Notre Belgique

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s.n. 1918, 24 Juli. Notre Belgique. Geraadpleegd op 15 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/p55db7wg99/
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NOTRE BELGIQUE Dieu protège t» libre Beîgiqm -■ U Mande éttr pû ïBelgique brait mervètà SI son RoU OUÔ Û I EN m pms qui «mye on M'est fir d'e»»e Wailoa I * rk*v ttovy <U>> WH nv: t ■Bj,* %JP fi StO) tS» — — »-- — * Tka« atovy Tarif d«» Aboiwemcnts ; Abaaiiemeiiti Militaire* : Mll)t«lr*a ..... i KSùi» 1.60 «r. a Mo I» 4 If. ® Sï 'Mi# w" P(r g#tnia|H» 1 ... . 0.2S tr. 1 pur iO «boiin«miHl< ('S$n : : : : ! "T. i:IS E: ? S;!: J «. sue dss cmmuîmps. calai* „„ „.,., . . >.oa ... ■■ ..n..».. La Guerre et les Etudes V j h La vie universitaire a disparu en Bel- t gique depuis quatre ans. £ Il n'y a pas lieu, en effet, de tenir compte des deux ou trois douzaines de jeunes ^ gens à qui il a plu d'aller s'a&seoir sur les ( bancs de 1 Université de Gand à côté des 1 « Mdwabels » revenus du front des Flan- 1 drcs. ( Le déficit intellectuel qui en résulte j pour le pays n'est pas difficile à évaluer : c'est quatre à cinq mille étudiants Belges ( qui sortent, en ce laps de temps, de nos ( quatre Universités, partis de diplômes c académiques. * ( Qu'on ne dise pas qu'il y avait encom- c brement des carrières libérales et qu'en e suspendant temporairement 1 attribution J de diplômes académiques on a précisé- r ment résolu un des graves problèmes du s temps présent. Cet encombrement n'avait ' j pas les proportions du chiffre cité plus i haut, chiffre qui grandit à mesure que la ' s guerre se prolonge et d'autre part la plé- r thore d'étudiants d Université, la pléihore ' c de médecins, d'avocats, d'ingénieurs, n'est S elle pas la condition môme de l'élimination 1 j des médiocres ? Assurément, et le jour où s l'on devrait, pour combler les vides, ouvrir s les carrières libérales un peu à tout venant j avec le niveau des études c'est le niveau <j intellectuel du pays que l'on auubovi»i».; j C'est un devoir urgent; que de parer à I ce danger en réorganisant les études au c front et en donnant aux étudiants du front toutes les facilités « compatibles », — pour 1 employer la formule consacrée, mais très 1 élastique — « avec les nécessités du ser- 1 vice ». >( Mais 11 n'y a pas que l'intérêt général ' dit pays : il y a aussi l'intérêt particulier des étudiants. Les officiers « de carrière » t se représentent-ils bien la situation d'un < étudiant en droit, par exemple, qui avait I vingt-deux ans en aoilt 1914, q îi devait 1 faire encore deux ou trois ans d'études, 1 qui avait peut-être 1 étoffe d'un excellent ' avocat ou d'un excellent magistrat, mais te troave être, de par l'orientation très 1 spéciale do ses études, inapte à toute ' autre carrière ? Se représentent-ils bien la situation d un jeune étudiant de collège ou d'athénée qui avait, à cette époque lointaine de 1914 dix-sept ans environ, et se préparait à achever ses humanités ? Les autorités militaires supérieures ont généralement compris — très bien dans ; certaines unités, peut-être un peu moins jblen dans d'autres—qu'elles ne pouvaient [ni se désintéresser de l'avenir intellectuel de la Belgique ni ignorer la situation très particulière des étudiants. Situation très particulière en effet et complètement différente, par exemple, de celle des artisans. L'a tisan, au moment où il est entré à l'armée, avait un métier, connaissait un métier. La guerre terminée, et à supposer qu'il n'ait pas trouvé à exercer ce métier pendant la guerre, il lui faudra sans aucun doute quelques semaines pour retrouver son tour de main et ses connaissances spéciales, mais le préjudice qu'il aura subi du fait de la guerre est infiniment moindre que le préjudice subi par l'étudiant. Pour celui-ci, ce n'est ni plus ni moins que la perspective d'une carrière brisée à tout jamais. L'Ecole au front a étendu sa sollicitude à tous les soldats indistinctement ; elle s'est chargée de faire donner l'instruction aux illettrés, d'organiser renseignement primaire dans nombre d'unités, de répandre des cours de mécanique, de typogra- pUtVj xi - , ' * ■» » 11 pour les étudiants proprement dits, faire davantage et créer des écoles, Inutile de dire qu'il n'est jamais venu à la pensée de personne de soustraire de parti-pris les étudiants aux dangers de la vie du front et que l'on a compté, pour les s études, avant tout sur les périodes de repos. Grâce à 1 Ecole au front et à l'institution. par M. le Ministre des Sciences et des Arts, d'un jury d'homologation au front, on peut espérer qu'avant la fin de l'année trois à quatre cents jeunes gens auront été « récupérés » pour la vie universitaire ou pour les études supérieures quelles qu'elles soient. L'armée n'y perdra rien, bien au contraire, puisqu'il y aura là une source nouvelle d'officiers instruits ; et le Pays y gagnera beaucoup. J. HARDY Trop de grisaille 11/ b /< L'homme est un animal qui aime le* l' décorations, ai-ja lu quelque part. Cette b définition humoruiiqu<s renferme une c large part de vérité. J* vient pricitëment r de rencontrer en me rendant au journal t, un de mes voisins, bourgeois paisible, l, inoffensif, soignant méticuleusement ses h petites affaires,... et porteur dss palmes à académiques qui flmrlssent de violtt la d boutonnière de son veston. Je suis sûr ( que parfois, au moment ou personne ne t le regarde, il abaisse sur son bout de v ruban la tendresse d un regard en coin, t le couvant avea émotion, se demandant p t'il est toujours là et s'il se déploie avec q la grâce et tampleur requises. Le brave « homme 1 Ce minuscule morceau d'étoffe, u'e*t, comme le sabre épique de Mr ( prudhammt, h plus beau jour de sa vie, f Et il déambule de par les rue* de sa J ^ bonne ville, plastronnant avec solennité, ( heureux de vivre à une époque où la j sollicitude gouvernementale, aiguillonnée } par les élut du suffrage universel, sait ( dépister le vrai mérite pour l'étaler en < la lumière propice. , , j La joie béate de mon voisin n'a rien 1 qui me chagrine : il aurait encore par dessus le marché le mérite agricole et « l'éléphant » di S am que je n'y verrait ; . pas le moindre mai, platiir de vanité ^ t n' étant pas mortel. s, Mais f évoque par contraste nos braves, ceux qui au front se distinguèrent par leur héro'ùme, ceux qui au péril de leurs q jours passèrent la frontière pour rallier | es l'armés, ceux qui évacués de l Yser pour lté blessure ou maladie grave contractée en i» campagne, végètsnt en dts services d'ar« t nt rière, s'étiolent en des hôpitaux du midi, al traînent Us restes d une vie immolée à le, la patrie: fils déshérités de la mère 1 es Belgique, qui »ouffreni au plus intime J ss d'eux-mêmis de ce qu'ils considèrent et la de ce qui est en réalité un déni de justice. 1 ûr Quoi ! après qu'ils ont donné à leur pays ne tout ce qu'ils sont et tout ce qu'ils peu- ( de vent, pas un insigne, pas un ruban, pas , in, une décoration qui leur dise: « Merci d* mt vous être sacrifiés pour le drapeau ! n et < >ec qui dise à ceux qui les entourent : ■ ive « HonoreZ'les, ce sont des héros ! » fe> .Surtout, nous Insistons pour que les ^r autorités supérieures ns rejettent pas ie-1 trop vite les propositions de distinctions *a | qui leur sont faites par les commandants de compagnie. Ceux-ci, vivant dans i'in• la timité de la troupe sont parfaitement à même de discerner le mérite vrai et de aveiller à une juste répartition des fa-en veurs. Qu'ils aient donc voix prépondérante au chapitre et puissent obtenir à ien leurs soldats les récompenses qu'ils 1 ar savent leur revenir. et N'oublions pas que la guerre ne dure• ait rapat toujours. Ua jour viendra où It* L'ABE DE LA VICTOIRE Je terminais m dtriiier article comme ses > 111 suit : « Foch n'a-as dit son dernier mot. » repe 1 Aujourd'hui nous -1 vient la grande, la bon- pat à ne nouvelle : Les lapes franco-américaines qui passent à la cotu offensive, enfoncent les coni lt lignes boches surle profondeur moyenne de sont (s 6 à 7 km, prenne 20 000 prisonniers et plus en/t , de hOO canons. dur ^ Voilà ce que )j<s attendions depuis des ç , mois: une réabn vraiment sérieuse de la me, part des armées liées ; non pas seulement ( des succès locauÀ ■'telque importants, quel- j que méritoires qu' < fussent, mais une victoire s'affirmant par ur, forte progrestion, par ^ le d'importantes pris?.- Nous y sommes mainte- lt nanl et nous accldions les vainqueurs. i-i Jusqu'à présent beaucoup doutaient encore ^ du génie de notre^énéralissime. ^ ^ De fait, il aval arrêté plusieurs /ois la j ruée allemands d 'is les conditions les plus ^ pénibles. Il avai\sauvè Amiens, la côte, ^ Paris. Mais il n'av.it fait encore que de la dé ^ ^ fensive, et l'on se 'emandait parfois: tquand ^ 3" fera-t-il preuve dt cette initiative qui, seule, 'C est la clé du succè ? Voici que la réponse à ^ ie cette question nou\ est donnée de façon écla- j ^ ît tante et que tous Us doutes sont dissipés. ^ ie Foch se révèle ur manoeuvrier de première j ^ force, aidé par de merveilleux généraux, au j e premier rang desquels il faut citer Gouraud , ^ e et Mangin. L'Aile \and s'est laissé prendre i au piège : il s'imeginait que, absorbés par i n , i it «» T. OU s attaques^ nous noua contenterions de le pousser vigoureusement, et ne a1 attendait 1s à une contre-offensive. L'effet de surprise li lui a ménagé tant de succès s'est retourné je ritre lui, et notre attaque fut tellement udaine que des divisions ennemies furent ce 1foncées en pleine relève et que d autres 01 urent combattre sans l'appui de l artillerie. Confiance en Foc/i et dins le commande- P1 .ent allié, telle est la première, la plus gran■ e leçon que nous donne notre victoire. Et puis, vivent les Américains, fis sont tout onnement de merveilleux soldats et ils com-attenten union parfaite avec les poilus. Son u eons à la répercussion que leurs succès doi v ent avoir par delà les mers, aux immenses ré- li erves qui ne cessent de se constituer aux c rtats-Unis, et qui, jour après jour, viennent ® rossir nos forces. Certes jamais nous n avions ^ éali&é selon toute son importance la valeur ^ lu concours américain, et c'est maintenant £ eulement que nous commençons à Vappré-ier.Sans doute, la bataille n'est pas terminée >z l'ennemi fera de suprêmes efforts pour en--ayer nos succès. Nous pouvons encore nous attendre à des fluctuations de la ligne de combat. Mais, plus que jamais, c'est le cœur plein d'espoir que nous suivrons les péripéties de cette lutte de géants. J. Morand*. _ «n .. -anaat»—K» —— '6 leurs foyers à ce mdtnenUlà ils lolent à partir le front hauI à et de montre? ftjsment à leur enlouragt lû les indigne* ga%fîè* péniblement et super• la bernent par hur bravoure. is LELOU Autour du baquet | - - - ! IO; li- ' \ tei fi existait, dau-s la Grée) autique, une °F ra écola de philosophas qu'on nommait les Péri-là patéllciens, ce» braves gens ayant l'habitude de se promener en discutant. Il vient de f.e j11 S ' fonder dans la conipag île à laquelle j'ai J< l'honneur d'appartenir, uue autre école de P' philosophas qu'il faudrait qualifier d'un mot grec que je ne suis malheureusement plus 11 ' rapable de forge r, mais qui doit slgnilier à vl peu près ceci: « Ecole des philosophes qui discutent en épluckmt les pommes de terre.» 10 Les réunions sont quotidiennes, et le vul-galre à la vue de ces pauvres pîottes, ras- 'll semblés autour du baquet, ne se douterait le es guère d s graves questions quo les dits piot- ' les peuvent agiter. <ar La séance s'ouvre généralement par quel- " lr* ques phrase* hsnales, tans grande portée itr philosophique. j ,ur — < Les patatos sont rudement pounles, . un cochon n'en voudrait pas !» jM en — « Tais toi, volontaire da gamelle, tu j ar" n'eu as jamais ou de pareilles à la maliou I » J di, Etc., etc. j . à Mais ce n'est que le prélude, et bientôt la 3 \ pensée se dégago des réalités mesquines et 5 r prend son vol vers les hautes sphères de la * me philosophie pure. il et _ « Ce pauvre Joseph, tout de môme, 11 • ™ '.ce. n'en mangera plus des patates ! » 5 _ « c'est vrai, mais il ne doit plus les j éplucher, ni ciaquei dea gardos.nl claquer! eu" de froid. Il est claqué tout simplement et f! * aa* est heureux. de — « Qu'est-ce que tu en sais toi, gros plein , tt do soupe, est ce qu'il est venu te le dire. Moi, je dis que c'est malheureux. Un garçon qui *n * n'avait jamais quitté le front, qui devait aller js en congé dans dix joui s, qui devait se marier #1 la le mois prochain, se faire tuer bêtement par un obosl Je dis que c'est malheureux. » g — « Ecoute, mon vl6ux, quand l'obus ^ on* s'amène, il ne te demande pas si ta es fiancé ' mt* ou si tu dois partir en congé. Il éclate. SI tu ^ 'in- es trop près, tu ramasses un éclat dans 1e ^ ^ corps et tu es mort pour la Patrie. Voilà . tout. » _ Moi, dit unautre, quand Je vols des cho-ta" ses pareilles, je ne crois plus à rien, ni à v ïdé- Dieu ni à diable. S il y avait un Bon Dieu, on t r à ne souffrirait pas tant. 1 ,>ji Je crus bon alors d'Intervenir délicatement, s * — « Mon vieux Baptiste, dis je, si tu ne crois pas à Dieu, pourquoi blasphèmes tu du 1 ur*' matin au soir, parfois môme du soir au < li* matin? » l< U fa pi 1 .-ju'nn m'a auDris comme m ^ ça. Ms mère jurait en ma fterçanu » _ ^ — « Sans doute, suais on t'a peut être aussi appris toa catéchisme ? » e — « Oui, la preuve, c'est qu'au bout de - trois jours, le vicaire m'a fiché à la porte. Je no l'avais d'ailleur3 pas volé. Si ça peut vous Intéresser? » — Oh non I dk-Je avec franchise, et j'es- ft. sayais alors avec toute la bonne volonté et tout le tset dont j 3 sais capable de fdfre P jiiliir au tond da celte conscience cbjcure une lueur, fût ce une étincelle de lumière. Et la discussion s'engagea, pour autant( h que l'on puisse appeler diieussion l'échange d de pensées saugrenues qui suivit. Mais qu' ê importe, on discutait, ou l'on voulait dlscu [, ter, chacun exprimant ses -croyances ou se> n e opinions avec le plus grand sérieux, et I1 fc [. otait visible que chez ces hommes qui souf â fraient, et vivaient au contact continuel de lu 0 mort, la préoccupation religieuse existait s ,j Le terrain me semblait msrveilleusemen* a 0 préparé pour recevoir la bonne semence. r ,t Peut Ôtie était-ce une illusion, mais j'en i: s tievis alors, comme dans une consoluntt c j, vision, toute l'opulonto richesse des mols-jl sons futures, déferlant en vagues d or, sous „ les profondeurs infinies d'un ciel rassé éné... 1_ Cependant le baquet éUlt rempli Les hom J s. mes essuyant leurs couteaux, se dispersaient u H lentement. t. La séance était close. J'en rédigeai le pré- t sent procès-vci bal que je transmis à «Notre j-1_ Belgique ». ;a Je ne sais ce geo mes lecteurs penseront de ma nouvelle Ecole. A mon humble avis, f s elle en vaut bien d'autres. Aussi, je le dis c simplement comme je le pense, j'ai coufiince. 1 u JOHANNB ' » < ( la i — iWftrriTi— — t Une simple question 2 _ Cher Lelou, SI j'ai bonne souvenance, les chevrons de front sont accordés aux militaires qui ont un nombre déterminé de mois de présence au front : 12 pour le premier, 6 pour chacun des suivants. L'octroi de ces chevrons aux militaires qui sont dans les cindltians de les recevoir, constitue-il un acte de faveur, eat H une récompense qui peut être accordée ou refusée sur avis ou considération des ch6fs ? Je crois quo ni la lettre, ni surtout l'esprit de leur institution n'y font alluUon. Ou bien est-ce un signe distinctif des vaillants, un diplôme de bravoure, quoi I que tout le monde est à môme de lire, une attestation de tant et tant de mois de présence au front ? Eu ce cas, est il concevable qu'une faiblesse momentanée, je dirais môme une mé- 1 conduite, puisse nous priver de cet insigne des tianchâes, puisse faire que plus personne au monde ne soit à même encore de distinguer le brave qui a 30 ou 40 mois de front a son actif du pfns embusqué des embusqués qui n'a même jamais piqué uue tête à Paris ou à Calais ? Je'me suis (uécoiduit... soit, qu'on me : le punisse. J'ai fait quarante mois de front : qu'on ce 'r,se donne mes chevrons et que j'aie le DROIT ir/té i6S garder. nent On eit au front ou on n'y est pas ; tout rent comme on est piotte ou génie, ou artilleur itres ou ballon captif. erie. Quand on punit un piotte, on ne lui enlève n(le. pas son collet rouge ; quand on punit un genieman, on ne lui enlève pas son cafque, •ran etc. ; de même quand on punit un homme du front, on ne lui enlève pas ses chevrons. 1 tout Et cependant, combien de ^as !.. corn- j^on cher Lelou, ne pourriez vous pas faire Son un tout petit mot dans votre journal, pour ce* i doi vieux poilus, ces anciens de lYser, qui ont es ré- leur manche dénudée comme un bleu de la aux classe 19 ? Et cela à la suite d'une petite nru'nt noce quelconque, d'une rentrée tardive de " congé, d'un mot un peu dur à un premier "l0ns bidon, d'un « vu et punissable » au rapport aleur des malades, faits pour lesquels nous avouons enant aotr0 culpabilité ? ppré- Morci d'avance. LOWIE. ninée Echos du Front Est-ll vrai qu'au Magasin d'Alimentatlou d'une grande ville de la zone d'Etapes, les familles des pîottes du front, autorisées depuis peu à s'y fournir, sont soumises néan-1 moins à la nortion congrue par rapport aux I familles des piottes de... 1 arrière ? Si cela est, c'est infiniment regrettable. » * j * * ' On nous écrit à propos des congés : « Comment se fait-U qu'une situation aussi | anormale que celle qui existe en ce moment 3 puisse se prolonger ? 3 » Voilà quatre mois que le dernier permissionnaire du précédent tour est rentré et cet t homme a encore environ cent vingt camara-£ des à passer avant lui: alors qu'il devrait ' être à la veille de partir en u perme », Il lui faut encore, avec le tarif dérisoire d'un hom<-' me tous les deux jours par compagnie, attendre huit longs mois. A l'armée française, on a inauguré un système de pourcentage élevé pour les unités , au repos. Ne pourrlons-nou* l'imiter, afin de rattrapper un peu le temps perdu pendant les longues périodes de suspension des t congés ? * 8 * * Les articles de Lelou « Ti op de Grisaille » r t uous valent des avalanchas de lettres. N'e3t-ce pas le signe que le défaut que '' nous signalons est bien réel et qu'il y a 6 beaucoup à faire dans ce sens ? t Un jeune héros vient de nous écrire qui | par trois fois a risqué sa vie pour le passage j do la frontière des pays occupés. Une pre-j, mière fols arrêté, 11 subit deux mois de prison à Anvers : une deuxième fols arrêté, ll ent expédié en Allemagne où il devait d'après jugement, rester Interné jusqu'à la fin de la guerre. En raison de son jeune âge, il est renvoyé dans ses foyers, au bout de quelques mois. Mais ayant juré de finir la | guerre comme prisonnier ou comme combattant, il tente à nouveau l'aventure et cette fois réussit 1 II est au front depuis dix-sept mois et est actuellement brigadier d'artillerie.A coup sûr, il est joyeux de faire son de-le voir. Mais comme il faut peu connaître la n psychologie humaine pour ne pas voir le u ressort tout spécial que lui donnerait un is -.impie petit bout de ruban 1 il r. 5- « Notre Belgique » qui est la famille < om->e mune de tous ses lecteurs, ne reçoit pas que de3 lettres de récriminations, ioln de là ! Le piotte est un homme (les Boches en savent quelque chose I) mais un homme au-quel le malheur a donné le cœur tendre d'un s. enfant. ;e II est Infiniment reconnaissant de la moindre chose que l'on fait pour lui et c'est tou-ii- chant de le voir exprimer sa joie à son journal é- ami. ie C'est ainsi que nous apprenons que la Gd ne do Z 37 est une onlté modèle au point da 514 !*«• 5 et1#i®g Mercredi 24 Juillet 11

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Dit item is een uitgave in de reeks Notre Belgique behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Calais van 1916 tot 1918.

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