Antwerpen vooruit: orgaan van den propaganda-kring voor doel hebbende Antwerpen in den vreemde te doen kennen, de reizigers hierheen te lokken, feestelijkheden in te richten om hun verblijf alhier te veraangenamen en alzoo bij te dragen tot den vooruitgang van den kleinhandel

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02 augustus 1914
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s.n. 1914, 02 Augustus. Antwerpen vooruit: orgaan van den propaganda-kring voor doel hebbende Antwerpen in den vreemde te doen kennen, de reizigers hierheen te lokken, feestelijkheden in te richten om hun verblijf alhier te veraangenamen en alzoo bij te dragen tot den vooruitgang van den kleinhandel. Geraadpleegd op 17 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/f76639m32j/
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Orgaan hebbende voor doel : De propaganda voor de stad Antwerpen en de verdediging der belangen van den kleinhandel. — Uitgegeven onder de bescherming van den bond « Antwerpen Vooruit ». 2*r- aangesloten nij de belgische persvereeniging voor tijdschriften w.vanmr vfnqc! ankrs. Organe ayant pour but : La propagande pour la ville d'Anvers et la défense des intérêts du commerce local. — Edité sous les auspices de la ligue « Anvers en Avant ». affilié a l'union de la presse périodique belge Les Origines d'Anvers. Rien n'est aussi attrayant que î'étude de l'origine des objets, des êtres et des institutions qui forment notre ambiance. L'homme se complait à la résolution des multiples problèmes que soulève ce qui nous environne et il existe même des sciences — telle la Philosophie — qui n'ont pour tout objet que la recheiche des origines. Les historiens eux-mêmes, ces hommes qui par essence ne pourraient se laisser influencer par le courant des idées et des goûts, ne résistent pas plus que les autres à l'attrait qu'offrent ces investigations. Au grand détriment du renom scientifique d'un grand nombre dVn-tre eux, ils ne trouvent du repos qu'après être remontes aux origines du sujet qu'ils traitent, dussent-ils même, pour y arriver, se hasarder sur des terrains qui leur sont totalement étrangers. Ce fut le cas pour la plupart des auteurs qui s'occupèrent de l'histoire de notre ville d'Anvers. Tous ont voulu résoudre la question de l'origine de notre cité. Gomme les seules sources auxquelles un historien peut puiser, c'est-à-dire les documents, manquent, il s'est fait que ces écrivains ont voulu élucider la question au moyen de l'étymologie et cela sans avoir la moindre notion de philologie. En fait de résultats l'étymologie leur a donc fourni des solutions qui, tout en ne se ressemblant pas toujours, se valent quand même. Il y a certes une certaine différence à faire dériver Antwerpen du sansciit ota ou onta et de warpa et d'en faire ont-warpa, synonyme de cipivistha; ce qui n'est autre chose qu'une personnification de la divinité Vichnou. ou bien de rechercher l'origine du nom dans Borcht aau de werf; mais, comme solution antiscientifique de la question, la dernière explication : Borcht aan 't werf, ne doit pas céder le pas à cellequi faitmtei \enir Vichnou ou l'une de ces multiples incarnations. Ceux qui veulent absolument aboutir au moyen de l'étymologie devraient a i mo ns prendre comme point de départ la plus ancienne forme du nom, qui nous est léguée par les do-cu nents et qui est « Andoverpis ». Cette forme démontre du premier coup d'œil, la fausseté de l'interprétation la plus commune d'Anvers : Borcht aan de werl. Il n'y a q le la solution De Vries-Verdam se rapprochant plus ou moins de celle de Forstermann, qui ne présente pas I le vice redhibitoire dont sont affectées les éluoubrations de la plupart des auteurs qui ont recherché ce qu'on appelle en flamand ultra abracadabrant u Antwerpens naamreden ». Le middelnederlandsch woordenboek, au mot antwerp, —- vocable dérivant de and et werp et signifi int, jusqu'au i 5e siecle, une élévation de terrain aux bords de l'eau, — fait observer que telle pourrait être aussi la signification du nom que porte notre ville. Cette explication a l'avantage de ne pas faire interve.m ce m ilheureux burcht, — qui ne peut avoir existe a l'ép jque de la formation du nom — et de ne pas l'ef friter au contact de la plus ancienne forme : Audover-pis qui, d'après M. Kurth « sent le celtique ». En résumé : l'étym )logie d'Anvers ne nous dit rien concernant les origines de notre ville. La préhei toire n'est pas plus explicite. Quelques b >is de renne incisés, un bois Je cerf perforé, des cornes entaillées et travaillées de miins d'hommes des pointes de flèches, des haches en silex et en bronze attestent il est vrai la présence de l'homme sur le t'-iriioiie de no I tre ville aux temps préhistoriques. Des poteries romaines et d'autres antiquités, de la même époque découvertes dans l'intérieur de l'enceinte de l'ancienne abbaye de St-Michel, à la tête de Flandre, ou ailleurs dans notre ville, témoignent qu'au temps de l'occupation Romaine les bords de l'Escaut n'étaient pas inhabités. Mais rien ne prouve l'existence de quelque cité lacus-, tre ou de quelque bourgade romaine qui aurait pu avoir été l'embryon de notre ville. Bien plus tout tend à faire croire qu'avant les grandes invasions franques du cinquième siècle, \ndoverpas n'était qu'un simple lieu-dit qui n'était pas plus habité que ces congénères — un laer, un schot ou un dam quelconque, — de la toponymie Anversoise. Si le nom du lieu-dit est devenu celui de tout le territoire, c'est que le premier groupement de maisons se forma en cet endroit privilégié dont les ha bitants, vivant éparpillés dans la contrée, avaient appii: de leurs ancêtres l'ancienne dénomination La Toponymie, la Piéhistoire et les fouilles archéo logiques restent donc muets et les trouvailles faites, tou s en prou ant que des cabanes se sont jadis élevées li e long du cours de l'Kscaut, ne permettent pas de corr I- dure qu'Anvers doive son orgine à quelque bourgadj ît préli storique ou a quelque établissement Romain - | Quant aux sources écrites, les historiens de la vieilli '• école pri'endaieiv y trouver des mentions d'Anvers re ;e m > n t an t au septièm: siècle. Il s'agissait delà viede St ■s Antiquités Romaines découvertes à Anvers en 1608. Dymphne d >nt l'arrivée à Anvers y était mentionnée. Or ils ne se doutaient pas que Cette f meuse vita sanc-tae Dymphnae n'est qu'une biographie sans valeur historique, écrite sous Guidon l, évoque de Cambrai, par Pierre, chanoine régulier du chapitre de St-Aubert, entre 1238 et 1247. 11 en est de même de la vie de Sainte Berlinde, qui apelle le père de cette sainte « cornes in-ter Antverpiam et condacum ». Il est prouvé que cette vie ne date que du onzième siècle. Le texte de la vita Eligii est plus sérieuse et quoique cette vie ne soit pas celle qu'écrivit St Ouen. mais un remaniement de cette dernière, fait au huitiè ne siècle, le passage bien connu « Andoverpis certavit », forme s le portique de l'histoire d'Anvers. Ce texte nous dit que saint FJoi combattit pour la foi à Anvers. >- j Quelques-uns ont voulu traduire : chez les Anversois it et prétendirent que les Andoverpi formaient une tribu, e mais à tort ; car Andovèrpis est bel et bien l'ablatif de lieu C'est donc tout à la fin de la période Mérovin-e gienrie que le nom de notre ville fait si première apparition dans les documents e Nous possédons deux actes datant à peu près de la :- même époque. Ce sont les fameuses donations de Ro-hingus et de Bébelina à St-Willibrord. Le premier de ces actes date de 726 et parle du <> castrum antwerpis ». Le second qui est d'une authenticité encore moins prouvée que le premier mentionne c in Anlwerpo ». Ces actes fuient retrouvés copiés duis un registre du douzième siècle, écrit par Théodore, religieux d'Echternach et cons.-rvé actuellement à la bibliothèque de Gotha. Comme nous savons que l'abbaye d'Echternach fut, ! durant le moyen-âge, un des centres les plus actifs où se fabriquaient les faux titres : chirogiaphes, bulles, chartes etc., nous avons le droit de nous défier un peu de ces deux pièces ; surtout que nos deux actes concernent des legs mentionnés dans le Testament de St-Willibrord. Ce derniei document, impro- e prennent appelé Testament, a peut-être été rejeté un peu à la légère, mais il reste vrai cependant que per-s sonne, même les savants les plus catholique s, n'osent se , prononcer résolument pour l'authenticité de cette pièce, e Si même le moine Thierry n'a pas fabiiqué le Testament, comme une étude assez récente semble le prouver, il existe cependant en.ore des motifs pour faire croire qu" l'acte de Rohingus et de Beb lina est un acte récrit. 3 II faut entendre par là un document qui, au point de vue extrinsèque, se présente comme un original, mais s qui en réalité a été rédigé à une époque postérieure en vue de reconstituer des titres perdus ou endommagés. Diplomatiquement , légalement et formellement cet acte est faux, mais composé à l'aide des données fournies par les restes des actes primitifs, par d'anciens extraits, par des analyses, par des simples traditions ou souvenirs il est de ce chef plus ou moins vrai. Nous considérons donc l'acte de donation de Rohingus comme matéi ielle-ment authentique et historiquement vrai. Le Franc Rohingus et son épouse Bebelina avaient d'après cet acte donné à Fjrmin abbé d.e .Quprc.olodora (l'ancienne abbaye bénédictine de Deurne) leur oratoire (locellum) de Tumme et avaient reçu en échange l'église de St-Pierre et de St-Paul que St-Amand avait construit dans le castrum Antwerpis. En 722 Rohingus donne cette église de St-Pierre et Paul à St-Willibrord auquel il cède en même temps le tiers du tonlieu anversois que Rohingus touchait. Saint-Willibrord légua plus tard cette église d'Anvers à l'abbaye d'Echternach. Le passage de la vita Eligii et les documents de Rohingus sont les seuls points lumineux qui brillent à l'horizon de notre histoire locale et qui nous permettent de distinguer quelque chose dans la brume qui couvre l ce lointain passé. Triens d'or, mérovingien à la légende Anderpus, trouvé à Anvers. La population anversoise contemporaine de ces deux documents descendait des envahisseurs francs du cinquième sièJe, qui avaient substitué le paganisme au ch' istianisme disparu depuis la retraite ou l'extermination de la population Gallo Romaine de la Belgique. Quelques uns de ces Francs Saliens de la Taxandrie, abandonnant leurs« sales » huttes ou granges éparpillées et non groupées en villages, suivant la coutume que les érudits allemands désignent sous le terme de « Hof-system » ouvrent, à l'époque où l'on remarque les premiers symptômes précurseurs de l'activité commerciale, s'établir comme trafiquants aux bords de l'Escaut, près du lieu dit « Andoverpœ ». Comme ces colonies marchandes ne se créa;ert jamais en terrain vieige, il faut croire que l'end; oit où ils fixèrent leurs demeures constituait quelqu • nœud du transit régional ; et vraiment c'était là que deux \oies 10 maines secondaires, embranchements de la route de Reims à Cologne, touchaient les bois du grand fleuve. Du côté des flandres c'était la voie de Cassel à Burght continuant jusqu'en face d'Anvers, et passant par Pope-ringhe. Tronch enne s. Gand, Lokcien et Haesdonck; du côté de la Campine c'était la voie R< m line d'Assche veis la Hollande, passant le Rupel à Rumpst, gagnant Anvers par Waarloos et Hove et se dirigeant veis le Nord par Meixem et Hoogstraten. 11 est peu probable cependant que quelque établissement Romain ait servi d'assise à cette bourgade Fran-que; d'ailleurs les bouleversements du II Ie de IVe et du Ve siècles auraient certes anéanti jusqu'aux moindres vertiges des constructions qui auraient pu, durant la période Gallo Romaine, s'élever sur l'emplacemc ni actuel de notre ville. Saint Eloi prêcha à Anvers pendant la première moitié du septième siècle. Saint-Amand l'y suivit et construisit avant 679 l'Eglise des SS. Pierre et Paul, dont les moines de Quorcoladora furent les possesseurs jusque vers 722. Vers cette époque le commerce avait atteint en cette bourgade une importance aussi grande que le tiers du tonlieu qui s'y levait sur les marchandises constituait une part considérable des revenues du noble Franc Ro- 4''e Jaargang N" 81 . Ver.schijnt 's Zondags om de 2 weken. Abonnement 5 fr. 's jaars. 2 AUGUSTUS 1914 — 2 AOUT 1914 Abonnement 5 frs l'an Paraît le dimanche à 2 semaines d'intervalle. 4me Année No 81

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