Notre Belgique

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26 november 1916
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s.n. 1916, 26 November. Notre Belgique. Geraadpleegd op 26 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rv0cv4cv85/
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~#2 Année. — W°ll JL_»© 3>fl*imaér»o : £5 Ct"' BimAiiche »« et lundi ST Novembre ÏOIO ■L»*** NOTR ▼▼▼ ▼ w ww ▼▼▼▼•▼ w wrr, Al*oiineiMteii1s Militaires* s Par Semaine:.0,25 fr. | par, 0abonnement8. Par Mois :..* *00fr« ' La Journée En dépit du laconisme des communi-* qués officiels français et britanniques, on sait par les correspondants de guerre sur notre front que le ralentissement des opérations n'est qu'apparent. Si l'infanterie ne donne pas, l'artillerie lui prépare de la besogne. Le canon tonne sans cesse au nord et au sud de l'Ancre et les dernières nouvelles parvenues de cette région indiquent qu'un formidable duel y est engagé depuis mardi „ Cette fois, ce sont les Allemands, pa- ; raîtil, qui ont ouvert le feu. Peut-être nos adversaires espèrent-ils reconquérir, à la faveur d'un bombardement intensif, les positions qu'ils ont dû laisser au pouvoir de nos excellents alhés. Ceuxci, d'ailleurs, sont gens h ne pas s'émouvoir et ils attendent, confiants, le choc de l'ennemi. Pour l'instant, ils continuent à pratiquer le système de raids qui leur a si bien réussi jusqu'à présent. Il leur permet d'abord de nettoyer quelques tranchées, d'en ramener des prisonniers, et ensuite de se renseigner « de visu et de auditu » sur les forces qu'ils ont devant eux. Ces incursions rô, pétées dans les lignes ennemies, tantôt' sur un point, tantôt sur un autre, ont encore l'appréciable avantage d'inquiéter le commandement allemand, lequel, depuis l'attaque brusquée et, féconde sur les deux rives de l'Ancre, redoute plus que jamais une surprise dft la part d'un adversaire qui excelle dans ce gerive d'entreprises soudaines. Nos succès sur la Somme et notre offensive sur la Meuse ne semblent pas avoir détourné beaucoup l'attention des, Allemands de l'objectif principal qu'ils*, s'étaient donné, à savoir l'écrasement de l'armée roumaine sous l'effort de Falkenhayn. Une dépêche officielle de Berlin annonçait, hier matin, la prise de Craïova, sur la rive orientale du Jiul, et, malheureusement, quelques heures plus tard, cet (événement était confirmé. Toutefois, et4elte constatation est quelque peu ras^Brante, on remarquera que les commua^^s allemand et autrichien ne font i^fl khjilion de prisonniers é, ce qui laisse suoja oni pu se replier cultes. II était, d'ail- tendent avec dignité, dans une intimité .que le deuil national resserre la ha de notre commune épreuve. » Et voici que dans ces foyers paisibles pénètrent de force des équipes de soldats, ils arrachent les jeunes gens a leurs parents, le mari à sa femme, le père à ses enfants ; les captifs sont ranges par groupe de quarante ou cinquante, on les hisse dans des fourgons, puis des que le train est fourni on donne le signal du départ.... Ils i ils vont, ni pour combien de temps. îout ce qu ds savent, c est que leur^ travail ne profitera qu'à l'ennemi. » Ces malheureux sont condamnés au pue esclavage, sans jugement préalable au mépris de tous les droits. Et pourtant, continue le Cardinal : « Deux hautes autorités de i'Kmpire allemand nous avaient formellement garanti la liberté de nos compatriotes » et il cite à l'appui les garanties confirmees par écrit du Baron Von Huen. gouverneur militaire d'Anvers et la declaration du Baron Von der Goîtz affirmant devant témoins « que la liberté des citoyens Belges serait respectée. Aux représentations que lui fit récemment Mgr. Mercier le Baron Von Hissing répondit : « L'emploi des chômeurs Belges en Allemagne, inaugure seulement après deux ans Je guerre, cUîfère essentiel!,'ment de la mise en captivité des hommes aptes au service militaire. La mesuré n'est pas non plus en rapport avec la conduite de la guerre, proprement dite, mais est motivée par des causes sociales et économiques. Son Eminence fustige comme il convient la duplicité et la mauvaise foi du bourreau de notre Patrie : « Comme si la parole d'un honnête homme était résiliable au bout d'une ou de deux années, comme un bail d'officier. Comme si la déclaration consentie en \y\4 n'exçlyai* ^asexpresséntent et les opéi-atïons de guerre et les travaux totcctt Comme m <»~Gn chaque ouvrier belge qui prend la place d vin ouvrier allemand ne lui permettait pas de remplir un vide de l'armée ^dlemando. Le Cardinal conclut en son nom et au nom de ses collègues par un puissant appel à l'opinion, rappelant ce que disait autrefois Léon XÎH au Cardinal Lavigerie, dont il bénissait ^ la mission: « L'opinion est plus que jamais la reine du monde; c'est sur elle qu'il faut agir. Vous ne vraincrez que par l'opinion « Il prie la Divine Providence d'inspirer à quiconque a une autorité, une parole, une plume de se rallier autour de notre humble drapeau Belge pour l'abolition de l'esclavage européen. Puisse cette voix auguste trouver partout un écho et la conscience humaine, fidèle à îa grande parole de St Ambroise: « L'honneur au dessus de tout » protester énergiquement et efficacement contre les traitements indignes que les boches infligent à notre pauvre -R V) oays.D- Ji" sont un ou de poser sans tr leurs, samment f les 'eh; et nous l'avons suffiomprendre — que depuis les combats ce la semaine dernière, au nord de Craïova, dans la vallée du Jiul, combats d'une rare violence, la retraite de l'armée roumaine devenait inévitable. Il aurait fallu pour l'arrêter, que les Russes vinssent rapidement apporter leur appui, et cette rapidité môme ne pouvait guère s'escompter dans un pays où les voies de communications sont plutôt réduites à îa plus simple expression. Il est très malaisé de tirer, dès maintenant, les conclusions de cet insuccès, car îa pauvreté des renseignements que l'on possède sur îa situation et la force exactes des combattants respectifs ne laisse place h aucune hypothèse. Par exemple, nous ne savons rien de précis au sujet de la fraction roumaine qui menait la campagne dans la région d'Orsova et pour laquelle la pointe de l'ennemi sur la voie ferrée de Bucarest constitue un événement gros de menaces. La plus récente nouvelle de cette région indique seulement que les Roumains résistent sur la Gerna. Pourrontils résister longtemps encore entrç lès forces ennemies les enserrant à l'ouest et à l'est ? Peut-être, si celles qui ont descendu le Jiul se portent nettement vers la vallée de l'Oltu où l'armée roumaine en retraite s'est retirée. En tout cas, les Autrichiens ne se vantent pas d'avoir franchi la Cerna, et c'est là un point essentiel. Il est également essentiel qu'à la gauche de la colonne de l'envahisseur subsiste toujours l'énorme hiatus, le vide, entre ses positions avancées à Craïova et celles que défendent énergiquement les Roumains au-dessus de Campoïung. Par cette brèche, on peut paser une armée qui, en faisant office de coin, modifierait l'aspect général de la situation. En l'absence de donnée» suffisantes, nous nous en tiendrons aujourd'hui à ces simples indications. En Dobroudja, nous avancèrent îur tout le front surtout au centre. ^ A l'aile gauche nous occupâmes les villages de Gelongie, Pazarli, Ester, Palazuinie et Tasaul. les Barbares en Belgique Le Gouvernement belge en appelle au Pape et au Roi d'Espagne cjntre les nouveaux crimes allemands Paris, 24 Novembre. (Contrôlé). Du H vre : Le baron Beyens, ministre des affaires étrangères, vient d'envoyer aux ministres de Belgique près du SaintSiègeet près du roi d'Espagne un télégramme où il décrit, les déportations dont lesBelges sont victimes et conclut en cestermes :I « Insistez vivement pour que le gou- ' vernement auprès duquel vous êtes accrédité invite le gouvernement allemand à ré&échir aux conséquences des crimes de lèse humanité qui se commentent en son nom. » L'Allemagne avant d'être forcée à abandonner notre pays, veut laisser à l'état le cadavre : mais s'acharnant ainsi à le torturer, elle se met au ban des nations, et, au lieu d'imposer la paix à ses adversaire par la terreur, èlh fait que soulever contre elle le civilisé. » L'impôt mensuel payé par es Paris, 24 Novemb.e. (congelé). D'Amsterdam : Selon « l'Echo Belge », le gouverneur de la Belgique publie un nouvel ordre du jour en date' du 20 novembre, signé par lui, par le duc Albrecht de Wurtemberg et par von Falkenhausen et selon lequel l'impôt de guerre mensuel de quarante millions de francs payé .par la Belgique durant ces deux dernières années est porté à cinquante millions. _ Les fais d'entretien de Tannée et de l'administration allemandes en pay3 oc- 1 cupéaseront prélevées sur cette somme.». î e'One s, i h. soir Si nous n'obtenons pas, sur le front roumain, toutes les satisfactions que nous avions entrevues, celui du Vardar, par contre, est beaucoup moins parcimonieux. Tous les jours, le télégraphe nous apporte d'excellentes nouvelles. Depuis la prise de Monastir, les forces alliées n'ont pas cessé de progresser vers la route de Prilep et de battre les Bulgaro-allemands. Les Serbes continuent activement leur mouvement sur notre droite, ce pendant que les Italiens, qui sont venus prolonger notre gauche, marchent admirablement au nord-ouest de Monastir, complétant ainsi le mouvement dVnevloppement qui tend à obliger l'adversaire à se replier vers le nord-est en lui interdisant de prendre la route de Kruchevo. La manœuvre se dessine donc dans les meilleures conditions et il ne semble pas que les renforts amenés en toute hâte aux Bulgares puissent désormais obliger notre commande* ment à la modifier. Georges BERNARD» londe Soldats, exigez « Notre België tous les vendeurs. de QUOTIDIEN 7TTVTVT?TV.V' yvwwww wv1 r : 4, Rue de Madrid, CALAIS, & vr v -^ T v v v ~v v ▼ ▼ "v v v •* La protestation du cardinal Mercier et de l'Episcopat Belge Rédaction 8î Administration Tarif des Abonnements Militaires: ....I Mois 1,60 fr.3 IWois 4 fr. Civils s (France) ...I Mois 1,80 fr.3 Mois 5 fr. (Étranger)•I Mois 2,70 fr.3 Mois 8 fr. ▼TVVTVVTTTTTVTVV^TTTVTVTTTTVTTVTVTVVTv^VWTVVTTVVTVTYTTTTTV RECTIFICATION Il y avait une fois, un peuple très méchant, très cruel et très fort. 11 entreprit de subjuguer par les armes tous les peuples laborieux et honnêtes qui vivaient dans l'innocence et la paix, autour de ses frontières. Tout d'aoord il réussit dans ses entreprises criminelles. Il envahit les territoires de ses voisins, tuant la population, brûlant les villes, peuples opprimés s'unirent contre le Mgr J. MarinÎ3 a été décoré par Sa Majesté le Roi de l'Ordre de Leopold, et non de la Couronne, comme nous l'avons dit hier par erreur. tlespectue11ses féHcitalions. CONTRE LES DEPORTATIONS EN ALLEMAGNE Nous avons le plaisir d'annoncer à nos lecteurs que nous avons obtenu de M. Jos. Neujean, — ci-devant secrétaire de rédaction de la « Dépêche » de Liège et présentement sergent à l'Institut de rééducation de Port-Villez — la promesse d'une collaboration assidue à « Notre Belgique ». L text, de îa protestation de SLE.échappent à la misère extrême, et at\f\ Cardinal Mercier au nom de 1 Lpis Officiai Paris,24novembre, Si?.soir Sur le front de la Somme, bombardementvif de la région de SailîySaiilisëî el de la sucrerie d'Âblaineoùrt. En Alsace, un coup de main effectué par nous, sur une tranchée allemande de rïftlsi nous a permis de ramener des prisonniers. Aucune perte de notre côté. Nuit calme partout ailleurs. Paris, 25 Novembre, 7 h. matin Communiqué officiel français du 24 novembre. journée calme sur l'ensemble c»u front Une pièce ennemie à longue portée a tiré trois obus de .gros ' calibre dans îa direction de Nancy. AVIATION Hier 23 novembre dans 1 ar.\ es-midi un avion allemand a éî.é abattu par le tir de nos canons spéciaux. L ai reil est tombé au nord de Berry-aU-3ac. Dans la même journée le maréchal des logis Viaîîet a abattu son sixième avion allemand vers Moislaine (région de la Somme.) Sur le Front Britannique Quelques coups de main heureux Paris, 24 MoïemKjr®, S h soir Ri a de main exécutés- par nous, sud Notre confrère Neujean, après avoir fait partie au début de la guerre d'un rfat Belge, contre les déportations de ni malheureux compatriotes en Aile- nfene, vient d'être publié. C est un do- t d'une grande force, dans lequel eut Primat, avec la noble înde- ice qu'il a toujours conserve en plsence du Pouvoir Occupant, denon- c au Monde et surtout aux I ays Neu- ts nouveaux crimes commis par les -es. La réalité des faits odieux qe nous avons relatés, y est attestée. (("ennemi procède par régions.... en- 24 octobrî et le 2 Novembre, il cferâ dans la région de Mons, par de huit à douze -cents hommes ,ur— à partir du 6 Novembre sur l'arrondissement de Nivelle s'abat. » 11 ya un intervalle de viigt quatre heures entre 1 affichage et la déportation m Cardinal se place immédiatement terrain du Droit et réfute les pre, invoqués par l'autorité allemande pour justifier ces mesures violentes. Les chômeurs, dit celle-ci. ré^îmèïu uê "forteresse, 5. passé aussi. J méchant et après des. années de^gueire sur sa demande, plusieurs mée de campagne, d'où il a été retiré par suite d'une mesure générale prise en faveur des hommes de sa classe. Il est donc de ceux qui ont fait plus que leur devoir, et, à ce titre, nous avons la confiance que ses articles seront bien accueillis par nos vaillants combattants du front, à qui ils s'adresseront tout spécialement. La collaboration commen'Cera' demain. mois à Tar- incertaine et cruelle ils vinrent i bouî de le réduire à l'impuissance. Depuis lors la paix n'a plus cessé de régner sur le monde. Cette explication est beaucoup ^oo simple, et plus personne après la guerre ne s'y arrêtera un instant. Il faudra chercher ailleurs, et c'est alors que commenceront les discussions non plus seulement avec les Allemands et contre eux, mais entre nous, entre les différentes fractions de l'opinion publique belge. Le Catholicisme et la Guerre H peut sembler dép'L-é d'aborder une question aussi théorique, dans un journal destiné à nos soldats.^ au front. Ceux-ci, semble-t-il, n'ont et ne peuvent avoir qu'une pensée : battre au plus tôt les Allemands qui nous ont fait et qui continuent à nous faire tant de Notre Patrie ne sera délivrée, elle ne recevra les compensations qu'elle mérite, que le jour où les Allemands seront et se sentiront battts. Voilà la pensée principale de no. soldats. C'est elle qui, en grande partie, doit soutenir leur courage, dans les semaines pénibles et monotones^ qui vont s'écouler avant les efforts décisifs du printemps prochain. Dès lors n'est-il pas, je le repète, déplacé de venir leur parler d'une question aussi théorique, aussi dénuée d application immédiate que celle des rapports entre le catholicisme et la ..ruerre? Je ne le crois pas. D'abord il est à présumer que pendant les mok d'hiver \ nos braves *M*z* *- • < .* V 'w de réfléchir qu'ils ne le souhaiteraient. Ils seront vraisemblablement *'Oues a une inaction relative, bien plus déprimante que les dangers de la bataille. La guerre active, malgré ses horreurs, a quelque chose d'enivrant qui exalte les sentiments héroïques. L inaction dans les camps a quelque chose de déprimant qui engourdit les facultés de l'âme. . On ne peut échapper à cette torpeur malsaine que par un grand effort de volonté, par la lecture, la reflexion, la discussion courtoise, la prière surtout pour ceux qui ont le bonheur de posséder la °Ii n'est donc pas déplacé de pousser nos soldats à sortir pour un moment du cercle déprimant de leur vie monotone pour aborder la discussion de problèmes plus élevés et olus difficiles. Et puis la guerre ne durera pas toujours. Les soldats d'aujourd hui sont sortis hier de la vie civile et ils y rentreront demain. Nos soldats.^ si aguerris qu'ils soient par deux années de rudes campagnes, n'en restent pas monw ce qu'ils étaient hier, ce qu ils redeviendront demain : des paysans, des ouvriers, des artisans, des étudiants, des avocats, bref la nation masculine: dans la diversité de ses profession pacifiques. Or, la paix venue,'la bataille des canons et des mitrailleuses terminée, nous allons voir recommencer la bataille des idées. Sans doute, il faut espérer qu a:près: les années de souffrances communes cette bataille aura perdu une bonne partie de son âpreté. Nous n allons pas, après avoir si longtemps et si loyalement fraternisé recommencer à nous haïr, a nous mépriser l'un l'autre, à nous jeter à la tête des épithètes méprisantes et des insinuations scandaleuses. Non, n'est-ce pas l cela est fini pour jamais ou tout au moins pour longtemps. D'autre part, la lutte des idées, lom de se trouver diminuée par^ la guerreen sera excitée. Des problèmes nouveaux vont se poser, les problèmes anciens vont s'éclairer de lueurs nouvelles.Toutes les croyances, tous les partis,toutes les confessions auront à approfondir leurs doctrines, pour les adapterà des mentalités nouvelles et à des besoins nouveaux. ^ 0 Beaucoup d'illusions seront tomoees, beaucoup de théories seront apparues caduques et inutilisables. Des besoins nouveaux réclameront des théories nouvelles, ou les applications nouvelles et merdes de théories anciennes.^ Ceux qui s'imaginent qu'après laguerre le patriotisme et le nationalismeseront assez forts pour imposer silenceà toutes les discussions sur les autressujets se font d'étranges illusions. Ni laquestion religieuse, ni la question sociale, ni la question démocratique, ni laquestion internatonale ne seront résolues par la guerre. %( Les 'batailles d'idées ne se décident pas par l'épée. Toutes ces questions et bien d'autres reviendront à l'ordre du jour, éclairées d'une lumière nouvelle. •Tout ce que nous pouvons désirer et espérer c'est qu'on les abordera avec un cœur chargé, renouvelé par l'épreuve et par la souffrance. Parmi ces questions, celle de la guerre tiendra une place prépondérante — nous ne contenterons plus'de la réponce un peu simpliste qu'on lui donne aujourd'hui. jer pour l'ordre public ; une char- oour la bienfaisance officielle. La pAlongation du chômage ferait perdre à nos ouvriers leurs habitudes techm- i et ils deviendraient en temps de bles pour l'industrie. » Cardinal répond : « il y avait d au- moyens de protéger nos finances, lit de nous* épargner des contnbu- i de guerre qui ont à l'heure pre- î atteint le milliard et poursuivent a vn de 40 millions par mois ; c était nous épargner les contributions en re qui ?.e chiffrent par plusieurs nu 1- ds et nous épuisent. 11 y avait d au- moyens de pourvoir. à 1 entretien aptitudes' professionnelles (de nos îers : c'était de laisser à l'industrie * ■■** machines et leurs accessoires, ! nagne ;et ce n'e3t ilc3 car-, Et alors nous aurons à nous demander si le catholicisme que l'Evangile présente comme un trésor contenant des choses anciennes et des choses nouvelles Noua et Vetera renferme dans sa doctrine les éléments d'une répoase satisfaisante. Je voudrais, dans une série d'articles très simples, dépourvus de toute prétention littéraire et de tout esprit polémique, essayer dès maintenant d'indiquer les grandes lignes de cette répense. Je n'ai pas la prétention d'imposer des théories, ni de promulguer des dogmes. Je voudrais éveiller des idées, susciter des réflexions, suggérer des solutions, provoque . si possible, la contradiction ou ta collaboration de nos lec teurs. Et ces lecteurs eux-mCmes, je souhaite les trouver, non pas seulement parmi nos coreligionnaires, mais parmi nos frères belges qui ne pensent pas comme nous, qui peut-être nous détestent sans nous connaître et qu? ne savent pas toutes les réserves de doctrine et d'amour qui se cachent dans l'enseignement de l'Eglise catholique. Caritas. m^m•S/S/SA^■——~ Le GarneUu.MoIon de Festubert et du Dois-Grenier. Communiqué officiel anglais 24 novembre, 23 naures L'artillerie ennemie a montré do IVtivitéau cours de la journée, sur notre front, vers Lesbœufs-Beaucourt et de part et d'autre sur le canal de La Bassée. Des détachements d'infanterie ont été dispersés par nos tirs d'artillerie au sud de Puisieux. L'aviation a exécuté hier un excellent travail. Au cours d'un combat aérien entre douze de nos avions et vingt appareils ennemis, ces derniers ont été dispersés ; un d'entre eux fut détruit et plusieurs autres contraints d'atterrir avec des avaries. Tous les nôtres sont rentrées sans incident. Quatre aéroplanes allemands ont été détruits dans différentes autres rencontres. Trois des nôtres ne sont pas rentrés. Les Opérations Russes OFFENSIVE EHREHIE REPODSSÈE Communiqué rfficiel russe du 24 nov, ' Front occidental. — Dans la région de Zanaroc, au sud-ouest du lac Narocz, nos éclaireurs ont attaqué la garde allemande. Ils ont capturé une mi-railleuse. Au nord-est de Krewo, après avoir canonné les ■ tranchées au moyen de i"artillerie et des mines, l'ennemi a or.s l'offensive sur le front, mais a été repoussé par notre feu. •Notre artillerie a causé dans les lignes ennemies une forte explosion. Sur le Stockhod, dans la région du chemin de fer de Kowel-Manowikhi, des petites forces ennemies prirent l'offensive, mais notre feu les contraignit à se cacher dans des buissons où ils restèrent jusqu'à la nuit. Après quoi, ils rentrèrent dans leurs retranchements. Dans la région du bourg de Werby, au nord de Krômonzo, un aéroplane autrichien atterrit. Les occupants furent capturés. Sur la rivière Bystritza, nos avions ont jeté avec succès des bombes sur les dépôts d'artillerie, sur l'intendance, ainsi que sur le village de Pawoltcho, sur le chemin de fer au nord-ouest de Stanislavowo. Nos éclaireurs ont fait avec succès quelques reconnaisances dans la region des villages de Konnac et Broch au nord-ouest de Zolotwiny. Front du Caucase. — Des éclaireurs turcs qui tentaient d'avancer vers nos positions dans la région de Kagui, furent repoussés par notre feu. Dans la région de Doguste, les Turcs ont évacué le village de Charafkbam. On remarque de nouveau que les Turcs ont employé des balles explosives. Front roumain. — En Transylvanie, dans la région nord-est de Tournonseverine, un petit détachement roumain a attaqué l'ennemi et le dispersa en s'emparant de trois canons. En Dobroudja, nous avançâmes sur tout vers le sud, parvenant avec le flan ' gauche jusqu'au lac de Tachoul, où^if traversèrent par endroits la rivière Ka tal rières, ni dans les fours â enaux ou ^ Allemands euxmêmes déclarent qu ils enverront les sans-travail que nos spécialistes iront parfaire leur éducation professionnelle. Puis courageusement le grand Patriote proclame que la vérité est toute autre ; tous ces prétextes, dont il a démontré la fausseté, c'est un attentat criminel, une nouvelle violation du Droit des gens,c'e3t îa mise en esclavage d'une notable portion du peuple Belge, que poursuivent nos ennemis. « La vérité toute nue est que chaque ouvrier déporté est un soldat de plus pour l'armée allemande, il prendra la place d'un ouvrier allemand dont on fera un soldat, ri Quatre cent mille ouvriers se trouvèrent malgré eux ct^ en grande partie à cause des régions d'occupation réduits au chômage — ils supportent sans murmurer, respectueux de Tordre ' public, leur sort malheureux ; la solidarité national pourvoit à leurs pins pressants besoins ; à force de parcimonie et de privations généreuses, ils François-JoseprMRnort. Quelle p3rte pour les caricaturales l — Je ne vois pas, pour ma part, une autre importance à cet événement dont s'occupe -— heureuse d'avoir trouvé un sujet à copie en ces temps de censure à outrance — >la presse des pays alliés. Un chant de haine s'élève de toutes parts et les imprécations s'envolent,nuées de corbeaux noirs, et tournoient autour de ce qui fut l'empereur et roi. François-Joseph est mort. Mais, depuis dix ans, peut-être davantage, son trône n'était plus, — qu'on me pardonne d'emprunter à Gustave Hervé ce mot trivial et juste, — son trône n'était plus qu'une chaise percée, sa couronne qu'un joujou, son sceptre qu'un hochet. Et malgré tout le mal que, depuis août 1914, il peut nous avoir fait, ordonné ou permis que l'on nous fit, malgré les vilaines actions qu'il commit, provoqua ou toléra aux jours lointains où ïl était encore, si jamais il le fut, « responsable », je n'ai pas le courage de clouer au pilori le criminel défunt, sans me sentir pris d'un sentiment de profonde pitié pour le vieillard-enfant couché au tombeau. Le Havre, 24 Novembre. — Au cours de la matinée du 24 Novembre il s'est déroulé dans la région de Dixmude un violent feu d'artillerie de campagne et de tranchée. Nos batteries ont pris le L'action a ete terminée vers dessus, midi. Sur la rive droite de la Cerna, les Serbes ont enlevé le Village de Budimirca ; les violentes contre-attaques lancées surce point par l'ennemi ont complètement échoué. * . ■ , , t Au nord et h l'est de Monastir, la lute continue, acharnée ; les troupes alliées ont réalisé des progrès et ont infligé de lourdes pertes aux Germano-Bulgares qui tentent énergiquement de s'opposer J à leur avance. A l'ouest de Monastir, les Italiens, poursuivant leur marche en avant, ont poussé jusqu'à Nizopole et ont fait des prisonniers. COMBAT D'ARTILLERIE Communiqué officiel roumain du 24 NovembreSur le front nord nord-ouest et sur le front de Moldavie aucun changement Sur la frontière de Montonie jusque la région d'Iragoslavaîe, faible bombardement d'artillerie. Dans la vallée de l'Oit, bombardement d'artillerie sur l'aile droite et le centre. Sur la gauche l'ennemi attaque violemment dans Oltenie. Nos troupes sous la pression des^ forces ennemies supérieures se retirèrent sur la gauche d'Oltetz. '•■ bombarder lent d'artillerie tout le long ju Danube. Dans les environs de Zimnicea, violent bcmbardement d'artillerie ennemi Oui essaie de débarquer, Oui, de pitié ! — Oh ! je comprends fort bien votre étonnement, comme aussi les sentiments-plus aigus que vous éprouvez. Je partage la douleur de ceux qui souffrent dans leurs plus chères affections, de cette guerre dont FrançoisJoseph supporta et supporte, au-delà de la vie, de ses maigres épaules débilitées, le poids terrible. Je m'explique votre haine et vos colères. Mais je ne puis m'empêcher de penser sans un frisson de compassion au destin tragique de cet homme. Je ne puis m'empêcher de songer à l'amertume de ses derniers jours. Son trop long règne fut un amas de boue et de sang. Sa vie intime et familiale fut un long deuil, une longue î.orite. Sa femme mourut sous le fer d'un assassin, son fils dans une orgie crapuleuse. Pendant 68 ans, il ne recula, pour être grand, pour être craint, devant aucune" félonie, devant aucune bassesse. Il avait juré de respecter la constitution du 4 mars 1849 ; il l'abolit en 1852. Parjure envers ses sujets, il fut traître yis-à-vis de chacun. Il avait réprimé Va révolte hongroise grâce à l'empereur de Russie ; il abandonna lâchement le tzar lors de la guerre de Crimée. Battu par l'Italie à Solferino, battu par la Prusse à Sactowa, il s'inclina honteusement (lovant elles en 1877 pour former la." Triplice. Dès ce moment, François-Joseph avait donné un maître à l'Autriche, la Prusse ! Ah ! si dans ces dernières années, il est resté au vieillard maudit par les mères et les épouses un rayon d'intelligence, si ce qui lui restait de pensée lui n permis de suivre quelque peu les péripéties de la tragédie dont le dénouement approche, comme il a dû souffrir d'avoir agi vilement toute sa vie pour servir, dans ses derniers jours, de risée à l'Europe et de pantin au kaiser. ur 1 Comme il a dû se trouver criminellement ridicule, comprenant, l'effondrement du rêve germanique, de n'avoir même pas travaillé pour le Roi de Prusse. Comme, dans son agonie, il dut trembler et souffrir de sentir qu'on allait.,avec l'empereur, porter l'empire au tombeau.i*E Molon.

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Dit item is een uitgave in de reeks Notre Belgique behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Calais van 1916 tot 1918.

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