Notre Belgique

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15 november 1916
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s.n. 1916, 15 November. Notre Belgique. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tq5r786r34/
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*reAnnée* *- IV* f. Numéro Spécimen Gratuit. Mercredi 15 Novembre lOIC UOTIÖIE1V 3 Mois 3 Mois 3 Mois TarifdesAbonnements Militaires: . « . .I Mois 1,60 fr. Civils : (France) t. .I Mois 1,80 fr. (Étranger) *I Mois 2,70 fr. rVTTV7VVVVVTr7TVTTTTW Abonnements Utilitaires Par Semaine s . • 0,25 fr. "j 1,00 fr. \ Par Mois : par IO abonnements» M.j» conquérir au nord de l'Ancre était stitué par des lignes de défenses allen.andes d'une force exceptionnelle. Nos alliés ont attaqué les positions Allemandes Londres, 13 novembre. — Communiqué officiel kritanniçue de 11 h. 30 : Nous avons attaqué ce matin les positions allemandes sur les deux rives de l'Ancre. On signale déjà un très grand nombre de prisonniers. L'artillerie ennemie a continué à tirer tone la nuit sur nos positions de : ufs et de Gueudecourt. Une émission de gaz a réussi sur îes tranchées allemandes, face à Ransart. Au sud-est d'Armentières, un de nos raids a pénétré dans les tranchées ennemies. 'es vagues assaillantes ont dû refluer lésordre, ayant subi des pertes con-, lus à l'ouest, les tr jupes serbes auxse sont joints d-s contingents canterie française, ont accentué leur au nord lie Viliselo. * juso iont dépasse un millier. S?i- ze nouveaux canons ont été capturés sur le terrain abandonné par l'ennemi . Depuis le 12 septembre, date de notre offensive, les Germano-Bulgares ont laissé entre les mains des alliés : 6.000 prisonniers, 72 canons et 50 mitrailleuses. Ceux de Saionique on souscrit 400.000 francs à l'emprunt Toulon, 13 novembre. — Le mont-jnt des souscriptions de l'armée d'Orient à l'Emprunt national français, s'élevant à 4C0.C0O francs, a été embarqué sur un croiseur qui est arrivé à Toulon. ta raid lia la flotta boche se termine en titels Fetrograd, 13 novembre. — Officiel. Dans la mer Baltique, l'ennemi a bombardé un port, IPy a eu 7 tués et 5 bîcssv Perdant la retraite hâtive de l'ennemi. no.'s avons coulé la plupart de ses torpilleurs. Le brouillard et la découverte de mines ont arrêté la poursuite. Nous n'avons pas subi de pertes. Imiens bombardé 9 Morts, 27 Blessés Ecrr:6y et Lunêville 11 novembre. — Officie!. — Les avions allemands ont bombardé, dans la nuit du 10 au li, plusieurs villes françaises. Nancy et Lunêville ont reçu des projectiles qui n'ont causé ni perles ni dé-. La ville ouverte d'Amiens a été égaleJ ment bombardée à différentes reprises | la même nuit. Neuf personnes de la population civile ont té tuées et vingt-sept î blessées. révolutionnaires marchent sur SSexico Paris, 13 novembre, 13 heures. Une dépêche d'Sl-Paso (Texas) dit qu'après la prise de Chihuahua, l'armée révolutionnaire, commandée par le général Villa, s'est mise en'marche sur Mexi Le gnéral Carranza, chef du gouvernement, et le général Obrégon ont quitté Mexico pour se rendre à Queretaro,déclarée capitale du Mexique depuisneuf mois.-(Havas(.) Un Te Deum à lotr^-Dame Am de la fête du roi des Bel- ges, un « Te Deum » sera célébré, meri matin, à li heures, en l'église Notre-Dame. VIVE LE ROI ! C'est aujourd'hui le cri de tous les soldats belges, dans les tranchées, dans les cantonnements, dans les hôpitaux, dans les usines. Ce cri qui jaillit pontarrément de leur poitrine, fait leur cœur plus joyeux et plus allègre leur âme. C'est l'expression d'un loyalisme que deux années de guerre ont enraciné profondément, d'un culte qui s'affirme chaque jour avec force et douceur, d'un amour où il y a de l'admiration et de la tendresse. Vive le Roi ! Le soldat voit, devant son regard intérieur, la longue et fine silhouette de celui qui, si souvent, lui apparut, sur le sable de la mer, le visage fouetté par l'âpre bise du Nord, l'œil lointain, rêvant à la reconquête de Ja terre patriate. Il revoit le grand, officier, très sérieux et très bon, qui vint parfois le surprendre dans son abri, qui s'inclina vers lui pour lui parler et qui, de son verbe lent, souleva des tempêtes en son âme. Il revoit le Souverain qui, dans son amour pour les hommes, pour les plus humbles et les plus méritants, les lignards, trouva cette chose exquise : faire de l'héritier du trône, du petit prince Leopold, l'un d'entre eux, un soldat du 12°, vêtu de la capote bleue et maniant le fusil. Et, d'avoir songé au Roi, d'avoir évoqué son image, d'avoir crié : « Vive le Roi ! », il reprend avec une nouvelle énergie le rude labeur de 'a guerre. Vive le Roi I c'est le cri que, nous aussi, nous poussons au seuil de ce journal 'et qui résume notre programme. Le Roi, c'est l'incarnation de la Patrie. La ^Belgique, notre Belgique, rent en Lui. 'Elle retrouve en Son auguste personne, son âme à elle, son amour jaloux de l'indépendance,' sa loyauté foncière, sa vaillance têtue et patiente, sa tendresse pour les petits. Elle sait que pour l'étranger, pour l'allié comme pour l'ennemi, le Roi Abert est inséparable de son peuple, et qu'il arrive, à force de bonté, pie justice et d'héroïsme, à s'identifier avec lui. Elle sait que les Belges, tous les Belges, ceux des villes et ceux des campagne, ceux ci • Wallonie et ceux des Flandres, tous forment autour de Lui le faisceau de leurs âmes, de leurs énergies, de leurs douleurs, de leurs espoirs, tous, au sein des pires détresses, n'ont qu'un rêve à reprendre, sur un sol reconquis, une vie libre, soumis au pouvoir du meilleur des souverains. Et parce qu'elle sait et parce qu'elle sent tout cela, « notre Belgique » est heureuse, en ce premier article de son premier numéro, de déposer, aux pieds du Roi, l'hommage de son respect et de son amour, et de son loyalisme. Elle sonne, autour d'Albert Ier , le ralliement de tous les soldats wallons et d'expression franco ise. Elle leur parlera tous les jours, •et de la grande patrie belge, et de la petite patrie wallonne. Elle exprimera les élans de leur âme religieuse et patriotique, leur attachement au foyer, à la ville, au village, aux traditions ancestrales à la Belgique et au Roi. Elle les aidera de ses conseils dans les mille riens qui forment leur existence et les dirigeia dans leur éducation morale, intellectuelle, professionnelle et sociale. Elle leur dira ce qui se passe là-bas, en pays envahi, chez les vieux parents, oui, à la tyrannie tatillonne et pesante de l'envahisseur, opposent une résistance tour à tour stoïque, héroïque et goguenarde. Elle fera résonner à leurs ^oreilles les chansons de chez nous, les refrains des tranchées, ces airs wallons ,où chante tout notre passé de travail pé.nible. et de joviale humeur. Elle voudrait, altérant un vers de « Cyrano », crier à tous les fils de l'ardente Wallonie, qui, sur la ligne de feu, dans les hôpitaux, dans les usines, forgent de leur travail, de leurs souffrances," de sang, une nouvelle Belgique : « Ecoutez, les Wallons ! C'est la Terre Wallonne !... Soldats wallons, « notre Belgique » vous appartient : c'est votre journal, fait pour vous et en grande partie, par vous. Puisse-t-il, après avoir chanté vos souffrances, vos luttes, votre martyre, carillonner bientôt à tous les tëehos^la grande, la bonne nouvelle ! le ur triomphal au pays délivré ! Dieu protège la libre Belgique et son Roi ! LA REDACTION. SOLDAT, Lis dans " NOTRE BELGIQUE,, Les articles de fond qui traiteront de la Belgique et de la Wallonie, de la vie militaire, de tes intérêts, de ta formation, de l'après-guerre, etc. Les Nouvelles de la guerre, les derniers communiqués, les Notes sur la Situation militaire qui seront rédigés nar 'un spécialiste. Les Nouvelles de chez nous. La Revue de la presse beige et ètrdn* gère. Les Contes, Nouvelles, Poésies, dus à des plumes militaires. Les Impressions du front, la vie au ,front. Les Conseils du juriste et du médecin. La Chronique littéraire. . Les lettres de Paris, de Londres, de 'Borne, de Salonique, de Russie, etc. La Chronique artistique. La petite Correspondance. La récréation. Soldat que la muse taquine, que chatouille l'envie de mettre du noir sur du blano, qui désires exprimer ce que l'inspirent la guerre, l'exil, le souci oatriotique, soldat, « Notre Belgique » est ton journal. « Noire Belgique » sera heureuse et fière de ta collaboration. « Notre Belgique » t'attend. Gommuniouês Oîficfels Paris 13 Bovensbre,'5 h. soir Sur l'ensemble du front, rien à signaler, au cours de la nuit, en dehors de la canonnade habituelle. La Guerre Aérienne Des avions ennemis lancent des omises sur Belfort Neuf avions de bombardement et sept avions d'accompagnement d'aviation navale anglaise ont bombardé les hautsfourneaux et fonderies de Saint-Ingbert (nord-est de Sarrebruck, bassin de ia Sarre). Tous les avions sont rentrés. Deux avions allemands ont jeté cette nuit des bombes sur Belfort : cinq personnes de la population civile ont été blessées. Paris, 14 Novembre, 7 h. matin Journée relativement calme sur l'ensemble du front. Sur le Froo Dans Sa boucle de la Cerna Ses Seroes accentuent leurs succes Paris, 13 Sovarnbre, 5 h. soir Dans la région de la Cerna, la bataille, engagée depuis deux jours, continue avec violence et s'affirme, de plus en plus, comme un brillant succès. Appuyés par le feu intense de l'artillerie française, les troupes serbes ont remporté, dans la boucle de la Cerna, une nouvelle victoire sur les forces ger-manobulgares qui ont dû abandonner, après un combat sanglant, le village d'Iven et se replier à trois kilomètres au nord, sous la poussée victorieuse de nos alliés. Cinq contre-attaques lancées par l'ennemi qui se défend opiniâtrement, n'ont pu réussir à enrayer notre avance. .Brisées par nos feux ou contreatta-quées à la baïonnette par l'infanterie serbe, les vagues assaillantes ont dû refluer en désordre, ayant subi des pertes considérables. Plus à l'ouest, les troupes serbes, auxquelles sont joints des contingents d'infanterie française, ont accentué leur progrès, au nord de Viliselo. Le chiffre des prisonniers dénombrés jusqu'à présent dépasse un millier. Seize nouveaux canons ont été capturés sur le terrain abandonné par l'ennemi. Depuis le 12 septembre, date de notre offensive, les Germano-Bulgares ont laissé, entre les mains des Alliés, 6.000 prisonniers, 72 canons et 50 mitrailleuses. Sur le Front Britannique Bombardement violent dans le secteur de lesboeufs Communiqué britannique, 21 h. 30 L'artillerie ennemie a tiré vio'ernment toute la journée surtout dans la région de Lesbœufs et d'Eaucourt-l'Abbaye. Nous avons réussi success i veinent deux émissions de gaz. Une de grand matin et une autre dans la journée sur les tranchées ennemies, au nord de l'Ancre. Fiien d'important à signaler sur le reste du front. Les Anglais aHspgnt sur les deux rives de iters Paris 18 tarare, 5 h. soir Nous avons attaqué, ce matin, les positions allemandes sur les deux rives de l'Ancre. On signale déjà un très grand nombre de prisonniers. L'artillerie ennemie a continué à tirer toute la nuit, sur nos positions de Lesbœufs et de Gaudecourt. Une émission de gaz a réussi sur les tranchées allemandes, face à Ransart. Au sud-est d'Armentières, un de nos raids a pénétré dans les tranchées ennemies. Un Raid d'Avions Anglais sur Ostende Londres, 13 novembre. — Communiqué da^J'Amirauté : Hier, à midi, une escadrille d'hydravions a opéré un raid contre le port d'Ostend Un nombre considérable de bombes ont été lancées sur les ateliers de la marine et les bâtiments du port. Umtm une ligne epttonnel Ils ont compté, jusqu'ici, 3.300 prisonniers Le ïi!ia§8 fffliîi te St. Pierre Mm m 6Qk?Û Londres, 13 novembre. — Communiqué officiel britannique de 22 h. 20 î Nous avens attaqué ce matin, sur les deux rives de l'Ancre, et avons- réussi à entrer dans les lignes allemandes, sur un front de huit kilomètres environ. Le village fortifié de SaintPierre-Di-vion est tombé entre nos mains. L'attaque a été lancée avant le jour, ■ et par un brouillard épais, j Nous avons infligé des pertes impor! tantes à l'ennemi. Plus de 3.300 prisonniers ont été dé; nombres jusqu'à présent. j D'autres sont encore annoncés. Le combat continue. Le terrain que nous avons réussi à Les Bulgares sont rttoulés de 3 kilomètres - -.rw»«e; lis sont chasses du vüSage d Iven Salonique, 13 novembre. — Communique officiel français de l'armée d'Orient : Dans la région de la Cerna, la bâtai*le ei.is deux jours continue avec violence et s'affirme de plus en i comme un brillant succès. Appuyés par un feu intense de l'artillerie française, les troupes serbes ont remporté dans la boucle de la Cerna, une nouvelle victoire sur les forces germanobulgares qui ont dû abandonna après un combat sanglant, le village d'Iven et se replier à trois kilomètres au nord, sous la poussée victori-use do nos alliés. Cinq contre-attaques lancées par l'ennemi qui se défend opiniûtîement, n'ont pu réussir à enrayer not^e avance. Brisées par nos feux ou lontrcatta-ques à la baïonnette par l'infanlvrie se:- Sur les Fronts russes Hos alls repoussent ies âfîaps m tous les p Petrogp.ad, 13 novembre. — Dernier communiqué officiel : A Narayrouvka, le combat continue. Dans les Carpathes boisées, au sudouest du village de Fronia, nous avons repoussé une attaque, infligeant des pertes sérieuses à l'ennemi. En Caucase : au sud de Gunuschkhuna, et au sud de Kiul. nos avons repoussé des attaques. En Dofer&wi'Ja : nous avons avancé sur la cote, à notre aile gauche. Les attaques aliemsiidss m\ ué ss Dernavatra Petrograd, 13 novembre.. — Communiqué officiel du grand état-major : Dans la région de Lipitza-Bolna et de Swistelniki, l'ennemi a bombardé pendant toute la journée, les positions que nous lui avons prises et les a attaquées avec force. La lutte a duré jusqu'au soir et l'ennemi a réussi à prendre quelques tranchées .détruites. Sur les autres'parties du front, fusillade et reconnaissances d'éclaireurs. Au zv

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Dit item is een uitgave in de reeks Notre Belgique behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Calais van 1916 tot 1918.

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