L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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27 oktober 1917
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s.n. 1917, 27 Oktober. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mc8rb6x56z/
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4éme Année N«. !Q99 S cents Samedi octobre E©17 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal quotidien du matin paraissant &tt Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au Rédacteur cil Chef: Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour les, bureau de rédaction: N. Z. VCmRBIJRGW AL, 334-240, | Charles Bernard, Louis Piérerd. militaires au front et les militaires internés en Holiande fi. 0.75 par mois payable AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et 177.=». Comité de Rédaction : ^ René Chambry. K£m3He Paiitî5îaF*é. | Par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Confraternité d'armes. , t On sait maintenant à quel prix l'Allemagne a pu déterminer l'Autriche, le ,,brillant second", à ne pas conclure de paix séparée. Entre les intrigues de Vienne au Vatican, dont'on sait le résultat, et la réponse de F Autriche à la note du Pape, s'est placée la promesse de l'Allemagne de soutenir son alliée dans une action militaire contre son ennemi séculaire et traditionnel: l'Italie. L'Autriche n'a plus aucun intérêt à faire la guerre aux Russes. Sa sécurité sur sa frontière orientale paraît assurée et quand on pense qu'à deux moments critiques de cette guérite les Russes ont menacé la plaine "hon- . . --e, au printemps de 1915 quand le grand-duc Nicolas tenait Lemberg, et l'été de 1916 quand Broussilof avait conquis la Bucovine et quand les Roumains envahirent ' la Transylvanie, on peut se dire que l'Autriche est revenue de loin. Aussi, n'ayant plus rien à craindre du côté de l'Orient, il semble aux Autrichiens qu'ils n'ont plus rien à craindre du tout, protégés comme ils ont par la muraille des Alpes contre les entreprises de l'Italie. Ils demandent la paix, et tout de suite. Mais la haine de l'Italie dans les milieux dirigeants austro-hongrois est telle que certaine caste n'hésiterait pas à mettre en jeu W sort de la monarchie elle-même pour cher- < lier à l'assouvir. L'Italie, pour le bureau- < rate autrichien, représente la liberté victo- 1 ieuse de sa tyrannie sournoise et mesquine, ] et, pour l'officier imbu de prétention et i tt'arrogant© suffisance, les noms des victoires que l'armée italienne inscrit sur ses dra- j peaux sont certes les pires des humiliations, i 6e venger sur l'Italie de toutes les hontes et ] de toutes les turpitudes dent elle se sent j Inouriff" elle-même, punir l'Italie pour em- ] ployer l'expression ridicule dont on aime à ( $e servir à Vienne et à Berlin, tel est le rêve de cette clique qui, depuis l'ultimatum £ à la Serbie du 25 juillet 1914, n'a encore c rien appris et si peu oublié. [ Xi'Autriche croyait tenir sa vengeance à 'la fin du mois de mai 1916 quand ses trou- f rpes parvinrent sur les plateaux d'Asiago et ^ d'Arsiero quasi en vue de la plaine. de la c Vénétie. Le canon de Broussilof l'obligea P bientôt de porter ses regards ailleurs et les a Italiens rejetèrent . l'envahisseur dans les q Cols des hautes Alpes. Depuis, Cadorna prit c ses avantages. Dans une série de brillantes a offensives il battit à plate couture les Autri- r chiens cramponnés sur les collines rocheuses } de ltfTsonzo, il s'empara de Gorizia et poussa j ses brigades à travers, un terrain hérissé de £ difficultés jusqu'à mi-chemin de Trieste. ^ On peut croire que l'Autriche .ressentit x plus profondément encore la blessure de son 2 amour-propre que les ooupfc sensibles dont ,c îaignèrent ses armées. La promesse d'une ^ revanche venue de Berlin galvanisa ce.cada- c" vre. Sans se rendre compte qu'il serait plus ] humiliant pour l'année autrichienne de battre l'Italie avec l'aide de l'Allemagne } jue "d'être battue par l'Italie sans cette T lide, l'Autriche accepta la proposition. La ] :our de Vienne abandonna aussitôt le Pape < }ui avait marché sur ses suggestions et l'on c ne songea plus qu'à la guerre.. * Comment l'Allemagne réaldsa-t-elle une c promesse qu'elle devait tenir sous peine de 2 voir son ^alliée faire défection avec fracas ? c Car, occupée à tenir tête aux offensives bri- " •anniques, cm pouvait croire que ses opéra-ions sur la côte baltique absorbaient le estant de ses forces. Mais que voyons-nous ? li'Allemagne engage contre les Russes sa lotte jusqu'ici inactive; par contre elle •etire ses troupes à l'est de Riga et »?e con-•ente d'établir un rideau défensif contre les lusses qui ne songent guère à le peroer. Elle g iconomise des forces en se donnant des airs le les dépenser. Ces forces, elle peut les en- ^ ''oyer contre l'Italie — à moins que la bru3-[ue initiative du général Pétain ne l'oblige sj aiguiller 6es convois sur l'Aisne.La guerre, ^ il en est-toujours deux, offre de ces surpri-es... Mais, en attendant, des divisions ba-aroises ont prêté un coup d'épaule à l'ar- n née de Boerovie et, l'empereur Charles ■tant présent, enlevé une première ligne de ^ ranchées sur le Haut-Isonzo. C'est pour nos alliés un revers comme la c( uerre chanceuse en offre tant. Mais que de ^ evers pareils nos ennemis ont transformé ur le papier complaisant en d'éclatantes ^ ictoires ? Les Italiens, moins bluffeurs, plus ? ositifs, sans travestir un échec en succès J auront réparer cet échec par un succès. ^ Jotre confiance à cet égard est absolue. ^ 'our le reste, ne croirait-on pas entendre l n défi à la façon dont le communiqué offi- rf iel de Berlin parle de la confraternité d'ar- 01 ses austro-allemande ? Entre les alliés, eux .re ussi, existe la confraternité d'armes, une onfraternité réelle, fondée sur une estime 01 éciproque et non point sur des relations de *r naître à valet. Parmi les Français et les taliens cette confnaternité ■ s'est affirmée 35 ien avant cette guerre. Solferino crée entre ^ ïs deux grandes armées latines un lien dont oc 'Autriche connaît le prix. Ce n'est pas 1» P( remière fois que des armées françaises sont 15 escendues des Alpes dans la plaine lom- c arde et, si loin qu'on remonte dans l'his- p] >ire, ç'a toujours été pour cueillir des lau- sé iers. Plusieurs fois Napoléon choisit ce che- v< .in pour aller à Vienne; la deniière fois 1' ue des armée3 françaises s'y engagèrent ce 1'. it pour arracher la Lombardie et la Véné- fl e au joug détestable de l'Autriche et pour ce a assurer la possession à l'Italie. La rance ne permettra jamais que l'Allema- -neA à son tour, aide l'Autriche à les re- fr rendre. On sait à quoi s'en tenir sur la fidélité" réciproque des deux complices de Europe Centrale. Ils apprendront aussi à >urs dépens à connaître la fidélité à l'ai- — ance des puissances coalisées pour la dé-2-nse du droit. Charles Bernard. — .- 1— . ^ ' rjl Lundi prochain.... Lundi prochain aura lieu, sous les auspic de l'Union Belge d'Amsterdam, une conf rence du comte Adrien van der Burch. nous parlera du front belge, — simplemen Est-il besoin de présenter aux lecteurs < ce journal le comte Adrien? Ceux qui ne connaissent pas personnellement le connai sent au moins de nom, depuis qu'il a attael son nom au succès de l'exposition de Bruxe les de 1910. Il a été son co-directeur et l't des artisans les plus actifs de son taiomph Mais, de même qu'il travaillant de la façc la plus efficace et la plus désintéressée a iéveloppement de la Belgique pacifique < prospère, la Belgique attaquée, violée, soui iée et malheureuse a trouvé en lui un vai 'ant défenseur. C'est ce soldat qui va noi parler du front, d'où.il vient, et où il a véc îles heures magnifiques et terribles. Engagé de la première heure, avec s* ieux frères, le comte Adrien van de Burch a fait toute l'héroïque campagr les premiers mois. Devant Anvers un >alle ennemie lui perfora un poumor Blessure grave, dont on meurt souvent su e dhamp. Il guérit cependant, après d ongs mois et des soins fervents. Il voulu repartir, et repartit en effet, reprendre s Dlace dans les tranchées glacées de l'Yseî ivec les camarades. Il y resta longtemps îohnant un exemple constant d'abnégatio ït de courage, — jusqu'au jour où le goi rernement belge l'envoya en mission an >rè3 de la. Légation de Belgique à La Haye > n'est pas sans regret que cet excellen soldat quitta son uniforme de militair jour revêtir celui, plus élégant peut-être r.ais certes moins beau, de diplomate, € es cantonnements de fortune de Belgiqu >our les pacifiques ombrages de La Haye k£ais il fallut obéir à l'ordre donné, ain; [u'il convient à un bon soldat. En Hollande le comte van der Bure" 'est prodigué. A côté de ses fonctions offi ielles, très absorbantes et du plus hau n.térêt national, il a parlé partout, il es enu dire à tous ceux qui le lui denmn Paient ce qu'est le front belge, ce que réa ise dans son mutisme grandiose et sa calm onfiance le soldat belge, qui mente la gard ur l'Yser. 11 est venu nous dire, et nou vions besoin de l'entendre, ce qu'on pens ans l'armée belge et ce qu'on y espère, c u'on y fait et ce qu'on y veut. Et il nou parlé du Roi et de la Reine. Il est ven-éconfortor par sa parole, qui garde encor 'accent héroïque des héroïques choses don . fut le témoin et des batailles ajixquelle prit part, les"internés que-ronge la neuras hénie et que guette une propagande.scélé ate de renonoement et de faiblesse. I parlé partout, ckins les grandes villes e ans les petites, dans les camps et dans le illages et partout il a dit, comme il sait 1; ire, l'épopéa prodigieuse de l'armée d-toi Albert. C'est cette conférence qu'il va nous fair undi prochain à Amsterdam. Est-il .bien itile de recommander aux Belges d'y aller évidemment non. Tous tiendront à enten Ire la voix d'un, des héros de la grande uerre dire ces choses ^ qu'on a peut-êtr ubliées parce que trois années de lutte e .'attente nous en séparent, mais qui reste ont parmi les plus formidables et les plu ublimes que notre terre ait vues. Pourquoi les Allemands veulent garder Ânvars M. Cari \V. Ackermann, correspondan ù la ,,United Press", a fait, au ,,Bel yndicate", les déclarations suivantes: ,,Les propriétaires des grandes fa-brique e Cologne, D.iisseldorf, Mannheim, Mûl eim, Francfort se rendent compte que , après la guerre, ils sont obligés d'expé 1er leurs marchandises par Brème et Ham )urg, il leur sera/ impossible de maintenii , concurrence avec les autres pays dt onde avec plus de succès qu'avant h uerre ; ceci leur paraîtrait peu eatisfai-mt. Mais, si les Allemands gardent An-ïrs, les perspectives de leur futur commer-i international se présentent comme très rillantes. Rauscher donne des chiffres si-îificatifs p^nr démontrer que, si l'Alle-agne peut garder cette ville, l'exporta-on des produits allemands, à destination is Etats-Unis, de" l'Amérique du Sud et s autres parties du inonde, reviendrait en meilleur marché. Si l'Allemagne ne ussit pas à obtenir le contrôle commer-ïl, grâce à Anvers, elle peut se considé-r comme perdue; pour l'obtenir, il faut l'elle poursuive la guerre commerciale à itrance. Les Allemands se sont nîontrés bs actifs à Anvers, reconstruisant les quais, mettant à flot lès navires coulés, construi-nt un nouveau pont sur l'Escaut. Les ompagnies de Hambourg et de Brème ont cupé les meilleurs emplacements du port >ur y loger leurs pltis grands vapeurs. ds propriétés de la zone du port ont été Dnfisquées, et, aujourd'hui, Anvers est ■êt à commencer la guerre commerciale ns quartier. Le kaiser tient en son. pou-nr les deux clefs les plus importantes de Europe: Anvers et Constantiople, et, si Allemagne peut les garder après le con-t, elle sera la nation la plus puissante de t hémisphère' '. 'oui* Ses orphelins de Sa guerre M. Ed. llarplgivy 1.00 fl. Il y a un m 27 octobre 1916. — Les Français pro-■essent à l'ouest et au sud du fort de Vaux. Les Roumains enlèvent Bolian et les hau-ms de. Piatra et de, RotJcowjk En Belgique. n Le Régime de la Terreur. La ville de Gand vient d'être punie parce , qu'un grand nombre de Gantois, employés aux " travaux militaires autour de Courtrai, ont quitté te travail. Ils devront se faire réinscrire Le avant le 15 novembre sous peine d'être sévère-1- ment .punis. En attendant, les cafés sont fer-n mes efc, si les ouvriers n'ont pas repris le tra-3. vail à la date fixée, l'administration communa->n le devra payer une amende de mille francs par u ouvrier qui refusera de reprendre la besogne et pour chacun d'eux il sera fait un otage ! i- A Bruxelles is L'Oeuvre Belge de renseignements pour les u prisonniers d.e guerre, vient d'être avisée par von Falkenhausen, le Dr. Bonus et sa clique —■ :s en un mot par les ennemis de la Belgique ■— a- qu'elle devait faire usage exclusif de la langue 6 flamande ipôur Bruxelles, le Brabant, Àn-e vers et le LimBoiirg. Il n'est plus permis au comité, de se servir de la langue française ni dans les rélatï.ons éérittes, ni dans les relations r orales avec.le public. Si bien que les trois quarts e des Bruxellois qui viennent demander des ren-t séig'"""' nts cti français ne comprennent • pas a la réponse qui leur est donnée en flamand! Belle façon d'arranger les choses. ' La clique flamingo-allemande, en outre, a |J eu l'astuce de prétendre imposer la correspon-1 dance flamande avec les filiales des provinces de Liège, de Namur, du Hainaut, du Lusem-bourg. Le bureau de Liège doit traiter en fla-i. mand pour les envois de colis de Hollande et t, en Flandre. Mais •— autre chinoiserie (pardon!, ^ n'insultons pas.les Chinois), autreélamingouja- { terie, — autour de Bruxelles le français peut ' être employé jusqu'à nouvel ordre sauf à u Auderghem, Wohnve et Boitsfort! 9 Les Boches ignorent-ils que la réaction sera d'autant plus terrible que les mesures de ter-;i reur qu'ils auront prises auront été plus violentes? Ils ne servent pas la cause flamande. x Ils la déservent. Ils sèment la haine du flamand et c'est grand dommage, car la langue k flamande a autant de droits que la langue fran-. çaise en Belgique. Et, furieux d'être contraits • par nos ennemis — alors qu'ils avaient le choix . jadis — d'employer une langue, déterminée les Flamands finissent par ne vouloir parler que 3 le français pour ennuyer les Boches et les Akti- . 3 vistes. * * * 3 M. Eug. Dubois, fils du directeur du , & Conservatoire de Bruxelles, vient d'être s déporté en Allemagne au camp de Celle : i (Hanovre) pour cause de... patriotisme. 3 * * * b Au Conseil communal de Cureghem-An-3 d'erleclit il a été décidé d'ouvrir un crédit de 20,000 francs pour l'achat de charbon destiné au chauffage des écoles communales. ( A Anvers Les malades vont pouvoir se procurer des 1 biscottes. Cette nouvelle a étévtrès agréable- 1 mens accueillie par l'énorme quantité des per- ] sonnes atteintes de.maladies d'estomac, causées j par la qualité du pain. Le prix de celui-ci est porté dt^ 50 centimes k 62 centimes. La farine ( vaut 73 francs les cent kilos. :Seule la qualité ne s'améliore pas. Les oeufs sont à 40 centimes < pièce. ] * * * ^ Les Allemands veulent faire croire à leur ^ honnêteté! Ils annoncent qu'ils ont trouvé , un réticule contenant un porte-monnaie avec quelques centimes et qu'il est à la disposition de la personne qui l'a perdu ! On doit s'adresser à la Kommandantur. 1 * * * < Les instituteurs parlent de se mettre en grève si l'autorité suptvrieiue n'améliore pas \ leur situation. Bans les provinces d'Anvers, du ( Limbourg et dans l'arrondissement de Louvain j" des délégués se sont réunis aux fins d'examiner la situation. Ils ont décidé de réclamer une allocation de guerre 'et se plaignent que les c autorités communales ne s'intéressent pas suf- < fisamment à leur sort. D'autre part, l'autorité j supérieure prétend qu'ils ont reçu l'augmenta- ç tion prévue par la loi de 1914 et qu'ils n'ont s plus de réclamation à faire valier. ALïé^e , A Liège 84 échantillons de denrées alimen- ■ taires ont été examinés pendant le mois de juillet: 39 de lait, 30 de crêpes, 1 de pois moulus, 1 de pois au lard, 1 de potage de farine, 1 de pudding, 2 de composition à base de café i moulu, 6 de chicorée, 1 de saucisse, 1 de canelle s et 1 do pain de froment. 64 de ces échantillons r ont été reconnus impropres à la consommation. Les crêpes et pois moulus renfermaient des , spores, de la carie, de la farine de marrons \ avariée, dos acariens vivants ou étaient addi- 1 tionnés de craie ou de sciure (Je l -ûs. Les pois ^ au lard ne contenaient pas de lard, mais' bien ^ de ,1a terre et du sable. Un des échantillons de c café moulu ne renfermait pas un atome de café, v mais une grande quantité de matière minérale. I A Mons 1 On annonce de Bruxelles la mort de îll. le d chevalier de Patoul, vice-président du tribunal 0 de première instance à Mons, officier de l'Ordre x de Léopold. * * * t On annonce la mort de M. lucien Petit, ^ peintre-paysagiste. ^ * * * q On nous annonce de Mons que les Aile- S m ans ont enlevé les statues pour les diriger e vers l'Allemagne. Les statues de Léopold ^ 1er, de Baudouin de Constantinople, de ^ Roland cle Lattre, d'Antoine desse ont disparu. Ils enlèvent également tous les or- ^ nements de bronze et de cuivre des cime- ^ tières. . s: o A Arïon | Deux distributions de charbon .— chacune de g, cent kilos vendus au prix de 0.25 francs — g; ont eu lieu. C'est peu de chose, étant donné ]( le manque absolu d'autres combustibles. * r. * a * j ° Les cours de l'Ecole horticole viennent <le j? reprendre * * * ' p Les gendarme.: boches ont arrêté deux frau- ^ deurs qui ne travaillaient pas pour les Bo- I F cljeSfc A Huy Un médecin vient d'être condamné à huit < jours de prison et à 46 francs d amende pour avoir traité un de ses clients de tuberculeux, I l'avoir menacé de mort et blessé à l'oeil gauche. .La guerre n'adoucit pas les moeurs ! A ai Pays Wallon Ath se trouve dans l'étape sanitaire; il y a énormément de blessés ; on. peut circuler librement dans le canton d'Ath, mais on doit' être porteur d'un permis spécial pour se rendre en dehors du canton. Tous les jours on voit passer des tramways chargés cie matériel provenant des usines, venant de la direction d'Ath et se dirigeant vers Bruxelles. En. ce moment, les Allemands sont occupés à vider la fabrique de sucre de Silly. * # ♦ La commune d'Eghezée est condamnée à payer 1400 marks parce que des inconnus ont détruit le fil conducteur d'une ligne téléphonique! Pour des raisons similaires, Wanlin a eu 1650 marks; Diergnon 1350 marks; Villers-sur-Lesse 1800 marks; Eprave 1500 marks; Bolline-Harlue 800 marks; Hanret 900 marks; Méhaigne 500 marks. * * * On signale qu'entre Liège et Verviers chaque our six trains de la Croix Rouge sont dirigés fers l'Allemagne. Le trafic sur cette ligne est si important qu'il ne se passe une demi-heure sans qu'un train ne circule dans l'une ou l'autre, lirectiotn. On construit actuellement un tunnel entre ^ornillon et Basse-Wez. * * * On lit dans ,,Les Nouvelles" que, le vendredi 12 octobre, l'arsenal de Mons a été. bombardé par des avions alliés. Il y a ou beaucoup de dégâts et de nombreux morts. On dit qu'il y aurait environ 1501 victimes., * * * A quelques kilomètres de Blaton, à Stam-oruges, les Allemands construisent un morme champ d'aviation. Ans frontières Les Boches prennent de rigoureuses mesures dans les villages-frontières pour éviter la fraude des lettres. Les habitants l'Esschen par exemple — ne peuvent 5Îus envoyer de correspondances, même >our l'intérieur du pays, sans les faire viser ^ar le censeur qui s'est réfugié dans un des bureaux de la gare. L'expéditeur doit lire à :o bonhomme officiel le contenu de la let-re qu'il compte envoyer et qui doit, être rédigée en termes clairs. Si le censeur se léclare Satisfait, l'expéditeur est tenu de igner une déclaration par laquelle il re->onnaît qu'il n'a écrit que la vérité, etc., îtc. Car on imagine aisément à quel point es Allemands ennuyent les malheureux habitants de la. localité-frontière, les questions qu'ils leur posent, les noises qu'ils eur cherchent. Ceci pour terroriser ou pour >btenir des cigares, de petits cadeaux, roire de l'argent, les pourboires étant a/c-eptés avec empressement dans toute l'ornée allemande et dans toutes les administrations allemandes, depuis le simple ,iatte-papier jusqu'aux chefs. Le tout — ■our obtenir ce que l'on désire — tient lans la façon de donner. Mais le3 Boches rouvent que ce qu'on leur donne vaut nieux que la manière d'acheter leur conscience.Toutes les boîtes à lettres d'Esschen sont ermées, écrit le correspondant de l',,Han-lelsblad".En outre, parce que les chevaux vont itre réquisitionnés, les paysans sont obli-;és d'exercer les bêtes à cornes à tirer les barrettes. Et, comme un malheur ne vient F.mais seul, ils doivent déclarer tous les utils qu'ils possèdent. On les leur enlèvera j dus peu. •* * * f De notre correspondant particulier.) ' Les allèges du , , Relief Fund" continuent , pénétrer en Belgique. On en compte à Sas-e-Oand huit à dix par semaine, représen-ant 3000 tonnes hebdomadairement. Depuis que les Boches eut construit un touveau canal dans le Centre les bateaux , destination de Namur empruntent le ca-.al de Gand à Terneuzen. Les malheureux bateliers redoutent oe--éndant le voyage. Il arrive que nos enne- , lis réquisitionnent tout simplement bateaux j t bateliers, sans autre forme de procès. Les ommes sont mis à quai — parfois laissés n liberté —: et les allèges emmenées et pour- 1 ues d'un équipage boche. Deux chalands ont été dernièrement coulés ar des bombes alliées sur le canal de •ruges. Les Allemands ont mis les dernières se-îaines à profit pour renforcer la position — b surtout le nombre — de leurs soldats en ; 'landre. D'importants transports, durant rois jours, ont emprunté la ligne Gand-lecloo. La nuit les trains se suivirent sans iscoutinuer. Et le jour ils revinrent, cha-ue convoi comptant environ soixante wa-ons et voitures vides. Le trafic, par route, >t également très, intense. Les campagnes amandes sont sillonnées de camions, f automobiles, d ' attel âges. A quelques mètres de la frontière hollan-aise, à Selsaete, à gauche du canal dé and—rTerneuzen, les Boches ont mis en potion trois canons d'assez gros calibre. Ils tit choisi le commencement de la nuit pour recéder à cette opération. Des Bavarois >nt cantonnés dans ce village. Nombreux < >nt.les fils à papa parmi cette clique d'er-ïtz qu'on ne met jamais en faction dans îs endroits exposés. Les autres sont ou des . Dnvalescents ou de grands blessés. Pour | rotéger ces invalides contre la pluie et le :oid, l'autorité militaire a décidé de re- j lacer les guérites de sentinelles le long des rontières. Et cette nouvelle a été accueillie 1 ar .des cris de joie par tous les ersatz muni- . " aois». 1 1 Le 1102me Jour de fa guerre. Un nouveau succès français sur l'Aisne. Les troupes du généraI Pétain poursuivent leur offensive, enlèvent les villages de Pinon et Fargny-Filain, occupent les te-mes St.-Martin et Chapelle-Ste.-Bertbe et font plus de 2000 prisonniers. La situation sur les auties fronts. L'offensive française. Les Français occupent le village et la forêt de Pinon, le village de Pargny—Filaïn, les fermes Saint Martin et Chapelle Sainte Berthe. Le butSsi total comporte 11,000 prisonniers, 120 canons et plusieurs centaines de lance-mines et de mitrailleuses. (Gomm uuiQ.'ué officiel) PARIS, 25 octobre. Ce matin les Français déclenchèrent une offensive générale au delà des positions eur le canal de l'Oise à l'Aisne, qu'ils ont atteint hier soir. Le village et la forêt de Pinon, ainsi que le village de Pargny-Filain se trouvent en notre pouvoir. Au sud de Filain, où nos patrouilles pénétrèrent, nous occupons les fermes Saint-Martin et Chapelle Sainte-Berthe. Sous notre pression l'ennemi dut abandonner beaucoup de matériel, dont 20 canons et beaucoup de mortiers de 15 cm. jL/epuis le 2-3 nous avons capturé au total 120 canons et plusieurs centaines de lance- mines et de mitrailleuses. Au cours de la journée nous fîmes plus de 2000 prisonniers. Depuis le début des opérations nous fîmes plus de 11000 prisonniers, dont 200 officiers. Sur rive droite de la Meuse les Allemands, après le bombardement de ce matin, entreprirent près du bois de Chaume une attaque qui fut brisée par notre feu. L'opinion du „Westminster Gazette',. _ LONDRES, 25 octobre. Commentant la I victoire française sur l'Aisne, le ,,Westminster Gazette' ' écrit : Pour les Allemands, c'est une catastrophe dont la portée stratégique sera considérable.Le coup aura sa répercussion en Flandro comme devant Verdun. Une des erreurs qui ont réduit à néant les prétentions à la maîtrise en stratégie du commandement allemand c'est l'opinion que l'armée française serait ce qu'elle fut en 1870. Pas un instant il n'a cru que les Français auraient pu monter au niveau des temps napoléoniens. Or, le3 Français ont non seulement atteint ce niveau, mais encore ils l'ont dépassé. Cette erreur fut aussi grossière que celle concornant l'armée britannique. L opinion du ,,7imesM. LONDRES, 25 octobre. Le correspondant du ,,Times" au front français écrit: Au cours de leur offensive sur l'Aisne les Français réalisent des progrès merveilleux. Ils ont doublé les progrès réalisés mardi et continuent à capturer des prisonniers et des canons. Le saillant dans la ligne de Chavignon a été réduit. En co moment, les Français se trouvent à un mille au nord de ce village. De ce point avancé, leur ligne se dirige non plus vers le sud-ouest .d'Alternant, comme mardi, mais vers l'ouest, où elle touche sur la longueur d'un mille la voie ferrée Soissons-Laon, au nord de Vauxaillon. Suivant le communiqué allemand d'hier, les Français pourchassèrent énergiquernent les Allemands mais les réserves allemandes ont réussi"* à arrêter ks Français au sud de Pinon, près de Chavignon, où la bataille battait son plein. Aujourd'hui les Français ont dépassé Chavignon sur une bonne longueur. Ils ont également enlevé Pinon, où ils firent 6Q0 prisonniers, et pénétré dans'la forêt au nord de Pinon. L'élan des réserves allemandes semble donc s'être promptement affaibli. On a trouvé sur un officier d'artillerie, fait prisonnier, l'ordre d'enlever les clefs de3 quatre mortiers de sa batterie et d'abandonner ses pièces. Un major avait en poche deux ordres contradictoires; d'après le premier il devait se retirer et, conformément au second, il devait tenir coûte que coûte. Le même cas se présenta chez d'autres prisonniers. Manifestement. la pression exercée par l'offensive française a plongé le commandement allemand dans le désarroi le plus complet. Des indices tels que l'abattage d'arbres fruitiers, l'incendie de fermes, d'autres méfaits sans raison, et qui furent le pré-ude de la retraite sur la Somme, donnent lieu de supposer qu'une retraite générale les Allemands aura lieu dans la région de ['Aisne. En tous cas les succès prompts des Français ont démoralisé l'ennemi. Tout le 57ième régiment aîletnand fait prisonnier. H-avas .annonce encore que tout le 57me régiment fut fait prisonnier, état-major, mé-léoins et brancardiers compris. Dix minutes iprès la sortie des troupes françaises de leurs tranchées la position formidable du fort de Malmaison fut enlevée. Parmi le matériel capturé se trouvent deux lance-mines énormes d'un nouveau type. Le couronnement de la victoire. Le correspondant spécial de Reuter au quartier général français annonce qu'hier iprès-midi, à l'aile droite, la victoire fut x>uronnée par l'occupation des villages de Parguy et de Filain. Ici, aussi bien que dans ie Bois de Pinon, les Allemands furent obligés d'abandonner un grand' nombre de canons, mais on ne. sait pas encore combien. Dès qu'ils se rendirent compte qu'il leur îtait impossible de sauver les pièces à tra-/ers le feu de barrage, ils abattirent les rhevaux. A l'aile gauche nos troupes avan- à cerent loin au aeia aes buts qui avaient ete indiqués avant la bataille du 23 octobre. Les troupes françaises se trouvent dans une excellente condition. Vers 9 heures nos patrouilles atteignirent le canal de l'Oise. Des chars d'assaut coopèrent avec l'infanterie pour enlever les nias ennemis. Nouveaux détails. Dans un long télégramme H a vas, qui fait l'éloge des troupes françaises, nous trouvons encore les détails suivants sur l'offensive des armées du général Pétain: Actuellement les Français occupent un terrain borné à l'est par la cote qui domine Vauxaillon, à l'ouest par Epine Chevrigny et au nord par une crête de montagnes de 12 kilomètres de long et de 6 kilomètres de large. Les nombreuses carrières offrent des points d'appui très solides. Du fait qu'aucune contre-attaque ne fut entreprise, il résulte combien l'ennemi est affaibli. L',,Edho de Paris" est d'avis que bientôt Chavigny, Courtecon et Ailles seront éga« lement évacués. Des escadrilles aériennes anglaises bombardent les environs de Saarbruckeru f Communiqué officiel, j LONDRES, 25 octobre. (Reuter). lie maréchal Haig annonce: Au cours de la nuit dernière nos escadrilles aériennes firent un raid très réussi sur les fabriques et les cihemins de fer aux environs de Saarbrucken. Ne» hydro-aéroplanes lancèrent plus de 3^ tonnes de matières explosives sur des fabriques à Burbach, immédiatement à l'ouest de Saarbruckeoi. Des dégâts furent occasionnés et on constata un grand nombre d'incendies. Une autre escadrille lança 3335 livres de matières explosives sur les stations de chemin de fer, les croisement de routes, leâ wagons de marchandises et les bifurcations autour de Saaar-briicken. Plusieurs bombes atteignirent leur but et causèrent un ^rand nombre, d'explosions.Un train qui se rendait à Saarbriicken fut atteint par une grosse bombe et détruit. . L'ennemi se défendit énergiquement. D'abord le temps fut favorable, mais plus tard il changea. La pluie, les usages ©t le vent violent entravèrent beaucoup le retour de nos escadrilles. Le 24 octobre le temps s'améliora quelque peu; cependant les nuages et le violent vent de l'ouest rendirent les reconnaissances et les combats au-dessus des ligne© ennemies difficiles. Au cours do la journée 154- bombes furent lancées sur les quartiers ennemis, 12 bombes de gros calibre sur un ca^mp d'aviation près de Courtrai et 71 6ur les troupes allemandes dans les tranchées et dans les champs. De temps à autre des combats violents se produisirent. Quatre âvions ennem^p furent abattus par nos appareils et un par notre infanterie. Trois avions allemands furent obligés d'atterrir. Six avions anglais manquent. Vaînes tentatives ennemies. (Communiqué officiel.) LONDRES, 25 octobre. La nuit dernière l'ennemi tenta une attaque à l'est de Looe. Accueilli à coups de fusil et de mitrailleuse, il ne réussit pas même à aborder nos fils barbelés. Au point de jour deux détachements ennemis tentèrent une attaque sur la ligne au nord du canal de La Bassée. Un détachement fut repoussé par notre feu avant d'avoir abordé nos lignes, l'autre réudfeit à pénétrer dans nos tranchées, mais il en fut aussitôt délogé. Un de nos hommes a été porté manquant. INfous fîmes quelques prisonniers.Des combats de patrouille eurent lieu pendant la nuit à l'est de Poelcapelle. Au eîours de la journée notre artillerie fut en action sur le front de combat. Sur Se front orienta!. Les Russes enrayent une tentative de débarquement do l'ennemi aux environs do Tomba. (Communiqué officiel.) RETROGRADE, ' 25 octobre. Une tentative de l'ennemi pour débarquer quelque» troupes aux environs de Tomba, à' 12 ver-stes au sud de Werder (près du Sund de Mohn), fut enrayée par le feu des avant-postes lusses. Sur le front italien Actions aériennes. (Communique officiel) ROME, 26 octobre. (Agence Stefani.) Le matin du 23 octobre nos hydro-avions firent une reconnaissance au-dessus de Trieste, après quoi ils rentrèrent indemnes. Dans l'après-midi ils bombardèrent les hangars près de Pajr&mzo, où des incendies se déclarèrent. Tous nos appareils regagnèrent leur base. Deux hydro-aéroplanes, appuyés par deux torpilleurs, firent une reconnaissance dans la région de Pola, malgré le violent feu de l'artillerie anti-aérienne de l'ennemi et les contre-attaques de3 avions de l'adversaire, qui ne purent empêcher nos aéroplanes d'attaquer un torpilleur autrichiatt entre Parenzo et Rovigno.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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