N*> 11 Décembre 1916 'LE CLAIRON DU ROI Supplément aérien, de îa se Libre Belgique " fFTT—■- Situation — Le mauvais temps a raïentf les opérations sur îe front occidental. Depuis la victoire des Anglais s- r l'Ancre, <iu milieu da novembre où environ fi.00r» Allemands fanent f-t»t prisonnier* et îa reprise l" Vaux et de Do nanmont, par les tronp s françaises, tont s'est borné à des aurons 4e détail. L'armée de Saloni ni<\ <'epuis so i entrât* à Monastir. ontinue à avancer, infligeant de lour 'es per^s aux Bnlg-tr's. Par centre, les Allem md^ ont pris Bucarest, mais i's n'ont attein' qu'un but géographique; i s n^ sont na< arrivés nu but st'*at g que qni ê'ait l'encerclement on 'a destruction de î'ar-née roumaine, Cornue l a 5crit, le sr nd« duc Nicolas, îa nation et ''armée roumaines lutteront et résisteront ju«"'i'au triom! he final des Alliés, ^erte-i 'es Allemand" "nt là obtenu un su ces incont^sta' 'e mais à quel prix! Pour cela,, il a fallu recourir à la lev^e en ntas-e e' sus-endre îa vie économique de l'empire. Or, pendant que Rncarest succombait, le 5 d^remb e h î » Bourse de Genève, les '00 marks se cotaient à *2 francs, persan- d'un coup l.£0 s ir les cours de clôture de la veille, Le même jours, à New York» les 4 marks (5 fr.) valaient 66 cents 3/1 ô (3 3!}. Le 6 décembre, à Zurich, les 10^ marks, qui étaient à 123 fr, en jui'let 1^14, sont tombés à 80 rr. Le d^cpmbre ils ^esc°n 'aient h 79 fr, et même à Zurich à 78 fr. 25. Voilà le r^snltat de la levée en masse. Le fa't d'e lev^r à un pays ton f^es citoyens èquivatr à la cessation absolue de son commerce et, par H même, de tons'îes bénéfices des particuliers. L'Etat devient du m^me coup, son pp^nrfi déhiteur our tous les impôts, car '1 ne lui e«tolus poss'ble d'en percevoir. L'Etat allemand, désormais, n© pourra p'uspava^ ses dettes qu'au moyen de ^anier-monn&ie. On peut e vi-arer que l'Allemagne sera financièrement dans l'impossibilifé de nuire, en atîen ant qu'elle le soit militairement, assignats seront pour elle « des chiffons de pa ierJ», comme le traité de garantie de la Bel riqne. Pour répondre A la dictature d'HirdenMirsr. l'Angleterre vient de «e donner un Ministère d'action énergique ayant â sa ttte Llovd Georges, l'homme le plus populaire de l'Angleterre depuis la mort de lord Kîichener* Des mesures analogues ont été j rises e France, Le nouveau chef du Gouvernement r^sse M» TrépoîF a prononcé à îa Douma un important d'scoursou il définir, les buts de guerre de la Ru-sie : Cons'antinof 1e et les détroits et l'anéantissement du militarisme allem >nd. Rn — Les troupes belles du «r^néral Tombeur achèvent îa c^nqu^te de l'Est-Africain Allem nd. Lors de leur entrée A Tahora, nos troupes victorieuses furent fort é'onnées de voir flotter partout djs drapeaux belges dans la ville. Ils en eurent l'explication en voyant l'obséqirosité oue 'es BocWes mettai nt à les saluer. Les congénères ^e^von Bissing* arboraient le pavillon du vainqueur et s'inc]inaient devant la force. Toute la mentali'é allemande apparaît dans ce fait : arrogance ou platitude. Quelle différence avec le* Belles' ni vers. — Le Roi Albert, protestât, contre les traitements a! ominables infligés ans Belges par les autorités allemandes s'es* ainsi exprimé : «. Je ^uise Han« la rés s-tance de nos populations, d an - la vat'î nee de l'armée, dans l'appui que le Gouverne^ ment apporte à la dynastie, une foi profonde et inébranlable'dans les destinées de la leîgiq ne ». Les déportations des B^î^es, ont suscité dans îe monde entier une indignation plus grande encore et plus générale que lVnvah;ssement He *a Be gique. Partout on estime maintenant que les empires centraux se sont mi* au han de 'a c;vili«ation, Dans une allocution cons storiale, 1@ pape BenoH XV a flé>ri les bourreaux de notre patrie, leurs forfaits, leurs razzias et î«urs assassinats et en Imposant les nouveaux oa. dinanx, il a fait des vneux pour la France : « Plase au ciel a-t-il dit, que les de-» seins de Dieu soient de nouveaux accomplis parles Franc* ». Si 'e pape a ainsi parlé, c'est a°rès s'-H^e minutieusement renseigne sur ce qui se pa-se en Belgiqnr» et après avoir adressé des prote<tat:ons à Berlin et à Vienne où l'on a fait la sourde oreille. Dernîèt*e« nouvelle*». — L'armée de Verdun"a attaqué entre la M use et îa Woëve. Elle e«t arrivée iusnu'à Be^onvaux qu'elle a repris et avancée dans le bois des Ofturières. 9,000 allemands ont été fait prisonniers, 81 canons fris ou détruits,

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