pourrait susciter de gnos ennuis au ministère Dato. Mate tout paraït indiquer que lie chiffre des deputes mauristes augméntera considérablement. . Si cela se produit avant la réouverture des Cortes, qu'arriveira-t-il lorsque la chambre abordera quelque grave question oü MM. Maura et Dato se combattrpnt face a face ? On suppose que le groupe des deputes mauristes ne tardera pas a réunir 60 ou 70 membres. Ce qui nuit beaueoup au ministère Dato et fait gróssir le groupe Maura, c'est Fidée répandue partout que Factuel cabinet continue a vivre sous la tutelle du comte Romanones, qui fut réellement son créateur, puisque ce fut. lui qui décida le roi a écarter M. Maura et a faire appel a M. Dato. Il est a craindre que eet essai d'un nouveau parti conservateur sans M. Maura échoue devant F attitude witransigeante des conservateurs réactionnaires et cléricaüs, qui suivent M. Maura. On prévoit que si M. Maura rendait impossible Fexistence du cabinet Dato, cela amènerait la dissolution des Cortes è. brei délai et le retour anticipé du parti liberal au pouvoir. —"'' m%»m L'ajouraenient du parlement autriciiien SUISSE {Correspondance particuliere de FEtojlb Bslqö Berne, 20 mai^. L'Exposition nationale La Suisse a mis jusqu'a présent beau- coup de moderation dans Forganisation des expositions. Une,première a eu Men ö. Zurich en 1883, la deuxième s'est ouverte'a Gerieve en 1896 et la troisième est celle de Berne, dont Finauguration est fixée m 15 maL Le moment nous.paraït particulièrement bien choisi pour une sémblaile manifestation nationale. Notre vie économique 'c pris un tres grand essor au cours de ces dixhuit années; d'autre part, un réVeil tres occientué du s&nitimeni '-hiaUGnéi ie dessine, réveil _ coizstitu-ant une hèïirèuse reaction ■ co-ntre . certain^s forces dé^agr^ j geantes et dangereu3es . pour notre int|> grité nationale quï-sèsont révëlées ces derniers temps. La ville de Berne avait une raison toute spéciale d'accepter la lourde tache de Forganisation de Fentreprise. En effet, 195A sera la première année d^exploitation complete de la ligne du LÖtschberg, dont Berne forme virtuellement 1£ tête. Cette.dernière ligne, quoi qu'en disent les envieux, a subi victorieusement Fépreuve d'un long et rude hi ver et finira par jouer le röle qu,l lui revient dans Féconomie nationale et le trafic internationaf'iprsque les difficultés du début auront été définitivement surmontéea La ville de Berne, elle-même, se préparé depute plusieurs années, a célójbrer digncment cette date importante de son dévê- ' loppement. Elie espère, a cette occasion, obtenir son cent . millième habitant En 1895, sa population ét jtit de 48,080 ames; en 1900, elle at^ignait64,227 pour passer t 86,044 en 1910 et 94,675 en 1913. De grands travaux de renovation ont é£4. accomplis. Bertne ofCxte unj exemple rar$ d'uhité et d'harmonie architecturale. II 3" a une nouvelle écol© d'architectes qui s'm*spire scmpuleusement de la bonne tradition berhoise du xvneet diu xvur3siècle, une Renaissance tardive, qu'ils savent rs> jeundr et varier sans tomber dans Fincohérence ou le mauvais gout. Le service de? tramways a été amélioré, les avenues d4 F Exposition ont subi d'utiles transformations qui en font des artères capable? de contenir un puissant flux de voyageoirB. S* L'Exposition s'étend au nord-ouest de ia ville entre les dernières maisons d'un quartier surélevé et la magnifique forêt du Bremgarten, sur une L'Exposition contient plus de 50 groupes. réunis, euxmêmes, en sept categories prtncipalescipalesqui sont : 1. lés industries agricoles et extractives; 2. les arts et métiers, industries et sciences-techniques ; 3. le commerce et les voies de communication (y compris le sport et le tourisme); 4. Féconomie politique, et sociale; 5. Fart militaire ; 6. les arts et les sciences; 7. les bureaux internationaux. Toutes les construetoir^s brutes sont achevées. L'aménagement intérieur est en Lónne voie d'exécuiion. Il ne manque plus que les produits des exposants qui commencent d'aiïleurs a affluêr. Il est done permis d'affirmer que FExposition sera prête pour le jour de Fou vertu re. L>architecture est tres moderne. On a cherché a donner l'impression de la masse et de la puissance. On sent quelque peu. Finfluence munich.oise. Quelques pavilions' se dtetinguent par contre par leus* légerefé et" leur cachet artistique. Ce sont les ceuvre3 d'architectes roman ds. Un tramwaj d'un développement de 3 kilomètr le tour intérieur de FExposition et de s'en faire tres facilement une idé semble. Le clou de FExposition serf doute,le hall des machines dont nerncie est de 15,000 metres, carrés. leur des machines qui y seront expei teindra 15millions. On y voit des pon [Correspoiuuiuce paiticuatrc de i'LVuile Belge? Vienne, 17 mars. Le Journal intime de la comtesse Vera Il vient d'éclater un joli petit sca«ndale Les rebelles se seraient emparés de. Torreïn Le New-York Times publie une dépêche de Bermagille, è, quelques kilometres au nord de Torreon, disant que les rebeil s sont entrés dans cette ville après un oombat acharné qui dura une heure. Ils auraient trouvé une eentaine de morts dans les rues. Le Mexique è la conférence de la paix Une dépêche de Mexico^ annonce que le ministre des affaires étmno-ères a fait parvenir a/ux puissances ia correepondance échangée entre \e Mexityue et les EtatsUnis au sujet de la participation du Mexique a la prochaine conférence de la paix a La Haye. Il baSel^on opinion sur la d'eJ mande des Etats-Unte attt Mexique de prendre part, a cette coiïféreince comme la reconnaissance dn gouvernement mexicain, EQUATEUR Révolutionnaires incarcérés Les autorités colerabiennes a la frontière de FEquateur font sa voir qu'elles ont interne des révolutioiinaj&es de FEmiateur. Le calme est complet"" a la frontière. ftSOUVELLES-HgÊRIDES Mangés par des anthropophages .Suivant des jnouveHes recues des Noiivelles-Hébrides, les -indigenes du nord de File de Malekula oni assassiné et mangé | six instituteurs indigèises ede la mission' Walla-Island. dans la haute société viennoise, un scan-: dale qui se complique de mystère et peutêtre d'amour, enfin quelque chose de soigné et de charmant. Une grande familie noble, la familie Esterhazy est mise en cause, et cela d'une facon singuliere. Oyez plutdt. /L'héroïne de cette affaire est la jeune et belle comtesse Vera Esterhazy. Cette jeune fille n'a pas encore 23 ans. A la mort de son père, elle se trouva a ia tête d'une fortune de 5 millions de eonronnes en argeiit liquide et propriétaire du chateau de Talos, qui vaut bien quelques millions, lui aussi. Deux partte s'offr&ient a cette jeune et aventureuse comtesse. Ou bien s'en aller vivre avec sa mère et sa soeur, et mener le train des demoiselles nobles, c'esta-dire danser deux fois Fhiver a Schoenbrunn, diner dans les ambassades de Vienne et attendre sous Forme — l'arbre généalogique des jeunes lilies nobles est pnesque toujours un orme 1 — un mari titré, éperonné, uniforme et peut-être ruiné; ou bien « vivre sa vie », selon la methode chère aux auteurs dramatiques modernes. Vera Esterhazy on-ta • pour la moins ennuyeuse des deux solutions. Et. aussitót mise en possession de sen heritage, elle prit congé de sa mère, qui fit tout pour La retenir, et vint a Vienne oü elle loua un étagd a FHötel Imperial. Elle vjivatft la seule, avec une dame de compagnie, Mme Beothy. Et naturellementt les cancans allaient leur train. Pensez done! Une jeune comtesse, belle a navir, riche... a ravir également, et parfaitemenl libre d'aller et de venir. Les'langues done se délièrent. On Ce n'est pas, certes, faute d'avoir eu des soupirants autour de ses jupes entravées. Les avonturiers qui foisonnent a Vienne Icomme dans toutes les capitales, et peutêtre encore davantage, eurent vite fait de découvrir les imme rises a vantages qu'ils pourraient peutêtre tirer d'une union, lé-j fritime ou libre, avec la. jeune oomtesse. Elle les écoütait, souriait, ónigmatique, ne découirageait personne, n'encourageait personne, et se Lornant è inscrire chaque soir, avant de se coucher, les reflexions que lui inspirait la vilenie de ses soupirants sur un « journal intime ». Ce journal intime 1 Elle y tenait plus qu'a la prunelle de ses admirables yeux ! C'étaif comme une photographie de son être intérieur, pho tographie tirée a un seul exomnlaire et pour elle seude. Elle eüt préféré mourir plutót que de le perdre, ce précieux journel! Or, il arriva que Fun des soupirants dé la belle Vera, le jeune et séduisant baron Strahlendorf, arriva a faire impression sur elle. Pourquoi ? On ne sait. Mais il y réussit. Elle commencaiit a prendre du gout pour ce beau garcon frisé et hableur, lorsqu'un beau matin elle s'apercu/t que son journal intime avait disparu I On avaft beau chercher. Pas plus de journal intime que sur la main I Elle en paria 'naturellement a son ami, presqué son fiancé. Ie baron. Et celui-ci lui répóndit sans la moindre gêne : '■— Je ne sate pas oü est votre jourhal. ESPAGNE [Correspondance particuliere de FEtoile Beloe) Madrid, 17 mans. Le general Liautey a Madrid L'alarme produite par la visite du general Lyautey a Madrid est fcrès grande etce serait une erreur de Fattribuer simplement a une manoeuvre de la presse répuhlicaine et socialiste, qui annonce d'importantes operations militaires au Marec, concertées. entre les gouvernements francaiset espagnol. Un journal ministeriel comme El Murido, um journal indépendant comme La Tribuna, et Fancien organe dn parti Carlisle, El Correo Espaüol, entre autres,,se montrent tres inquiets, parce qu'ils sont persuades que l'entrevue des residents francais et espagnol, les généiaux Lyautey et Marina, a pour but de preparer un mouvement en avant dans Fintérieur, encore inoccupé, de l'empire marocain, ainsique pour proteger la construction du chemin de fer de Tanger a Fez.%$£$ En vain le président du conseil, M. Dato, dans ses entretiens quotidiens avec les journalistes, s'efforce de les convaincre qu'il n'existe a.ucun projet de nouveiles operations militaires. L'impression générale, malgré ces dementis, est que nous sommes a la veilie d'une recrudescence de la guerre au Maroc, 'provoquee par Faction simultanée des troupes espagnoles et francatees. D'après El Mundo, le mouvement combine aurait pour but l'occupation de Tazza par les Francais et-Ia construction d'un chemin de fer de Tazza a Mélilla. Les troupes espagnoles de Mélilla marcheraient, a travers le Rif, jusqu'a la ligne frontière qui sépare, entre Tazza et Mélilla, les territoires du protectorat francais et du protectorat espagnol, de fagon a empêcher les Rifains d'aider Ies Marocains de la region de Tazza a combattie les Francais. La realisation de ce plan pourrait avoir de graves consequences pour FEspagne, car la region d'Alhucemas, qui est.maintenant pacifiée et presque entièrement tranquille, grace a la politique habile du general Jordan a, rep rend rait «(immédiatement Is hostilités contre nous, si nous entrions en guerre avec les Katylies de Fintérieur. Une surprise désagréable pour le cabinet Le résultat officiel des elections du 8 courant, communiqué par le gouvernement a la presse, attribuait seulement une douzaine d'élus au groupe de M. Maura; comme il y avait environ 240 candidats ministériels élus, le cabinet avait obtenoi une victoire eclatante, tand is" que le giroupe Maura était littéralement écrasé. Avant-hier, le ministre de Fintérieur fit savoir .que les mauristes obtenaient quelques sieges de plus et qu'il' y aurait. dix-1 huit ou dix-neuf deputes maairsites an futur Congres. Et Conservator d'hier soir publie une information qui semble émaner. de M. Maura luimême et qui dit que le riombre des deputes conservateurs élus .qui;.se .son't lOrmeTlement declares' partisans de M. Maura est déjè de 47, et que l'on attend de tiouvelles adhesions. *''" -1 L^FFAIREÜ Une lettre du capitainè Marix Le capitainè MarSs, ancien rapporteur pres ie conseil de guerre de Paris, adresre au président de la commission d'enqüête une lettre oü il se; met -è ^©ntrière disposition de cette commissionfaisant remarquer que Faffaire Rochette et- F affaire Marix sont inseparable^ avant été conduites jurid'iquement de la mêmSf maniere exceptionnelle, sous Finfiuencè de circonstances politiques. ïl^fa-ut safroir, dit-il, si le procureur general^ Fabre qui, dans les deux cas, ordonaia F enquête sans passer par le parquet, n'a pas eit.a obéir pour Farrastation du capitainè MaHx comme il dit avoir du obéir pour l'ajöurnement du proces Rochette. Les détails quo M. Marixevent apporter devant la commission éta.bïfront, conclut il, Fexistence d'un monstrueSx arbitraire gouvernemental Lfre auiourH'^uri en feuilleton « LES THEATRES A PARIS », par M. Schneider* ^le Y Voir5plus 8oan nos Derniè< res No-jveSBe-vjde ta nuit. MONACO " : 'Correspondance pat ticulfyre .le f*KToir.E belgp Monte-Carlo, 21 mars. LES GRANDES PREMIÈRES : «Beatrice » è l'Opéra de Monaco L'Opérade Monte-Carlo, quet dirige M.Raoül Girg, vient de doïmer la première retation de Béatgëe, légendelyrique -,tre, actes, de JÏM: de Fiers Ce que nous prévoyions dernièrement | gressivement au est arrive. L'enlente n'a pu se faire entre Tchèques A Alleman ds, ies premiers ont persislé dans leur taclique obstructionniste, si.bien que Ie gouvernement 'n'a pas même jugé a propos de laisser Ie parlement se réunir jeudi dernier. Il Ia ajourné a une date ihdéterminée. 'Voile done l'Autriche a nouveau sans parlement, et ie budget n'est pas voté. et Ie gouvernement n'a pu faire approu- cours des premières années. Ge projet a été voté par les deux chambres. du parlement hongrois. Il n'a pu l'ötre par Ie parlement autnchien a cause de l'obslruction. La loi prévoit une application simultanée et identique de la loi militaire dans ies deux parties de ia monarchie. Or ce n'est pas possible dans les conditions actuelles. Rien n'ernpêche la promulgation simultanée, de la facon normale en Hongrie et par Ie ver la loi atigmentant !e-contingent, ni moyen du paragraphe 14 en Autriche. lemprunt indispensable, ni Ie projet j Et c'est ce qui vient d'etre fait. Mais l'ap- reiatif aux cheimns de fep bosniaques. | plication n'est pas identique,' puisque Uu a cela ne tienne ! Le bienheureux tles ordonnances édictées en vertu du paragraphe 14 de la constitution n'est-il I paragraphe 14 n'ont de vaieur que pour pas ia qui, moyennant une interpréta- une année. De sorte que la loi sera édic- une année seulement en Autriche. De plus, le parlement autrichien, lorsqu'il sera réuni a nouveau, aura le droit de rejeter la loi militaire, qui ne pourrait plus, dans ce cas, être appliquée, de sorte que raugmentation du contingent ne recevrait son application qu'en Hongrie. Ge cas ne se présentera pas, parce que la majority du reichsrath autrichien n'oserait repousser uué loi militaire voiUue par l'ernpereur, mais il sufflt de signaler cette possibilité pour montrer quelles difficultés peuvent résiilter de la procédure adoptée par le gouvernement. Gela peut, en to us cas, don n er lieu, pour Pavenir, a des complications austrohbngroises. On a aussi donné un accroc a la constitution en ce qui concerne l'ordonnance relative a Pemprunt. Nous avons dit que les ordonnances édictées en vertu du paragraphe 14 ne peuvent avoir de consequences financières permanentes. Il en respite que Pon ne peut, par voie d'ordonnance, érnettre un-emprunt ordinaire. Par conséquent, pour respecter les stipulations constitutionnelles. Pemprunt eüt du être émis en bons du tréf©| rembanrsabies dans le •dèl-ai-è^ïr] an : Ie gouvernement en eüt été quitte pour faire consolider ultérièurement eet emprunt par le parlement. C'est hïen sous le'titre de bons du trésor que Ie gouvernement émet Pemprunt de 350 millions de couronnes, mais il stipule, que ces bons du trésor seront remboursabies en quinze ans, par voie de wages annuels. En réalité, c'est done bien un emprunt ordinaire ; il diffère des emissions de bons du trésor en ce que le remboursement en est prévu dans un long.dé)ai et qu'il a lieu par'tirages au sort annuels : ce n'est done pas une veritable dette flottante, comme celle qui est constituée par l'émission de bons du trésor. Seulement le gouvernement s'est faitautoriser par la commission du controle de la dette publique, composée de deux membres de la chambre des seigneurs et de quatre députés;> oui, par 3 voix contre 2, a bien voulu baptiser dette flottante ce qui est un veritable emprunt. Et il y a encore des gens qui croient que PAutriche est un pays constitutional et parlementaire! tion extensive et abusive, permet au tée pour dix ans en Hongrie et pour «gouvernement de faire ce qu'il veut et' de se passer de parlement ? C'est même beau co up plus commode et les gou vernemen ts autrichiGBB s'accommoderaient sans doute aisément de ce système si ;ce!a pouvait "iridéGnimen't durer. A en jjuger par I'apathie du peuple, on pour- rait -d'aiïleurs croire que celui-ci se.ré(siirne( au rétablissement de fait du régime absolutiste, mais qui garantit que ce calme persisterait longtemps ? , Le paragraphe 14 vient done de fonc- tionner a nouveau. De3 ordonnances royales, basées sur lui, prescrivent la levée du contingent et remission de 350 millions de couronnes de bons du trésor. cière permanente. Il v.a de soi que ces mesures doivent. le plus töt possible, recevoir la ratification parlementaire. OiHftè peut pas con tester Turgence. )Ju Êtat . aiitrichiep a Ie plus pressant. 1>esoïn d'argent «at.admei la nécessité'de Taugmeniation du contingent. Il est .exact aussi que les chambres ne siègent pas. Mais si èlles he siègent pas c'est parce que le'gouvernement les a ajournéès la veilie et il les a ajournées pour pouvoir précisément se prévaloir de leur non reunion afin d'appliquer ie paragraphe 14. Ge n'était pas la, certamement, l'éventualité prévue par tesons, M. Mil.lerand adéveloppë de nouveau le prol gramme de son parti, L'orateur a exposé que la question qui doit "dommer eft la question internationale. Il montra lée rai- fiTL SS $$*$■ enfaveurdumaintien de la loi de trois ans. Il cita des chirTr«« établiseant les efforts énSSeTfate dS 1 Allemagne et la difference considerable qu il y aurait entre ies couvertures fran- M. MiUerand développa ensuite le programme social du parti, étabïi pour venir en aide è tous les travailleurs. ■i Par, ?Tït'--d -elaréforhie fiscale, l'orateur constate que tout. Ie monde est d'aceord pour1'établissement d'un impöt sur le revenu, mais il no s'étonne pas des protestations qui se sont 'élévées centre le projet fim fut présenté et rui exigeait la déclara(tionjcpntrölée( et même' la production des jiïvres de commerce. I. M. Mrllerand se declare partisan d'un frnpöt sans declaration contrólée. mate il «stime qu'il ne faut a van eer au e pas a nas gt ne pas se lancer dans I'incónnu. La pre-Knière étnjye è.'accomplir est le dégrève»nent» de la terre.-,^S \ M. MiUerand con&taté avec plafeir que ?lnouvea:UmirJistre . des finances a déplaré qiu'il proposera è. la chambre d'aaofoter 'cette mesure, que Ü. Mïaierand! defendit è la chambre centre M. Caillaux. | M. Miiierand termine en disant : Le parti répubhoain a siu, au point de vue intérieur, réalteer des réformes incontestaojes et au point de vue extérieur • m&intenir au pays la place qu'il doit óccuper aans Ie monde. C'est une politique de 'sagesse, de prudence, de raison. Nous ne la laisserons pas périoliter et la dé|endrons partout. ALLEMAC^E En route pour Corfou L'empereur Guillaume arrivera a Vienne lundi matin, vers onze heures L'empereur FrancoisJoseph Fatten dr " station de Penzing et tous -C, dront aussitdt au chateau de Schoenbrunn Oü aura keu, a une heure et demfe un dejeuner dinatoire suivi d'uns reception Maas dès 17 h. 40, l'empereur allemand reprendra le train pour Venise oü il doit s embarquer le mardi matin a bord de son yacht Hokenzollem. Mercredi a lieu un ■dejeuner au "bateau royal de Venise et Je soir lempereur recevra a bord, pour le diner, lecouLie royal d'Italie. Vendredi le yacht imperial se rendra a Miramar oü lempeieoir sera Fhdte de Farchiduc FrancoisFerdinand. Dans la soiree le Hokenzollem partira pour Corfou oü ij arrivera le samedi soir. L'empereur restera a bord dimanche matin pour le service divin et le déjeuner, puiLs, dans Vaprès-midi, le couple imperial et ses invites se rendiront au chateau de FAchilléioi, oü ils resteront jusque dans ies premiers jours du mois de mal. Un cardinal bavarois Nous avons dit, au lendemain de Ia mort du cardinal von Koop, que I'Allemagne n'est plus representee dans le Sacré College. Depute lors, des négoeiations ont été engagées a Ia fois par Berlin et paf Munich avec le Vatican en vue du consistoire qui doit se tènir U la fin du mois prochain sous la presidence du pape. Le. gouvernement bavarois s'était tenoi ces temns de-miers sur la réserve, car la situation hiérarchique d'un cardi' nal a la cour n'était pas bien établie. Le roi Louis ÏTI a ré^lé ce point ces joutrs deirniers et, suivant le nouvél ordre des préséances, le*cardinal viendra imraedia- Dimanche, au cours d'un meeting deviation a Bale,Faviateur Borrer efïectuait j un dernier vol. Il avait atteint une hauteur assez considerable quand subitement l'appareil incllna fortement en avant. On crut que Borrer voulait effectuer le looping, mais l'appareil continua sa chute et vint s'éoraser sur le sol. La mort de l'aviateurfut instantanée. Il était originai-re de Soleure et était' a>é- de 19 ans. Il possédait son brevet international et de valt, la semaine prochaine, effectuer des essais pour l'aviation militaire. ITALIË Mort d'un amiral L"amiral Faravelli, qui commandait laflotte italienne peoidant ia guerre turcoitalienne, est . mort dimanche matin, a9 h. 25..* ■a a la On . sait que c'est l'amiral FaravelLi qui en 1911 dirigea le bembardement de Tripoli. Les sous-secrétariats d'Etat Selon le Giornale

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Periodes