Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 29 April. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jh3cz3368q/
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Mercredi 29 avril 1914 No 98 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un serae. un trime. francs francs francs ANVERS . ■ 15-00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du iournal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Nlarché-aux-Œufs, 91 - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal AVIS IMPORTANT Pour recevoir Anvers-Bourse pendant huit jours à l'essai, il suffit d en faire la demande à l'administration du journal ACTUAL ! T £ S GUERRE ET FAMINE (III) Les réquisitions du gouvernement de l<i défense nationale n'avaient pas été complètes parce que trop précipitées. On n'avait pas eu le temps de s'assurer des ressources des environs immédiats de la capitale, et ces ressources avaient naturellemnt profité aux Allemands. De plus, à l'intérieur même de la ville assiégée, on ne s'attacha pas suffisamment à découvrir des stocks dissimulés, si bien que dès l'a fin du siège des approvisionnements importants apparurent! du lard, du riz, de l'avoine dans les greniers de la compagnie des Omnibus, des conserves de viande un peu partout. Ce que l'organisation improvisée d'alors n'avait pu décéler, le système réfléchi préparé dès aujourd'hui arriverait facilement à le découvrir si ses documents statistiques sont soigneusement tenus à jour. On se rendra compte de l'énormité de la tâche à accomplir si l'on songe qu'en dehors de l'approvisionnement des vingt jours il faudrait presque simultanément, pour un siège de trois mois, accumuler 1,300,000 quintaux, de blé, 1,600,000 quintaux de légumes, et plus de 315,000"bêtes à cornes avec tout le fourrage nécessaire, à moins de disposer des usines frigorifiques indispensables à la conservation d'une grande partie de la viande fraîche. L'administration française de la guerre assure que toutes les précautions sont prises pour la réquisition de ces denrées. Leur manutention, leur préparation :i la consommation ne se heurtera-t-elle pas à des sérieux obstacles alors que la plupart des hommes valides seront a l'armée ? Sous cet angle, le problème de la guerre et de la famine intéresse également toutes les nations. Evidemment la loi de recrutement autorise certains fonctionnaires spécifiés à ne 'pas rejoindre leur corps immédiatement, à condition toutefois qu'ils occupent leurs emplois depuis six mois au moins et qu'ils n'appartiennent pas à la réserve de l'armée active ; en outre des délais sont accordés aux hommes des différentes catégories de réserves employés en temps de paix à certains services dont le bon fonctionnement est indispensable aux besoins de l'armée. Il n'en résulte pas moins que l'incorporation des citoyens mobilisables apportera une profonde perturbation dans la vie nationale et, pour certaines branches de son activité, un arrêt complet. Sur cent hommes de quinze à soixante ans, il y aura quarante-quatre mobilisés! La loi de 1905 rendait mobilisables tous les citoyens valides de ving et un à quarante-cinq ans mais, comme la jeune classe à incorporer dans l'armée eut été appelée immédiatement dans les dépôts, c'eut été en réalité tous les hommes de vingt à quarante-cinq ans qui auraient rejoint l'armée. La loi de 1913, en avançant d'un an l'âge de la conscription et en reculant jusqu'à quarante-sept ans la limite des obligations militaires, étendrait de dix-neuf à quarante-sept ans les catégories de citoyens mobilisés, tant dans l'armée active que dans l'armée territoriale et leurs réserves respectives. A considérer la population masculine capable d'un travail réellement productif, soit de quinze à soixante ans, c'eût été hier trente-neuf pour cent des hommes distraits de la vie nationale. Ce serait demain quarante-quatre pour cent et près de cinquante pour cent, en y comprenant les services auxiliaires. C'est dire que tous les corps de métier seraient gravement atteints, et que la désorganisation de la production, tant sous le rapport de la quantité que de la qualité dynamique des travailleurs, serait profonde. Alors que la partie non armée de la nation serait diminuée d'environ douze pour cent, les producteurs les plus actifs assurant sa subsistance normale seraient réduits d'environ quarante-cinq pour cent. La France n'a pas encore connu pareille désorganisation de sa vie économique. En 1870 le système de la nation armée n'y était pas encore en vigueur et de nombreux citoyens valides ne furent pas incorporés pour divers motifs. Si, dans la seconde partie de la guerre, le gouvernement de la défense nationale réussit, au prix d'efforts surhumains, à créer sans relâche de nouvelles formations, ses levées furent loin d'accaparer les millions d'hommes qui seraient simultanément mobilisés aujourd'hui. Au surplus, à cette époque, les appels furent échelonnés et leur action sur l'existence de la nation fut étroitement limitée. D'autre part, avec l'organisation scientifique de la production actuelle qui tend de plus en plus, — même dans l'agriculture, — à substituer aux petits artisans la concentration de l'industrie avec la division du travail à la base, quelques ateliers privés de leurs spécialistes suffisent à enrayer toute le fonctionnement d'une usine moderne. C'est dire, que la désorganisation de la production résulterait moins du nombre intrinsèque des travailleurs mobilisés que de la désorganisation des diverses spécialités de chacune des grandes col lectivités productrices. (.4 suivre.) Firmtn Giiari.epif Le conflit américano-mexicain De Washington, le 28 avril : M. Jusserand, ambassadeur de France, a rendu visite à M. Bryan auquel il a exprimé la sympathie de la France en faveur de la médiation.*♦# Le président Wilson a prescrit aux troupes fédérales de. rétablir l'ordre dans la région houillère du Colorado. Cette décision a été débattue deux heiires durant en conseil de cabinet. » + * L'amiral Mayo annonce que le contre-amiral anglais Cradock à envoyé un commandant avec un détachement de marins à quarante milles de Tampico au secours de huit Américains devant arriver ce soir. L'amiral Badger déclare qu'il serait prudent d'envoyer un bâtiment américain dans la région du Yucatan où l'on prévoit des démonstrations anti-américaines.*** De La-Vera-Cruz, le 28 avril : Le bruit court, mais n'est pas confirmé que ► six Américains auraient été enlevés de la prison de Cordova puis assassinés. Un autre Américain aurait été tué à Consamalcapan à soixante milles au sud de la Vera-Cruz. *** Le transport amenant le général Funston et ses troupes vient d'arriver. L'infanterie sera postée en bordure du front extérieur lorsqu'elle débarquera. L'amiral Fletcher, qui a en jusqu'ici la direction des opérations regagnera le vaisseau-amiral et les marins rentreront à leurs bords * * si: De Buenos-Ayres, le 28 avril : Les gouvernements du Pérou et de Cuba viennent de notifier aux cabinets intéressés leur adhésion à l'offre de médiation de la République argentine, du Brésil et du Chili. Dépêches télégraphiques (Service de l'Agence f/.4T'.4S) La mexicanophilie en Argentine Buenos-Ayres, 28 avril. — Les organisateurs de la manifestation décidée en faveur du Mexique ayant insisté pour qu'elle pût avoir lieu, le ministre des affaires étrangères leur a conseillé de renoncer à leur projet. ACTIVITE SOCIALc Rien d'ingénieux comme cette activité, qui transforme peu à peu les aspects de la vie communautaire dans les pays civilisés. On ne nous en voudra pas de citer quelques-uns de ces aspects nouveaux, glanés au hasard de récentes lectures. Nous savons qu'ils intéressent bon nombre de nos amis. Dernièrement une vive agitation régnait parmi les coopérateurs suisses. Leur groupement officiel, l'Union des coopératives suisses, comprend trois cent soixante-dix-neuf sociétés qui possèdent une clientèle de près de trois cent mille membres. Son chiffre d'affaires atteint quarante millions de francs, mais son capital n'est pas considérable. La société de Bâle est une des plus puissantes. Depuis treize ans elle exploite une boucherie qui, outre la clientèle, approvisionne aussi les magasins coopératifs d'Olten, Coire, Baden, etc. La boucherie coopérative de Bâle a fait, en 1912, pour 7 millions d'affaires ; elle a réalisé un bénéfice net de 400,000 francs. Des boucheries coopératives du même modèle ont été installées en plusieurs autres villes : Zurich, Berne, Lausanne, Bienne, Genève. Or, on apprit subitement qu'une entent# venait de s'établir entre l'Union des coopératives et une société capitaliste, la maison Bell et Cie, une très vieille « affaire » qui compte une vraie dynastie de bouchers. Il y a cinq ou six ans, l'entreprise fut mise en société, à un capital de 2,600,000 francs et elle prit de ce fait une énorme extension ; elle dispose de cent vingt-cinq magasins pour la vente au détail et d'une centaine de wagons frigorifiques.La rivalité qui existait entre ces deux organismes disparut, le 24 décembre dernier, par un accord intime par où l'Union des coopératives prenait une participation d'un million de francs environ dans le capital de la société Bell et Cie et déléguait deux de ses membres pour la représenter dans le conseil d'administration de cette entreprise purement capitaliste. Tout était prévu pour faire disparaître l'ancienne concurrence. Ce fut un beau hourvari quand l'entente fut connue. Les collectivistes de la région de Chaux-de-Fonds approuvèrent la combinaison, et très chaleureusement. Dans la Suisse allemande surtout les journaux socialistes, au contraire, attaquèrent violemment la convention, qu'ils considéraient comme un abandon du programme social de la coopération, en vue de l'obtention d'un immédiat profit matériel. En présence des ardentes polémiques qui s'élevèrent là-dessus, le conseil d'administration de l'Union des sociétés suisses de consommation provoqua une assemblée générale des délégués des trois cent soixante-dix-neuf sociétés adhérentes. A cette assemblée, qui se tint à Bâle en février dernier, un député socialiste très écouté, M. Joeggi, défendit la convention comme président de la commission administrative de l'Union. Celle-ci, disait-il, ne pouvait lutter contre la société Bell, le mieux donc était d'y entrer. M. Joeggi développa avec succès sa théorie et finit par y rallier la majorité des délégués. Il est pour le moins piquant de voir une union de coopératives en majorité socialiste se fondre dans une organisation capitaliste. Avec ses « Filatures et tissages réunis » et avec sa « Banque du peuple », M. Anseele, chez nous, n'est pas encore allé aussi loin. *•# Dans le camp opposé, nous trouvons une initiative sociale curieuse en Allemagne. Dans ces derniers temps, le Volks-verein catholique s'est jeté dans l'action pour conquérir les étudiants et par eux les classes dirigées autant que les diri- p geantes. Il a fondé, à cet effet ,1e « Secré- s tariat du travail social des étudiants » et il le subventionne. ri Comme les étudiants sont, — ou du s< moins sont censés être, — occupés par les études pendant l'année, c'est au moment r, des vacances que leur initiative sociale n peut s'opérer plus facilement. On a donc r: créé les « Unions sociales de vacances » Q qui possèdent chacune leur circonscrip- t( tion bien délimitée. Chaque union est " administrée par une commission de cinq membres qui organise les visites d'étude. Les étudiants peuvent faire ainsi aux ou- /s vriers des cours d'enseignement primaire. Pendant les grandes vacances de 1912, " cent soixante-seize cours ont ainsi réuni 1 un auditoire de quatre mille quatre cent onze ouvriers. Pendant celles de Pâques, !, cinquante-cinq cours ont eu lieu et qua- torze cent quatre-vingts ouvriers les ont ,i suivis. En plus des conférences, les étu- n diants organisent des visites d'écoles, ù d'ateliers, d'usines, etc. Le secrétariat ^ central a fondé jusqu'à présent deux cent " vingt-sept unions sociales de vacances ]' qui, d'août 1912 à août 1913, ont organisé ^ quatre cent quatre-vingt-huit visites. Il y a un vif intérêt à souligner ce rap- fl prochement social entre étudiants et ou- (.■ vriers ou apprentis. i: Pour le relèvement moral de la classe ouvrière, l'étudiant allemand est invité à L collaborer avec les tribunaux pour enfants fondés en Allemagne dès l'année 1( 1909. Il y collabore par l'enquête avant (i les débats judiciaires, par l'assistance au cours des débats, par la surveillance et ti la direction morale de l'enfant après les n débats. c( A cette même année 1909 remonte la 11 fondation d'une organisation aussi utile , qu'originale : le stage chez les « compagnons ». Une colonie de douze à quinze P étudiants s'emménage pour une dizaine r de jours dans une « maison de compa- e gnons ». Ils y habitent, y prennent leurs h repas avec les ouvriers ; mais ils ne res-tent pas inactifs : ils prennent leur part à tous les exercices qui leur sont accès- l( sibles. On sait que les « Gesellenvereine » f, s'élevaient en 1912 au nombre de douze g cent cinquante-neuf, possédant plus de n quatre cent quatre-vingts maisons de fa- b mille. Au cours de leur séjour dans ces p maisons, situées dans les faubourgs j industriels, les étudiants peuvent s'initier à une foule de choses, connaître les ou- ]■ vriers, leurs idées, leur situation vraie, r On a maintenant établi des cours pour v ouvriers, donnés pendant le semestre uni- : » versitaire. Ces cours, qui comprennent P actuellement de neuf à dix mille audi- ' g teurs, s'adressent aux ouvriers indus- \ ~ triels, ouvrières, petits bourgeois, employés, militaires. Ajoutons d'ailleurs que le secrétaire a eu excellemment raison de ménager aux étudiants eux-mêmes beaucoup de confort, des chambres convena- h bles, hygiéniques, à des prix abordables, g L'étude de l'amélioration des chambres ! a d'étudiant a même fait l'objet d'un rap- c port à un congrès spécial tenu à Munich, J, le 24 mai 1913. r. La double initiative que nous venons " de signaler est sans nul doute intéressante, à des titres divers. — J. T. — ——— r LA FEMME CONTEMPORAINE » d Cette exposition dont nous avons parlé à t: diverses reprises doit ouvrir ses portes, à la ^ salle des fêtes de la ville, place de Meir, en ^ mai prochain. (\ De nombreuses fêtes et attractions y seront (] données au cours de l'été, telles que concerts, r fêtes d'escrime et de danse, conférences, etc. d Ces dernières surtout, en raison de leur rôle c éducatif, ont fait l'objet de tous les soins du x comité organisateur. C'est ainsi que les plus 1 notoires d'entre les conférencières féministes s'y feront entendre dans les sujets que voici . Mlle Bierme, de Bruxelles, qui parlera de ia c comtesse de Flandre ; Mlle Lya Berger, de Pa- v ris, de la Société des gens de lettres, traitera a le sujet : « L'influence féminine dans les cer- c cles littéraires » ; Mme Junia Letty, de Bru- 1 xelles, une de nos plus jeunes femmes de let- " très, parlera de « Trois poètes de la nouvelle c génération » ; Mlle Florion, de Liège, qui donna p dernièrement à l'université populaire une con- c férence très intéressante, prendra comme sujet : « Le rôle de la femme dans l'histoire de la Wallonie » ; Mme Chandler - Dwelsauwers, professeur à l'extension de l'université de Bru- (] xelles, traitera un sujet littéraire. Enfin com ® me conférencières flamandes, nous aurons le n plaisir d'entendre Mlle de Guchtenaere, de r! Gand, qui traitera le sujet : « De opvoeding der jonge meisjes », et Mme Coopman, qui parlera ; 1 de : « Sprookjes met Heksen en Princessen ». : a D'autres conférences parmi lesquelles celles r de Mme van Oldenbarneveldt, de Berlin, ne se- ; 1; ront pas moins intéressantes. Mme van Olden- j J. barneveldt parlera de l'influence de la gym- ! nastique respiratoire. Mlle van den Plas, de Bruxelles, a pris comme sujet : « Le contrat i dans le mariage ». ! r ! c IRONS-NOUS A LEIPZIG? r Au sujet de l'article que nous avons publié j 1; hier à cette place, nous apprenons qu'après ; t avoir pris la décision de principe, il y à quel- 1 ques mois, de participer à l'exposition interna- ^ tionale du livre à Leipzig, le collège s'est tout c récemment ravisé, et a décidé qu'Anvers n'y serait point représentée. Les frais eussent été e trop considérables. On sait qu'ils ne devaient g pas s'élever au chiffre de trois mille francs. On 1 peut se demander si des économies de cette r nature sont particulièrement adroites, au mo- 1 ment où l'on se plaît à proclamer, tant en Bel- [ gique qu'à l'étranger, la déchéance d'Anvers 1 au point de vue artistique, c'est-à-dire... intellectuel.Nous sera-t-il permis de faire observer que i les adjudicataires des emplacements de la prochaine foire viennent de procurer ù la ville un boni inespéré de seize mille francs, puisqu'elles ont rapporté quatre-vingt-quatre mille francs contre soixante-huit mille francs pour l'année dernière. Peut-être ne serait-ce pas trop demander que d'exprimer le vœu que l'on déduise trois mille francs de cette somme pour ?rrnettre à Anvers, berceau des Plantin et des orieux précurseurs que furent, au quinzième ècle, Abraham Verhoeven et ses émules, de gurer dans une ex|>osition où tout ce qui nnpte en Europe au point de vue de la pen-:e, se trouvera représenté par des collections, îS stands et des constructions importantes ? lissons les forains de l'Avenue du commerce jus fournir cette occasion de maintenir notre mg dans le domaine de l'intelligence, le seul li compte puisqu'il précède toujours, dans le mps, d'un demi siècle au moins celui de iute prospérité matérielle. Allons, messieurs, un bon mouvement. Il en ■t temps encore. EPTIEME CENTENAIRE Un comité vient de se constituer sous les ispices et la présidence d'honneur de M. le îrori van de Werve et de Schijde, gouver-eur, à l'effet de commémorer, à la date du imanche 17 mai prochain, le sept centième iniversaire de l'entrée des sœurs de charité fins les services des hôpitaux et hospices Anvers. A cette occasion, une séance com-lémorative solennelle aura lieu le même jour, quatre heures, à l'hôpital Sainte-Elisabeth, jus la présidence du cardinal Mercier. L'ad-linistration communale y sera représentée ir M. le bourgmestre De Vos et M. l'échevin esguin, et le conseil des hospices, par M. Al-3rt van Nieuwenlmyse. Au sein du comité se îlèvent encore les noms de Mgr Cleynhens et e Mgr Roucourt, doyens d'Anvers ; du baron . Cogels, du sénateur Ryckmans, du docteur . Schmitz et de M. A. Bellemans. ES OUAIS MOUVANTS On n'a pas oublié la récente allerte qui se roduisit au n° 11 et 12 du quai Ledeganck, irsque les quais s'y mirent soudain à glisser j e la plus inquiétante façon vers le fleuve. A ce moment un caisson de butée qui se •ouvait prêt à être foncé au quai n° 1 égale-îent compromis, fut transporté d'urgence au uai Ledeganck pour y parer à toute éventua- ; té. Pendant ce temps néanmoins, le quai n° 1 piai d'Herbouville) n'avait pas cessé sa marie en avant, très lente il est vrai, mais-assez îrisible cependant pour occasionner un sé-eux affaissement de la chaussée qui se trouve i arrière de la pierre bleue. On a commencé ier à réparer les dégâts ainsi provoqués. ES FONTAINES C'est demain, premier mai, que nous aurons ^ plaisir de voir revivre simultanément nos mtaines du square de la Banque et de la rand'Place. Ainsi seront rendues à nos pro-îenades l'animation, la gaîté, la fraîcheur des elles journées estivales. Personne ne s'en laindra. 3URNEE DE LA TUBERCULOSE A l'occasion de la journée de la tuberculose i ville vient d'accorder au comité d'initiative uitorisation de disposer des kiosques de la ille pour y organiser des concerts vocaux et istrumentaux. On sait que cette journée se lace à la date du 17 mai prochain. Des in$i-nes seront vendues en faveur de l'œuvre. INTÉRIEUR Un nouvel abattoir à Bruxelles Le collègé échevinal de Bruxelles a proposé ier au conseil communal de rompre les né-ociations entamées en vue de la reprise des battoires de Cureghem en raison des éxigen-îs, estimées exagérées, de la Société, et de oursuivre les études de la construction d'un ouvel abattoir. Ces deux propositions ont été itiflées, à l'unanimité, par le conseil com-îunal.Le factage aux chemins de fer A partir du 11 mai prochain, des essais se-3nt faits aux gares du Nord, du Midi et de Entrepôt pour la remise à domicile par auto es marchandises expédiées par express ainsi ue des colis postaux. Le canal de Charleroi Les chambres de commerce de Bruxelles et e Charleroi et le Cercle des installations mari-mes de Bruxelles ont organisé pour aujour-'hui, mercredi, à quatre heures et demie, au alais de la bourse de Bruxelles, une séance yant à son ordre du jour les mesures à pren-re en vue du prompt achèvement du canal e Charleroi. A cette réunion, sont invités les 3présentants et sénateurs des arrondissements e Bruxelles et de Charleroi, ainsi que les anseillers communaux et provinciaux de Bru-elles. Les associations industrielles de Char-îroi seront également représentées. La rectification du cours de l'Escaut Par suite de la rectification du cours de l'Es-aut, deux hectares trente-huit ares quatre-ingts centiares du territoire d'Edelaere sont ctuellement situés sur la rive gauche de l'Es-aut et joignent le territoire d'Audenarde. es conseils communaux intéressés se sont lis d'accord pour solliciter l'annexion à la ville 'Audenarde de cette partie du territoire oc-upée par un certain nombre d'habitants. Ce rojet a reçu l'approbation du Conseil provin-ial et du gouverneur de la Flandre orientale. Pour les employés et commis La commission de la chambre chargée 'examiner le projet de loi du gouvernement nr le contrat d'emploi et la proposition con-ernant les employés et commis s'est réunie îardi. La commission a examiné les amende-lents présentés et un accord s'est établi sur îs différents textes. Dans la séance qui aura eu le jeudi 7 mai, les dispositions relatives ux commis-voyageurs seront examinées. Le apport sera vraisemblablement déposé avant i fin de la.session et on espère que le projet ourra être voté au début de la prochaine ession. La statistique commerciale internationale M. le marquis Imperiali, député de Huy-Wa-emme, vient de déposer sur le bureau de la lhambre son rapport sur le projet de loi ap-rouvant la convention conclue le 30 décem-re 1913. Cet accord établit un service de sta-istique commerciale internationale. D'après honorable député, la convention est appelée être d'une grande utilité pratique pour la telgique, qui y trouvera un nouvel et pré-ieux élément d'appréciation pour l'étude ap-rofondie des besoins économiques du pays t notamment en vue des négociations que le ouvernement belge aura à poursuivre dans avenir pour la conclusion des traités de com-lerce. La Belgique se voit assigner une con-ribution annuelle de douze cents francs, som le bien peu importante si l'on considère le rogrès réalisé . L'activité aux chemins de fer Pendant la semaine comprise entre le 19 et g 25 avril 1914, on a expédié par chemin de er 24,797 wagons chargés de houille et de coke t 88,033 wagons chargés d'autres marchandi-es (transports taxés). Les quantités de la se-naine correspondante de 1913 étnient de 9,145 t 70,550 wagons, soit pour le transport du barbon une augmentation de 15,652 wagons, t pour celui des marchandises diverses, de 7,483 wagons. Les transports en service de ombustible ont nécessité, pendant la semaine sous revue, 3,622 wagons, contre 1,043 wagons en 1913, soit une augmentation de 2,579 wagons ; les mêmes transports de marchandises diverses ont exigé 9,977 wagons, contre 10,753 en 1913, soit une diminution de 776 wagons. On a donc utilisé pendant la semaine écoulée 126,429 wagons, contre 91,491 pendant la semaine correspondante de 1913, soit une augmentation de 34,938 wagons pour 1914. Du 28 décembre 1913 au 25 avril 1914, il a circulé sur tout le réseau, aussi bien pour les transports taxés que pour les transports en service, 2,080,889 wagons, contre 2,108,630 pour la période correspondante de l'année dernière. La diminution se chiffre donc encore par 27,741 wagons. La réforme de l'enseignement moyen La commission de réforme de l'enseignement moyen a tenu lundi une nouvelle séance au cours de laquelle elle a repoussé, par vingt-six voix contre sept et trois abstentions, une proposition tendant à remplacer, dans la section latine, l'étude du grec par celle des mathématiques supérieures ; elle a adopté, par vingt-quatre voix contre trois et neuf abstentions, la formule de M. le directeur général Klompers, amendée par M. Gravis, ancien recteur de l'université de Liège, et disant : Dans la section latine on enseignera, à la place du grec, l'allemand ou l'anglais ; le temps qui reste disponible servira à renforcer l'étude des mathématiques et celle des sciences physiques et naturelles. Ainsi se trouve résolue une question des plus importantes et qui a donné lieu à de très vifs débats. Au musée ancien de Bruxelles Le gouvernement, rentré en possession de la grande toile de Rubens, les Miracles de saint Benoit, qui faisait partie de la succession de Léopold II, l'a fait placer au musée de la rue de la Régence. L'œuvre figura,, en 1910, à l'exposition de l'art du dix-septième siècle à Bruxelles. Le roi l'avait acquise en 1881 à la vente de la collection Tencé. On est parvenu à reconstituer, ou à très peu près, la séries de ses possesseurs successifs. Parmi eux se trouve le peintre de Crayer, à qui les héritiers de Rubens la donnèrent. C'est une superbe et importante page (elle groupe plus de cinquante personnages) demeurée inachevée, à l'état d'esquisse très poussée : Rubens, qui l'a évidemment peinte tout entière de sa main, y a mis sa fougue, sa puissance dramatique, son incomparable maîtrise de composition, en un mot, le prestige même de son génie. Les Miracles de saint Benoit, dont une réplique réduite appartient au musée d'Ypres, rappellent par l'ordonnance générale, comme le fait remarquer M. Max Rooses, le Saint Bavon, et, par la superposition des deux groupes, le Saint Roch. Il serait désirable, dit à ce propos I'Etoile, que le gouvernement fit placer à côté de cette belle toile la copie par Eugène-Delacroix, que possédait également Léopold II, et qui à la suite de la transaction avec. les princesses, est vraisemblablement devenue, au même titre que l'original, la propriété de l'Etat. Les commandes de fusils pour l'armée Tin membre de la chambre a posé la ques tion suivante à M. le ministre de la guerre : Est-il exact que M. le ministre a donné l'ordre, il y a plusieurs mois, de commander dix mille fusils Mauser à la manufacture d'armes de l'Etat au prix de cinquante-quatre francs pièce ? Et-il exact aussi qu'il y a quelques semaines, la décision a été prise de passer une commande identique à la Fabrique nationale d'armes au prix de soixante-dix francs pièce ? S'il en est ainsi, pour quelles raisons M. le ministre n'a-t-il pas confié la seconde commande à la. manufacture d'armes de l'Etat, alors que la différence de prix, au préjudice du trésor, s'élevait à 160,000 francs. M. le ministre de la guerre a répondu : Parce que la manufacture d'armes n'est pas outillée actuellement pour fabriquer annuellement la quantité d'armes nécessaires aux besoins de l'armée. La police judiciaire internationale D'importantes résolutions ont été prises au premier congrès international de police judiciaire qui vient de se terminer à Monaco. Les délégués belges y ont pris une part prépondérante et sont parvenus à faire voter certains vœux dont la réalisation amènerait de sérieux progrès. Ainsi, à la première section, M. Pho-lien, premier substitut du procureur du roi de Bruxelles et l'un des vice-présidents du congrès, a présenté avec M. Mouton, directeur de la police judiciaire à la préfecture de Paris, le vœu suivant qui a été adopté : Le congrès de police judiciaire internationale émet le vœu de voir généraliser et améliorer les rapports directs officiels de police h police entre les différents pays à l'effet de permettre toutes investigations de nature à faciliter l'action de la justice répressive. Un long et très intéressant débat auquel ont pris part un grand nombre de délégués des vingt-six gouvernements représentés s'est élevé au sujet de l'opportunité de voir armer tous les représentants de la police judiciaire. C'est à la quatrième section que la question la plus importante du congrès a été posée : Comment arriver à assurer la répression quand les inculpés se réfugient à l'étranger ? Actuellement les extraditions se pratiquent par voie diplomatique, ce qui amène des retards préjudiciables et assure trop souvent l'impunité aux coupables. M. Pholien a déposé et fait prévaloir le vœu suivant : En ce qui concerne l'arrestation provisoire, le congrès émet le vœu quelle soit toujours possible, sur le visa, par l'autorité judiciaire du pays de refuge, du mandat délivré par le juge du pays où le crime a été commis ; et, qu'en cas d'urgence, elle puisse être opérée sur simple avis transmis par la poste, le téléphone ou le télégraphe de l'existence d'un mandat. Cette arrestation devant être immédiatement suivie de l'interrogatoire de l'inculpé.CONGO Mur de quai dans le fleuve Congo On sait qûe le ministre des colonies a mis en adjudication-concours, il y a quelque temps déjà, la construction d'un mur de quai à Kinshasa. Le concours a été jugé, et bien que l'exécution du travail ait été ajournée, la commission a proposé d'allouer les primes. La première de ces primes, une somme de 12,000 francs, a été accordée à M. l'ingénieur Georges Van Perck, qui a déjà dirigé d'importants travaux dans notre colonie. Le ministre a ratifié ces propositions. NOUVELLES MARITIMES Le mouvement du port de Rotterdam Dans le courant de la semaine écoulée il est entré au port de Rotterdam 237 bateaux contre 228 durant la période correspondante de l'année passée, soit donc une augmentation de 9 bateaux en faveur de la période de l'année en cours. Depuis le 1er janvier, il est entré : Bateaux Tonnage 1914 3,202 3,927,391 1913 3,204 3,831,938 — 2 + 95,453 Soit donc une diminution de 2 bateaux en regard d'une augmentation de 95,453 tonnes comparativement à l'année passée. Cela prouve donc que le tonnage des bateaux visitant le port de Rotterdam augmente sensiblement ! Echouement du vapeur Monfort » Quebeç, 28 avril. — Le vapeur Montfort, | d'Anvers, ayant à bord cent cinquante-cinq i passagers, s'est échoué près de Quebec par ! suite du brouillard. On espère pouvoir le ren-- flouer cette nuit. EXTÉRIEUR ALLEMAGNE Arrestation d'un bateau de pèche anglais De Wilhelmshaven, le 28 avril : Un garde pêche a arrêté près de Baltrum le vapeur de pêche anglais Sungloud de Grimsby, qui péchait dans les eaux allemandes. La rentrée du Reichstag. Le discours de M. de Jagow. De Berlin, le 28 avril : Après un mois de vacances, le Reichstag a repris aujourd'hui ses travaux. La commission a abordé ce matin la discussion du budget des affaires étrangères. Après un bref discours du député national libéral Basserinann, le secrétaire d'Etat, M. de Jagow, a pris la parole. Le chancelier s'était fait excuser, alléguant qu'il ne parlait qu'en séance plénière. M. de Jagow commence par affirmer que les relations entre les puissance de la triple-aliance sont aussi bonnes que possible. « Aucun accord, déclare-t-il, n'a été conclu entre elles au sujet de la Méditerranée. L'hostilité manifestée par certains membres du parti de l'indépendance en Hongrie à l'égard de la triple-alliance n'a aucune importance. » Le secrétaire d'Etat parle ensuite de la mission militaire allemande en Turquie. L'initiative, dit-il, en revient à l'ancien grand-vizir Mahmoud Chevket pacha. C'était la meilleure réplique aux attaques dirigées contre l'œuvre entreprise par les officiers allemands en Turquie à la suite des défaites balkaniques. Il fut décidé que la mission aurait son siège à Constantinople parce que les écoles militaires ottomanes se trouvent dans la capitale. On nomma alors le général Liman von Sanders, commandant du premier corps d'armée. Ce commandement n'avait qu'un caractère provisoire. Il s'agissait de permettre au général de se familiariser avec les affaires militaires ottomanes. La Russie n'a point protesté contre la mission elle-même, mais contre cette nomination à la tête du premier corps d'armée. On a répondu qu'on examinerait s'il serait possible d apporter quelques changements à cette situation. L'affaire fut envenimée par une compagne de presse où le Novoïa se distingua tout particulièrement. Au bout de quatre semaines, le général Liman von Sanders fut, sur son désir, appelé à un autre poste. Nommé général de cavalerie, un des plus hauts grades de l'armée allemande, il fut promu dans l'armée ottomane au rang de maréchal. Il exerce les fonctions de général inspecteur. D'autres incidents ont servi de base à des polémiques assez vives entre l'Allemagne et la Russie. L'article de la Gazette de Cologne, n'était point officieux ; j'ai regretté son apparition. D'autre part, on a affirmé que M. Sazonow avait en séance " . tle la douma, affirmé que l'Allemagne avait profité des difficultés de la situation où se trouvait la Russie en 1904 pour obtenir un traité de commerce favorable. M. Sazonow a nié avoit tenu un tel langage. De semblables déclarations ne se trouvent point dans le protocole de la séance. Dans l'affaire Poliakof, on a. du côté allemand, commis une erreur mais on n'a pas enfreint la loi. Le règlement de l'affaire se fit attendre trop longtemps. Le gouvernement allemand n'a pas hésité à présenter à la Russie l'expression de ses regrets. La situation de l'aronaute Berliner, actuellement retenu en Russie, est différente. L'incident du fonctionnaire russe Popoff, arrêté à Breslau, s'explique par le zèle excessif d'un hôtelier qui crut avoir affaire à un espion, M. Popoff fut seulement conduit au poste de la police et fut relâché lorsqu'il eut établi son1 identité La Russie a donné satisfaction à notrÔ réclamation relative au transport des colis-postaux a destination de la Perse. Quant à l'introduction de droits nouveaux sur la farine et les céréales, le traité de commerce ne fournit à la Russie aucune base d'argumentation En ce qui concerne les douanes de Finlande, on peut soutenir à la rigueur le principe mais non la forme d'une telle démarche. Le gouvernement allemand a exposé sa thèse à Saint-Pétersbourg. Le gouvernement russe a répondu qu'il se croyait autorisé à introduire des droits nouveaux. Le gouvernement russe a démenti les informations selon lesquelles les autorités russes auraient reçu l'ordre de ne plus faire de commandes en Allemagne. En résumé, les deux gouvernements veulent maintenir les anciens rapports d'amitié. On peut espérer qu'il en sera ainsi en dépit des polémiques de la presse. Le secrétaire d'Etat parle ensuite des affaires d'Albanie Le gouvernement allemand souhaite que le prince mène à bien sa tâche. Les mesures prises par le gouvernement grec après la remise de la note des puissances font espérer que l'insurrection d'Epire s'apaisera bientôt. Un emprunt de 75 millions de francs nécessaire à l'organisation du pays devra être garanti. De même un emprunt de 40 millions pour le Monténégro. Les puissances devront s'assurer un contrôle sur le mode d'emploi de cet ar gent. Le gouvernement fera parvenir à ce sujet un avis au Reichstag. Le gouvernement nommera en Albanie un consul général qui sera en même temps accrédité comme agent diplomatique. Nous ne négocions pas avec l'Angleterre, dit-il, au sujet de la ligne du Cap au Caire. M. de Jagow aborde ensuite une série de questions particulière^. M. de Jagow donne également des explications confidentielles sur les négociations d'Asie-Mineure et les réformes d'Arménie. La durée du traité de commerce turco-alle-mand sera incessamment prolongée d'un an. AUTRICHE-HONGRIE L'état de François-Joseph De Vienne, le 28 avril : D'après le bulletin publié ce soir, les symptômes de catarrhe sec ne se sont guère modifiés. Le cœur est vigoureux. L'appétit et l'état général ne laissent rien à désirer. L'empereur a passé trois quarts d'heure dans la petite galerie. Il a reçu l'archiduc François-Ferdinand, le grand maître des cérémonies et les deux aides de camp généraux. Les Neues Wiener Abendblatt disent que dans l'entourage de l'empereur on dit que la guéri-son de l'empereur ira plus lentement qu'on l'avait espéré mais il n'y a pas plus aujourd'hui que les jours précédents aucun motif de crainte pour la santé du souverain. La guéri-son s'achève lentement mais sûrement. L'archiduc François-Ferdinand est parti cette nuit pour Budapest. Assemblée des délégations De Budapest, le 28 avril : Les délégations ont tenu cet après-midi leur séance d'ouverture. La délégation hongroise a élu le comte Auguste Zichy président, et M. Ladislas Bochy, vice-président. Le président a exprimé des souhaits chaleureux pour la prompte guérison de l'empereur. A la délégation autrichienne, les socialistes ont protesté contre la clôture du parlement autrichien et ont proposé d'ajourner les délégations jusqu'à la réouverture du Reichstath. Cette proposition a été repoussée à une grande majorité. La délégation a élu le comte Silva Tarouch prési-' dent, et M. Léo, vice-président. CHINE Les efforts allemands L'effort de l'Allemagne en Chine semble de voir prendre prochainement une forme plus précise que celle de l'Association sino-nlle-mande récemment fondée a Rerlin. La Gazette de Francfort annonce que des milieux financiers allemands qui n'ont rien de commun avec la Deutsche Asiatische Bank songent à constituer un groupe nouveau qui s'occupera tout spécialement des entreprises industrielles en Chine. Le ministre des nffaires étrangères aurait été pressenti. M. de Jagow, secrétaire d'Etat, aurait promis son appui. Tandis que la. Deutsche Asiatisch Bank continuerait de traiter les affaires financières de l'Etat chinois, le syndicat nouveau aurait comme champ d'activité le domaine économique. Des banques autrichiennes entreraient dans la combinaison.La Gazette de Francfort ajoute que lorsque ce syndicat financier sera définitivement constitué, il restera à créer un syndicat parallèle composé de gros industriels : « Nous devons espérer, déclare l'article, que la finance, l'industrie et le gouvernement feront en Allemagne leur dvoir pour que cette idée prenne une

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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