Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

1143 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 16 Juli. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5d8nc5t703/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Jeudi 16 juillet 1914 Mo 163 Vingt-sixième année ABONNEMENTS : . un an un seme. un trime. y A/y --/v- / francs francs francs |4\£ÊRSr'J^-' • 15-00 8.00 4.50 iftTÉCTÉÛR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-CEufs, 9' - ANVERS T"ôl(^nhnnp ■ 2!^RR ANVERS-BOURSE Finances, Industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journa INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois , 40 „ - Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 26 „ Annonces financières . ,, 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. il I n nnmorn ■ R pontimoc AVIS IMPORTAIT Pour recevoir ANVEHS-BOURSE pendant huit jours à l'essai, il suffit d'en faire la demande à l'administration du journal. ACTUALITÉS LOIS SOCIALES L'expérience est un de nos meilleurs guides, a-t-on coutume d'affirmer. Oui, à condition que ses leçons soient très dures, et encore, à raison de notre remarquable faculté d'oubli, ne profitent-elles qu'à la génération qui en a subi les effets. Un sait depuis longtemps que l'anarchie engendre invariablement la dictature ou la conquête, et cependant les nations néolatines, à l'imitation des républiques italiennes,recommencent sans trêve le même cycle d'aventures sanglantes.L'expérience enseigne tous les jours que le prix d'un produit fabriqué par l'Etat dépasse toujours celui livré par l'industrie privée, et cependant, dans l'illusion de leur foi mystique, les socialistes ne se lassent pas de réclamer de nouveaux monopoles d'iitat. L'expérience montre encore qu'un gouvernement n'est fort que s'il est énergique, que les concessions inspirées par un humanitarisme aveugle sont considé-rées comme une preuve de faiblesse et n'ont d'autre résultat que le mécontentement accru, la révolte grandissante, et njus voyons néanmoins chaque jour les politiciens oublier cette vérité élémentaire. Le souci de l'électeur est leur seul guide. L'électeur est leur maître. Après nous la fin du monde, semblent-ils se dire, rééditant une parole célèbre. Xerxès, dit la légende, fit fouetter la mer pour la punir d'avoir brisé ses vaisseaux et, sans doute, lui ôter l'envie de recommencer. La mentalité de l'illustre roi semble un peu élémentaire aujourd'hui. « Elle est très proche pourtant, ajoute G. Le Bon dans son admirable Psychologie i'olitique, de celle des législateurs qui prétendent transformer au gré de leurs rêves les nécessités, pourtant aussi immuables que les lois physiques, régissant l'évolution des sociétés. Ces nécessités, 011 11e les voit pas toujours. Mais il faut invariablement les subir, et vainement essayons-nous de leur opposer la codification de nos ignorances.»L'expérience n'a déjà pas manqué d'illustrer le danger que font courir à la prospérité d'un peuple les tentatives de rénovation sociale, les lois votées à la hâte, au mépris des nécessités naturelles, et qui ne font qu'empirer les maux qu'elles prétendaient guérir. Les lois naturelles sont impitoyables ; elles meurtrissent cruellement les illusions de l'homo sapiens. Mais leurs leçons lui profitent-elles ? La France, terre d'expériences sans nombre, semble avoir le monopole de ces lois sociales nuisibles, qui inspirées par des intentions excellentes vont à rencontre du but visé. La loi sur les primes à la marine marchande coûte annuellement plus de quarante millions à l'Etat sans autre profit que d'enrichir certaines compagnies allemandes et de précipiter la décadence de la marine marchande française ; ies confidences faites à ce sujet par M. Platé, directeur du Norddeut-.seher Lloyd, à M. Huret, dans son livre sur l'Allemagne, sont vraiment typiques. La loi de 1U00 limitant le travail des enfants dans les manufactures n'a d'autre effet que d'amener les chefs d'industrie à supprimer dans leurs usines l'emploi des jeunes ouvriers, de déterminer une crise de l'apprentissage menaçante pour 1 industrie et de doubler la criminalité infantile. La loi sur le privilège des bouilleurs de cru accroît l'alcoolisme dans des proportions effrayantes et font perdre plus de cent millions par an au trésor. La loi d'expropriation des congrégations a exaspéré une partie de la France contre l'autre ; elle devait rapporter un milliard et n'a donné que quelques millions, avec l'obligation d'en dépenser des centaines pour la création d'écoles, d'établissements hospitaliers, etc. Les effets néfastes de la loi du rachat de l'Ouest sont connus : grèves, sinistres, désorganisation des services, déficits, etc. Les lois destinées à remédier à la crise viticole du Midi se sont montrées radicalement impuissantes ; heureusement que le bon sens du paysan l'amène déjà de lui-même à enrayer la surproduction et à cultivei autre chose que la vigne. La loi sur le repos hebdomadaire forcé a troublé profondément le commerce et l'industrie, augmenté: le prix de la vie et finalemenl coûté des sommes énormes aux ouvriers. Là loi sur les retraites ouvrières a étt critiquée aussi bien par les ouvriers qut par les patrons ; les mutualités suffisaient amplement; on a légiféré pour une idée ; les conséquences ne tarderont pas à apparaître. Mais en oilà assez. S'il fallait démontrer que chaque lo sociale est un facteur de grève, la loi du 31 décembre 1913, qui octroyait aux ou vriers mineurs un maximum de travail de huit heures, suffirait à le prouver pai le mouvement récent des mineurs de le Loire. Après des réclamations provoquée! par la stipulation que le temps de casse croûte pris dans la mine ne serait pa: compté dans le calcul, les ouvriers s< sont plaints de la durée de la descenli et de la remonte. Les huit heures devaien être comprises entre la descente du der nier service et la remonte du premier Les ouvriers réclament des « consignes 1 serrées fixant un battement horaire pou les opérations préparatoires du travail Les compagnies, elles, dans le but d'évi ter des désordres et des accidents, deman dent simplement qu'on leur accorde pou ce service d'entrée et de sortie de la mini ! le temps nécessaire raisonnablement, plutôt que mathématiquement. Les discussions sont engagées, et nous ne savons encore en ce moment ce qu'il en adviendra.Mais ce qu'il importe de faire remarquer, c'est que ces lois protectrices,,' journée de huit heures, repos hebdomadaire forcé, etc., créent tout simplement une dépression économique en diminuant la production pour le plus grand avantage du concurrent étranger. En 1913, les importations étrangères de charbon en France se sont élevées à 3 millions de tonnes représentant 75 millions de francs. Le rendement a diminué de 300,000 tonnes, tandis que celui de l'Angleterre augmentait de 27 millions de tonnes, et celui Je l'Allemagne de 19 millions. Toutes ces lois économiques, en somme, vexatoires ci ruineuses, irritant le commerce et l'industrie, finissent en fin de compte par des conséquences désastreuses pour les ouvriers. Elles provoquent le chômage et appellent la concurrence étrangère. Au lieu d'amener les ouvriers à améliorer leurs salaires, — les ouvriers qui s'imagi-1 -ut être les créateurs uniques de la richesse sans soupçonner le rôle du capital et de l'intelligence, — elles tendent à réduire de plus en plus leur effort. C'est, pour emprunter un mot du Temps, un véritable « malthusianisme » économique dont les conséquences sont l'assassinat du pays. Intérim. Les affaires d'Albanie Les Turcs soutiendraient les rebelles. — 3an-des serbes. Les renforts des bandes épiio-les. — Les fugitifs. Durâzzo, 15 juillet. — D'après des nouvelles parvenues ici, six officiers portant l'uniforme turc sont arrivés avant-hier à Slianovo venant de Dulcigue. De là, ils se sont rendus dans le camp des rebelles. Ils seraient en possession de cinq mille napoléons d'or. Des bandes serbes auraient pénétré près de Starova en territoire albanais et auraient commencé leurs opérations contre Elbassan. On dit que le service des renforts des bandes épirotes se fait de Janina par Argyrocas-tro. Les transports auraient lieu sur des automobiles militaires grecs portant le pavillon grec. La grande plaine qui s'étend le long de la route entre Valona et le rivage est occupée par environ douze mille fugitifs qui, ayant quitté Koritza par peur des Epirotes, vont se joindre aux insurgés. Pour remédier à l'anarchie Suivant la Neue Freie Presse, les puissances échangeraient des vues sur les moyens propres à remédier à l'anarchie en Albanie. Actuellement prévaudrait l'idée de l'envoi de navires austro-hongrois et italiens à Valona et dans les autres ports du nord, les deux puissances refusant d'entreprendre seules une autre action.Dépêches télégraphiques [Service de VAgence HAVAS) Départ de M. Poincaré pour la Russie Paris, 15 juillet. — M. Poincaré, accompagné de M. Viviani, est parti à -minuit pour Dunkerque où il s'embarquera pour se rendre en Russie. Grave incendie à Sogota Bogota, IG juillet. — A Salamina un incendie a réduit en cendres onze édifices importants et de riches magasins. La révolution au Venezuela Bogota, 16 juillet. — Au banquet de l'école militaire le président Hestrepo a prononcé un discours dans lequel il a déclaré que le de: de l'armée colombienne est de demeurer étrangère à la politique, et d'être essentiellement nationale. Les nouvelles de la frontière annoncent que la révolution s'étend au Venezuela. Rappel du représentant serbe à Constantinople Constantinople, 15 juillet,. — Le chargé d'affaires serbe, M. Georgevitch, a été rappelé. 11 ;s remis les affaires de la légation aux mains du secrétaire. Les préparatifs révolutionnaires dans l'Ulster Londres, 16 juillet. — Deux cent cinquante mille cartouches à destination de l'Ulster ont été confisquées hier par la police à Stocliton-on-Tess.LA SERBIE NOUVELLE II Nous disions hier que c'est avec les Bulgares que les rapports des Serbes soin le plus tendus. C'est d'ailleurs assez naturel. La Bulgarie, malgré lés récents événements, continue à considérer la Macédoine comme absolument bulgare, donc injustement attribuée aux Serbes l-ar le traité de Bucarest. Les Serbes ont commencé déjà la propagande apposée a celle qu'ont menée ies Bulgares pendant trente ans. Ils estiment que, s'ils o.:l devant eux dix ou quinze ans de paix, ils gagneront au serbisme ceux qu'ils qualifient de bulgarisants. Quoi qu'il en soit, 011 sè dit persuadé à Belgrade que le problème clés religions et des nationalités pourra aisément être résolu dans son ensemble, par une bonne administration assurée à tous : Turcs, Albanais, Grecs, Bulgares, Koutzo-Vala-ques, Serbes. « Après plus de dix ans du régime atroce des bandes, des bombes ci des attentats terroristes, dit M. Chéradame, la sécurité des biens et des 1 personnes garantie sans distinction de religion et de tendances nationales fera plus pour l'acceptation de la souveraineté serbe que tous les autres procédés.» • Ce programme est celui du gouvernement serbe, mais de la théorie à la pratique il y a parfois de la marge. 11 existe encore des comitadjis serbisants qui veu-i lent convertir de force les Bulgares de Macédoine, à la nouvelle politique. Au 1 point de vue économique, 011 se plaint ! de l'extension du tarif douanier serbe : aux nouveaux territoires, et ce tarif est t très lourd. Des impôts très durs ont aussi été créés, de même que des taxes municipales très élevées pour les travaux d'as- > sainissement et de voirie d'ailleurs indis-• -pensables. Il en est résulté un renchérissement considérable du prix de la vie, surtout dans les villes. Et puis, le personnel nouveau des petits fonctionnaires civils est loin encore d'être > préparé à sa tâche. Les procédés mal adroits d'un trop grand nombre retombent sur les autorités supérieures. M. Chéradame demande qu'on fasse aux Serbes le crédit du temps indispensable pour mettre tout en ordre et au point. Le régime serbe constitue d'ailleurs un sensible progrès pour les populations de la Macédoine, par rapport à l'administration qu'elles avaient à endurer du temps de la domination ottomane. Déjà, ils ont parfaitement pacifié la contrée. Sans de trop grandes difficultés, la population macédonienne a été désarmée et la région jouit d'une sécurité qu'elle n'a pas connue depuis des siècles. 11 y aura encore des attentats commis par les comitadjis bulgares, mais les Serbes se disent en mesure de les réprimer, Lès Serbes prendront aussi à tâche de déverser dans les provinces nouvelles des colonies entières de nationaux. On travaille en ce moment à organiser méthodiquement le peuplement de régions qui, sous les Turcs, restaient inexploitées. Les Serbes tâchent d'y diriger les Serbo-Croates d'Autriche-Hongrie qui jusqu'ici se dirigeaient de préférence vers l'Amérique du nord ou du sud. Plusieurs mille râ de Serbes austro-hongrois sont déjà venus s installer dans la plaine de Kos-sovo. Pour faciliter cette colonisation, les Serbes se hâtent de construire des che-:..ins de fer. Un premier projet prévoit la réalisation du fameux Danube-Adria-lique, qui sera réalisé au moyen de divers t: onçons à construire. L'exécution de la majeure partie des lignes nouvelles demandera environ cinq années. La base essentielle du progrès serbe, e est la paix, et, pour maintenir celle-ci, la Serbie doit posséder une armée forte, capable de résister à une agression de la Bulgarie aussi bien qu'à une attaque dé l'Autriche. El les tout-récents événements ont assez montré que le danger n'est pas vain. M.. Chéradame dit très grand bien l'armée serbe et de ses chefs, de l'extrême endurance et de la sobriété des soldats. La direction technique de l'armée serbe est excellente : pendant la seconde guerre, les troupes de la division de Choumadia purent, en utilisant la voie ; réc Nish-Uskub-Salonique, combattre à 200 kilomètr-s de l'endroit où elles venaient de lutter quarante-huit heures auparavant. L'armée d'opération serbe comprend environ trois cent cinquante mille hommes, deux cent vingt mitrailleuses, trois cents bouches à feu environ, sans compter deux cent cinquante pièces d'artillerie prises aux Bulgares et aux Turcs. Les relations de la Sei'bie avec la Turquie ne semblent plus devoir offrir de sérieuses difficultés ; avec le Monténégro, les rapports sont très amicaux, et on prétend même que l'absorption du Monténégro par la Serbie sera réalisée d'ici peu. En ce qui concerne l'Albanie..., on en reparlera plus tard. Avec la Grèce, la Serbie s'entend assez bien. Mariage de raison, a-l-on dit. Ces mariages sont souvent les plus heureux. Par dessus tout, la Serbie est amie de la Bussie. On vient d'en avoir une preuve éclatante à l'occasion de la mort et des funérailles de M. de Hartwig. La Serbie est considérée à Saint-FétersBourg comme devant être avec la Boumanie la base de la politique russe clans les Balkans. Le point délicat de la politique exté-i ieure serbe, ce sont les relations de la Serbie avec l'Autriche. En raison du prestige de ses victoires, la Serbie est devenue le centre d'attraction de toutes les populations serbes ou serbophiles habitant le sud de l'empire austro-hongrois. On y vit avec l'idéal de former dans l'avenir une nation composée de trois éléments : les Serbes, les Croates, les Slovènes. Et il se fait que l'assassin Prinzip, en tuant le prince Ferdinand, a peut-être supprimé celui qui eut été le mieux à même de réaliser, en partie du moins, cet idéal, contre les « oppresseurs magyars ». Une grande Serbie de 12,635,000 habitants se prépare. Le gouvernement austro-hongroise s'en inquiète. — J. T. M. MAX ROOSES Une fois de plus s'est vérifié, par lu mort de M. Max Rooses, cette constatation singulière que rien 11e saurait être plus préjudiciable aux vieillards qu'une soudaine retraite, un repos-complet succédant à une vie d'activité et de fièvre. J1 n'y a pas un an que ses amis et admirateurs lui préparèrent la journée d'apothéose dont 011 se souvient. Réception à l'hôtel de ville, cérémonie au Cercle artistique, poèmes et chants de circonstance, discours, rien n'y manqua, et nous voyons -encore le petit vieillard à barbe et cheveux blancs, au front très jaune, tenant tète à l'avalanche de prose, de vers et de musiques qui fondaient sur lui et répondant enfin, d'une voix sourde, qu'il n'avait fait que son devoir envers les grands morts de sa race. Nouns nous rappelons telle autre journée aussi, de l'an dernier, où quelques amis avaient décidé de se réunir au parc devant le petit monument du poète Jan Van Beers pour y déposer une couronne. Il pleuvait à torrents, froidement, lourdement et quelque trente personnes dont trois agents de police, y piétinaient la boue parmi les cascatelles nombreuses ruisselant de tous les parapluies. M. Max Rooses était là, vêtu de sa redingote des grands jours qui le faisait plus maigre, plus diaphane encore. 11 disait d'une voix blanche, où ne perçait aucune émotion, des choses définitives sur les services rendus par Van Beers à la cause flamande. Et cette fois encore, nous eûmes l'impression très nette que M. ltooses était un dilettante égaré parmi les criailleries de querelles qu'il avait puissamment contribué ;i susciter, mais dont le tintamarre l'ennuyait. Il n'était véritablement chez lui qu'à 1a, maison Plantin, et, si d'ordinaire l'accueil qu'il y faisait aux visiteurs" en quête de documentation était plutôt sec, — car il avait horreur des gêneurs, — il n'en était pas moins cour tois. 11 11e vous invitait guère à vous asseoir. Oh I quant à cela, jamais I .Mais toute l'érudition de M. Denucée était chaque fois mise a votre disposition pour les recherches qu'il vous convenait de faire. Les vrais débuts de Max Rooses remontent à 1836, alors qu'il était professeur de flamand à l'athénée royal de (Jaud. 11 venait de publier trois conférences prononcées par lui, à Anvers, à la suite des études qui lui avaient permis de passer son doctorat en sciences et lettres a l'université de Liège. C'étaient des essais sur L'nistoiie de la littérature néerlandaise, dans lesquels le jeune écrivain s'était attaché à commenter l'œuvre de Van Maerlant, les chansons de geste du pays de Flandre et particulièrement Le roman de Renarï. Dès 1867, il s'est lié à Gand avec tout ce qui concourt en ce moment à la renaissance de la pensée flamande, et nous le trouvons cette année-là comme secrétaire du congrès néerlandais, aux côtés de MM- Heremans, Wagener, G. Rolin-Jacque-myns, le juge De Hondt, J. Vuylsteke, J. De Vigne, W. Rogglie, etc. ri'étant spécialisé dans la critique littéraire, il publia bientôt un ouvrage concernant Willem oiuer (1872) et Pater Goirters (1874) que l'on étudiait ainsi pour la première fois de façon vraiment précise et méthodique. Dès cette époque aussi, il collaborait au journal Volksbelang et au Vaderland de La Haye, auxquels il adressait en 1871 des correspondances régulières. L'une des grandes œuvres qui assurent au nom de Max Rooses une place éminente dans la littérature flamande, Plantin et l'imprimerie plaim'inienne, parut en 1877 et classa définitivement son auteur. Il en avait réuni la documentation eu majeure partie à l'abbaye de Baude-loo dont le bibliothécaire, J. Van der Haeghen, appartenant à l'université de Gand, lui avait ouvert les portes. Il est probable aussi que les premiers essais pour son histoire dê la peinture anversoise datent du même moment. L'œuvre parut en 1879-. Appelé par la ville d'Anvers à la direction du musée Plantin, Max Rooses y dépensa pendant trente-sept ans le meilleur de son esprit d'organisation et de son sens critique. Voici les principaux ouvrages qu'il publia vers cette époque -et dont plusieurs furent traduits en allemand et en Anglais : La Correspondance de Plantin (deux parties, 1883 et 1885), La Correspondance de Rubens, Christophe Plantin, imprimeur anver-sois (1883), et son livre de luxe, I'Œuvre de Rubens, paru en sept parties. Ces volumes furent écrits en français pour la plupart. Dans sa langue maternelle, il a donné son Jordaens, son Van Dyck et son étude préférée, La vie et l'œuvre 111: Rubens i 1913). Cette dernière œuvre lui valut le prix quinquennal de littérature. Travail d'érudition plutôt que d'imagination, l'œuvre de M. Max Rooses n'en aura pas moins le mérite d'avoir comblé quelques lacunes importantes dans l'histoire écrite des fastes d'Anvers. Les générations à venir 11e manqueront pas d'en savoir gré à son souvenir. CONCERT DE CARILLON M. Gust. Brees qui donnera ce soir un concert de carillon à la tour, y exécutera les morceaux suivants : 1. Oude Volksliederen, bewer-king van A. Gevaert ; 2. a) Er wonen vogelkens vele,,b) Oui, ewich Es so lanc, de K. Mestdagh ; 3. Mazurka en fa, de Peter Benoit ; 't. Peer Gynt ; Ases Tod, de Edv. Grieg ; 5. a) La Chanson de Marinette, de D. Tagliafico, b) Le Cru-cii-'ix, de .1. B. Faure ; 6. La Bohême, fantaisie, de G. Puccini. POUR LA BRUYERE La société « Tôt behoud van nature en stedenschoon » poursuit sa propagande très active et très méritoire pour la conservation de la bruyère de Cnlmpthout. Elle organisera à cette fin une exposition, à la salle des fêtes de la ville, du 3 au 12 octobre prochains. Ladite exposition comprendra une section artistique où nous verrons les œuvres capitales qui ont été inspirées à nos meilleurs peintres par le décor des landes. Elle comprendra également une section photographique organisée avec le concours des meilleurs spécialistes. Enfin la section scientifique, de la flore et de la faune de la bruyère, ne sera certainement pas la moins intéressante. Des conférences ainsi que des séances de musique seront organisées dans les locaux de l'exposition qui est certainement appelée au plus grand succès. Comité national du monument Léopold II COMITE PROVINCIAL D'ANVERS Le comité provincial d'Anvers, définitivement constitué, s'est réuni le 14 juillet 1914, sous la présidence de M. le baron Ci. van de Werve et de Schilde, gouverneur de la province d'Anse rs. Il a été décidé que des sous-comités locaux seraient institués dans toutes les communes de la province. M. le bourgmestre De Vos prendra toutes les dispositions nécessaires concernant la ville d'Anvers. Ses collègues des autres localités seront'priés — par Messieurs les commissaires d'arrondissement — d'agir de môme pour leurs communes respectives. Afin de réunir le plus grand nombre d'arhé-sions, des carnets seront mis en circulation pour l'obtention des souscriptions de minime importance. Dans le but de recueillir celles d'un montant plus élevé, les membres du comité auront à leur disposition des listes spéciales. Toutes les souscriptions seront publiées dans un recueil dont des exemplaires seront remis à S. M. le roi et aux chambres législatives; celles de cent francs et plus seront publiées au Moniteur belge. La souscription dans la province d'Anvers sera ouverte prochainement et la date sera portée à la connaissance du public par la proclamation des bourgmestres, et par des avis publiés dans les journaux. Le comité provincial d'Anvers : Président : M. le baron G. van de Werve et de Schilde, gouverneur de la province. Membres : MM. le lieutenant général Dufour, commandant la deuxième circonscription militaire ; .1. De Vos, bourgmestre de la ville d'Anvers ; le général Mois, commandant la garde-civique d'Anvers ; de Beughem de Houthem, commissaire de l'arrondissement de Malines ; E. Boone, procureur du roi à Turnhout ; Monseigneur Cleyhens, curé doyen de Notre-Dame d'Anvers ; F." Couvent, procureur du roi, à Ma- : Corty, président de la chambre de commerce d'Anvers ; (i. Dessain, bourgmestre de la ville de Malines ; chevalier de Wargny, président du tribunal de première instance de Malines ; De Win ter, président du tribunal de première instance d'Anvers ; L. Dierckx, commissaire de l'arrondissement d'Anvers ; F. Dierckx, commissaire de l'arrondissement de Turnhout : E. Jacobs, procureur du roi à Anvers ; A. Lnureyssens, président dp tribunal de commerce d'Anvers ; Misonne, président du tribunal de première instance de Turnhout ; Monseigneur Roucourt, curé doyen de Berchem ; los. Sehellekens, bourgmestre de la ville de Lierre ; Van Hal, président du conseil provincial, bourgmestre de la ville de Turnhout. Secrétaires : MM. Maurice Génard, capitaine commandant d'ét.at-major ; Frédéric Peters, greffier adjoint de la chambre de commerce d'Anvers. INTERIEUR Congés ! Congés\ Les secrétaires généraux des départements ministériels viennent de tenir une réunion pour régler le travail dans leurs administrations respectives pendant la période des iètes nationales et communales à Bruxelles. Voici les décisions qui ont été prises : le lundi 20 juillet, il y aura un demi-jour de congé ; le mardi 21, congé plein ; le mercredi 22, un demi-jour de repos ; le jeudi 23, congé plein ; le vendredi 24, journée de travail ; ie samedi 25, congé plein. Heureux fonctionnaires ! Un usage établi depuis plusieurs années autorise les « ponts ». Mais celui-ci est vraiment de dimension. Pour les huit jours compris entre le dimanche 19 juillet et le lundi 27, rien que deux demi-journées de travail et une journée pleine. Attendons-nous aux jalousies et aux récriminations des fonctionnaires moins privilégiés. Mais qu'ils se consolent en pensant que tous les ponts du inonde aboutissent au travail, et qu'après les fatigues des voyages, les désagréments d'hôtels inconnus et inconfortables, les prix fixes indigestes, M. Lebu-rèau, fourbu, éreinté, dolent, revenu des joies de la plage et de la campagne, devra réintégrer sa carrée austère et remettre ses manches de lustrine.Lorqsu'oiï est habitué au travail, on tire sur le licol sans trop de révolte ni de secousses ; lorsqu'on s'en libère pour quelque temps, c'est nue amertume sans pareille que de revenir tendre le -jou an collier : on rue au démarrage, et l'on fait feu des quatre pieds. Le pont, a dit un humoriste des graves Débats, fait bien d'ans le paysage ; c'est ifn joli motif qui, de loin, invite au voyage : mais, de près, il est tout de suite passé. Il ne donnera de vraies joies qu'au jour, d'ailleurs prochain, où devenir viaduc il • enjambera l'année, "depuis. le jour de l'an jusqu'à la Saint-Sylvestre. En attendant, répétons-nous que le travail, pour si peu naturel qu'il soit, est un devoir sacré, et tâchons d'Nen tirer si possible un réconfort dans l'éternelle tâche quotidienne. C'est la grâce que je vous souhaite, ô manœuvres, mes frères. La réorganisation du service spécial du caserneme.it des camps 11 est question au département de la guerre de créer un cadre civil de directions et de. sous-directions des camps d'Instruction, attaché au casernement des camps d'Hoogstraeten, de Brasschaet et de Beverloo. Ces directions et sousdirections se recruteront de préférence parmi les officiers du génie qui ont conservé les apitudes voulues-pour passer dans les c idres de réserve. Toutefois, les nouveaux fonctionnaires pourront être recrutés parmi les ingénieurs civils ayant subi avec succès dans l'une des universités du pays les examens de sortie du cours des ingénieurs-architectes, des ingénieurs des constructions civiles ou des ingénieurs du génie civil. Ces directions et sousdirections ressorti ront au département de la guerre et seront, au point de vue des relations civiles, assimilées aux officiers de l'armée. Ravitaillement des troupes Afin d'éviter les inconvénients qui résultent des difficultés du ravitaillement des troupes dans les cantonnements, le lieutenant général de Seilliers de Moranville, directeur des prochaines grandes manœuvres, vient de décider que les soldats recevront un premier repas chaud, le matin, avant le départ ; ce repas aura été préparé pendant la nuit. Chaque soldat emportera une ration de réserve qui assurera son repas de l'après-midi. Une grande fête militaire La Fédération des sociétés d'ex-militaires de l'agglomération bruxelloise organise, une fête militaire qui aura lieu le dimanche 26 juillet courant, à 2 h. 1/2 de relevée, dans le grand hall du parc du Cinquantenaire. S. M. le roi honorera la fête de sa présence. Un exemple à suivre Le ministre des chemins de fer de Prusse a décidé de créer sur les grandes lignes allemandes, en premier lieu entre Cologne et Berlin, des wagons-lits de troisième classe. Ces voitures viennent d'être commandées aux ateliers de l'Etat., et le ministre compte qu'elles pourront être mises en service en nombre suffisant à partir du 1er mai prochain. Depuis des années, les wagons-restaurants sont accessibles, sans supplément, aux voyageurs de troisième classe sur toutes les ligues de l'Allemagne. La question du gaz à Verviers La question du gaz, source de tant de soucis depuis quatre ans, a été résolue hier soir par le conseil communal de Verviers. La régie écartée, il restait deux propositions eu présence : pelle de la société concessionnaire actuelle et celle de M. De Bronwer. La première a été écartée à l'unanimité, moins les deux voix de MM. Fernand Bouges et Paul Peltzer : la seconde a été votée par les groupes libéral et catholique, à l'exception de MM. Hougés et Peltzer. Les socialistes se sont abstenus. La convention a une durée de vingt-cinq ans. Le gaz, pris à la cloche, sera livré à la ville à 5.50 centimes le mètre cube, plus les intérêts du capital engagé. La ville fera la régie de la vente aux abonnés. Le ministre de la guerre à Brasschaet Comme nous l'avons annoncé. M. de Broque-villq, ministre de la guerre, s'est rendu mardi à Brasschaet. Il a assisté aux exercises des écoles à feu et a visité les 'nouvelles installations. La matinée entière a été prise par les exercices de tir que dirigeait le colonel Le-beau. Puis un déjeuner, auquel assistait le ministre, a réuni au mess les quelque deux cents officiers présents en ce moment à Brasschaet. Le lieutenant général Hanoteau a assuré M. de BroqneviPe du dévouement de tous ses subordonnés et de la reconnaissance unanime de l'armée : le ministre a répondu en exaltant en termes élevés et émouvants, le devoir et le patriotisme. L'après-midi, le ministre a visité l'école d'artillerie sous la conduite du général-major de Costèr, et l'école d'aviation, dirigée nar le commandant Mathieu et le lieutenant Né-lis. Il m assisté à plusieurs beaux vols exécutés par le capitaine Sarteel, le lieutenant Dhanis et. l'adjudant d'Hespel. Le ministre n'a pris congé qu'à la soirée. L'attaque de Bruxelles La semaine prochaine, la garnison d'Anvers attaquera Bruxelles, qui sera vaillamment défendu. Dans la nuit du 22 au 23 courant, la sa mi son d'Anvers quittera cette ville dans la direction de Vilvorde. Après une halte à Malines. el'e continuera sa marche et, vers -S heures. attaquera Vilvorde, défendu par une partie de la garnison de Bruxelles. Le lendemain, elle attaauera Bruxelles, et. dans l'après-midi, se repliera sur Malines. où elle arrivera vers six heures, pour rentrerai Anvers. Traversée de l'Escaut par les chasseurs à cheval Le 4e escadron du 1er régiment de chasseurs à cheval, en garnison à Tournai, sous les ordres du lieutenant J. Lefebvre, s'est rendu à. Holain où il a effectué la traversée de l'Escaut à la liage. Le fleuve, à cet endroit, mesure 40 mètres de largeur sur 4 m. 50 de profondeur. L'escadron était accompagné du docteur Lefebvre et du vétérinaire Florin. C'est le lieutenant Ouverleaux qui se lança le premier à l'eau ; le passage de l'escadron s'est effectue d'abord un cheval à la fois; ce premier exercice, commencé à 8 h. 30 m., fut terminé à 10 h. 10 m. ; le second exercice, comprenant le retour au point de départ, se lit par deux che vaux à la fois et dura de 10 h. 20 a 10 h. 55. Les cavaliers ne sachant pas nager étaient transportés dans des barques. La manœuvre a parfaitement réussi et s'est accomplie sans le moindre accident. Aux télégraphes et téléphones De nombreux fonctionnaires des télégraphes et téléphones attendent impatiemment la sortie des nominations qui devait se faire le 30 juin dernier. On espère que M. Segers voudra bien signer la promotion avant de partir en vacances.La joyeuse-entrée à Namur Le grand-maréchal de la cour a informé l'évêque de Namur que le roi, la reine et les princes royaux visiteront le 2 août la cathédrale Saint-Aubin. Nos savants à l'étranger M. J. Bidez, professeur de philologie grecque à l'université de Gand, est nommé membre correspondant de l'académie royale de Berlin. C'est un témoignage éclatant de la haute va leur de renseignement philologique à l'université de Gand. La personnification civile pour les crèches Le conseil d'administration du Nid adresse à la chambre des représentants une requête définissant en d'excellents termes le but des crèches et réclamant pour elles la jouissance des avantages de la personnification civile. Cette requête dit : Les crèches sont anciennes, leur but et leur haute utilité sociale vous sont suffisamment connus, et il ne nous semble pas nécessaire d'exposer longuement les motifs qui justifient la demande que nous avons l'honneur de vous adresser. D'ailleurs, le gouvernement, la province et la commune donnent déjà aux crèches une consécration officielle en leur accordant des subsides. Au point de vue du développement physique de l'enfant pauvre, la crèche est un établissement qui présente un intérêt majeur. Elle est pour l'enfant de l'ouvrier ce qu'est dans les maisons riches l'appartsment réservé aux enfants ou, poilr employer un mot caractéristique emprunté à la langue anglaise, la «< nursery ». La crèche est, en réalité, une « nursery publique ». Il est, en effet, indispensable de donner, pendant la journée, un abri certain à l'enfant dont la mère est obligée d'aller à la fabrique, à l'atelier, en journée, pour sustenter le ménage ou en augmenter les ressources. II y a là une nécessité que l'organisation sociale n'est pas parvenue à faire disparaître. Et puisque telle est la situation de nombreuses mères de famille ou de filles-mères, il est absolument nécessaire que les pouvoirs publics et l'initiative privée créent des organismes destinés à recevoir les petits malheureux que les difficultés de la lutte pour la vie placent dans des conditions particulièrement pénibles. Il ne faudrait pas qu'un seul enfant fût abandonné à un frère ou une sœur plus âgés, à une voisine complaisante ou à une vieille infirme, car il sera presque certainement mal nourri et mal surveillé, sans compter que, de cette façon, il s'étiolera dans une chambre insuffisamment aérée et éclairée Les recettes des chemins de fer Les recettes de juin dernier s'élèvent à 27 millions 895,000 francs (9,791,000 francs voyageurs et 18,104,000 francs marchandises) contre 28 millions 298,000 francs en juin 1913 (respectivement 10,323,000 et 17,975,000). La moins-value est donc de 403,000 francs. Les recettes des six premiers mois s'élèvent à 103,434,000 francs contre 162,216,000 pour le premier semestre de 1913. L'augmentation se chiffre donc encore par 1,268,000 francs. Chômage de la navigation Comme complément à son arrêté du 6 avril 1914, le ministre de l'agriculture et des travaux publics fait savoir que la navigation sera interrompue à l'écluse de la Fintelle, sur le canal de Loo, pendant cinquante jours à partir du 27 juillet 1914 afin de permettre la construction d'une nouvelle tête d'écluse à cet ouvrage. Un monument à César Franck Le ministre des sciences et des arts vient d'accorder son patronage au comité qui s'est, constitué à Liège en vue de la réalisation du projet d'élever en cette ville un monument à la * gloire de César Franck. Les récoltes en Flandre Le foin est à peu près rentré ; si la quantité laisse à désirer par suite de la sécheresse de -midi, la qualité est excellente. Les céréales sont bien fournies, on prévoit un rendement exceptionnel. On a semé peu de lin, parce qu'il y avait eu surproduction l'année dernière. Il est bien venu et s'est vendu jusqu'à 1,500 francs par hectare. Les pommes de terre s'annoncent favorablement : jusqu'ici pas de trace de maladie. Les fourrages sont abondants. Les betteraves, les rutabagas, les navets, le maïs, les trèfles et le regain fourniront aux bestiaux une nourriture abondante. NOUVELLES MARSTIMES La flotte fluviale allemande Tout le monde sait quelle activité l'Allemagne a déployée pour mettre en valeur ses voies navigables et pour adapter sa batellerie aux conditions naturelles des fleuves. Quelques chiffres donnés par un des ingénieurs hydrographes allemands les plus connus, M. Oskar Teubert, permettront de mesurer le progrès accompli. En trente ans, le nombre des bateaux-porteurs allemands a passé de 17,038, d'une capacité totale de 1,346,000 tonnes (tonnage moyen 80 tonnes), à 22.923 bateaux, d'une capacité totale de 5,725,000 tonnes (tonnage moyen 250 tonnes). En même temps, la force de la flotte fluviale à vapeur passait de 102,uOO à 474,000 HP, et le nombre des bateaux en fer s'élevait de 423 à 8,617. C'est, naturellement, la flotte rhénane qui prend la plus large part dans cet ensemble. Rotterdam-Oporto-Lisbonne On annonce que, vu le développement pris par le mouvement maritime entre Rotterdam et le Portugal, la « Oldenburg-Portugiesische Dampfschiffs-Rhederei » (agents, à Rotterdam, Wambersie & fils) a décidé de transformer son service régulier entre ces différents ports, avec départs tous les dix jours, en un service hebdomadaire. Cette décision entrera en vigueur à partir du 5 août prochain. Il y a également moyen d'envoyer, par Lisbonne, en transit, des marchandises à destination de Madrid.Les frets vers le Brésil Les frets pour machines et parties de machines vers les ports du sud du Brésil ont été réduits de 10-15 marcs. Avis ei Communiqués Ville d'Anver9. — Adjudications publiques du 14 juillet 1914 : Fourniture de douze grues hydrauliques. — Société anonyme liégeoise pour la construction de machines, Liège, 169,025 et 169,025 francs ; Société anonyme des forges, usines et fonderies de et à Maine-Saint-Pierre, 179,400 et 178.800 francs; Société anonyme des ateliers de construction de la Meuse. Sclessin, 197,900, 188,900, 184,900, 197,300, 188, :i00, 184.300 francs : Société anonyme John Coekerill, Seraing. 203,610 et 200.682 francs : Ardeltwerke G. m. b. II.. Eberswalde-Berlin, 210,000 francs. Installation d'un appareil de chauffage à l'usine :le transformation du n° 69. — Fred. C. Smets, Angers, 5.060 et 5,492 francs ; J. Bruno, Bruxelles. 5.740 francs : Société anonyme chauffage et électricité Vincent Gand, 5,850 francs ; L. Cosyns et C", Schaer-beek, 6,000 francs; G. Landau et C", Liège, 7,239 fr. 30;

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes