1914. — Supplément au n° 43 du Moniteur des intérêts Matériels. Allemagne. N° 63. DEUTSCHE BANK Capital social entièrement versa: 200,000,000 de mark Réserves 115 000,000 de mark SIÈGE CENTRAL : KKK3J* Uil C(3t «OU 2 Arlhur v. GWINNER, E. HEINEMAXX D'' Karl HELFFERH1H, Paul M. HERIÎMAXX, Cari KLOX'N-E, Paul MAXIvlEWITZ, Cari MICHALOWSliY, oscar .SC.HU-ITfiR, uuslav SCHROIER, Oscar W'A.SSER.MAXN. Conseil do surveillance : S. E. \\ ilhelrn HERZ, président houo-raire de 4a Chambre de corn- ! mcrce do Berlin président, Berlin; lUtdôlph von KOCII, ancien directeur de la Pcutacljc Bank, vice-président, Berlin; Charles BALSER son., Bruxelles; Eduard BE1T von SPEYEB, banquier, Fran-fort-sur-Moin; Emil BERVE, direeteur-g ;êrant du Sclilesischer Bankverein, Breslau; Dr. Theodor BONINGER, Berlin; Ernst von BORSIG, industriel, Tegel; Olto BRAUNFELS, banquier. Franef orfc-sui'-itci a ; Dr. Richard BROSIEN, directeur da la Itheinische Creditbank, Mannheim ; Dr. Otto BUSING, Berlin; Eudolph CRASEMANN, Hambourg; Fritz von F RI ED LA EX D10R-F IJLO, industriel, Berlin; Dr. Hans JORDAN, Mallinckrotlt, près do Wetter; Dr. Wolfgang KAI'P, directeur du Crédit foncier - de la province de la Prusse orientale, Kônigsberg-en-Pr. ; Paul KLAPROTIl, directeur de la Hannoversohe Bank, Hanovre: S. E. Friedrich-AVilhelm von LOEBELL, ancien gouverneur de la province de Brandebourg ; Heinrieh LUEG. industriel, Dusseldo-rf; Franz MACKOWSKY, ancien directeur d1 la Banque de Saxe. Dresde; Albert MULLÊR, pré. idonr- de.la- Easén'er Credit-Anstalt, -Esscn* Emil POSSKIÏL, sénateur, Lubeck ; Oar-l-Friedrii U von SIEMENS, ingénieur, Berlin; JMax- STËIXTIIAL, ancien directeur de la Deutsche Bank, Char-lottenbourg ; Hermann WALLTC'H, ancien directeur de la Deutsche Bank, C'har-lot'tenbourg ; Otfco-E. WESTPHAL, sénateur. Hambourg; Georg ZWILGMÊYER, ancien directeur de la Deutsche Bank (agence de Londres), Berlin. Comité» locaux : A Brème : George AT,BRECHT, F.-C. BIERMANN, sénateur; W. BIEDSBMANN, membre de la Chambre de commerce du Brème; L'ugen KRUG; A Hambourg : Rudo'ph CRASEMANX; Otto-E. WESTPHAL, séniC leur; A Constantinople : Rudolf PRITSCH, ministre, délégué des porteurs allemands au Conseil d'administration de la Dette publique ottomane; Edouard HUGUENIN, directeur général do li Société du chemin de fer ottoman d'Anatolie; Franz-T. GUNTHER., directeur général adjoint de la Société du chemin de fer ottoman d'Anatolie. QUARANTE-QUATRIÈME RAPPORT ANNUEL - EXERCICE 1913 RAPPORT ANNUEL (résumé) J>rè»en'è par la direction à l'assemblée générale ordinaire d<u» actionnaires réunie à Berlin le 31 mars 1914 La] quarante-quatrième année de l'existence de notre banque, dont traite ce rapport, fut une année de recueillement et de consolidation.A son début tous les marchés européens se trouvaient, par suite de la rapidité du développement commercial et industriel et do la persistance des troubles politiques, dans un état do tension excessive, qui imposait un temps d'a.rrôt à l'essor "économique. La, réaction se fit particulièrement sentir dans tous les pays que leur situation financière contraint de faire appel au marché international. Ce n'est point le cas de F Allemagne. JS'ofcre pays fut, au. contraire, pendant les deux dernières années en état de prêter 3.9 grosses sommes à des nations amiess. 0e£t,ajnes industries allemandes, comme l'industrie chimique Ici- itâ&OtSrfë électrotechnique, continuèrent d'être occupées par d'abondantes commandes. Toutefois, dans la plupart des autres branches, en particulier dans l'industrie textil > et dans celle du fer, on sentit à la baisse des prix et à la diminution des ordres que le développement économique passait par une nouvelle période d'activité ralentie. Une excellente récolte, dont le rendement fut d'environ 11 milliards de, mark (le chiffre des quantités produites étant un record), et un bilan commercial favorable assurèrent à notre pays la force de résistance nécessaire pour parer aux inévitables contre-coups. Grâce à cette "rencontre <le circonstances ®t à la sage politique de la Banque d'Empjre, ]a tension fit place vers la fin de l'année ;t une .détente^ La, vie. économique allemande est entrée dans une période d'dft'ermis-sepvent. l'oûr que cette con-solida'tion soit durable il faut que ce nouveau mouvement ascensionnel se poursuive lentement et sans précipitation. Les importations dans le territoire douanier de l'empire furent 'en 1913 de 10,695 millions ds mark. Leur augmentation ne fut-dono, par rapport à 1912, que de i millions de mark. Cela prouve flua durant cette année l'Allemagne se borna, à rassembler et à 'concentrer ses forces économiques et qu'elle put, par suite de ^abondance de ses récoltes, diminuer 6es achats à l'étranger, iar contre, les exportations montèrent à 10,061 millions, soit ■une augmentation de 1,124 millions sur 1912, Ce chiffre démontre tpie l'industrie allemande est en état de résister, mem'e en des temps peu favorables, à la concurrence étrangère sur le marché »W>nclia,î. Bien que des symptômes indiquent- que pondant les Prochaines années l'industrie allemande aura des besoins do capitaux^ moins pressants et moins importants que pendant les dix Minières^ années. Presque partout, en effet, des méthodes vieillies *®t cédé la place a des systèmes modernes susceptibles de résister à toute rivalité économique. Notre industrie, ayant achevé saine ambition de continuer à améliorer ses établissements ec de les augmenter en raison du développement- de la population de l'empire, qui s'accroît annuellement de 800,000 âmes. On peut considérer comme un nouvel indice de cet esprit do mesure le fait qu'en 1913 les sommes placées pa.r les sociétés anonymes allemandes dans des entreprises furent inférieures de moitié environ aux sommes distribuées sous forme do dividendes! Dans la statistique du commerce extérieur des principaux pays l'Allemagne continue d'occuper le . scoond rang. Importations et exportations en 1913 (-ans tenir compte de,i marchandises de transit) : Millions de mark, Angleterre. 24 171 Allemagne. 20,770 Etats-1 nis I7,y59 Fiance • . . I2,4>w Etant donné ce qu'on vient de dire sur la situation économique en 1913, il va de soi quo la balance des paiements avec l'étranger nous fut pendant, l'année dernière favorable. L'importation d'or a dépassé l'exportation de 310 millions da mark, contre 167 millions en 1912 et- 121 millions en 1911. L'enca-isse-or de la Banque d'Empiré s'est, augmentée on 1913 de près de 400 millions de mark et atteint-aujourd'hui la chiffre de 1,170 "millions. Le fait que pendant je second semestre 1913 le taux de* l'escompte privé fut à Berlin pendant -des- semaines plus bas qu'à Londres eF descendit même en 1914 au-dessous du taux de l'escompte privé de Paris, sans provoquer des exportations d'or, prouve la bonne situation de notre balance- avec l'étranger. L'agriculture allemande no doit pas seulement à des conditions atmosphériques favorables l'abondance do ses récultes et la rapide* progression de sa production. Le tableau ci-joint permet d'apprécier comment l'union du travail et du capital a permis de développer, en se servant des engrais artificiels, des machines agricoles et de l'énergie électrique, la fécondité modeste de notre sol : lî^ru'Jfmnri i r! p.i récoltes 1912 nav hectare (en centaines do kilogrammes) : Froment. Seigle. Orge. Avoine.Pommesdetrrfc Allemagne . . 22-G 18-5 21-9 19-4 150-3 Russie européenne 6-9 9-0 8-7 8-5 81-7 Autriche . . . 15-0 14-0 16-0 13-0 100-2 Hongrie . . . 12-7 11-6 13-9 10-4 84-4 France. . . . 13-8 11-1 14-5 iï-9 96-1 EUts-Unis. . . 10-î 10-6 16-0 13-4 76-« Canari». . - - 13-7 lî-0 lfi-7 15-0 115.»

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