Moniteur des intérêts matériels

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01 januari 1914
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s.n. 1914, 01 Januari. Moniteur des intérêts matériels. Geraadpleegd op 27 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/707wm16x9j/
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Société générale de Crédit iittùl et commercial Société anonyme fondée eu 1859 — Capila] 100 mi l'ons de francs ASSEHBliE «ElÉKlLi: MES ACTIOSUlItES UL' 17 M Alt»» 1914 tapie rendu présenté au non) du Conseil d'administration par M. de Monlp<auet, président Messieurs, Nous venons soumettre à votre approbation les comptes de 1913. Vous savez ce qu'a été, au point de vue financier, l'année qui vient de finir. D'abord la guerre, localisée, il est vrai, loin de nous sous l'œil de l'Europe attentive; la guerre suivie d'une p:aix boiteuse et de luttes armées entre alliés de la veille pour le partage de la conquête. Ensuite la diplomatie, cherchant la mise au point des règlements à intervenir, impuissante à mener à fin son œuvre combinée sans prolonger l'incertitude. Puis les belligérants à bout de ressources et les arbitres de la paix eux-mêmes, au nom des complications possibles, augmentant leurs armements et multipliant leurs dépenses. Partout l'impôt reconnu insuffisant et l'emprunt jugé indispensable pour liquider le passé et faire face aux exigences les plus pressantes du moment, lit co ne furent pas seulement les embarras de la vieille Europe; c'est de tous les points du globe que, par des causes diverses, surgirent les besoins d'argent. De là le resserrement du crédit, le ralentissement des transactions et une période d'expectative inquiète, jusqu'au jour où l'épargne, rassurée, se montra prête à fournir aux "entreprises et aux nations en quête de capitaux le réconfort désiré. Ces circonstances, messieurs, n'ont point entravé la bonne marche et le développement de nos affaires. Du reste, logiquement. pour une banque de dépôt qui emploie la majeure partie de ses fonds à l'escompte du papier de commerce, en reports et en avances à court- terme, la cherté de l'argent sur le marché ne paut être que profitable. Toujours est-il que 1913 marque pour notre société uil nouveau progrès. Les relations avec les banquiers nos correspondants, toujours excellentes dans le passé, -sont- devenues en quelque sorte plus intimes à l'avantage de chacun. A l'occasion de la récente augmentation de capital de la .Société bordelaise de crédit industriel et commercial et de dépôts, fondée par nos prédécesseurs il y aura bientôt trente-quatre ans, nous avons, avec cette filiale, renoué les traditions et resserré les liens qui nous unissent. Sept nouveaux bureaux de quartier, dont quatre ouverts depuis votre dernière assemblée générale : rue Lafayette, 11° 237; rue de Yaugirard, n° 280; rue Ordener, n° 70, et à Levallois, rue Rivay, no 36/cr, ont porté à quarante-huit le nombre de nos succursales dans Paris et la banlieue. Les créations d'agences auxquelles nous procédons ainsi tous les ans dans la mesure aù la formation de notre personnel le permet, en élargissant le cercle de la clientèle, concourront à accroître l'activité sociale et la force de placement. Ces opérations de placement et d'émission de titres ont porté au cours de l'année notamment sur l'emprunt 3 1/2 p. c. du gouvernement général de l'Indo^Chinc, les obligations 4 p. c. du chemin de fer de l'Etat, les bons japonais 5 p. c., l'emprunt chinois de réorganisation, les bons décennaux 5 p. c. de la Société des aciéries de France, les obligations 5 p. c. des Houillères de Berestow-Krinka, les obligations •' p. c, de Dyle et Baoalan, les obligations 4 p. c. de la Compagnie générale des omnibus et du chemin de fer électrique souterrain Nord-Sud de Paris, les obligations foncières 3 1/2 1 p. c. du Crédit foncier do France, l'augmentation de -capital du Crédit foncier d'Algérie et de Tunisie et la Banque de l'Union parisienne, l'augmentation de capital de la Compagnie galicienne de mines et de la Société d'éclairage, chauf-jage cl force motrice* l'augmentation de capital de la Société bordelaise de crédit industriel et commercial et de dépôts. 1-a progression des opérations de banque proprement dites ressort au bilan de fin d'exercice, dont le total, francs f,427,460*6, est supérieur de fr. 18,125/119-53 aux chiffres du 31 décembre 1912. Quant au solde créditeur du compte de gjfits et pertes, il atteint fr. 4,255,939-96, dépassant de fr. -03,564-19 le plus fort des bénéfices annuels précédemment obtenus. Ce solde a été établi après amortissement complet des fichais de coffres-forts et de mobilier, ainsi que des installations nouvelles tant au siègo que dans les succursales. t développement constaté n'a pas été sans un accroisse-nent corrélatif des frais généraux : loyers, éclairage, chauf-••ge, personnel. A ce dernier chapitre l'aggravation de chai-£> s provient non seulement des créations d'emplois, mais aussi de l'amélioration des traitements que la direction, d'accord avec le Conseil, a le souci constant de poursuivie à mesure que se fortifie la situation de la société. C'est pour elle le meilleur moyen de reconnaître l'intelligence et le dévouement professionnels de ses collaborateurs do tous grades. Il n'est pas non plus sans intérêt d'indiquer que depuis quelque temps le compte « personnel » s'est grossi d'éléments spéciaux : allocation à la caisse de prévoyance, que vous avez portée à 80,000 fr. ; traitement?, salaires et secours aux malades et aux femmes en cou cl i es ; versements effectués par la société (58,525 fr. en 1913) sur livrets do la Caisse nationale des retraites pour la vieillesse, au nom de 793 agents ou sous-agents, hommes et dames; timbres payés par la société et apposés sur 826 cartes de retraités ouvrières pour cotisation de l'employeur et, à titre de gratification, pour ■cotisation de l'employé; enfin, allocations pour loyers aux familles nombreuses, à compter du deuxième enfant. Dans cet ordre d'idées il nous a semblé qu'il y avait encore autre chose à faire pour essayer de solutionner le moins mal possible cette grave question des loyers, certainement l'une des plus troublantes pour le modeste employé marié. Bien souvent il no peut pas, cet employé modeste, trouver à Paris et dans la banliaue la plus proche, à un prix compatible avec les ressources restreintes de son petit budget, un logement suffisamment spacieux pour sa famille, l'air cl la lumière indispensables pour sa santé. De plus en plus, c'est au loin, avec des moyens de communication parfois lents et compliqués, qu'il doit louer une habitation médiocre, dont le bon marché est plus apparent que réel si l'on tient compte des frais de voyage cl des perles de temps, C'esl alors que l'ambition lui vient d'être, lui aussi, propriétaire, de mettre fin à sa vie nomade, de n'avoir plus de déménagement a faire, de posséder dans une localité à sa convenance une maison dont il aura choisi l'emplacement et arrêté le plan, qu'il pourra accomoder d'une façon durable à ses besoins et à ses goûts, nue maison avec le jardin rêvé, qu'il cultivera lui-même aux heures de .liberté, le jardin où l'on respire pendant les soirées d'été, .que des fleurs embaument et où 1 on cueille des fruits II lui semble que co jour-là seulement il connaîtra vraiment la vie familiale et aura créé son loyer. Messieurs, ces aspirations sont saines; elles répondent a des besoins matériels, à des .besoins moraux. Nous avons cru devoir leur donner satisfaction en inspirant et favorisant la création dans le personnel de la Société générale de crédit création dans le personnel de la Société générale de crédit industriel et commercial d'une société anonyme coopérative d'habitations à bon marché, à,capital variable, .et, certains par avance d avoir votre approbation, .nous avons autorisé la direction à souscrire pour 50,000 ,fr. d'actions no donnant droit à aucun dividende ou intérêt. Messieurs, en ajoutant aux bénéfices de 1913 le solde antérieurement reporté, vous disposez d'une somme do francs 1,729,484-32, que nous vous proposons de répartir de la manière suivante : Produit net de 1913 . ' t « g s < . * , fr, 4,255,939-96 A déduire 1° L'acompte de 5 fr. par action payé ou novembre . . . "s .... t .î 1,000,000-00 Il reste ... - . . fr. 3,255,9394» 2° 10 p. c. aux administrateurs et aux censeurs 325,593-99 II reste ...... 7fï\ 2-930,315-97 3" Dividende de fr. 11-25 par action, payable en mai 1911 2 s T . 2,250,000-00 Excédent de 1913 . . . Str. 680,345-97 Report des exercices antérieurs ..... 473,514-36 Ensemble ...... 7fi~ D53,890*33 Pour porter à 10 millions la réserve extraordinaire , . . ; .... i î s ... . 1,000,000-00 Solde à reporter à 1911 . . . . .... fr. 153,890-33 L'augmentation dedividende de 125,000fr. représente un demi pour cent du capital versé sur les actions. Le million prélevé pour "être réservé portera à 26 millions l'ensemble des réserves. 1914. — Supplément au n° 39 du Moniteur des Intérêts Matériels. France. "V —^ - N'î ?» 48.

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Dit item is een uitgave in de reeks Moniteur des intérêts matériels behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1852 tot 1954.

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