Notre Belgique

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18 november 1918
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s.n. 1918, 18 November. Notre Belgique. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gb1xd0rt2m/
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WRE BELGIQUE fjieu pretégs la fifcr* Qts&gl$m Il son M*i ? QUOTIDIEN U MôMt 1tif pô l'Êkîgîgm irai! mervèt* Et pmts qui msys m t'&èî 0? d'sm?, Wfsites * Yfc«® B»vy Terif des Abonnement» 3?3liK»Sres * t mots i.86 lr. ê frisas 4 fr„ 9i«::si France) ... ( ggoia i.«o ïs-, s Kfiesa S Jr. trffRferl . 5 M&1& 25.$0 fr. & Mol» 3 (r. RédacSïcaes ©§ 13, EUE PIS GÛMMmm, €M,ÈJm Afwa&ssacBte Milllstirei : E*»r âtmslM i » « « . O.SS ^«r $0 aâts»»«i®e»l, Par ffiais î « « 5-00 «y. ag!i««tli* VIVE LE ROI! // y a deux ans, dans son pr<mier numéro, 6 NO1 RE BELGIQUE » insérait les lignes suivantes : » VIVE LE ROI ! C'est le cri que nous poussons au seuil de ce journal et qui résume notre programme. Le Roi, c'est l'incarnation de la Patrie. La Belgique, notre Belgique revit en Lui. Elle retrouve en Son auguste personne, son âme à elle, son amour jaloux de son indépendance, sa loyauté foncière, sa vaillance têtue et patiente, sa tendresse pour les petits. Elle sait que pour l'étranger, pour l a1 lié comme pour l'ennemi, le Roi Albert est inséparable de son peuple, et qu'il arrive, à force de bonté, de justice et d'héroïsme, à s'identifi r avec mi. Elle sait que les Belges, tous les Belges, ceux dss villes et ceux des campagnest ceux de Wallonie et ceux des Flandres, tous forment autour de Lui le faisceau de leurs âmes, de leurs énergies, de leurs douleurs, de leurs espoirs, tous, au sein des pires détresses, n'ont qu'un rêve : reprendre sur un sol reconquis, une vie libre, soumis au pouvoir du meilleur des souverains. Et parce qu'elle sait et qu'elle sent tout cela, c JbOTRE BELGIQUE « est heureuse, en ce premier article de son premier numéro, de déposer aux pieds du Roi l'hommage de son respect, de son amour jet de son loyalisme. # Aujourd'hui, en ce 15 Novembre de l'an de gloire 1918, nous sommes heureux de reproduire ces lignes, de pousser dans la victoire ce cri qui nous soutint et nous réconforta dans l'épreuve : VIVE LE ROI ! LE ROI C'est au nôtre que ja pense en écrivant, ces deux mots, qui, dans leur brièveté même contiennent tout le programme de | la royauté. Le Roi doit être plus magnanime, plus | noble, plus brave qu'aucun autre, sinon il f ne serait pas : Le Roi, celui, qui, par son [ essence, doit réunir sagesse, grandeur es : bravoure. Dans la plupart des royaumes le Roi ] occupa le trône par droit de naissance ; j en Belgique notre premier Roi, Léopoldj le Sage, l'occupa par un vote du congrès ] national et le choix f :t heureux. Rien ne; dsstin it le- prince Albert, cadet d'une j branche cadette, à monter un jour lesi marches du trône. Mais, bien que lés appa-' rancea fussent contraires, son nom devait | être écrit, et de quelle admirable façon, au? livre des Rois. Dès qu'un deuil cruel lui eût destiné la! ciuronne, le jeune prince orienta ses étu-1* des vers les questions actuelles: sociolo-: }<ie, industrie, art militaire, tout alimenta] son esprit. Il voulait savoir et il sut, quand les circonstances l'exigèrent, jouer le rôle, si grand fut-il, que l'avenir lui réservait. Celui qui décide du sort des empires, décide aussi du sort des Rds. Albert prince deBalglque eut la maturité avant l'âge. Qui dira jamais quelles pensées profondes hantaient déjà son esprit, lorsqu'on ce priateraps de 1903, sur cette plage de West en de aujourd hui reconquise, il faisait, en compagnie de notrei gracieuse Reine, sa promenade du soir, j Sans doute, il ne prévoyait pas alors que ; cette longu-, bande de sable, bornée par ] le bourrelet des dunes, et quelques mil-! liers d hectares de prairies inondées for- j meraient un jour tout soa royaume, mais' on aurait pu deviner quand même, au fond de ses yeux bleus et songeurs, quelque a'arme secrète du destin qui serait le sien. Quand je l'ai revu p u d'années après, en décembre 1909, il faisait sa joyeuse entrée à Brcxelles.-D une loggia de ia Mo a-tagne d^ la Goût, j'apacavais au loin le cortège royal gravissaLî la nu Courbe, et de cette brillante escorte de princes étrangers tous vêtus raagfrfi juemeijt, «edéta". . chait la haute stature d Albert 1er, roi des , Belges. s Chevauchant son noir palefroi, en uni-! forme sobre de général belge, le grand i cordon de Léopold en sautoir, saluant de [ droite et de gauche 1a foule qui l'acclamait [et lui jetait des fleurs depuis la porte de ^Latken, le nouveau souverain alliait en ce * moment le calme et la beauté, le calme |dans son âme, la beauté sur son visage. !.Oa eût pu lire en lui comme l'on aperçoit | dans un clair miroir l'image qui s'y r< flè-| te ; sa physionomie était le miroir de son ? âme, de là pro\'enait sa beauté antique : le I serment qu'il allait prêter devant les ;<chambres réunies, H le garderait.quoiqu'il ?dût lui ea coûter jamais. | Cinq ans ont passé: 1 un de ces empin s, ' qui s'étaient fait représenter avec tant de faste aux fêtes du conronnement, avide de conquérir le monde et de faire courber sous soa joug de fer tous les fronts libres, [envoya son infâme ultimatum : le passage \ par la Belgique, pour frapper plus vite : au cœur la Frarce, foy-r et lumière du monde ; sinon la destruction par le glaive et par la flamme du petit royaame. Notre Roi, certain d'être suivi par son peuple tout entier, jeta le premier ce cri que depuis lors, avec quel héroïsme, les poilus de France ont répété à Verdun : on ne passe pas. Les destins devaient s'accomplir : les {princes allemands, faux chevaliers du \ Graai, eurent tôt fait de rejeter les poéti-| ques manteaux de neige et d azur, dans flesqnelsils s'étaient drapés, pour appa-| raître ce qu'ils étaient en vérité : des réî-1 très bardés de fer ; et l'aigle, cet oiseau I royal, descendit des nues où il avait plané jusqu'alors, pour accomplir la besogne ; répugnante des vautours : arracher lambeaux par lambeaux les chairs pantelantes de la Belgique Immolée. 1 A l'appel de leur Roi, communiera f a-; manda et franchimontois étaient accourus. ' Liège, la ville ardente, aux jours tragiq ies fit chanceler le colosse en furie tandis que les cités suintes et mortes de la Flandre ^'enlisèrent dans leur tombeau. | Le ÏW Alb-rt, avec son peuple, gravit D'autres s'en vont, Lui revient NOTRE DEUXIÈME ANNIVERSAIRE U y a deux an», le 15 Novembre 1916, « Noire Belgique » naquit d'un élan autti naïf que généreux, d'un tentiment d'amour désinféretté pour l* grand méconnu de la grande guerre : le. jante, le petit soldat de Btlgiqne. Boyco'tée dèt le début par le servie* de pente militaire qui e*t à l'exclusive dévotion d'un conf'ère « bilingue », abandonnés à tout les ex<ès d» la hautte dan* la plu* effroyable arist du papier que l'industrie ail connue, privé» dit moi* durant di la moindre aide offl'.i-illê dans ï aceomolistemenl d'une lâ.ht patriotique au plu* h%ul ck*f, rupoeant uniquement sur la coVàbnrailon constant? d« dm.x k^rnmo* qui assumant tout le faix ds Vadmin strctUon. xi ds la rédaction, lui onf> cow« sacré leur* jows et leur* vailles, leurs loisirs et leurs congé*, leurs souci* «t parfois leurs angoisse*, menacée fans cesse et torpillée une nuit par les Gothas, elle a « bu * tous let obstaclet et n'est entêté* à tûre'.tre à touist let crises, y comprit la faminé. Elle a vu croître de jour en jour le nombre de se* abonnés, et elle <r.*t devenue ce qu'elle ambît o inait d'être : le jownal des soldat* et dss effisters de l'A. B. Maintenant qui la guerre asi terminés, elle jette un regard de mélancolique fierté sur son passé de souffrances, de luttes et d* eintoires. E h s incline, pieuetmtnl vers *et chers morts, ver* tous ceux-là qui sur let borde de l Y ter, dan* les cintHère* du front et de larrè'*, »«'• l<ts routes de la reconquête, do'ment leur tommttl, bercés par les fanfures triomphales. E le dit ton mzral le plus cordial à tus t'ès chtrs collabo-raieum ; aux Sokier, aux Moonlight, aux Van der Burght, aux B'iteye, à tant d'axtrzi qui lui ont donné le mtilhur de leur esprit et de leur cœur. Elle exprime sa reaonnaisxance la pUs affectueuse à tet amis dont la fidélité fut inaltérable, à s** propagandistes qui ont tant fait et font encore tout let jours tant pour elle, à tes abonnée qui forment une grande famille étroittment uni*. Elle rend à l'Auteur de tout bien l'hommage de son absolue gratitude, *t sonfixnte en Son aide, en la sympathie de tout ceux qui juiqu'à prêtent voulurent bien la soutenir, elle aborde avec assurants une année nouvelle qui, commencée à Calait, te poursuivra bientôt, a1 est notre plut ardtnt espoir, dan* notre Bilgique libérée. A Dieu vat ! LELOU un dou'oureux calvaire, durant quatre longues a .nées qui parurent quatre longs siècles ; la fortune des armes parut indé- \ cise, encore qu'aux tables de la Loi, la justice eûi déjà écrit la sentence. | Toutes les blessures, toutes les amertumes, toutes les détresses des Belges, le Roi les ressentit, pendant que la Riine simplement les consolait, les secourait et les pansait. Jamais cœur royal ne battit autel»! 41 maiaeoB du m*r Aujourd hui qu'un vent propice, le vent de | la victoire, gonfle les étendards alliés, ' tous les regards de nouveau se tournent vers la B ilgique et son Roi. Je sais par les milliers de soldats dont1 depuis quatre aas js me suis occupé, à degré de vénération l'amour de l'armée pour son Roi est moaté. Alors qu'autour de lui tant i-s "rôaes ' s'écroulent et tant de rois s'enfaietr pjur- sjiiïis par les ma'il.oUoas 4-> wiUioae f ? • - *-■ ' ' ; • • j d êtres, celui d Albf rt I r reste deboaf, I irtéoranlable dans ses assises, rayonnant d'un ineom >arab!e é>;!aî. Le Roi, le t ôtre, celui que nous têtero.n bientôt à Bruxelles délivré a prouvé q>; il réunissait ea lui ia vaillanei, la grand uc dame, la noblesse, qui f >nt les grands tems et. et qu«, s il restait une page b'tnehs au livre des Rois, cul plus que lu' n'f tait digne ti y graver s,<yti nom. Gaorgft SOHIER. En garde contre l'sliummisme La nouvelle République allemande commence déjà, à faire divaguer les bons socialistes plus ivilsenniens que français. « En face de la République sociale d'Aile-magne, écrit Marcel Cachin dans l\ Humanité », notre attitude doit être dictée par la formule démocratique de la liberté des peuples à disposer d eux mêmes. El nos poilus, notre classe ouvrière et paysanne, ne tolère' ront pas que la victoire des ' démocraties, t'achève en expédition d'ordre contre les peuples qu'ils ont, plus que tous autres, contribué à libérer. » M. Cachin déborde de candeur : d'abord, admirons la manière dont il veut confisquer la victoire à son profit, c'est à dire au profit de ses théories et de son parti. Voilà des gens qui, depuis que Clérnenceau est au pouioir, le boudent, paraly ient son action, l'accablent de critiques. Clérnenceau tient bon, poursuit son oeuvre, assure le triomphe. Aussitôt, ces Messieurs s'avancent et disent : « La victoire ira jusque là, pas plus loin : voilà la volonté de nos poilus, de notre classe ouvrière et pay-santie. » Ne serait-on pas tenté de leur dire : « Mais retournez vous de grâce 1 La victoire, mais cela ne vous regarde pas. Vous l'avez paralysée avant qu'elle s'achève. Maintenant que nous l'avons, vous êtes prié de n'y pas loucher. » Et puis, quelle confiance dans « la Répu-blique sociale d'Allemagne I * Ce serait risi-ble si ce n'était dangereux. Raisonnons un peu : Qu'est-ce que la république boche ? Le résultat de la victoire de l'Entente, purement et simplement. Si le kaiser et Hindenburg avaient triomphé,Vempire allemand était établi sur des bases plus solides que jamais. Ebert, le chancelier socialiste, a été depuis août 191Ï, l'homme de l'impérialisme prussien, l'approbateur de la guerre sous'marine et des méthode* de guerre d Outre.Rhin. Scheidemann lui aussi est de même mentalité. Ils ne se sont convertis que parce que la grâce de Foch,les a touchés. Que vaut cette conversion ? Enlève t-elle au monstre germanique ses crocs efses griffes ? Oui, à condition que les armées de l'Entente président à l'opération, à condition que la diplomatie de l'Entente empêche crocs et griffes de repousser. Faire, eomme Cachin, un geste bénisseur sur la démocratie allemande nouvellement née et la considérer comme tabqu, c'est de l'imbécillité, et il n'y a pas un soldat, un vrai ayant fait la guerre qui veuille se rallier à cette abominable politique. Aussi n'est ce pas Cachin ni ses camarades de l internationale qui feront l'avenir et mieux vaut ainsi. <J. i&orande LA SITUATION Le Testament « la cdui& vânsnam... * La proclamation da prince Mix da Bide — ses dernières volontés, en somma. — contient une clause testamentaire en faveur dos Allemands d'Autriche. G est à eux que l'ex-ch«nceïier a soDgé, la chose est trop évidente, en annonçant que la falure Constituante aura pour tsLln d'sccueiiilr les éléments « qui pourraient désirer » entrer dans le cadre de l'Empire. Et qui donc, si ce n'est à Vienne, ! pourrait éprouver ce paradoxal désir ? | Perdre l'AUace-Lorraine, absorber l'Autri-i che ailemaude, tslia est la dernière pensée da dernier chancelier de Gail aurae II. •Observons que M. Kurt Eisner, chef du ' gouvernement bavarois nourrit une combi-' nalson semblable : lui aussi médite da fonder une grande Répcb.iqua démocratique et socialiste allemande, doat les frontières com- / prendraient Vianne, i. . _ . _ M - .. „ S8 Hjsuâii £■* H* 60 7 1m4I SBtâllléî"^ Il Cîf | saa^? Vendredi 15 Nôvcmbft 9- i vrf" : ,j ■ - i —

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Dit item is een uitgave in de reeks Notre Belgique behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Calais van 1916 tot 1918.

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