Notre Belgique

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15 november 1916
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s.n. 1916, 15 November. Notre Belgique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hm52f7kh4q/
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' QU OTIDI EN V V V V V <Z\ &>, *» ,^/KLjCr, ..h iTi. ^gb. ^L. A Tarif des Aboiiiienx£n(8 Militaires: .... I Mois 1,50 fr. 3 Mois 4 fr. Cîwiis : (France) ... 8 t¥3ois 11,80 fr. 3 Mois 5 fr. (Étranger) ... 3 Mois 2,70 fr. 3 Mois 8 Jr, -*-• J». --» j=i. JKX Jix .iK-i-. VivAa, Rétfaeîion si MiniRistrafiéi : % 1Rue ils Kaùltfi SâLAIS,, « <- AJk..tfX^3.«X, JU J». ASi. ^-iv«.*. <w. «— ««..u»*-^.-—. A .m. a—, Al>OB3Liî<e3siie>5îfs Militaires» ; Par Semaine: . . 0,25 fr. ) . „ , „ _ par 9 O abonnements. Par Mois: . \ 3,00 fr. j VIVE LE ROI! C'est aujourd'hui le cri de tous les joldats belges, dans les .tranchées, dans les cantonnements, dans les hôpitaux, dans les usines. Ce cri qui jaillit ponta-foément de leur poitrine, fait leur cœur plus joyeux et plus allègre leur âme. C'est l'expression d'un loyalisme que deux années de guerre ont enraciné profondément, d'un culte qui s'affirme chaque jour avec force et douceur, d'un amour où il y a de l'admiration et de la tendresse. Vive le Roi ! Le soldat voit, devant son regard intérieur, la longue et fine silhouette de celui qui, si souvent, lui apparut, sur le sable de la mer, le visage fouetté par l'âpre bise du Nord, l'œil lointain, rêvant à la reconquête de la terre patriale. Il revoit le grand officier, très sérieux et très bon, qui vint parfois le surprendre dans son abri, qui s'inclina vers lui pour lui parler et qui, de son verbe lent, souleva des tempêtes en son âme. II revoit le Souverain qui, dans son amour pour les hommes, pour les plus humbles et les plus méritants, les lignards, trouva cette chose exquise : faire de l'héritier du trône, du petit prince Léopold, l'un d'entre eux, un soldat du 12°, vêtu de fa capote bleue et maniant le fusil. Et, d'avoir songé au Roi, d'avoir évoqué son image, d'avoir crié : « Vive le Roi ! », il reprend avec une nouvelle énergie le rude labeur de la guerre. Vive le Roi I c'est le cri que, nous aussi, nous poussons au seuil de ce jour-!nal et qui résume notre programme. Le Roi, c'est l'incarnation de la Patrie. La Belgique, notre Belgiqua, revit en Lui. 'Elle retrouve en Son auguste personne, son âme à elle, son amour jaloux de l'indépendance, sa loyauté foncière, sa vaillance têtue et patiente, sa tendresse pour les petits. Elle sait que pour l'étranger, pour l'allié comme pour l'enne-pii, le Roi Abert est inséparable de son peuple, et qu'il arrive., à force de bonté, rie justice et d'héroïsme, à s'identifier «vec lui. Elle sait que les Belges, tous les Belges, ceux des villes et ceux des campagne, ceux de Wallonie et ceux des Flandres, tous forment autour de Lui !e faisceau de leurs âmes, de leurs énergies, de leurs douleurs, de leurs espoirs, tous, au sein des pires détresses, n'ont qu'un rêve à reprendre, sur un sol reconquis, une vie libre, soumis au pouvoir du meilleur des souverains. Et parce qu'elle sait et parce qu'elle sent tout cela, « notre Belgique » est heureuse, en ce premier article de son premier numéro, de déposer, aux pieds du Roi, l'hommage de -son respect et de son .amour, et de son loyalisme. Elle sonne, autour d'Albert Ier, le ralliement de tous les soldats wallons et d'expression française. Elle leur parlera fous les jours, et de la grande patrie belge, et de la petite patrie wallonne. Elle exprimera les élans de leur âme religieuse et patriotique, leur attachement au foyer, à la ville, au village, aux traditions ances-trales il la Belgique et au Roi. Elle 'es aidera de ses conseils dans les mille riens qui forment leur existence et les dirigera dans leur éducation morale, intellectuelle, professionnelle et soçiale. Elle leur dira ce qui se passe là-bas, en pays envahi, chez les vieux parents, qui, à la tyrannie tatillonne et pesante de l'envahisseur, opposent une résistan-ee tour à tour stoïque, héroïque'et goguenarde. Elle fera résonner à leurs ..oreilles les chansons de chez nous, les refrains des tranchées, ces airs wallons où chante tout notre passé de travail pénible et de joviale humeur. Elle voudrait, altérant un vers de « Cyrano », crier à tous les fils de l'ardente Wallonie, qui, sur la ligne de feu, dans les hôpitaux, dans les usines, forgent de leur travail, de leurs souffrances! de leur sang, une nouvelle Belgique : « Ecoutez, les Wallons ! C'est la Terre Wallonne !... Soldats wallons, « notre Belgique » vous appartient : c'est votre journal, fait pour vous et en grande partie, par vous. Puisse-t-il, après avoir chanté vos souffrances, vos luttes, votre martyre, carillonner bientôt à tous les 'échos la grande, la bonne nouvelle 1 le Retour triomphal au pays délivré 1 Dieu protège la libre Belgique et son Roi ! LA REDACTION. ■ SOLDAT, Lis dans " NOTRE BELGIQUE ,, Les articles de fond qui traiteront de la Belgique et de la Wallonie, de ta vie militaire, de tes intérêts, de ta formation, de l'après-guerre, etc. Les Nouvelles de la guerre, îe3 derniers communiqués, les Notes sur la Situation militaire qui seront rédigés nar un spécialiste. Les Nouvelles de chez nous. La Revue de Sa presse belge et étrangère.Les Contes, Nouvelles, Poésies, dus à des plumes militaires. Les Impressions du front, la vie au front. Les Conseils du juriste et du médecin. La Chronique littéraire. . Les lettres de Paris, de Londres, de flome, de Salonique, de Russie, etc. La Chronique artistique. La petite Correspondance. La récréation. Soldat que la muse taquine, que chatouille l'envje de mettre du noir sur du blanc, qui désires exprimer ce que . l'inspirent, la guerre, l'exil, le souci pa-' : triotique, soldat, « Notre Belgique » est ' ton journal. « Notre Belgique » sera heureuse. et fière de ta collaboration. « Notre | Belgique » t'attend. : Communiqués Officiels i Paris 13 Kovembré, I h. soir , Sur l'ensemble du front, rien à signa-, j 1er, au cours de la nuit, en dehors de la , canonnade habituelle. ; La Guerre Aérienne ; Os? svseiss etîKgmls ; lancent îles trombes ?ur fieifbrl J Neuf avions de bombardement et sept | avions d'accompagnement d'avialion na-' Vc.le anglaise ont bombardé les hauts-i fourneaux et fonderies de Saint-Ingbert ; (nord-est de Sarrebruck, bassin .de la Sarre). Tous les avions sont rentrés. Deux avions allemands ont jeté cette ! nuit des bombes sur Belfort : cinq per-1 sonnes de la population civile ont été blessées. Puris. 14 Novembre, 7 h. matin . Journée relativement calme sur l'en-' semble du front. Sur le Front d'Orient ; Dans la ds Ea Cerna las Sersss accentuent fours sucsës : Paris, ISNovâiotire, 5 h. soir ; Dans la région de la Cerna, la ba- > taille, engagée depuis deux jours, con- ■ tinue avec violence et s'affirme, de plus 1 en plus, comme un brillant succès. Appuyés par le feu intense de l'artillerie française, les troupes serbes ont : remporté, dans la boucle de la Cerna, ■ une nouvelle victoire sur les forces ger- ■ mano-bulgares qui ont dû abandonner, ■ après un combat sanglant, le village ; d'Iven et se replier à trois kilomètres i au nord, sous la poussée victorieuse de ■ nos alliés. Cinq contre-attaques lancées par l'ennemi ■ qui se défend opiniâtrement, n'ont pu réussir à enrayer notre avan- ■ ce. .Brisées par nos feux ou contre-atta-quées h la baïonnette par l'infanterie serbe, les vagues assaillantes ont dû re- ' fluer en désordre, ayant subi des pertes considérables. Plus à l'ouest, les troupes serbes, auxquelles sont joints des contingents d'in- ■ fanterie française, ont accentué leur ; progrès au nord de Viliselo. Le chiffre des prisonniers dénombrés ■ jusqu'à présent dépasse un millier. Sei-• ze nouveaux canons ont été capturés sur le terrain abandonné par l'ennemi. Depuis le 12 septembre, date de notre offensive, les Germano-Bulgares ont laissé, entre les mains des Alliés, 6.000 . prisonniers, 72 canons et 50 mitrailleu-. ses. Sur Se Front Britannique Bombardement violent dm le secteur de Lesbocufs Communiqué britannique, 21 fi. 30 L'artillerie ennemie a tiré vio'ernment toute la journée surtout dans la région de Lesbœufs et d'Eaucourt-l'Abbayo. Nous avons réussi successivement deux émissions do gaz. Une de j-rand matin et une autre dans la journée sur les tranchées ennemies, au nord de l'Ancre.Rien d'important S signaler sur le reste du front. Les Sntjfais allouent sur .tes deux rives de l'Ancre Paris 13 Novembre, 5 Si. soir Nous avons attaqué, ce matin, les po sitions allemandes sur les deux rives de l'Ancre. On signale déjà un très grand nombre de prisonniers. L'artillerie ennemie a continué h tirer toute la nuit, sur nos positions de Lesbocufs et de Gaudecourt. Une émission de gaz a réussi sur les tranchées allemandes, face à Ransart. Au sud-est d'Armentières, un de nos raids a pénétré dans les tranchées ennemies.Un Raid d'Avions Anglais sun Qstersde Londres, 13 novembre. — Communiqué de l'Amirauté : Hier, à midi, une escadrille d'hydravions a opéré un raid contre le port d'Os-tende.Un nombre considérable de bombes ont été lancées sur les ateliers de la marine et les bâtiments du port. Lerenglaïs enlM « ligne ^ ^ t I . ^ Ils ont compté, jusqu'ici, 3.300 prisonniers le ïiilep iGiiiû Èe St. Pierre Divion psî O'iiïé. Londres, 13 novembre. — Communiqué- officiel britannique de 22 h. 20 : Nous avons attaqué ce matin, sur les deux rives de l'Ancre, et avons réussi à entrer dans les lignes allemandes, sur un front de huit kilomètres -environ. Le village fortifié de Saint-Pierrc-Di-vion est tombe entre nos mains. L'attaque a été lancée avant le jerar. et par un brouillard épais. Nous avons infligé des pertes importantes à l'ennemi. Plus de 3.300 prisonniers ont été dénombrés jusqu'à présent. D'autres sont encore annoncés. Le-combat continue. . Le terrain que nous avons réussi à. conquérir au nor'd de l'Ancre était constitué par des lignes de défenses allemandes d'une force exceptionnelle. H os alliés 'fcnt attaqué les positions Allemandes Loraitus, 13 novembre. — Goîtimûni-qvé officiel '.vitanmcïye da 11 h. 30 : Nous avons attaqué ce matin les po-si.ions allemandes sur les deux rives de l'Ancre. On signale déjà un très grand nombre . .; . ::ierâ; jfA-irtillerie ennemie a continué à ti-ia- toute la nuit sur nos positions de LCSbœufs et de Gueudecourt. '."ce émission de gaz a réussi sur les trhnciié ■> allemandes, face à Ransart. Au sud-est d'Armentières, un de nos raids a pénétré dans les tranchées ennemies. Francaise sur le Cerna Les Bulgares sont refoulés de 3 kilomètres Ils sont chasses du village d îven Salonique, 13 novembre. — Conanu-" nifjué oîîieiei fiançais lie l'armée d'Orient : Dans la région de la Cerna, la batai! " 18 engagée depuis deux joins continue 5 avec violence et s'affirme de plus en plus comme un brillant succès. " Appuyés par un feu intense de l'artil-' leric * française, les troupes serbes ont ' remporté dans la boucle de la Cerna, " une nouvelle victoire sur les forces ger-1 manobulgares qui ont dû abandonna. ; après un combat sanglant, le village ' d'Iven et se replier à trois kilomètres au : nord, sous la poussée victorieuse de nos alliés. Cinq contre-attaques l/in-ées par l'en-> nemi qui se défend opiniâtrement, n'ont " pu réussir à en.'-iycr notes avance. Brisées par nos feux ou contre-atta-! ques à la baïonnette par l'infanu-rie ser be, 'es vagues assaillantes ont dû refluer en désordre, ayant subi des pertes con-n si'icrab] Plus ii l'ouest, les tr jupes serbes aux-I. cpisUes se sont joints d-s contingents di -.fanterie française, ont aedèntué leur . progrès au nord de Viliselo. e Lit chiffre des prisonniers dénombré s justlu'à présent dépasse.un millier. S.■ i-ze nouveaux canons ont été capturés ■ - sur le terrain abandonné par l'ennemi. !t- Depuis le 12 septembre, date de notre J1' offensive, les Germano-Bulgares ont laissé entre les mains des alliés : G.000 prisonniers, 72 canons et 50 mitrailleuses. £ 11 Ceux de SaUtsnique on souscrit s 400.000 franrs à î'emprunî Toulon, 13 novembre. — Le montant f do. souscriptions de l'armée d'Orient à l'Emprunt national français, s'élevant à - 400.CÔQ francs, a été embarqué sur un • croiseur qui est arrivé à Toulon. Sur les Fronts russes Iîs alliés reponESfst des ailaps sa? \m ies pis Petrograd, 13 novembre. — Derniar comnnuïîiciué officiel : A Narayrouvka, le combat continue. Dans lès Carpathes boisées, au sud-ouest du village do Fronia, nous avons repoussé une attaque, infligeant dos perte. sérieuses à l'ennemi. En Caucase : au sud de Gunuschkhu-na, et au sud de Kiul, nos avons repoussé des attaques. En DoïjHauïja : nous avons avancé sur la côte, à notre aile gauche. Les attaques alfsaî^îlfis m\ siiîi ils Oorîiavatra Petrograd, 13 novembre.. — Communiqué officiel du grand état-major : Dans la région de Lipitza-Dolna et de Swistelniki, l'ennemi a bombardé-pendant toute la journée, les positions que nous lui avons prises et les a attaquées avec force. La lutte a duré jusqu'au soir et l'ennemi a réussi à prendre quelques tranchées détruites. Sur les autres parties du front, fusillade et reconnaissances d'éclaireurs. Au sud de Dorna-Vatra, dans la région des villages Holle et Toe-dieckr les attaques ennemies continuent sans succès.Au sud de Sozmesoe, nous nous sommes emparés de deux hauteurs, faisant 4 officiers et 205 soldats prisonniers et prenant une mitrailleuse. Front du Caucase. — La situation est sans changement. Front roumain de Transylvanie. — Dans la vallée d'Arguis, l'ennemi a fait des attaques sans succès. Front roumain du Danube. — Nous continuons d'avancer vers le sud. — **" — les trahies aygîii32?i8iît en Wallonie Londres, 13 novembre. — On mande d'Amsterdam que des forces importantes allemandes sont attendues à Liège pour maintenir l'ordre dans les provinces wallonnes. On craint des troubles provoqués par les dénortations. La rsiîî fie h f!s?te feoshe §8 terahis gsa dêbacls Petrograd, 13 novembre. — Officiel, De.ns la mer Baltique, l'ennemi a bombardé un port. Il y a eu 7 tués et D blessés. Pendant la retraite hâtive de l'ennemi, nous avons coulé la plupart de ses torpilleurs.Le brouillard et la découverte de mines ont arrêté la poursuite. Nous n'avons pas subi de pc-rtes. - Amiens bombardé 9 Morts, 27 Blessés Bomïes sur Kanoy et Luné ville 11 novembre. — Officie!. — Les avions allemands ont bombardé, dans la nuit du 10 au 11, plusieurs villes françaises. Nancy et Lvrfiéville ont reçu des projectiles qui n'ont causé ni pertes ni dégâts.La ville ouverte d'Amiens a été également bombardée à différentes reprises la même nuit. Neuf personnes de la population civile ont té tuées et vingt-sept blessées. Les révolutionnaires marÉeot sur Mexico Paris, 13 novembre, 13 heures. Une dépêche d'El-Paso (Texas) dit qu'après la prise de Chihuahua, l'armée révolutionnaire, commandée par le général Villa, s'est mise en marche sur Mexico. Le gnéral Carranza, chef du gouvernement, et le général Obrégon ont quitté Mexico pour se rendre à Queretaro, déclarée capitale du Mexique depuis neuf mois. (Bavas.) CALAIS Un Te Deum à Notre-Dame A l'occasion de la fête du roi des Belges, un « Te Deum » sera célébré, mercredi matin, à 11 heures, en l'église Notre-Dame. ' fTTTTTTTTTTTTTTT Comrmiiqué officie) helfle Le Havre, 13 novembre. — Gommu-nitjué officie! belge : Rien à signaler sur le front de l'armée belge. Deux aviateurs beiges atîersissenl es Hsllantie Le lieutenant aviateur belge René Vertong'en, qui, jeudi dernier, avait emmené M. Emile Vandervelde, ministre d'Etat belge, de Folkestone à Calais, était reparti vendredi, à 15 heures et demie, de Folkestone, avec le courrier habituel, le lieutenant Jonas. On était resté sans nouvelles de .Ver-tongen et de Jonas pendant près de qûa; rante-huit heures. Le brouillard qui couvrait la Manche faisait considérer les deux aviateurs" comme perdus. On vient d'apprendre avec satisfaction qu'ils ont pu atterrir, après plusieurs heures de vol, en Hollande. te proitlaW polonaise Berne, 12 Novembre. .— On nous communique la déclaration suivante, signée par les Polonais éminents séjournant à l'étranger. Il est à remarquer que par. mi les signataires se trouvent des chefs politiques les plus connus et des représentants de toutes les régions de la Pologne, du royaume proprement dit, de la Galicie, de la Posmanie, de la Silésie. etc. « A la date du 5 novembre 1916, les autorités des zones d'occupation du royaume de Pologne ont proclamé des décisions prises d'un commun accord par les empereurs d'Allemagne et d'Autriche, relatives au sort de la Pologne. Bien que cette proclamation annonce la création future d'un Etat, polonais, nous soussignés, Polonais des trois parties de la Pologne, résidant à l'étronger, considérons qu'il est de notre devoir de faire la déclaration suivante, en notre propre nom et au nom de ceux de nos compatriotes à qui il n'est pas possible de s'exprimer librement. La nation polonaise est uns et indi-v«sîb!S. Elle aspire à un Etat polonais constitue dos trois parties de la Pologne et ses aspirations ne sauraient être réalisées sans la réunion de ces territoires morcelés. C'est son édification qu'en premier lieu la Pologne espère fle la guerre présente où retentit le mot d'ordre : « Liberté et indépendance des nations. » La création projetée d'un Etat polonais formé exclusivement des territoires occupés d'une seule fraction de la Pologne, non seulement ne répond pas aux vœux des Polonais, mais au contraire, confirme le partage de leur patrie : en maintenant la division des forces nationales de la Pologne, l'Allemagne et l'Au-triche-Hongric condamnent il l'impuissance le nouvel Etat et en font l'instrument de leur politique. Sans prendre d'engagements définis au sujet dès droits et prérogatives du futur royaume, les Empires du centre accentuent uniquement la dépendance à leur égard. Par contre, ils exigent que la Pologne leur fournisse une armée. Cette armée, subordonnée en qualité de troupes auxiliaires aux forces de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie, sera mise au service de leurs desseins et c'est pour défendre une cause qui n'est pas celle de la Pologne, qu'ils seront poussés au combat. Malgré les dehors sous lesquels les puissances du centre cherchent à masquer cette mesure, son but est manifestement d'éluder les règles du droit des gens. Seuls les empires du centre en supporteront la responsabilité. Nous considérons les projets militaires de l'Allemagne et de l'Autriche comme gros de désastres pour la Pologne et leur attitude politique comme une nouvelle sanction de l'œuvre de partage. » GRAVES DESORDRES A VARSOVIE Berne, 11 novembre. — On apprend ici dans les milieux polonais, que de graves désordres, provoqués en partie par la disette et en partie par les mesures oppressives du gouverneur allemand, viennent d'éclater à Varsovie. La proclamation d'autonomie 'du royauma.de Pologne n'a provoqué aucun enthousiasme. L'AS«emagne prépare une campagne sous-marine sur ies eûtes a^érisaiiies New-York, li Novembre. — Le « Journal » de Providence dont les infomations se sont toujours réalisée avec une préci sion impressonnante, avertit le gouvernement américain que l'Allemagne est sur le peint de commencer sur les côtes des Etats-Unis, une campagne sous-marine dont l'intensité dépassera tout ce qu'on a pu voir juqu'ici. Des sous-marins sont déjà en route à travers l'Atlanique, se dirigeant vers l'île de Nantucket où ils couleront tous les navires anglais rencontrés quelle que soit leur direction ou leur destination. - Cette campagne commencera pendant la seconde campagne de novembre. Le « Journal » de Providence rappelle qu'il a annoncé il y a trois semaines que le U-53 avait envoyé seulement com écïaireur. Il ajoute que ce sous-marin avait deux conserves : le U-48 et le U-61 qui ne sont pas retournés en Allemagne mais sont restés cacnés dans quelque base secrète attendant des instructions j par 1 .S.F. ; de Nauen pour commencer leurs opérations. La Joyrnée Kn Norvège, les Allemands trouvent que la réponse (1 leur demande sur la question sous-marine est tout à fait insuffisante. « La Norvège ferait bien, pa-s raît-il, d'abandonner cette voie et d'à-' gir d'après ce que lui commandent ses S véritables intérêts. E11 Grèce, malgré les menaces du mi-3 nistre d'Allemagne, les munitions de la > flotte grecque ont été remises aux al* t liés. r En Belgique, les déportations continuent ; les cercles du. Vatican laissent prévoir une protestation formelle du : Souverain Pontife sur cette véritable J traité des blancs. Les neutres vont-ils 5 laisser continuer une violation aussi fia-, grante de toutes les conventions au bas ; desquelles ils ont apposé solennellement 3 leurs signatures ? A Bruges, le kaiser a été plus que froidement reçu par la population. 5 E11 Fraiice, le Conseil national des éco-' nomies a décidé l'institution d'un ou - deux jours sans viande pour économiser 3 le cheptel français. ï En Asr.sriçjue, les journaux discutent . les raisons de la réélection de M. Wil-3 son. M. Hughes aurait-il mieux valu î - Quelle sera l'attitude prochaine de l'A- - mérique ? Chacun l'ignore : M. Wilson 3 peut se trouver devant un torpillage si . criant qu'il finira peut-être par être obligé d'intervenir d'une façon plus sé-3 rieuse que jusqu'à ce jour. Ë11 tous cas, 1 pour don de joyeuse élection, les Alle-? mands viennent d'envoyer par le fond 1 un grand steamer, le « Columbian ». - Nouvelle enquête en perspective... Sur le front des Balkans, les Serbes ) ont conquis tout le massif du Cuké et ' le village de Polok. Rien à signaler sur '■ le reste du front. Attendrait-on pour agir, l'entente absolue des états-majors ! alliés ? Il serait, semble-t-il, grand temps d'intervenir. En Roumanie, la situation paraît s'é-claircir, mais bien des points encore , semblent très obscurs. Les Allemands, . déjà installés sur la rive gauche du Da* ' nafee, sont occupés it battre en retraite. \ Du côté nord, la situation reste toujours ( inquiétante, malgré un succès russo-roumain en Moldavie. En Russie, les Allemands attaquent! sans succès au sud de Dorna-Vatra. Sur le front italien, grande activité ■ d'artillerie survie Carso. Sur le front français : le point intéressant est entre Saillisel, entièrement conquis et el bois de Saint-Pierre-Vaast. Les nouvelles permettent d'espérer, si le temps est de la partie, une heureuse sui-' te des opérations. Les Anglais aussi se démènent et leurs ^ communiqués nous apprennent d'heureuses attaques avec gaz, dans les ré-. gions d'Ypres et Ancre. Sur le fi-ont belge, aucune action spé- . ciale n'est signalée. 1 ■ : Pour économiser le cMi Le Syndicat des journaux quotidiens régionaux vient d'adresser à MM. Mal-vy et Albert Thomas, la lettre suivante | « Monsieur le Ministre de l'Intérieur, ' « Monsieur le Sous-Secrétaire d'Etat' aux Munitions, « Nous avons l'honneur de vous soumettre l'ordre du jour suivant voté > par le comité du Syndicat des quoti-? diens régionaux qui "traduit en même ; temps que les légitimes et graves pré-; occupations du gouvernement le senti-• ment de la presse française. « Les quotidiens régionaux, unis dans 1 « un même sentiment d'admiration et « de reconnaissance pour nos héroïques 1 « soldats, estiment que nous devons ré-; « pondre au dévouement et aux sacri-« fices sans limites de l'armée en redou- - « blant d'efforts pour accélérer la vicie toire. « Considérant- que la réduction au « strict nécessaire de la consommation « particulière, permet de relever les, « trois facteurs principaux de l'indus-« trie de guerre : richesse nationale, ca-« pacité de production, facilité de trans-. « port ; ( « Les quotidiens régionaux assurent « le gouvernement, comme par le passé, " » de .leur dévouement absolu pour l'ccu-5 « vre de la Défense nationale, émettent - « le vœu que l'on commence dès main- ■ « tenant une vigoureuse campagne pour ■ « démontrer au pays l'importance capi-! « taie d'une politique d'économies qui : « aura pour but de rapprocher l'heure, 1 « si ardemment désirée par tous, d:s la t « libération et de la victoire. » : « Nous demandons de la manière la 5 plus énergique qu'une des premières rr.e- - sures prises dans l'ordre d'idées indique 1 et que commande impérieusement l'intérêt national soit la réduction des jour- t naux à deu^ pages, deux fois par semaine — celte mesure dévaut économi-; ser le chiffre annuel de 20.000 tonnes de ? charbon, sans parler de ses autres effets sur les transports, le change, etc. } « Veuillez agréer, Monsieur le .Mia',?- 1 tre, l'assurance de nos sentiments da. 2 haute considération. « Pour le Comité du Syndicat : r « Le Secrétaire : M. Richard. « Le Président : A. BuomÈWS. » A as née. — IV» ft „ Numéro t^pé-oiro.erL O-r-atyuli/. iaiea»«5i*e<1i 1S Novembre

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Dit item is een uitgave in de reeks Notre Belgique behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Calais van 1916 tot 1918.

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