L'étoile belge

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s.n. 1914, 20 Juni. L'étoile belge. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r20rr1r349/
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^ MBBBBgMggBB Samedi 20 juin 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELLES : tJn an : «9 fr.; 6 mois, fr. «.iiO; 3 mois, Ir. POUR LA PROVINCE : Un an : IV îr.; 6 mois, fr. 8.SO; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. Un province Umffitde remettre le prix de C abonnement au facteur Edition G 65s année. — ISP ±T± France, Angleterre, Allemagne et l 9 fr» ) par trimestre AIïNONOES : 45 o®8* la ligne; minimum 4 lignes, fir. 1.60. # "Union post;aie. j M payable d'avance fliûnflffelûC IQ Les annonces remises avant 2 heures à l'Office do Publicité, Hollande, < fr. — Grand-Duché, 6fr. J mandat-poste wOllIIIIiwd lu llUllIvi U 86, rue Neuve, paraissent le soir même. Baromètre du 20 juin A heures Taœpêi. aKjy'" normal», |9, 15°9 Maxunam de ]a >^^Tvît l Ri veille, 2>>°i r/n„ ^ •œ.'ïïr r»*. 0.0 Observations Ift^j ffï I c*3 vl ^ ***** Barom^re. 1X Il , '^"n • Humidité (100= U^rnâ. * §} hwax- *bs^-)- '.? Vent dominant £?/ *•' fi faible, van ; Déclin, magn., 12°50';> Ephémerides îV5// pour le 20 juin Soleil: a -i Luoe : tever, 3 h. 28 lever, Oh. .>2 «oucher, 19h. 59 ^*^sssss^^ coûcher, ïl h. 23 Brév. de PInst. météor. : Vent faible de direct, variées; nuageux Service des malles ©steode-Douvres Etat de la mer, le 20, à 4 heures : oalme J±1'X'±^»A KTC3rJ*jJ& dissolution du landsting danois Ee landsting danois, oij chambre haute, a été dissous lundi dernier, pour la première fois depuis la mise en vigueur de la constitution actuelle. C'est la conséquence de l'attitude obstructionniste de l'opposition au landsting, dont la grève parlementaire empêchait l'aboutissement de la réforme constitutionnelle. Piappelons en deux mots que cette réforme constitutionnelle institue le suffrage universel égal, pour les femmes comme pour les hommes, et supprime tous privilèges électoraux en ce qui concerne l'élection des membres du landsting, ne laissant subsister que la condition des trente-cinq années d'âge. Cette réforme a été votée par le folke-ting (chambre des représentants) à deux reprises différentes, la première fois par 107 voix contre 6, la seconde fois, la semaine dernière,par 103 voix contre 7. Il restait à obtenir la ratification du landsting. Or, dans cette assemblée, les partis gouvernementaux et l'opposition conservatrice disposent du même nombre de voix, 33. Toutefois, l'avantage était assuré aux premiers grâce à ce fait que le président, qui est un conservateur, ne prend pas part aux votes. On pouvait donc s'attendre à ce que la réforme fût approuvée par 33 voix contre 32. Pour l'empêcher, les conservateurs se sont retirés au moment du vote. De sorte que la réforme a été votée par 33 voix, en l'absence de l'opposition. Or, le paragraphe 61 de la constitution stipule qu'aucune décision des chambres n'est valable que si plus de la moitié des membres sont présents et prennent part au vote. Comme le landsting eompte 66 membres, il faut donc que 34 membres au moins soient présents et votent. Les 34 membres étaient présents, 33 membres de la majorité et le président, mais celui-ci ne votant pas, il n'y avait que 33 votants, c'est-à-dire la moitié juste et non pas. la. majorité. De sorte que le vote était nul. Le gouvernement, qui s'appuie sur les trois partis de gauche — socialistes, radicaux et modérés — demanda au roi de dissoudre le landsting. C'était là solution logique. Les électeurs du folketing, spécialement consultés à ce sujet, se sont prononcés avec toute la netteté désirable, puisqu'ils ont réduit presque à néant l'opposition conservatrice au projet de réforme constitutionnelle. Mais une question se posait au sujet de la dissolution du landsting. Celui-ci comprend actuellement, comme on sait, 54 membres élus et 12 membres nommés à vie par le monarque. Ces derniers devraienWls être atteints par la dissolution ? ' Oui, répondait le ministère. Ce ne fut pas l'avis du roi, (lequel déclara qu'il ne pouvait révoquer le mandât des membres à vie nommés par son père et par son grand-père.Une crise ministérielle paraissait donc inévitable. Mais le cabinet, d'accord avec sa majorité, jugea qu'une pareille crise, suivie de la constitution d'un ministère d'affaires, ne pourrait que retarder le triomphe définitif de la réforme constitutionnelle. Pour éluder la crise, il a imaginé le compromis suivant auquel le monarque a souscrit : La question de savoir si les sénateurs à vie sont atteints ou non par le décret de dissolution reste ouverte et n'est pas tranchée par le décret de dissolution. Le monarque et le gouvernement font connaître leur opinion respective dans un mémorandum. Des élections vont donc avoir lieu pour le renouvellement des 54 membres du landsting élus par le corps électoral. Les partis de gauche ont le ferme espoir que, malgré le caractère antidémocratique du corps électoral du landsting, ils enlèveront quelques sièges à la droite. S'ils en gagnent deux seulement, la question sera tranchée en leur faveur sans qu'il faille soulever à nouveau la question des inamovibles, car alors ils disposeront de 35 voix dans la chambre haute, de sorte que, en décomptant le président qui dans ce cas sera choisi parmi les membres de la majorité, ils seront encore 34, ce qui constitue la majorité absolue. Mais si les élections ne renforcent pas le parti gouvernemental, la crise deviendra inévitable, car le ministère posera à nouveau la question des inamovibles et il est à prévoir que le roi persistera dans l'opinion qu'il a fait consigner dans le mémorandum. La droite aurait tort, en tous cas, de se bercer d'illusions. Même si le résultat des élections lui était favorable et si elle réussissait à faire échouer maintenant la réforme grâce au conflit constitutionnel qui vient de surgir entre le roi et son ministère, son succès serait éphémère. Il est impossible de retarder longtemps une réforme en faveur de laquelle les électeurs se sont prononcés à une majorité des trois quarts au moins. KTOS DÉPÊCHES services spéciaux de 1 ETOILE BELGE FRANCE A LA CHAMBRE L'emprunt La chambre discute le projet (l'emprunt rde 805 millions, à 3 1/2 p. c. amortissable en 25 années. M. Bedouce, socialiste unifié, dépose un projet de résolution tendant à renvoyer le projet d'emprunt à la commission. MM. Metin, rapporteur, et Noulens, ministre des finances, combattent le projet de résolution de M. Bedouce. Le ministre rappelle que le gouverne-' ment est décidé à inscrire dans le budget 'de 1915 l'impôt sur le capital. Le projet de résolution de M. Bedouce est repoussé par 404 voix contre 132. Les socialistes combattant le passage à la discussion des articles, M. Noulens, ministre des finances, très applaudi, demande à la chambre de voter ce passage. Il est inadmissible, dit-il, que pendant 2 ou 3 mois de vacances on ne puissé avoir les ressources dont un grand pays comme la France a besoin. Le passage à la discussion des articles iest voté par 442 voix contre 106. L'emprunt est voté La chambre a terminé la discussion des articles du proj'et d^emprunt et a voté l'ensemble par 439 voix contre 108. AU SENAT Les ouvriers étrangers dans les chantiers de la guerre Au cours de la discussion du budget de la guerre, M. Messimy, ministre de la guerre, répondant à un orateur, expose que « si, actuellement, nous sommes obligés de prendre des ouvriers étrangers pour pousser les travaux urgents, dès que la période de crise sera passée, nous appliquerons la clause qui nterdit d'employer plus de 1/10 d'ouvriers étrangers pour les travaux autour des forts ». La commission de l'armée de la chambre Vingt-deux partisans et vingt-deux adversaires de la loi de trois ans La commission de l'armée de la chambre qui s'est constituée vendredi d'après le système proportionnel comprend maintenant 13 radicaux unifiés, tous partisans de la loi de deux ans, 7 socialistes unifiés et 2 socialistes indépendants, soit 22 partisans de la loi de deux ans. La commission comprenant 44 membres, iunc moitié des membres exactement sont des partisans de la loi de deux ans. Nouvel affaissement Vendredi matin, à 6 heures, un affaissement sur une surface de 5 mètres de long et die 2 mètres de large s'est produit sur la chaussée à l'angle du square Moncey. Il n'y a eu aucun incident de personne. Un escroc condamné Le tribunal correctionnel de Paris a condamné vendredi après-midi à 4 ans de prison et 3,000 francs d'amende le banquier Mardochée-Seches, inculpé d'escroqueries et d'abus de confiance. Mardochée-Seches, dont les bureaux parisiens étaient situés rue Taitbout, avait fondé des succursales, notamment à Tournai. Le montant des détournement dépassait 200,000 francs. Dçux ouvriers écrasés par un train en Bretagne Deux hommes d'équipe, qui travaillaient près de Quimperlé à la réfection de la voie ferrée, ont été écrasés par un train rapide. GRAVE ACCIDENT Eboulement dans un tunnel Nombreux morts et blessés Un grave accident s'est produit vendredi au tunnel du Mont Grazzian, qui est en cours de percement, situé sur la nouvelle ligne de Nice à Gony, entre Seppel et Breil. Un éboulement de terrain a provoqué la chute de la partie de la galerie dans laquelle une trentaine d'ouvriers travaillaient.On a déj à retiré des décombres 12 morts et 7 blessés. Les travaux de déblaiement continuent avec une grande activité. Les autorités sont sur les lieux. De Nice : L'éboulement sur la ligne en construction de Nice à Cony s'est produit à 200 mètres de l'ouverture du tunnel du Mont-Grazzian du côté du Breil. Les travaux de déblaiement se font avec la plus grande activité. Les blessés sont évacués sur l'hôpital militaire de Breil. L'un d'eux est mort pendant qu'on, le retirait des décombres.ALLEMAGNE Statthalter et député — Un boycottage Le nouveau Statthalter d'Alsace-Lorraine a invité à dîner les membres de la commission parlementaire actuellement réunie à Strasbourg pour l'examen de la réforme financière, mais il n'a pas invité M. Wetterlé et cette omission évidemment voulue fait quelque bruit, car elle montre M. von Dallwitz sous un jour imprévu et assez mesquin. Les députés du centre se sont émus de ce boycottage de leur collègue et ils se sont réunis sous la présidence de M.Hauss pour prendre une décision. Au début de la réunion le président a donné lecture d'une lettre où M. Wetterlé lui demande de n'attacher nulle importance à cette affaire : (( ...Mon exclusion m'r#t tout à fait indifférente, écrit le député de ftibeauvilïé aux deux parlements. Il est possible que le bureau du Statthalter s'imagine qu'il peut punir un député à cause de son attitude politique en le boycottant dans la société. C'est là une prétention enfantine qui ne peut appeler qu'un sourire de commisération sur les lèvres d'un député qui se respecte. Aucun de nous ne vendra son indépendance pour un plat de lentilles. Ce n'est pas au bureau du Statthalter que je dois rendre compte de mon activité publique, mais seulement à mes électeurs... » Les députés du groupe ont décidé à la suite de cette lettre de s'abstenir de toute manifestation collective et de laisser à chacun son entière liberté d'action. Les protestataires danois La politique mesquine suivie par l'administration prussienne dans lé Schleswig-Holstein septentrional a eu pour effet de raviver l'énergie de la population danoise qui a fait un nouvel effort pour lutter contre l'oppression officielle. Le congrès danois qui vient de se tenir à Hadersleben en fournit une preuve convaincante. Les Danois allemands luttent à la fois sur le terrain électoral, linguistique et scolaire et ainsi ont été formés trois comités qui ont rendu compte de l'actuelle situation de leur propagande. Le comité linguistique fondé il y trente-trois ans, a entrepris la propagation de la littérature danoise par la création et l'entretien de bibliothèques populaires gratuites. Il compte 6,359 membres, soit une augmentation de 548 sur l'année dernière. La bibliothèque centrale alimente 170 bibliothèques réparties dans toute la province de Schleswig. Le comité scolaire fournit aux jeunes gens les moyens de suivre des cours dans les universités et les instituts nationaux danois. Il compte actuellement 11,831 membres, soit 396 de plus qu'en 1913 et il a fourni l'an dernier des subsides à 465 jeunes gens qui sont allés achever leurs études au Danemark. Le comité électoral qui règle la politique intérieure compte actuellement 8,219 membres dont 1,196 femmes, soit une augmentation de 919 unités. La liste de ses membres est tenue secrète. Une sous-section a été créée l'an dernier sous le nom de « défense populaire » et elle a pour but de conserver la propriété du sol aux Danois annexés. Le procès de Bayreuth On mande de Berlin au Temps : Le tribunal de Bayreuth s'est prononcé vendredi matin au sujet du procès intenté par Mme Isolde Beidler à sa mère Cosima et à Siegfried Wagner. Le tribunal s'est prononcé contre Mme Beidler et a refusé de la reconnaître comme fille de Richard Wagner. Mme Beidler a annoncé qu'elle, efi appellerait de cette sentence. ANGLETERRE Le « Bulow » renfloué De Portland Bill : Le vapeur allemand Bulow a été renfloué à 2 h. 10, cet après-midi.Des officiers de la marine marchande menacent de se mettre en grève Les officiers de la marine marchande de la Compagnie Tyne Tees, dont certains vapeurs font le service entre la côte anglaise et le continent, ont notifié qu'ils quitteraient le bord dans les 24 heures, si la Compagnie se refusait à prendre leurs revendications en considération. Cinq vapeurs de cette Compagnie, dont le départ est fixé pour samedi, seront sans doute immobilisés de ce fait. PAYS-BAS La conférence de l'opium La conférence de l'opium, apr^s avoir examiné la proposition de l'Amérique, a déclaré que, malgré l'abstention ide quelques puissances, la convention -de 1912 peut entrer en vigueur dès que les puissances signataires et celles désirant y adhérer l'auront ratifiée. La conférence de l'opium a adopté à l'unanimité une résolution proposée par les délégations américaine et anglaise invitant le ministre des affaires étrangères des Pays-Bas à faire des démarches pressantes auprès des puissances qui ont signé la con-\ention mais nje l'ont pas encore ratifiée pour les amener à se.déclarer prêtes à procéder aussitôt que possible à cette ratification.La proposition de la délégation chinoise tendant à anticiper la datie d'entr'éte en vigueur de la convention de l'opium, a été renvoyée, avec un amendement de la délégation anglaise, à la commission de rédaction.Approbation de conventions internationales La première chambre a approuvé la convention conclue à Berlin le 26 octobre 1912 relative aux oppositions internationales, la convention conclue à Bruxelles le 31 décembre 1913 relative à l'institution d'une statistique du commerce international et la convention de l'opium conclue le 23 janvier 1912 à La Haye. SUISSE Le Conseil national rejette la R. P. Après trois jours de débats le conseil national a décidé, conformément à la proposition du conseil fédéral, par 106 voix contne 62, de recommander au peuple le rejet de l'initiative constitutionnelle tendant à introduire la R. P. dans les élections au conseil national. Les socialistes, le centre libéral, la droite catholique et conservatrice ont voté' pour la R. P. Quelques radicaux gouvernementaux et les conservateurs catholiques se sont abstenus. La dernière fois le vote avait donné 100 non et 45 oui. La question sera de nouveau soumise au peuple en automne. BTALIE Mouvement de navires Le Giornale d'Italia annonce l'arrivée à Gaete de 3 cuirassés, 3 torpilleurs et 8 contre-torpilleurs. D'autres navires italiens arriveront incessamment. Suivant la Tribuna, on a concentré à Brindisi la division navale commandée par l'amiral Cagni, l'escadre du duc des Abruz-zes et le dreadnought Leonardo di Vinci. Les événements des Romagnes Depuis quelques jours la question est agitée par les journaux italiens de savoir s'il y a eu ou non complot organisé dans le mouvement des Romagnes et des Marches.De la presse la discussion a été portée dans les milieux .politiques où les avis sont également très partagés. Un certain nom» bre de journaux et d'hommes politiques conservateurs ont une 'tendance à représenter ces mouvements comme dérivant d"un plan organisé et parfaitement"établi. Certains journaux e^ hommes politiques démocrates manifestent une tendance contraire.En Tripolitaine Sur la proposition, du ministre des colonies, le roi a signé un décret suivant lequel les troupes stationnéles en Tripolitaine sauf celles se trouvant à Feyzan, cessent d'être considérées sur le pied de guerre à partir du 1er juillet prochain. Un espion allemand ? Le Tribuna publie une dépêche de Cony annonçant que les c irabiniers ont aurêté un Allemand qui prenait des photographies sur le territoire militaire. AUTRICHE-HONGRIE Un banquier arrêté — Enorme passif Le banquier Gustave Schober a été arrêté à Vienne sous l'Inculpation de détournements importants. Schober a avoué s'être approprié pour son usage personnel une somme de 500,000 couronnes qui représentait les dépôts de clients. Il a déclaré que son passif atteignait 3 millions de couronnes. RUSSIE A la douma La douma a voté les crédits complémentaires pour l'instruction puBlique s'élevant à 9,630,219 roubles. Elle a en outre approuvé le projet concernant la réorganisation des bureaux centraux au ministère des affaires étrangères d'après lequel il est créé un nouveau poste de deuxième adjoint au ministère des affaires étrangères. Attentat, disent les ingénieurs Accident, dit la police De Saint-Pétersbourg : Les autorités judiciaires, militaires, policières et techniques font une enquête sur les causes du déraillement signalé jeudi. On sait que l'accident s'est produit après le passage du train pilote et avant celui du train impérial qui ramenait le tsar et les membres de la famille impériale à Saint-Péiters-bourg. Les journaux qui parlent longuement de cette mystérieuse affaire n'ont pas été confisqués. On dit qu'une explosion s'est produite sous la locomotive, et que plusieurs voyageurs et plusieurs employés ont été blessés. La direction des chemfns de fer estime qu'il y a eu attentat tandis que la police soutient qu'il y a eu accident dû à une défectuosité de la locomotive. Un aviateur militaire tué L'aviateur militaire Sejeteins est tombé d'une faible hauteur à l'aérodrome de Jet-schina et s'est tué. Le conducteur indiscret Le gouvernement serbe a ordonné l'enquête la plus sévère au« sujet de l'inciident survenu durant le passage du roi de Bulgarie à travers la Serbie, inoident imputable a/u conducteur du train. Les résultats de l'enquête seront publiés aussitôt connus et le conducteur sera puni le cas échéant. Cet incident, s'il a vraiment eu lieu, aurait sa source dans les mesures prises pour surveiller attentivement les comi-tadjis bulgaa'es qui se cachent pour passer la frontière. ESPAGNE Conflit terminé De Huelva : La Compagnie du Rio Tinto a reçu de Londres l'ordre de suspendre tous les travaux et de refermer les mines. Cet ordre a été communiqué aux autorités qui ont transmis cette décision aux syndicats.Ceux-ci se sont réunis et ont décidé la reprise du travail. ROUMANIE Les incidents du sénat Une foule considérable s'était amassée dès la matinée dans les rues qui mènent à la chambre et au sénat. De forts détachements de police occupent les accès et les environs des deux palais législatifs. L'ordre n'a été troublé à aucun moment. A la séance du sénat, M. Argentianu, conservateur, a protesté contre ce déploiement de forces policières. « Même Napoléon au 18 brumaire n'a pas, dit l'orateur, pris de pareilles mesures. » Le président a répondu qu'il avait lui-même ordonné ces mesures pour assurer le calme des délibérations. CANADA UNE CATASTROPHE MINIÈRE Des centaines de morts Une explosion s'est produite aux mines de Hill Crest près d'Ernye (Colombie anglaise). Le nombre des morts serait considérable. Selon les uns il serait de 200, selon les autres de 600. ANTILLES Le blocus de Saint-Domingue violé par un navire allemand On signale une violation du blocus de Puerto Plata par le croiseur allemand Strasburg. Ce croiseur aurait protégé l'entrée dans le port d'un navire de commerce allemand qui a pu ainsi embarquer sa cargaison et repartir malgré lie blocus. De Saint-Domingue : C'est le steamer Mecklemburg qui, protégé par le croiseur Strasburg, a pu pénétrer, malgré le blocus, dans le port de Puerto-Plata. Les Mnrats lalhupes LA REVOLTE ALBANAISE Les troupes du prince sont commandées par des officiers autrichiens On mande die Durazzo au Messagero de Rome : Un sujet autrichien a été blessé jeudi matin par le recul d'un canon qu'il manœuvrait. Un officier autrichien en uniforme a commandé toute la journée une pièae d'artillerie placée au pont. Trois autres officiers autrichiens également en tenue ont ordonné dans l'après-midi à des groupes d,e Malissores de reprendre position dans la plaine au-delà des tranchées. La direction des opérations contre les insurgés est de ce fait assumée par les officiers autrichiens auxquels il n'importe plus désormais de cacher leur qualité. La véai-1 table débâcle retentissante d'aujourd'hui est moins une défaite du prince qu'une défaite de cette tourbe d'aventuriers galonnés et non galonnéfe qui de la légation autrichienne avaient assumé la tâche de mener à la victoire les troupes catholiques engagées dans une guerre sainte. Les troupes du prince ont perdu quatre cents hommes On évalue à 400 le nombre des morts du côté des défenseurs. Les rebelles ont eu également de nombreux tués. A bonne distance du danger Le prince Bid Doda à la tête de 1,200 Mir-dites a quitté Alessio et s'est r^ndu à Goursi, village situé sur la route de Durazzo. Il attend là les événements. Nouveaux signaux lumineux On a observé à nouveau jeudi soir un échange de signaux lumineux entre Durazzo et Rosburt, Artilleurs divers... De Durazzo : Des volontaires, l'ingénieur Hassler, le chef d'escadron de réserve prussien von der Lippe et le journaliste Lorth, qui, dans le courant de la nuit, à la demande du gouvernement albanais, avaient transporté à bord du vapeur affrété Herzegovina un canon, ont bombardé vendredi, à 5 heures et demie du matin, les positions ennemies de Kavaja et Rachtoul, ainsi que le bazar de Chiak. Les condoléances de la commission internationale de contrôle à la reine des Pays-Bas. La commission internationale de contrôle en Albanie a envoyé la dépêche suivante à la reine des Pays-Bas : « Les membres de la commission internationale de contrôle prient Votre Majesté de bien vouloir leur permettre de lui exprimer leurs condoléances les plus émues à l'occasion de la mort du lieutenant-colonel Thomson tombé sur le champ de bataille en combattant pour le succès de la tâche à laquelle la confiance de Votre Majesté l'avait appelé. L'Albanie perd en lui un de ses appuis les plus précieux ; la commission de contrôle un collaborateur sur lequel elle pouvait compter pour assurer la consolidation du nouvel Etat. » (S.) Winckel, président. » LE CONFLIT TURCO-GREC La réponse de la Turquie à la Grèce Suivant des renseignements puisés à source turque, le grand-vizir, dans sa réponse, déclare que le gouvernement turc estime nécessaire de faillie remarquer que l'arrivée en Turquie de 200,000 musulmans, qui ont dû quitter la Macédoine et qu'il faut secourir à grands frais, a provoqué dies désordres. Le gouvernement a pris des mesures pour mettre fin à cette situation. La Porte fait remarquer que les rapports reçus par elle ne concordent pas avec ceux de la Grèce. Le graind-vizir exprime l'espoir qu'aucun événement ne viendra plus troubler le bon ordre en Asie et que le gouvernement grec prendra des mesures pour assurer la tranquillité aux musulmans de Macédoine de telle sorte que rien ne troublera plus les relations des deux pays. Dans les milieux diplomatiques on con- i sidère que la note ottomane est conçue en termes rassurants. Dans les milieux grecs on estime que la Porte maintient son point de vue. D'Athènes : Dans sa réponse à la note grecque la Porte déclare qu'elle considère que cette note ne peut viser que la situation des sujets hellènes, et assure que le gouvernement impérial ne manquera pas d'examiner avec le sentiment le plus équitable toute démairche concernant ces derniers. Elle rappelle que la Turquie s'est imposée de grands sacrifices pour pourvoir aux besoins les plus urgents de plus de 200,000 musulmans dénués de toute ressource qui durent se réfugier en Turquie pour échapper aux peirsécutions dont ils étaient l'objet en Macédoine. La perturbation qui en est résultée provoqua certains incidents regrettables que le gouvernement s'efforça avec succès die faire disparaître. La note ajoute que les rapports parvenus au ministère de l'intérieur ne concordent pas avec les faits mentionnés dans la note grecque. Ce qui démontre que le gouvernement grec a été induit en erreur'. La note termine en exprimant l'espoir que les deux gouvernements ayant pris les mesures nécessaires pour assurer la tranquillité en Anatolie et en Macédoine rien n'affectera plus à l'avenir les bons rapports entre les deux pays. Les puissances et la réponse turque De Vienne : UAllgemeine Zeitung annonce que le ministre de Grèce s'est présenté à midi chez le comte Berchtol~d pour conférer avec lui sur l'état du conflit gréco turc. Toutes les puissances semblent approuver la proposition de la Turquie d'envoyer une commission en Asie Mineure. La Grèce réclamerait des garanties de la Porte On prétend à Constjantinoplie que dans son entretien avec le ministre ottoman à Athènes le ministre dies affaires étrangères de Grèce aurait déclaré que son gouvernement réclamait de la Porte des garanties. Rixes entre Grecs et musulmans en Asie Mineure D'Athènes : On mande de Constantinople que des rixes sanglantes ont eu lieu entre Grecs et musulmans aux environs de Brousse. Extinction de phares Rappel de réservistes turcs Une dépêche de Smy.rne dit que les phares de la côte ont été éteints. Deux classes dje réserve ont été appelées sous les drapeaux. L'entrée du golfe est de nouveau ouverte. Négociations commerciales entre la Turquie et la Bulgarie Les pourparlers engagés un moment en vue de la conclusion d'un traité de com-mlerae turco-bulgare et qui depuis longtemps avaient été interrompus ont été repris jeudi matin entre Djavid bey, ministre des finances de Turquie, et M,. Tontcheff, ministre de Bulgarie à Constantinople. v\vv'vvv'v\'vvv\vvvvvvvvvva/vvvvvvwvwvvwwvvw'wwvvv Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit. ETATS-UNIS ET MEXIQUE La réconciliation Villa-Carranza Un télégramme d'El Paso annonce que le général Carranza a informé les agents du général Villa dans cette ville que les difficultés qui avaient surgi entre le général Villa et lui étaient maintenant aplar nies. Le général Carranza permet au général Villa de continuer sa marche sur Mexico sans tenir compte de la nomination du général Natera, à qui a été dévolue une nouvelle zone d'influence. A Niagara-FaUs Les délégués à la conférence de Niagara-Falls, approuvés sur ce point par Washington, ont publié une déclaration en réponse aux critiques adressées par les délégués du général Huerta au plan des Etats-Unis, qui veulent établir au Mexique un gouvernement provisoire dont le président serait un des chefs rebelles. Ce document émet à nouveau l'opinion que le seul moyen de mettre fin aux hostilités et d'arrêter l'effusion du sang à Mexico est de choisir un président parmi les rebelles, comme l'a toujours préconisé le gouvernement de Washington. De Niagara-Falls : On apprend de source confidentielle que M. Naon est allé conférer à Washington avec M. Bryan, de teilè sorte que la réunion plénière qui devait avoir liôu vendredi se tiendra seulement samedi. FRANCE NOTES PARISIENNES Les éperons Vers la fin du Second Empire, le chroniqueur Henry de Pêne, pour avoir dit que les éperons des officiers de cavalerie déchiraient, au bal, les robes des danseuses, vit se dresser contre lui tous les lieutenants et sous-lieutenants de l'arme (les capitaines étaient déjà moins impétueux) et eut une série de duels, dont l'un faillit lui coûter la vie. Les officiers sont aujourd'hui moins susceptibles. Un journal qui passe pour représenter le plus pur nationalisme, soulève, de nouveau, cette question des éperons, et il n'a pas déchainé l'indignation des gens1 de sabre et d'épée. Il constate les inconvénients des éperons, ailleurs même qu'au bal ; ils déchiquètent les tapis, ils accrochent tout ce qu'ils rencontrent, ils peuvent même être dangereux, le cas échéant, pour ceux qui les portent... A tout le moins, ces éperons, ne servant vraiment à rien lorsqu'on est à pied, ne devraient-ils pas, n'étant plus que de parade, être arrondis ? Ce ne sont pas les éperons qui ajoutent beaucoup au prestige de l'uniforme, et ils sont gênants pour tout le monde. Un officier de cavalerie a encore assez de signes extérieurs pour se distinguer d'un autre, si c'est à quoi il tient. Il n'y a pas eu de protestations véhémentes contre cette proposition. Mais il y aura vraisemblablement indifférence complète à de sages avis, par la seule raison qu'il y a là une habitude et qu'il n'y a rien de plus difficile à rompre qu'une habitude, même quand elle n'est pas défendable — peut-être en ce cas-là, surtout. Combien de choses, sans raison d'être, se perpétuent ainsi. On serait étonné de leur nombre, si on se livrait à leur revision. On fait des révolutions qui modifient profondément les manières de penser, mais qui ne touchent pas aux coutumes. La plupart des conventionnels, qui, avec une formidable audace, avaient métamorphosé le monde, continuaient à porter perruque et à se poudrer, si fastidieuse que fût cette opération. En ce qui concerne les éperons, il suffirait sans doute d'une décision invitant les officiers à renoncer, quand ils sont en tenue de ville, à cet accessoire, qui n'est utile qu'à cheval. Mais quel ministre, capable de prendre des déterminations courageuses, osera décréter cette toute petite mesure ? Il faudrait s'appuyer sur des raisons trop raisonnables. Il y a peut-être aussi, inconsciemment, un peu de littérature dans l'attachement aux éperons. Les romantiques ont vraiment fait abus des éperons. Il n'est pas un de leurs gentilshommes qui ne fasse sonner les siens sur le pavé. Seulement, le plus souvent, par un luxe qui ne coûtait qu'une rime au poète, ils sont d'or. D'où vient ce je ne sais quoi de conquérant dont les éperons donnent l'idée ? Ils ne sont, en somme, qu'un instrument de torture en réduction, nécessaire sans doute en certaines circonstances, mais qui n'a pas de quoi enorgueillir. On ne dompte ou on n'excite le cheval qu'en lui faisant mal. Attacher une sorte de symbole aux éperons, c'est donc estimer qu'on peut tirer quelque fierté du pouvoir de blesser et de déchirer... Mais.que de philosophie pour une motion aussi simple, et qui n'a été émise que pour la commodité générale ! Tout est dans tout, sans doute. Encore ne doit-on pas abuser de cette formule ! Paul Ginisty. LUXEMBOURG {Correspondance particulière de J'Etoile Belge) Luxembourg, 17 juin. Le bilan des élections législatives Les élections pour le renouvellement de la série sortante empruntent un intérêt : tout spécial à la circonstance que, pour la première fois peut-être dans le Luxem- ; bourg, deux partis nettement opposés se i sont disputé les suffrages. i Il s'agissait, comme on sait, de pourvoir j à 31 sièges sur 52 que comptera chambre, ' dont 10 appartenaient au groupe clérico- 1 agrarien, les autres aux groupe® de gau- j che. Les élections principales du 9 juin i ne donnèrent que 17 résultats définitifs. 11 n'y a pas à cacher qu'elles laissaient c apparaître quelques succès cléricaux assez i significatifs : dans les cantons ruraux i de Wiltz et d'Echternach, trois libéraux sortants furent évincés et, à Mersch, la situation s'annonçait comme assez précaire. D'autant plus éclatante fut la revanche prise par les cantons industriels dans les ballottages, où trois cléricaux sortants furent évincées à leur tour. Si l'on excepte le siège supprimé de Mersch, détenu par un libéral, gains et pertes se balancent. Autrefois, la lutte autour des grands principes était limitée, dans le grand-duché, à certains cantons plus avancés : elle ne se dessinait que vaguement dans le reste du pays, où la personne du candidat était décisive. L'initiative politique du clergé a changé cela. Depuis deux ans, il se poursuit ici une lutte sans trêve ni merci contre le bloc libéral-socialiste à qui le parti clérical ne veut pas pardonner la réforme scolaire. L'évêché multiplie les anathèmes. La presse cléricale se répand en insinuations perfides au sujet de la question des concessions minières pour discréditer les députés de gauche. Un fait se dégage avec une netteté parfaite des dernières élections : elles marquent, à n'en point douter, un revirement dans les conceptions politiques et dans les mœurs électorales de ce pays. La scission entre les partis de gauche et les clérico-agrarienis, jadis imprécise, est complète aujourd'hui. Chaque député portera à Fa-venir son étiquette à laquelle il ne pourra mentir : il sera clérical ou anticlérical. La neutralité est désormais impossible. Les électeurs, de leur côté, ont fait preuve aux dernières élections, d'un esprit de discipline justement remarqué. Ils ont eu à un degré moindre le souci de la peiBonne du candidat : ils ont voté pour une liste politique. Jusqu'en ces derniers temps, la chambre luxembourgeoise comptait dams son sein une série de députés des campagnes, 'd'un libéralisme sincère, mais qui voisinaient très volontiers avec les agrariens éclairés. La «plaine» auraient dit les conventionnels. Ces députés formaient l'élément pondérateur de la chambre. En s'employant à éviter les écarts à droite ou à gauche, ils donnaient aux affaires politiques une féconde stabilité, en même temps qu'une orientation sûre. Ils votèrent la loi scolaire, qu'ils savaient une simple loi de progrès. Ce sont précisément ces députés, sentinelles avancées dans les campagnes, qui eurent à supporter tout le poids de la vindicte cléricale. Leur lente élimination est certainement à regretter. Leur disparition laissera un vide. Dans trois ans, quand ce sera le tour de l'autre moitié de la chambre, la même épreuve sera sûrement renouvelée, et la tactique intransigeante du parti clérical conduira nécessairement à la formation de deux groupes parlementaires, séparés par un fossé infranchissable. RUSSIE (CoTTZsponitë,nee particulière de I'Etoili B»lg& St-Pétersbourg, 31 mai/13 juin. La population de Pétersbourg contre le préfet de police Les Pétersbourgeois sont furieux ; toute la ville est en ébullition et pendant vingt-quatre heures on aurait pu se croire à la veille d'une émeute. La cause ? un arrêté du préfet de police régiiant la circulation des tramways. Ce que n'ont pu faire les actes les plus réactionnaires du gouvernement, les outrages à la douma, les illégalités et les injustices, la mesure prise par le préfet de police l'a réalisé : secouant leur indifférence, les Pétersbourgeois se sont émus et ont violemment protesté ; il est vrai qu'il s'agissait de leurs intérêts et de leurs commodités.Le préfet de police et la municipalité de St-Pétersbourg sont en lutte ouverte depuis un an à peu près, mais c'est nous qui recevons les coups qu'échangent les adversaires, car comme le dit un proverbe russe « Quand les maîtres se battent, c'est la chevelure des domestiques qu'on arrache ». Ces derniers temps la lutte s'engagea autour des tramways. Les tramways électriques à Saint-Pétersbourg laissent beaucoup à désirer ; les lignes sont peu nombreuses et mal réparties ; le nombre des voitures est absolument insuffisant ; si bien que, finalement, les autorités municipales, vu la circulation intense, se sont vues obli gées d'autoriser les voyageurs à s'entas-ser dans les voitures et à admettre en plus des place assises, l'existence de places debout à l'intérieur du véhicule. Ce n'est pas fort commode ; on s'écrase, on se marche sur les pieds, des accidents même se sont produits. Le préfet de police qui met par tous les moyens en son pouvoir continuellement obstacle à la mise à exécution des résolutions dé la municipalité concernant le développement du réseau, le préfet de police vient de publier un arrêté qui interdit, sous peine d'une amende de 5(X) roubles et de trois mois de prison, de remplir les voitures au-dessus du contingent primitivement prévu et de se tenir debout à l'iatâ-rieur du wagon. D'après les calculs tea plus modestes 75 à 85,000 voyageurs seraient quotidiennement privés de tramway par cette mesure qui frappait sensiblement aussi la caisse municipale. Les Pétersbourgeois protestèrent avec ine énergie que certainement l'administra ion n'attendait pas d'eux. Des lettres parurent dans les journaux, couvertes rte nombreuses signatures, appelant la popu-ation à résister et à ne faire aucun cas des nesures prises par le préfet : si nous resons unis et solidaires, écrivait un protes-ataire, le préfet sera obligé de céder, car 1 lui faudrait faire construire une nouvelle prison pour enfermer la moitié de la 'ille et instituer un corps nombreux d'a-jents spéciaux pour monter la garde au-our des voitures aux arrêts. A la douma on s'émut également, car le l'avis des juristes, le préfet n'avait mê ne pas le droit de publier un semblable ar-'êté . Finalement, sous la pression de l'o-pi-

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