L'étoile belge

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03 december 1918
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s.n. 1918, 03 December. L'étoile belge. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6t0gt5gq04/
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j 0 eeiiktïsiiea le Mnniéro 10 centimes Se ^'nmért IICTTIÉIE^XEnTZR, I Le Pape et ia Conférence de la paix D'après une information publiée il y n quelques join s par le Ti/d d'Amster-i, le Suint-Sièse se serait adressé puissances de i'Entente pour exprimer son désir d'ûire admis à la Gonfé-jerre de la Paix. La réponse n'est pas douteuse. Elle sera négative. Un ne peut invoquer au-c ne raison de droit international en fa-vur de 1a partieinalion du Saint-Sit'Re ;i la Conférence de la Paix et les puis-:;:.nces de l'Entente n'ont pas de motif pour donner au Vatican un témoignage de bienveillance spéciale et lui concéder un traitement particulier. '.iais, disent ses défenseurs, le pape peut et doit être assimilé à un chef d'Etat. C'est une erreur. 11 est bien vrai que certaines puissances entretien-Korit des représentants auprès du ,Saint-Siège et que dans le langage cou-r.mt on leur donne le titre d'ambassadeur. Mais ils ne sont nullement justifié;; à le revendiquer. « Nous n'avons pas à examiner, dit M. Ernest Nys dans son ouvrage sur Le î)rcit International, si certains Etats peuvent avoir quelque intérêt à entre-t. air des relations avec le Saint-Siège. Le problème nui se r>ose devant nous est de savoir si le pape est un sujet, une personne de droit international, Lu réponse est négative. » M. Nys en fait la démonstration : le nape ne possède pas de territoire, il n'a "oint d'armée, il n'a pu de droit de juridiction au civil et au criminel, il n'exerce, en matière civile, aucune des 'tributions qui, dans l'Etat moderne, apnartiennent à la puissance executive, il ne "icsède aucune des institutions élémentaires de toute sociét politique, les conventions qu'il conclut n'ont point le caractère juridique des traités conclus par les États. M. Nys conclut en disant : « D'après les principes juridiques, le pape ne possède pas le droit de légation ; l'Eglise n'est pas une communauté politique faisant partie de la société internationale; le pape n'est pas un chef d'Etat ; l'Etat et l'Eglise catholique ne peuvent conclure da véritables traités internationaux; ils n'ont pas besoin de se faire représenter l'un auprès de l'autre et si, en fait, ils accréditent des agents, ces agents ne -pas en eus-mômes des représentants diplomaties ; ils ne peuvent pas invoquer les immunités concédées par lu pratique traditionnelle des Etats ; ils ne peuvent pas se prévaloir du droit international. » îiais la loi des garanties ? dira-t-on. C'est tout simplement une concession de l'italie, révocable d'ailleurs au gré de cette dernière et qui, en ce qui concerne l'objet de cet article, a pour but de oermettre au pape de recevoir, non pas des ministres, mais, comme elle dit, ri' s « envoyés » auxquels elle confère . bénévolement des immunités. « Les envoyés des crouvernements étrangers près Sa Sainteté, dit l'article 11, jouissent <- FRANCS Les mariages da soldats américains Le docteur Charles Stedman Maetall.qui .{oit le service d'aumônier dans l'armée américaine, a déclaré qu'il évalue à 10,000 le nombre des soldats américains qui ont Spousé des jeunes filles françaises. ANGLETERRE Les tombes des soldats tués La commission impériale britannique, instituée pour étudier la question des tombes (its soldats tués au cours de la guerre, a piU tes décisions suivantes : Relativement aux exhumations des corps enterrés dans des tombes isolées, éparpillées sur d'anciens champs de bataille qui seront bientôt remis en culture, la commis-: : n décide qu'il est nécessaire de réunir ces corps dans des cimetières où l'entretien des tombes pourra se faire avec le respect qui leur est dû. Il y a plus de cent cin-quiiiîte mille tombes isolées en France et en r»'.T'qae notamment sur les champs de ba-laiMe d'Ypres et de la Somme où elles sont pa ramées sur plusieurs kilomètres de distance.La commission estima que des raisons majeures s'oppospnt à l'exhumation des corps ét à leur transport dans le pays hatal. feu de familles pourraient supporter les «t la somme de travail à exiger pour i " Violation et le transport de quatre cent !' i' ■ '.ps serait énorme. Cette solution serait contraire à l'esprit qui inspira l'Emit1™ ".'-iind il accepta avec reconnaissance 1 ' *■ que la Belgique et la France cède-rmei " :i perpétuité les terrains nécessaires aux c.Minières et adopteraient nos morts. Cu fcétaii pour |2S pay3 ^vastes ' 1 ' îciété royale anglaise d'agriculture a r.'cf'ité 150 milles livres sterling dans le ■Vit d ccheter du bétail afin de reconstituer 1" ciiep'.el dans les régions belges, françaises et serbes qui ont été dévastées. Les bateaux mystérieux Tout le monde en Angleterre et en France parlait des mystérieux bateaux qui avaient été construits pour lutter contre les sous-marins allemands, mais personne ne les connaissait. La curiosité bien compréhensible des Anglais à. l'égard de ces bateaux qui rendirent tant de signalés services va 'ilrc satisfaite. Un de ces bateaux, appelés " Q bout. «, sera très prochainement exhibé 1 l'uMic londonien dar.a la Tamise, près du pont de Waterloo. Des exhibitions analogues auront lieu également dans plu-Sieurs autro3 DQi'iij. dans le royaume de toutes les préroga lives et immunités qui appartiennent au agents diplomatiques d'après le droit ir ternational. Aux offenses dirigées contr eux sont étendues les sanctions pénale des offenses faites aux envoyés des puis sances étrangères près le c'ouvernemeii italien. Aux en-:-és de Sa Sainteté prè les gouvernements étrangers sont assu rées, sur le territoire du royaume, le prérogatives et l'immunité d'usage cor i'ormément au même droit "uand ils s rendent au siège de leur mission o qu'ils en reviennent. » Ce sont, dit M. Nvs, autan! de conce; sions de l'Italie qu'il lui est loisible d révoquer. 11 faut repousser la thés d'après laquelle les dispositions de I ftii du 13 mai 1871 auraient été accep tées par la plupart des Etats et serater entrées dans le droit des gens. Rien d semblable ne s'est fait. De sorte que le gouvernement italie aurait eu parfaitement le droit d'obligé les envoyés de Prusse, de Bavière c d'Autriche-Hongrie auprès du Vatican quitter Rome et tout le territoire italien Ces Etats l'ont bien compris, car ils or pris les devants : dès la rupture ave l'Italie, ils ent mandé à leurs représer tants auprès du Saint-Siège de quitle l'Italie et de se rendre à Lugano. Il ont donné le3 mêmes instructions à leur fonctionnaires employés au Vatican. Les prétentions du Vatican ont d'ai1 leurs déjà été écartées dans le passi! C'est avec raison, dit M. Nys, que I Saint-Siège n'a pas été admis à envoye des représentants aux Conférences de I Paix. En 1894-, Léon XIII avait publi l'encyclique Prœclard pratulatione dan laquelle s'adressant aux pi inces et au peuples de l'univers, il célébrait le bienfaits de la paix et montrait les mau qui proviennent de la guerre, de la pai armée et du militarisme. En 181)6, avait obtenu les félicitations et les re mercîments de l'Union interoarlemen taire.. En 1898, il recevait du tsar Nicc las II une lettre autographe où il éta appelé le promoteur de la paix univei selle. Aussi, grande fut la déception d vieux pontife quand la reine Wiihelmin des Pays-Bas se borna à lui annoncer le 7 mai 1899, qu'à la demande et su l'initiative de l'empereur de toutes ie Russies, elle avait convoqué une conté rence qui était chargée de recherche les moyens nropres à diminuer les écra santés charges militaires actuelles et prévenir, si possible, les guerres ou d moins, à en adoucir les conséquences En 1907, Pie X ne fut pas davantage m vité à se faire représenter à la deuxièm Conférence de la Paix. La question er' donc réglée au poin de vue du droit international. Et le zèl germanophile déployé par le Saint-Sièg pendant la guerre n'est certes pas d nature à faire violer ces règles de droi international par les puissances de l'En tente. Gonîro une nouvelle invasion A la Chambre des Lords', le gouvernemen a été prié de dire si, aprës la signature d îa paix, les Allemands seraient autorisé à venir s'installer en Angleterre aussi li brament qu'auparavant. Le gouvernement a répondu que non Une loi sera proposée qui établira une dis tinction entre les étrangers amis et enne mis. Ces derniers seront placés sous un ré gime spécial permettant leur extradition ; la moindre incartade et il ne leur sera sur tout plus permis, comme auparavant, d changer de nom en Angleterre. ALLEMAGNE? L'acte d'abdication tic 'Guillaume S! Afin d'écarter les vices de forme de soi abdication, l'ex-empereur Guillaume I vient, par un acte auquel on ne puisse rie) opposer au point de vue du droit interna tional, de renoncer à ses droits sur la cou ronne de Prusse et sur la couronne impé riale allemande qui y est unie. L'acte es conçu comme suit : « Je renonce pour tous temps à venir au: droi'ts à la couronne dé Prusse et aux droit à la couronne impériale allemande qui ; sont unis. En môme temps je délie tous le fonctionnaires de l'empire allemand et d la Prusse, ainsi que tous les officiers, sous officiers et soldats de la marine, de l'ar mée prussienne et des contingents de 1: Confédération du serment de fidélité qu'il m'ont prêté comme leur empereur, roi e commandant suprême. » J'attends d'eux qu'ils aident les déten | teurs du pouvoir de fait en Allemagne dan la réorganisation de l'empire allemand, e protègent le peuple allemand contre l'anar chiô, la famine et la domination étranger qui le menacent » En foi de quoi j'ai apposé ma signature et mon sceau impérial. t» Donné à Amerongen le 28 novem bre 1918. GUILLAUME. « Guillaume 19 essaie de se disculper Wegener, l'ex-correspondant de guerr de la « Gazette de Cologne » a eu un entre tien de trois quarts d'heure avec Gui] laumo II le jour où la révolution a éclati à KieL L'ex-empereur lui a dit que toute là poli tique des trois1 semaines qui ont précédé 1î guerre a été menée uniquement par Beth mann Hollweg et von Jagow, qui ne l'on tenu au courant de rien et l'ont envoyé ei , Norvège contre son gré, sous le prétexte d; maintien de la paix. Pendant toute la du rée de son voyage, ils l'ont laissé sans in formation aucune, et il n'a appris ce qui si passait que par les journaux scandinaves C'est lorsqu'il a reçu par eux la nouvelle d< la sortie en mer do la flotte anglaise qu'i s'est, dAeirlâ à rentrai' h. Tîorlin. CICUIIUHÏ >1 lia GUiisiKuame Le conseil des commissaires du peuple a décidé de fixer au 16 février la date des élections à la constituante allemande, sous réserve d'approbation par les conseils d'ou- * vriers et de soldats, convoqués en congrès pour le 16 décembre, et dans l'étendue du territoire que l'empire allemand possédait à la date du 1er août 1914, sans préjudice ' des décisions que le traité de paix prendra. ^ Ce territoire est réparti en 38 circonscrip-" ttons électorales avec représentation pro-^ portionnelle, pouvant nommer de 6 à 16 députés selon l'importance de leur popula-j lion. ; Opposition au gouvernement socialiste tla Bavière 8 D'après le « Vorwaerts » le courant op-" positionnel contre la gouvern-mont de Kurt Eisner devient si fort en Bavière qi.'il J ne faudrait pas s'étonner de voir peu nommer un autre ministre président e Socialisation des tanquea e On mande de Berlin, sous la date du a 29 novembre, qu'à Berlin et dans un de ses - faubourgs, celui de Neu-Koeln, ;es oui riers t ont socialisé les banques t qu'ils imi.a-e cent du même sort les propriétaires1. (?) n Les groupements de partis r L'Union des paysans allemands, çui était t jusqu'ici alliée aux nationaux libéraux, à s'est ralliée au nouveau parti démocrati- . que. t Les grèves de mineure c Les grèves ont repris ivec 'iolence en Haute-Silésie, et de graves désordres se 1 sont produits dans certains districts mi-s niers. Des directeurs et des employés ont s été blessés grièvement par les grévistes. Ceux-ci avaient d'abord réclamé un sf laire de 18 mark ; actuellement 1 ;ur3 exigences * se sont accrues et ils demandent jusqu'à u 25 mark. On a également eu à constater du sabotage. a , £ Le cardinal Hartmann écrit S au cardinal Metcior * La « Gazette du Peuple », de -'dogue, fait 0 connaître que le cardinal von Hartmann x a écrit une lettre an cardinal Mercier, prur * le prier d'intervenir afin de {aire atténuer " les conditions de l'armistice. . Le gouvernement propose une enquête neutre sur tes origines de ia guerre t Le gouvernement allemand a fait paive- - nir la note suivante aux ,ouvernaTrj -nts an-.1 glais, français, belge, italien it américain, e par l'intermédiaire du gouvernement lielvé- tique : r Avant la réalisation de la paix mon-S diale, de la création de garanties durables - contre les guerres futures et du rétablisse-r ment de la confiance réciproque ei tre les - nations, il paraît urgent de mettre en lu-:'t mière chez tous les belligérants et dans 1 tous leurs) détails les événements qui ont . provoqué la guerre. Un tableau concordant - complètement avec la vérité de la situation 3 du monde et des négociations entre les puissances en juillet 1914, ainsi que des dé-t marches que des gouvernements ont entre-prises de leur propre chef & cette époque, 3 contribuerait grandement, sans nul dou-3 te, ù faire tomber les cloisons de haine et t de fausses interprétations qui se sont dres- - sées entre les peuples au cours d'une longue guerre. Une explication loyale de la signification des événements chez les amisi comme chez les ennemis est une condition indispensable pour la reconciliation des peuples dans l'avenir, ainsi que la seule t base possible pour une paix durable et 3 pour l'alliance des nations. 5 C'est pourquoi le gouvernement alle- - mand propose l'institution d'une commission neutre pour l'examen de la question . de l'origine de la guerre, commission qui - doit se composer d'hommes dont le ccrac- - tère et l'expérience politique garantissent - un jugement impartial. Les gouvernements t de tous les pays en guerre devraient s'en- - gager à être prêts il mettre tous leurs cos-: siers d'archives à la disposition de cette commission. La commission devrait être, pourvue des pouvoirs nécessaires leur interroger tous ceux qui, à l'époque où la guerre a éclaté, décidaient du sort c.es di-, vers pays, ainsi que tous les témoins dent [ les déclarations peuvent importer à la four-, niture de la preuve. - Le conseil des soldats élément da modération Une réunion du conseil des soldats de Berlin et des faubourgs, qui s'est tenue le . 28 novembre, a jeté une vive clarté sur la | situation. C'a été une séance bruyante et ' de lavage de linge sale, dit le correspon-1 dant berlinois du « Rotterdamsche Cou-° rant », mais elle a écarté mainte difficulté. ^ On y a appri3 d'abord que des pièces officielles importantes relatives au gouverne-t ment général de Belgique ont été brûlées . à Bruxelles. Il en a été d'ailleurs de n.ême J de documents relatifs à la kommandantur de Berlin et d'autres autorités. On a appris ensuite que la révolution devait déjà écla-, ter le 5 novembre à Berlin, mais faute de j préparation suffisante, a dû être remise de plusieurs jours. , La discussion a pris bientôt un tel tour que les délégués bavarois et badois se sont , retirés indignés et qu'on n'est parvenu à faire rentrer dans la salle que ce3 derniers. Pou à peu on a pu se convaincre que les conseils des soldats ne veulent pas se rallier à la nuance radicale qui a le pas dans le comité exécutif. Tout ce qui appartient : au parti indépendant ou à l'élément non- - militaire rencontre une opposition très * vive. Molkenbuhr ayant parlé des dangers : de la contre-révolution, on l'a accusé do chercher à influencer le pays. Un sous-officier a constaté aux acclama-i tions de l'assistance qu'il importe a^ant - tout et surtout de convoquer une assem-t blée nationale. Un délégué muni-chois non i moins acclamé a dit que ce serait le plus i beau cadeau de Noël pour le peuple. Des accusations nombreuses ont été lan-■ cées contre le comité exécutif et contre son i népotisme. Scheidemann, n'étant pas militaire, n'a : pu parler ensuite qu'après une vive oj'po-[ | sition du gouvernement et a critiqué les r»ri5flî/>fîrme nnaoîrrncino rl/» VTrvllrr,r\Knlir« ÉTEAHGER, LE MEETING DES TROIS MINISTRES ; Si, comme nous l'avons constaté l'ai tre jour, il i iste quelques points obscu: dans le programme du fiouvernemen et si les déclarations laites à la Chambi par le chef du cabinet n'ont pas appor dans le débat toute la clarté désirabl il est probable que nous serons édifi< prochainement sur les questions q nous intéressent. On annonce, en effe un grand i. eting socialiste qui aui lieu jeudi à la M.v du Peuple et do: l'ordre du jour t. ainsi conçu : « Cor mentaires du discours du Trône ». Or teurs : MM. Vandervelde, Anseele Wauters. Voilà certes i. : meeting qui ne pe manquer de liqttcr la curiosité de tou Le programme du gouvernement d mande donc à être commenté, et ce so trois membres du gouvernement, et n< des moins influents, qui ".e chargent di commentaires. Trois ministres vont doi développer devant leurs partisans programme ministériel. Cette raétho< est assurément nouvelle, du moins clr nous, et sa uremière application prom de ne pas Cire Banale. 11 se peut faire, en effet, si bien e tendu ce meeting n'est pas un ineetii platonique où les auditeurs ont la boi che cousue, mais un vrai meeting co: tradictoire, eue certains auditeu La ruina d'un monopoSe allemand Lorsque M. Victor Camboii publia, < 1909, sous le titre de « L'Allemagne i travail o, une étude aussi remarquai) qu'approfondie des énormes progrès éc nomiques et industriels réalisés outr Rhin, on ne prêta pas Inattention qu'ell méritaient aux intéressantes constat tions de l'auteur de cet excellent o vrage. Il fallut la guerre pour dessill les yeux aux aveugles volontaires c commerce et de l'industrie. Depuis lor des efforts nombreux, que le succès cor mence à couronner, ont été entrepi pour se eoustraire à la domination < l'Allemagne dans tous les domaines do: elle était parverv» à s'emparer. Ces e forts s'accumuleront, et bientôt, sa: doute, il ne sera même plus nécessai de se préoccuper de combattre une co currence qui ne deviendra plus à crai: dre, espérons-le du moins pour la paix la tranquillité du monde. Une des industries qui était devenu' tout particulièrement florissantes en A lemagne, c'était celle des matières col rantes artificielles. M. Victor Cambc pouvait dire avec raison qu'elle éta « l'unique au monde qui soit à peu pr monopolisée par une .seule nation ». Elle était entre le? mains de cinq éno mes maisons, ou plutôt sociétés anon, mes, et de quelques autres de moind: importance. Le capital nominal de c cinq sociétés s'élevait globalement 235 millions de mark en 1917. Depu un an, il a été augmenté et porté s total de 381 millans de mark. C'est donc une puissance formidabî disposant, à côté de ressources énorme en capitaux, d'un capital incalculable < connaissances scientifiques, basées coi me toujours, soit dit en passant, sur ui découverte étrangère — en l'espèi l'i9olation de la fuchsine par le chimis lyonnais Verguin — qu'il s'agissait c combattre. On y songea dès le début d' hostilités, notamment en Angleterre, c l'on créa à cet effet la British Eyes Lt< puis en France avec une Compagnie n; tionale de matières colorantes et de pr< LES ALLIÉS EN ALLEMAGNE (Commun L'ARMEE BELGE Ter décembre. — Notre aimée d'oecup lion a maintenu à Aix-la-Chapelle la bi gade de cavalerie qu'eile y a envoyée hfe oile a occupé en outre la ville d'Eupea. C( te occupaitcc-n s'est faite sans inoident. Le maréchal Foch et Îî9 populationa allemandes de la rive gauche du Rhi Le maréchal de France commandant < chef des armées alliées, Foch, a fait afficlu la proclamation suivante dans la zooe o cupée par les troupes de l'Entente : K L'autorité militaire aitiée prend le coi mandement du pays. d Elle exige de tous la plus striote obéi samoe. » Les lois et règlements co vigueur t moment de l'occupation seront garantes p: nous, en tant qu'ils ne portent pas aittcin à nos droits et à notre sécurité". » Sous la direction et le contrôle des a tarîtes milita-ires, les services publics so appolés à fonctionner. » Las fonctionnaires ont le devoir eit s rori>t tenus d'exercer consciencieusement honnêtement les emplois dont ils ont charge; les tribuinaiis continueront ù ra due justice. l< Les habitants doivent s'abstenir en p rôles et en actions de tout acte d'hostilité d recte ou indirecte à l'égard des autorités c liées. » Ils doivent obéir aux réquisitions q leur seront adressées conioumémant îx loi. » Tout individu convaincu d'un crime c d'un délit, qu'il soit auteur ou com.ryi* aéra immédiatement arrêté et traduit « conseil de guerre. ■t: J- soient, comme nous,, désireux 'd'être n 's éclairés sur les points que les discours t, parlementaires ont laissés dans l'om- e bre. Dans cette hypothèse, on posera à té certaines questions aux nouveaux con- o 3, .seillers de 1a Couronne et ceux-ci ne p ïs pourront pas s'empêcher d'y répondre ; ji mais leurs réponses seront-elle3 faites c t, au nom du cabinet et dans quelle me- q a sure 1'engageront-elles ? Trois ministres ii it parlant devant leurs électeurs se dé- q i- boutonneront peut-être nlus facilement g i- que le chef du cabinet ne l'a fait à la t< d Chambre, devant les députés. Il y aura sans doute beaucoup de monde à ce :• Jl meeting. C'est qu'il ne s'agit pas seule- d s. ment de savoir quelle est la signification u a- pratique de certaines phrases du pro- u it gramme gouvernemental : l'occasion >n nous paraît bonne encore pour amener h îs les Irois ministres socialistes à s'expli- ic quer sur l'article publié par le Pevvls le et consacré à la lutte des classes. Cet n le article renferme aussi quelques points n .'z obscurs, et nour neu que ces messieurs s et soient en veine d'explications, ils pour- f; rort faire d'une pierre deux couns. P - Comme ministres,, ils expliqueraient les g, g déclarations du gouvernement, et com- h - me membres du conseil général du parti - ouvrier, ils expliqueraient le manifeste c 's sans signature publié dans le Peuple. c îs-ftW*». £ T P ■n duits chimiques, et aux Etats-Unis avec ti .u la Pearsite Company. La Belgique ne le voulut pas rester en arrière, nous vou- e 0- Ions parler bien entendu de ceux de nos h e- compatriotes qui résidaient enAngleterre îs et en France. On a notamment fondé en 1- juin 1917, à Paris, un Comité d'études ^ a- chargé d'examiner les moyens de faire ^ îr servir les produits et sous-produits de la ^ lu houille et du pétrole pour l'élaboration ^ s, des matières coloriantes artificielles, et i- ce comité a naturellement reçu l'appui à is des autorités. t; le Les journaux allemands avaient, com- n it me sur un mot d'ordre, commencé par f- •-.e gausser de ces tentatives de démoli- îs tion du monopole allemand, mais ils re n'ont pas tardé à déchanter, lorsque la *- i- société anglaise notamment a com- î- mencé, après dos essais infructueux, à c 3t donner des résultats de plus en plus sa- ^ tisfaisants, qu'ils ont dû finir par enre- ^ is gistrer en rechignant . Les puissantes so- & 1- ciétés allemandes, qui jusque là se fai- s 3- saient entre elles une concurrence au cou- v m t.eau, parce qu'elles ne redoutaient rien tl it du dehors, se sont empressées, en pré- n js sence du danger au le smenaçait, de se réunir en un <t cartell », comme ils disent r- là-bas. 7- Entretemps l'industrie anglaise nou- s' :e velle continuait à s'armer pour le bon :s combat. Nous apprenons, par un article ^ à de l'ex-consul hollandais Jl&aa, paru p is dans le fascicule de novembre des a Han- q u delsberichten », qu'à la dernière expo- r sition organisée à Londres pour l'exhi- ét J, bition des produits de l'industrie natio- t< îs nale, on a beaucoup remarqué l'excel- n le lence des produits des usines de produits c< i- chimiques et de matières colorantes ar- c< ie tificielles P •e L'avenir se présente donc dans d'ex- ® le cellentes conditions. Nous sommes con- P le vaincus que nos industriels ne voudront ^ .s pas demeurer en arrière de leurs confrè- Ù res anglais et qu'ils contribueront pour r. 1, une bonne port à enlever définitivement i- aux Allemands tous les monopoles qu'ils ,i; 3- avaient réussi à se créer, J' rv iés oljlckls.} la connaissance (tes populations, comme q a- tout refus d'obéir, steront sévèrement châ- iiés. c< r; » La présente proclamation consacre l'oc- ii i- cupation du pays par les aaimées alliées ; L elie marque à ohacun son devoir qui es! v d'aider il la reprise de la vie locale dans le f= n travail, le caiime et la discipline.. Que tous g: s'y emploient activement, u n L'évacuation de la région rhénane c- Nauen, 1er décembre, 21 h. — L'évacua- p tian rapide de la région rhénane près de Dusseldorf s'est terminée dès le 30 novem- g( bre malgré toutes les difficultés. Vers 5 heu- B s- mes, les dernières divisions franchissaient a: le pont du Rhin. Tout !e matériel avait éga- pi •u lemewt été transporté sur l'autre rive. <x 1 - Le Conseil central des soldats de la 8e ar- u !e mée, laquelle se trouve encore sur le front r< N.-E., a dé&dé, en tant qu'armée volon- -i- iaine, de créer une division de fer destinée d; 3l à assurer la retraite ordonnée des troupes « de l'Est et à entraver, les armes à la main, s- le flux de !a vague bolchévique. Le com- m et mandement supérieur de l'année à Riga a d) approuvé ce projet et mènera à bien l'orga- d< i- nisation de la division de fer. pi Los trouipes russes passent à l'attaque g! i- près de Narva, Pleskau et Kiionzy. Des na- qi ;- vires de guerre russes bombardent' Narva. d' Au cas où las hostilités prendraient de l'fn. vorgure, la retraite des trompes allemandes m ii pourrait subir des entraves de ce fait. cc L'ARMES AMSRIGAiNE ' ^ u Paris, 1er décembre, 23 h. 45. — La 3e ar- d; mée américaine a traversé aujourd'hui la n frontière allemande et attaint la ligne gé- ét nérale Afonsteg, WimterscheÊd, Mastharn, pl Conseil commune! de Bruxelles Lo conseil communal de Bruxelles s'esl iuni hier lundi, à U heures, sous la présw arcee de M. Max. M. le bourgmestre donne lecture de la IsU •e suivante, qu'il a reçue de M. Paul Hy< (ans, ministre des affaires étrangères : « Mon cher bourgmestres » Mes fonctions ministérielles m'obligent vous offrir ma démission de conseiller 3inmunaJ de Bruxelles. Je n'en resterai as moins das vôtres par la pensée. n Vous savez combien j'ai toujours aimé otre vieille cité. Je l'aime aujourd'hui plus ne jamais pour la fière et noble attitude* hspirée par votre magnifique exemple, U'elle ne cessa d'observer durant ces ion. lies années d'occupation. Elle trouvera luiours on moi un fils dévoué. » Le récent témoignage de sympathie que i conseil communal de Bruxelles' a eu 14 à lion te attention de me donner m'a pro< indément ému. Je tiens à lui en exprime» >ute ma reconnaissance. » Veuillez croire, n^on cher bourgmestre, mes sentiments affectueux, « (s.) Hymans. » ; Nous nie pouvons, ajoute M. Max, que ous incliner devant la décision de M. Hy-lans. Elle e$t conforme aux traditions ed inspire d'un© évidente incompatibilité da lit. C'est avec regret, cependant, que nous renons acte de cette démission. La pré-axee de M. Hymans parmi nous ôtaiit un onmeu/r pour le conseil communal. Nous ressentons un© légitime fierté S msitaler que c'est dans nos rangs que fut îoisi l'homme appeié à diriger la politique stérieure de notre pays et à faire valoir js revendications et ses droits, à une épo-ne des plus glorieuses el des plus imper-m'es de notre histoire nationale. La par-cipation de M. Hymans à d'exercice du ou voir communal, son attacheront à no-•e iCsté nous sont garants que les réparar ons dues aux villes et communes du pays : spécialement h la capitale, trouveront en ii un défenseur ardent et attentif. Je propose au conseil de décider qu'un® ittre luii sera adressée, exprimant notre ratituda pour les services qu'il a rendus la ville et le félicitant de la haute et grau-3 tâche désormais offerte à son paticoitsma : à son activité. (Très bien! sur tous lea a nés.) MM. Lemonnier et 'Anspach se font tes uterprètes du conseil communal en félicï-int M. Max die sa nomination au poste de sinistre d'Etat. (Appl.) M. Max remercie. Jl reprend la parole pour communiqué^ 1 traduction suivante d'une adresse dii ounty Council de Londres : « Le .conseil atteste sa reconnaissance nvers Dieu Tout Puissant pour le triora»' he du Droit «t, au milieu de la joie natioi aie à l'occasion de la cessation des hosti< tés, il désire exprimer aux autorités des iipitales des pays alliés et die New-Y ur^ js cordiaies félicitations et ses meilleurs ceux pour l'heureux accomplissement uts Ichss pacifiques qui s'offrent à toutes attais civilisées. » M. Max propose de répondre comme suit ! « Le conseil communal de Bruxelles,d'ana' i séance du 2 décembre 1918, a pris la râ< y.ution suivante i « Le conseil, » Profondément touché des fèliciUtiorï ; des vœux qu'a bien voulu lui adresser, a' ooeasion de ia oessation des hostilités, le ounty Council de Londres, le prie d'i^réer. assurance de sa gratitude. La Belg'ne fti ;é fière de combattre aux côtés de l'Angla-' ■.nre pour Ja cause du Droit et de l'Huma-ité. Le conseil communail de Bruxelles est invaincu quie l'Angleterre se trouvera en-1 ire aux côtés de la Be>!gique pour l'accarri-issememt des t&ches que la paix va oroiio-' ;r à l'activité deis nations civilisées. » ;A»j nobation unanime.) Au nombre des communications 'MverjeJ,' gure une domand© du baryton \oî^ tea--mit à obtenir la concession du Théâtre' >ya] de la Monnaie. M. Huisman-Van den Nest félicite le coî* ge dies mesures prises pour maintenir ardire pendant les fêtes récentes, et la po-ilatron bruxelloise du calme et de la digai-dont elle a faiit preuve au cours de ces fê-s. Il constate aussi le bon goût, le cachet "ti6tique de la décoration des places pu- .iqil'63. , M. Bûn demande que le Bulletin commu-?! rende compte des fêtes et cérémonies ii eurent lieu du 17 au 23 novembre. M. 1-e bourgmestre remercie, au nom du iliège, et se rallie à ce qui a été dit de l'at-ludie si digne de lia population bruxelloise-1 décoration des places publiques est l'œu-ia d© M. Malfai't, architecte communal. Il ut le féliciter d'avoir si bien réussi, mal-, 'é de grosses difficultés matérieilles. Il s-3-1 fait droit à la demande de M. Raymond ftn. L© conseil expédie divers objets d'ordpft iremcnt aidiminisiliraiif. M. Bôn .propose de créer un Livre d'or où' iront inscrits les noms des soldats nés ù ruxelles et tombés au champ d'honneur, nsi que les hauts faits qu'ils ont accom-is. Pour ceux qui reviennent, il demande ■rtains avantages, tels que du charbon et lie avance sur leur rémunération militai- La première proposition sera examinée ins la prochaine séance, la seconde est mvoyée au collège. Répondant à M. Brassinme, qui avait de-andé quand la population recevra du gaz ins la journée, M. l'échevin Lemonnier mne d'intéressantes explications sur l'ap-ovisionnemeint en houille des usines h iz. Il faudra quelques jours encore avant se l'on ait constitué un stock qui permette ouvrir les vannes dans la journée. Pour l'éclairage des rues, te quart seule-ant des lanternes sont allumées. Beau-up de becs sont oxydés et doivent êtreré-irés. Demain, le nombre des réverbères . service sera doublé, bientôt il y en aur» •vantage. M. Conrardy. On au.raft pu fermer tes iblissemerats à 10 heures; on aurait eu us de gaz. J Mardi 5 décembre 191B —T.-, v.T.- t- 69me ANNEE. — N° 16 Mardi 5 décembre 1918

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