Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 02 April. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1n7xk85f8n/
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U..J: o A..H:i loix No 77 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime, francs francs francs ANVERS . . 15-00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 c^es Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 " Annonces financières . „ 1 fr'ânc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. CWF~ Les annonces sont mesurées au lignometre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. JL BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS AU CANADA Un mouvement significatif commenct à se dessiner contre l'émigration caria dienne, dans la presse de la plupart des nations européennes, non que le gouvernement du Dominion semble avoii justifié des griefs ou attiré des accusations, mais plutôt parce que les agences exagèrent à l'ordinaire les avantages offerts aux émigrants. L'émigration canadienne serait-elle donc si importante ? On a remarqué que, tandis que les Etats-Unis reçoivent continuellement des émigrants par centaines de mille chaque année, il n'y a pas de courant dlémi-gration sensible vers le Canada. Pourtant, ce pays est limitrophe des Etats-Unis sur une frontière de près de six mille kilomètres. Cette différence d'attraction doit s'expliquer par des raisons sérieuses. La plus importante de toutes doit être évidemment dans lé climat du Canada. Cette contrée, qui a _ ses beautés mais que les prospectus et les brochures des agences d'émigration décrivent à l'envi comme un Eden aux récoltes magnifiques et aux forêts sans rivales, reste enseveli une partie de l'année sous la neige, avec des froids qui descendent souvent jusqu'à près de quarante degrés au-dessous de zéro. Par ailleurs, les chaleurs y sont presque aussi excessives que le froid, puisqu'on y rencontre des tempérantures de trente-cinq degrés à l'ombre. Seule, la province de Québec se réclame d'un climat inoins sévère ; mais elle ne forme malheureusement que la vingtième partie environ du territoire du Dominion. C'est la seule région qui se voit réellement développée, et l'émigrant qui y débarque y trouve naturellement toutes les situations occupées.Il faut qu'il s'en éloigne et le gouvernement s'y emploie. A peine arrivé, le nouveau venu est expédié par des trains spéciaux à quatre ou cinq jours et quatre ou cinq nuits de distance, dans des régions lointaines où on lui accorde quelques hectares de terrain, ordinairement à cent kilomètres ou davantage de la voie ferrée et de tout centre d'habitation. Le terrain concédé est naturellement sauvage, couvert de lianes, de ronces et de rochers. Il faut le défricher et attendre deux ou trois ans la première récolte. Entretemps, il faut aussi faire le coup de feu contre les malfaiteurs ou les Indiens, construire une habitation avec des arbres fraîchement abattus, se nourrir et se vêtir à des prix généralement très élevés. Un publiciste bien informé, M. Ch. de Beaumont, démontre par deux exemples les déceptions auxquelles s'exposent la plupart des émigrants. Un petit commerçant d'une grande ville du nord de la France, où il exerçait la profession de libraire et gagnait en moyenne quatre à cinq mille francs l'an, découvre un jour chez un ami une brochure publiée par les agents du gouvernement canadien. Il la lit. On y parle seulement de l'été et des moissons ; jamais de l'hiver. Il s'enthousiasme pour le Canada, vend sa maison et sa petite propriété, réalise environ cinquante mille francs, se moque du Français qui végète dans sa ville natale, emmène avec lui sa famille et débarque à Montréal. Il s'y installe, achète le nécessaire, et commence à trouver qu'en toutes choses les prix sont de beaucoup plus élevés qu'en France. 11 découvre ce qu'on appelle là bas une affaire, et il y engage es fonds. Deux mois après, il est ruiné, i our vivre, il est obligé de travailler au >ort. Sa femme est en place et leurs .■ufants demandent à manger. Le mal neureux nose pas revenir en France. Il e;:t à jamais perdu. . Autre exemple. Il s agit cette fois d'un cultivateur breton. Il s'est renseigné à Paris, au bureau de 1 émigration canadienne. On 1 y reçoit avec une politesse extrême. On lui décrit le pays ; on fait revivre sous ses yeux avec enthousiasme les descriptions des brochures qu'il a déjà lues. Le paysan réalise alors sa fortune et prend le premier paquebot à destination du Canada. A peine est-il débarqué que le chemin de fer l'emporte et le dépose au fond d'une région perdue où le gouvernement lui octroi .' soixante hectares. 1 outes ^ ses économies sont dépensées pour I achat des objets qu'il lui est indispensable de se procurer. Il défriche son terrain pendant un an et demi : bientôt, il na plus un sou, et rien n'a encore poussé ! Alors, il abandonne son entreprise, heureux encore de pouvoii1 s'embaucher comme valet de ferme. Enfin, un hiver rigoureux tue sa femme en même temps que ses enfants. Il est seul aujourd'hui au milieu de gens dont a langue lui reste étrangère, plus loin que le lac Winnipeg, dans ce Manitoba i u.it les brochures font un des areniers t u inonde, un Eldorado emparadisé ' D'après les statistiques officielles, il nigre environ deux mille Français ■ '"'aque année au Canada, — chiffre qui 'présente à peu près le centième du jtal de l'émigration canadienne. Il importe de savoir si la plupart de ces aventureux voyageurs sont destinés à périr misérablement là-bas. Jusquàj)lus ample informé, nous ne retiendrons la campagne ouverte contre l'émigration canadienne que comme un avertissement. Restons dans la patrie. C'est plus prudent. Dans la patrie, dans la région natale, , le plus malheureux peut encore conserver une famille, des amis, des camarades.Tandis que là-bas, dans l'exil ?... Firmin Charlerie. Dépêches télégraphiques f Service de CAr/ence H A VAS) Menace de grève de mineurs en Pensylvanie New-York, 1er avril. — On annonce de Pensylvanie que 75,000 mineurs menacent de se mettre en grève le 3 avril si un accord n'intervient pas avec les patrons. Lej ba.ides alâa laises sur le territoire de l'Epire Atiiènks; 2 avril". —- l.es incursions réitérées îles bandes albanaises dans les territoires de l'Epire rendent difficiles les pourparlers entre ie gouvernement albanais et M. Zographos et créent aux habitants de ces régions une situation intolérable. Il serait urgènt que le gouvernement albanais prît des mesures pour faire cesser un pareil état de choses. Depuis octobre jusqu'à la fin de février l'émigration par Salonique des musulmans des provinces annexées à la Bulgarie s'est élevée à 45,920 âmes, de la Serbie à 59.900. et do la Grèce à 29.485. La grève à Saint-Pétersbourg SuNT-PÉTKRSRorRG, 1er avril. — Le nombre des grévistes a atteint le chiffre de 85,000. Les chômeurs appartiennent à 121 établissements. 'Voir notre rubrique « Extérieur »A Rébellion au Congo portugais Lisbonnk. 1er avril. — Sénat. — Le ministre des colonies, répondant à des demandes" d'explications, a déclaré que la rébellion qui a <>claté au Congo portugais était sans importance et que le missionnaire anglais Brows-hill sera jugé par un tribunal civil en présente d'un fonctionnaire du consulat anglais. Il a ajouté que relativement à l'accord anglo-allemand aucun faii nouveau ne s'était produit depuis les dernières déclarations du président du conseil. La politique du cabinet espagnol Madrid, 1er avril. — Les députés et sénateurs ministériels se sont réunis dans la soirée au ministère de l'intérieur sous la présidence de M. Dato. Celui-ci a, dans un bref discours, fait l'exposé de là politique du cabinet expliquant son arrivée au pouvoir et les lignes générales de son programme qui s'inspire d'idées largement libérales. Les élections et» Argentine Buknos-Ayres, 1er avril. — Le scrutin poulies élections des députés de la capitale est terminé. Sept socialistes et trois radicaux sont élus. Les socialistes ont obtenu 43,336 voix, et. les radicaux, 37,517. Au congrès mexicain Message du président Huerta Mexico, 1er avril. — Le congés s'est réuni hier. Le général Huerta a lu lui-même un message au cours duquel il a déclaré que son intention est de rétablir la paix au Mexique. La déclaration présidentielle a été approuvée avec enthousiasme. Le président a fait ensuite allusion aux difficultés rencontrées par le Mexique pour obtenir de l'argent, à cause de l'influence exercée par l'attitude étrange' d'une certaine puissance LA REVOLUTION MEXICAINE Iuarez, 1er avril. — On annonce que le général Carranza a reçu un long message du général Villa disant qu'un combat sérieux s'e poursuit à Torréon. La ' question champenoise " ii La chimie est venue au secours de la fraude pour donner à n'importe quel produit l'apparence du Champagne. En France on a tenté de créer un scandale énorme autour des maisons allemandes qui se sont créées à Reims pour «traiter» les vins les plus divers et provenant des régions les plus distantes, en vue d'en faire du « Champagne ». En fait les enquêtes établissent que ces maisons allemandes n'ont fait qu'imiter ce qui se passait autour d'elles. La concurrence, on ne peut plus déloyale, aux vignerons de la petite et de la grande Champagne, était indéniable. Et pourtant, on vit, chose incroyable, les grosses maisons se servir de ces mêmes procédés pour contenter leur clientèle. Le haut commerce, qui se considérait comme invulnérable, commit l'erreur de livrer, à côté de vins authentiques et de grands prix, des vins bon marché portant la marque de maisons très anciennes et très honorables, exploitant ainsi elles-mêmes leur propre nom. L'atteinte à la considération dont jouissent les grands vins fut grave. M. de Boham critique également très sévèrement, les procédés d'achat des maisons de Champagne. Elles avaient, dit-il, sous leurs ordres des courtiers acheteurs, intermédiaires entre elles et les vignerons. Cçs courtiers ajoutèrent à leur profession celle de commerçant pour leur propre compte, exploitant, ainsi les maisons qu'ils représentaient et les vignerons dont ils étaient chargés d'acheter la récolte. « Tous se mirent à faire des cuvées avec les retailles, rebêches, non mûrs, etc., des vins de petifs crus du pays et des vins étrangers à la Champagne. Ces cuvées étaient revendues aux grandes maisons. » Le haut commerce n'avait plus besoin des grands vins de Champagne qu'à titre d'étiquette. Les producteurs de la région authentique ne recevaient plus que des prix de famine. Quand la « révolution » éclata, le système était devenu si général que, après plusieurs années déficitaires et les deux années absolument nulles de 1909 et 1910, jamais les celliers des maisons de vins de Champagne n'avaient été aussi bondés ! Et les vignerons ne parvenaient à rien vendre* tant on leur en offrait des prix dérisoires, des vins des années 1906, 1907 et 1908. A certains moments on put avoir du vin d'Av de première cuvée à cinquante francs l'hectare. La fraude primait tout. La politique s'en mêla ensuite : la crise n'eut pas été complète, sans elle, mais ceci dépasse notre sujet. M. de Boham fait ressortir ensuite que le commerce du Champagne s'était bien gardé de créer des maisons dans l'Aube, mais se concentrait à Reims, Epernay, Chfilons et dans les grands crus de la Marne. La tradition, d'après les preuves qu'il en donne, voulait qu'au point de vue du vin de Champagne toute -l'Aube ne peut se prévaloir d'être champenoise, mais même une partie du département de la Marne devrait être exclue de la délimitation. Malgré cela, la délimitation laissa aux Aubois la faculté de nommer leur vin : Champagne de l'Aube. « L'Aube, dit M. de Boham, se trouve bien d'exploiter une marque, absolument comme le font les fraudeurs. L'Aube se condamne elle même. » Et pendant que le gouvernement agrandit artificiellement la région dii Champagne authentique, celui-ci se raréfie rapidement. Les mauvaises années se succèdent avec la plus désolante persistance; Les réserves s'épuisent. Les grands vins manquent. Les vins inférieurs acquièrent un prix exorbitant. 11 y a déficit sur la quantité et sur la qualité. Le commerce paye les vins bien au-dessus de leur valeur réelle. Cependant le vigneron n'est pas plus heureux ; car les prix élevés ne compensent pas le déficit des récoltes, les fléaux se multiplient sur le vignoble, l'entretien de la vigne est de plus en plus coûteux, la main-d'œuvre est de plus en plus rare et chère. Devant cette situation les maisons de commerce honnête disparaissent au profit des fraudeurs, qui sauront toujours se tirer d'affaires. L'intégrité de la réputation du vrai Champagne est perdue, on a déprécié les marques et les mérites en voulant augmenter à tout prix le chiffre d'affaires. Voilà le tableau, triste et sombre, que M. de Boham fait de la situation en Champagne. Sa qualité de président du Syndicat agricole de la Champagne donne une très grande autorité, à notre avis, à ses constatations et à ses critiques. Pourtant il n'est pas mauvais de faire entendre aussi l'autre cloche, nous voulons dire la réponse qu'à faite à ce réquisitoire un industriel d'Epernay, M. R. Lemaire. Nous la résumerons demain. (A suivre.) J. T. LIGUE MARITIME BELGE C'est ce soir que notre concitoyen l'armateur Emile Deckers, parlera dans la grande salle de la chambre de commerce sous les auspices de l'Institut maritime : d'« Anvers et Rotterdam au point de vue des armements ». Pour ceux qui savent avec quel intérêt sont suivies les conférences de la L. M. IL il n'est pas douteux que cette fois encore la salle sera comble. LES CHAUFFEURS Et cela n'est pas fini ! Nous avons dit un mot récemment de la intention qu'élèvent les chauffeurs et propriétaires de taxis-autos de répondre par une demande d'augmentation de tarif aux exigences du client qui désire que le taximètre soit placé à portée de sa vue. A la suite des premières propositions formulées par les chauffeurs, propositions que la Ville avait jugées peu acceptables, les intéressés viennent d'adresser à nos édiles une nouvelle base de tarification en vertu de laquelle 1,800 mètres de parcours reviendraient, après dix heures du soir, à la modeste somme de 2 fr. 10 ! C'est dire que pour se rendre de la gare centrale aux tanks et installations pétrolières, le client aurait à payer, la nuit, 4 fr. 90, plus un franc pour le retour à vide de la voiture. C'est charmant! Et songer que les tanks se trouvent compris dans les limites du périmètre urbain. Que sera-ce, grands, dieux ! quand on voudra se rendre à Schooten-hof, par exemple, en auto ? Il ne faudra plus y songer si la Ville cède à la pression que l'on tente d'exercer sur elle. Une chose, cependant, doit surprendre dans ce différend : c'est que les chauffeurs ne comprennent pas que l'on peut fort bien se passer à Anvers de leurs services. L'auto est chez nous un objet de luxe auquel on n'a recours qu'en raison des commodités qu'il présente pour un prix relativement modique. Cet avantage disparaissant, le client aura recours aux tramways qui pour un prix comparativement dérisoire lui rendront les mêmes services à quelques minutes près. Les chauffeurs prétendent tuer la poule aux œufs d'or. Encore une fois, s'ils ne font plus leurs frais,, c'est que leur-nombré est hors de proportion, à l'heure actuelle, avec les besoins de la population. Ils. sont trop. Et si leur corporation a été de la sorte envahie, c'est sans doute qu'au tarif actuel, le métier est bon. Il se meurt de surconcurrence, niais ce n'est pas la faute du client, et ce n'est pas lui surtout que la Ville peut appeler légitimement à en subir les conséquences.Il y a d'ailleurs dans cette question un autre point de vue qui ne nous parait pas avoir été suffisamment considéré. S'il y a tant de chauffeurs, n'est-ce pas aussi que l'administration accorde trop aisément le permis de conduire ? Combien y a-t-il de ces chauffeurs improvisés qui connaissent les rues d'Anvers ? Il nous est arrivé d'en rencontrer un, il y a quelques semaines, qui ignorait 1a. place de l'Aurore. D'autres roulent comme des fous à travers les artères les plus centrales, éclaboussant tout sur leur passage ou levant des nuages de poussière. Les réclamations qui viennent de s'élever encore contre les chauffeurs à propos de chiens écrasés par eux, ces temps derniers, sont sous ce rapport significatives. Ils roulent à tort et à travers, et n'était, la crainte des responsabilités, ils écraseraient sans doute les personnes avec la même désinvolture.Il y a enfin un troisième point de vue. Si la Ville cède une première fois sur cette question de majoration des tarifs, il est évident que plus de gens encore vont se mettre chauffeurs. Dans un an la situation, en dépit des augmentations accordées, sera redevenue ce qu'elle était ; le chauffeur ne pourra plus vivre. Aug-ment'era-t-on derechef les tarifs? Ce serait pourtant la seule solution. Une hypothèse encore, à laquelle les propriétaires de taxis n'ont pas songé sans doute, c'est qu'il reste toujours au client la facilite de ramener le tarif à des proportions plus raisonnables en réduisant le pourboire. On a encore l'habitude à Anvers de donner aux chauffeurs, — qui sont pour la plupart pr< priétaires de leur voiture, — un pourboire d quarante à cinquante centimes pour une coui se de 1 fr. 80. Cela est absolument inutile t constitue une largesse. A Paris, — où les taxi: autos sont dix mille, — les chauffeurs vou saluent très bas pour cinq ou six sous d pourboire. Peut-être nos chauffeurs devron ils apprendre à faire de même un jour. LES PIANOS-MECANIQUES Depuis deux ans que nous combattons pou que la Ville veuille bien faire cesser le suj plice des enfants et des chiens attachés au pianos-mécaniques que l'on promène au jours cle fête, par nos rues, nous avons 1 satisfaction enfin d'avoir été entendus. Désoi mais il ne sera plus permis aux Italiens d contrebande qui véhiculent ces instruments d'attendrir le passant au spectacle de leu mioche dormant dans un berceau collé contr la boîte à musique. Les pauvres chiens affolé de roulades qui leur soulèvent le cœur, son tirés d'affaire du même coup. Il faut s'e: réjouir. Ce n'est pas une raison suffisante qu celle de notre plaisir, — si plaisir il y "a ! -pour faire souffrir les animaux. EXPOSITION BLANCHE TRICOT On sait avec quel art très subtil, avec que goût très délicat, Mme Blanche Tricot excell à repousser le cuir, à marteler le cuivre, ; peindre sur porcelaine et exécuter ces mill objets d'art qui portant à un si haut point 1 caractère de sa personnalité. Une fois de plus la charmante artiste v; présenter- son travail au public. Elle organis en effet une exposition à la' salle Forst, du au 22 avril. On y reverra avec intérêt les ma nifestations multiples d'un talent dont un originalité profonde est la plus nette caracté ristique. RUE DE JESUS Le bloc de maison qui contrariait si vive ment encore le nouvel alignement de la ru rie Jésus va disparaître. La pioche des déme lisseurs s'y est portée et dans quelques se inaines la rue se trouvera élargie de telle sort que le bureau des postes et la maison qui s trouve à l'angle de la rue Leys, seront reliée par un trottoir rectiligne. Ainsi procède, peu à peu, la marche di progrès. PARSIFAL C'en est donc fait. Les dernières du chef d'oeuvre de Wagner, de la plus hautaine mani festation d'art lyrique qu'Anvers ait jamai connue, auront lieu demain soir et dimanclu après-midi. Il est bien regrettable que la Vill< n'ait pas cru devoir accorder les subsides de mandés par l'organisation de quelques repré sentations populaires. Il est vrai cependan . que, si le prix des fauteuils n'est pas ramern au-dessous de cinq francs, le caractère « po pulaire».du spectacle pourra échapper ai public. Avis au retardataires. INTÉRIEUR L'inauguration du canal maritime de Bruxelles Par amendement au budget de l'intérieu: pour 1914, le gouvernement sollicite des- cham lires un crédit de 250,000 francs qui lui per mettra l'intervenir dans les frais des fête: d'inauguration du canal. Dans l'exposé de: motifs, M. le ministre écrit : On prévoit que le canal do Bruxelles au Rupe sera ouvert à la gjràtule navigation fluviale et à h navigation maritime à la fin de l'été 191L Des fête: grandioses sont projetées à l'occasion de cet événe ment qui marquera dans l'histoire économique di: p-iys. L'Etat est le principal actionnaire de la So ciété du canal et des installations maritimes d( Bruxelles : il est donc 'ndiqué qu'il contribue dam une mesure convenable aux frais des fêtes inaugu raies dont le programme sera arrêté après examen par une commission instituée de concert entre 1( gouvernement et la ville de Bruxelles. La part d( l'Etat pourra atteindre un tiers de la dépense totale; dans la , limite d'un maximum de 2.">0,000 francs somme envisagée dans les pourparlers préliminaires Les abonnements ouvriers D'aucuns avaient, lancé le bruit qu'il étai question d'augmenter le prix des abonnement.' ouvriers. MM. de Liedekerke et Imperiali membres de la chambre, ont demandé à M le ministre des chemins de fer ce qu'il 'fallui-en croire. M. Segers vient de leur répondre qu'il n'est nullement question de pareille ini tiative. Le monument Léopold II L Union des intérêts matériels du quartiei de l'avenue de Tervueren vient d'adresser ai: roi une pétition demandant que le futur monument destine à commémorer le souvenh du roi Léopold soit édifié au second rond point de l'avenue de Tervueren. Le souverain aux idées larges et aux conception? grandioses peut-il être mieux honoré, écrivent les pétitionnaires, que dans cette voie triomphale conduisant de l'Arcade du Cinquantenaire au musée du Congo ? Douaniers et accisiens Le congrès de la Fédération des douaniers et accisiens flamands, réuni à Anvers, sous la présidence de M. De Mœlder, a décidé d'en voyer au ministre un ordre du jour réclamanl les améliorations suivantes: l. augmentation de traitement ; 2. augmentation de la pension dans la même proportion que dans les administrations des chemins de fer, des sciences et des arts, de la guerre et de la gendarmerie . 3. masse d'habillement gratuite ; 4. réduction sur le réseau de l'Etat pour lés accisiens comme pour les douaniers ; 5. répartition de gradés et non-gradés dans le pays flamand comme dans le pays wallon ; (5. congé tous les quinze jours; ?. sous le rapport de la langue égalité complète avec les fonctionnaires wallons : H. révision, de la loi de 1884 sur les pensions, de la même manière qu'à d'administration des chemins de fer. D'autre part, dans son rapport de la commission des finances du sénat sur le budget de 1914, le baron de Mévius écrit : Les observations qui nous été soumises par la Fédération douanière de Belgique dans le mémoire qu'elle a sans doute fait parvenir à tous les membres de la législature paraissent tout spécialement dignes d'attirer votre attention et la bienveillante générosité de ..M. le ministre des finances. La comparaison entre leur situation et celle des gendarmes, situation déjà fort modeste, est frappante, et pourtant l'analogie entre les fatigues, les dangers et les responsabilités des deux professions est grande. Le renchérissement croissant de la vie se fait sentir de façon spécialement lourde sur les petits budgets et nous les rend d'autant plus intéressants : aussi, si une étude sérieuse de la question ne peut être faite pour 191'). votre commission des finances espère que. au fur et à mesure que les ressources budgétaires le .permettront, après examen bienveillant du département des finances, un barème de traitements nouveaux fera droit, avec un esprit de large équité, aux observations et aux revendications d'aspect si légitimes de la véritable armée de quatre mille hommes dont le travail, l'honnêteté et le courage sont la sauvegarde de nos finances. L'importation du bétail français l'ne circulaire ministérielle annonce que l'importation des vaches et des génisses provenant des départements de la Manche, de l'Ile-et-Vilaine, des Côtes du nord, du Finis tère et du Morbihan est autorisée par les bu- i- reaux de douane de l'Abeele, Momiguies, Ilee e Agimont et Lamorteau aux jours suivanl depuis le lever jusqu'au coucher du soleil : j jeudi 2 avril, le mardi 14 et le lundi 27, le s medi 9 mai et le vendredi 22, ainsi que mercredi 3 juin. A partir du 15 juin prochai s les bureaux de douanes précités seront ouver e à l'importation des vaches et des g.éniss desdits départements le 1er et le 15 de chaqi mois, aux heures habituelles. Les marchands ambulants belges en Fraw r Répondant à une question, M. le minist des affaires étrangères a dit mardi à la chai t bre : t L'attention de mon département avait été appel A déjà sur l'application qui est faite aux Belges fr queutant les marchés français des dispositions de loi du IG juillet 1912 concernant l'exercice des pr 0 fessions ambulantes et la circulation des nomade La légation de Belgique à Paris a été chargée r cemment d'effectuer auprès du gouvernement de République nie démarche en vue de faire précis< 3 l'interprétation à donner à la loi au point de vi S dont il s'agit. La question va être rappelée à j bienveillante attention du gouvernement français. Le monument du trava On sait que l'emplacement du nionume: du travail de Constantin Meunier n'est p; encore choisi. Le gouvernement voudrait placer à l'entrée du bois de la Cambre, le co seil communal de Bruxelles préférerait 1 quartier du port. La section centrale vie] 3 d'émetre le vœu qu'on résolve an plus tôt. cet i question. Le rapport de M. Van Cauwelae 3 sur le budget des sciences et arts nous a prend qu'elle s'est prononcée pour le bois ( la Cambre. t Dans le voisinage du port, écrit le député (l'A vers, le monument ne trouvera pas les nombrei - admirateurs qui viendront recueillir avec une m i nie piété les leçons de vie et de beauté que ce m nument dégage Le quartier du port n'est guè: fréquenté par les classes aisées, les visiteurs étra i>ei> l'ignorent, et ce n'est pas aux heures où doit trimer dur que l'ouvrier sera le plus sensib au rayonnement de cette grandiose glorification c travail. Le bois de la Cambre au contraire est. ai heures de délassement, le rendez-vous de toutes 1' classes de la société et assure au monument Meunii à la fois un cadre, magnifique et un culte contin Sérum antidiphtériqi I u pasage du rapport annuel que vient ( ? recevoir le gouverneur du Brabant sur l'art i vite de l'Institut Pasteur provincial est part 3 eu librement digne d'attention. C'est celui qi se rapporte au service de la sérothérapie. 0 sait que le nombre d'unités antitoxiques qu'ex 1 gent les dispositions légales est de 2,000 unit» par ampoule de 10 centimètres cubes de sérin antidiphtérique. Or, les contrôles pratiqués e 1913 par le laborationre de l'Etat sur le sérin de l'Institut Pasteur de Bruxelles ont démonti que la puissance antitoxique recelée dans ch; que ampoule était supérieure, pour 1,778 an poules, à 3,000 unités ; pour 3,323 ampoule à 3,500 unités ; pour 2,422 ampoules, à 4,0< unités : pour 906 ampoules, à 4,250 unités pour 585 ampoules, à 4.500 unités. En mo; enne, le sérum de Bruxelles possède donc ur puissance curative presque double de ceF exigée par la loi. alors que le sérum de non bre d'instituts du pays et de l'étranger gr< i vite péniblement autour de ce minimum. Etai donné que la guérison de l'enfant atteint d croup est d'autant plus certaine que le sérun mis en œuvre en temps utile, est plus pnissan c'est, un impérieux devoir, pour chacun de ne médecins ayant à lutter contre la redontabl affection, de se servir du sérum de Bruxelle: puisqu'il n'en existe nulle part de meilleur. Nos patates aux Etats-Un i II résulte d'une communication du gouve nement des Etats-Unis d'Amérique que l'in portation dans ce pays de pommes de teri cultivées en Belgique :*i été interdite le 26 mai dernier. Cette interdiction est basée sur 1 fait que la gale poudreuse 'powd^ry scal synchytrium eiidobioticum) a été constatée su des tubercules originaires de la Belgique. Le ; pommes de terre expédiées à destination d'u port des Etats-Unis, chargées avant le 27 mari pourront encore être admises à l'importatior mais à la condition qu'elles soient reconnue exemptes de maladies. Le travail à domicil I.n commission chargée d'examiner le proje de loi réglant la question du travail à dom cile, a terminé sa- tâche mercredi. M. Trock a déposé son rapport qui a été adopté, i conclut à des mesurés d'hygiène et à la crée tion de comités ayant pour but la réglemer 1 tatiori du travail à domicile. Ce comité sera constitué moitié patrons, moitié ouvriers. La réorganisation des téléphone L'administration du .téléphone a décidé qu la distance kilométrique, qui avait été fixé comme prix unitaire de la conversation trois kilomètres d'un point central à déterni ner, sera établie au double, 'soit à six kilo mètres. A l'Institut cartographiqu M Devèze, au budget de la guerre, vien d'introduire une majoration de crédit de 8,26 francs au crédit alloué pour le payement de fonctionnaires et employés permanents de l'iv stitut cartographique militaire. L'octroi des titres scientifique M. Van Cauwelàert, rapporteur du budge des sciences et des arts, relève les abus dan l'usage et l'octroi des titres scientifiques. Ton les hommes de science sont d'accord pour dir que la situation ne peut se prolonger et qu des mesures s'imposent. Le mal est plus grav et plus général qu'on ne le croit. Dans te institut, constate M. Van Cauwelaert, qui s pare du titre d'Ecole officielle de la Brasseri belge, on confère le titre d'ingénieur des in dustries de fermentations à quiconque a suivies cours durant trois années, pendant deu: jours par semaine ! Dans telle autre école - située dans la province de Liège, on confère 1 titre d'ingénieur spécial de sucrerie après si: mois d'études pratiques et théoriques ; Et l'oi n'exige des récipiendaires qu'une instructioi générale tout A fait élémentaire. En ce qu concerne le titre de docteurs, continue M. Vai Cauwelaert. tout prouve qu'on le galvaude. I faudrait à In fois établir une séparation nett entre le diplôme de capacité professionnelle e le titre de docteur, et rendre l'accès du titr< doctoral plus difficile dans les instituts où Toi ne délivre pas de diplômes légaux. CONGO Le rails des grands lacs Les travaux du troisième tronçon du chemii de fer du Congo supérieur aux grands lac africains, qui doit relier le cours supérieur di fleuve Congo au lac Tanganika, à 150 kilomè très environ de Kigerua, terminus de la ligm allemande de Dar-es-Salam, ont atteint le kilo mètre 213 environ, à là fin du mois de jnn vier dernier; il reste donc à poser 58 kilomètre, pour terminer la ligne. Au kilomètre 213. oi a procédé au.montage du pont de la Bikunga Le terrain est très rocheux, et le tracé devien difficile, les déblais et remblais sont considé râblés : néanmoins, les directeurs en Afriqui espèrent. pouvoir continuer les travaux. Ce pendant, le rail ne semble pas devoir atteindn le lac Tanganika avant la fin de l'année cou rante. NOUVELLES MARITIMES Mouvement du port de Rotterdam Pendant la semaine écoulée 232 navires son entrés dans le Nieuwe Waterweg (Nouvelh r- voie maritime de Rotterdam à la nier du s, Nord). Parmi ces bâtiments il y en avait 213 le destinés au port de Rotterdam. En 1913, pen- i dant la semaine correspondante, 210 navires le entrèrent dans le Nieu'we Waterweg ; 190. d'en a, tre eux le remontèrent jusqu'à Rotterdam, ts Voici les chiffres depuis le 1er janvier : 3s Navires Tonnes reg ie Nieuwe Waterweg 1914 2,548 3 022,084 1913 2,557 2,995,437 ;e — 9 + 26,647 •e Rotterdam 1914 2,338 2,840,811 i- 1913 2,353 2,812,222 ie — 15 + 28,589 é- Nouveaux docks flottants à Rotterdam la Le journal maritime Sciikkpvaart, de Rotter- ()" dam, annonce que la société « Furness Scheep-va art- en Agentuur Maatschappij », de cette [a rille, a commandé aux chantiers Swan limiter ;'r & Wigham Richardson, ù Wallsend, un dock ie flottant d'une puissance de levage d'environ la 10,000 tonnes. Ce sera le plus grand dock de ce genre construit sur les chantiers précités. Rappelons, à ce propos, que « Wilton's Scheeps- '■ werf en Machinefabriek » Chantiers de con- it struction et fabrique de machines Wilton) vient 's de commander également, à la « Nederlandsche le Scheepsbouw-Maatschappij », d'Amsterdam, un >- dock flottant de 13,000 tonnes. Dès que ces deux commandes auront été exécutées, le port d de Rotterdam possédera en tout dix cales sè- e ches flottantes dont les puissances de levage i't seront les suivantes: 2.112 tonnes, 3.000 t., > 3,960 t., 4,500 t., 6,050 t., 7,500 t., 8,250 t.. 10,000 le tonnes, 13,000 t. et 15,300 tonnes. On voit donc qu'à ce point de vue également i- le port de Rotterdam n'est pas trop mal loti, x Au port d'Amsterdam L-- Pendant la semaine écoulée 100 vapeurs et 1 voilier ont passé par les écluses du canal >e maritime d'Ymuiden à Amsterdam. i- il Le droit maritime international le Le gouvernement britannique a adhéré pour u la colonie de Terre-Neuve aux conventions im x ternntionales signées à Bruxelles le 23 septein-'■s, bre 1910, pour l'unification de certaines règles , en matière d'abordage ainsi qu'en matière d'assistance et de sauvetage maritimes. La notifi-,e cation par le gouvernement belge aux États P contractants de l'adhésion dont il s'agit ayant i_ eu lieu le 20 mars 1914, la dite adhésion sor-j. tira ses effets un mois après cette date, 'i Les prix du passage de l'Atlantique n Le Norddeutscher Lloyd a élevé de 10 marcs i- les prix d'entrepont, et ce dans les deux directs lions. Ils sont donc maintenant de 110 marcs, n Les prix de troisième classe ont été également n élevés de 10 marcs. Par contre, la Hamburg-n Amerika Linie laisse inchangés les prix d'en-é trepont pour la classe Imperator. Ils sont donc i- de 120 marcs et de 100 marcs pour toutes les i- autres classes. C'est là une mesure qui résulte s. des arrangements du pool. 10 EXTÉRIEUR ' ALLEMAGNE n Le marché des fruits ex primeurs de Hambourg , Depuis quelques années, Hambourg est de-t' venu un des plus importants marchés du mon-s de pour le commerce des fruits et des pri-e meurs. C'est en quelque sorte Te centre d'ap-. provisionnement de toute l'Allemagne du nord, des pays Scandinaves et d'une grande partie de la Russie. Les affaires qui y sont traitées, s en tant que commerce de fruits et primeurs, dépassent cent millions de marcs par an. Il i- existe à Hambourg deux marchés de fruits dis-e tincts : l'un comporte les fruits arrivant par s mer, l'autre les fruits, primeurs et légumes e arrivant par voie terrestre. L'ouverture de ce >, dernier marché ne date que de l'année der-r nière. Ce marché est pourvu des tous derniers s perfectionnements modernes. Il est directement n relié au chemin de fer, et la voie ferrée pénè-;, tre à l'intérieur même du marché, afin de i, préserver fruits, légumes et primeurs des ri-s gueurs du froid. Le bâtiment est traversé par des tuyaux de vapeur entretenant une température minima de 10 degrés. Des monte-char-e ges et des bascules sont placés au niveau du t sol de manière à éviter les chocs et les dépla-i- cemerits inutiles. Cette organisation permet, la t suppression des frais de camionnage et ceux 1 de manutention. Ce marché a été bâti aux frais de la ville de Hambourg. Le syndicat des - marchands de fruits et primeurs paie à la t ville une redevance de 8 pfennigs par 100 kilogrammes. Les entrepôts destinés aux fruits venant par voie de mer se trouvent dans le port s franc. On compte quatre de ces entrepôts, cha-p cun ayant comme dimensions 125 mètres de e largeur et 600 mètres de longueur. Deux autres 1 sont en construction. Toutes les précautions ont été prises pour la bonne conservation des marchandises. C'est ainsi que les charpentes métalliques ont été recouvertes d'un enduit isolant pour empêcher la propagation du e froid. Toutes les ouvertures sont voilées par ' des draperies. L'inspection des fruits dans ces ' marchés est des plus sévères et l'élimination s des fruits un tant soit peu avariés est strictement exigée. 5 AUTRICHE-HONGRIE t On mande de Vienne que dans ces derniers 3 temps dix-huit mille personnes ont passé la s frontière hongroise pour se soustraire au service militaire. ETATS-UNIS 1 Grève de mineurs ? De Chicago, le 1 avril : 3 Cinquante milles mineurs des houillères bitumineuses se sont mis en grève à la suite i d'un conflit relatif aux accords à intervenir : pour l'année prochaine. La dette publique. — L'encaisse du trésor ; De Washington, le 1 mars . c Pendant le mois dernier la dette publique a 1 diminué de 103,000 dollars. L'encaisse du trésor } public s'élève à 2,012,906,000 dollars, i ! FRANGE L'AFFAIRE ROCHETTE l Les conclusions de la commission 5 Voici le texte intégral des conclusions que la ) commission d'enquête a décidé de proposer à la chambre. Elles ont été votées par treize voix contre trois sur dix-huit votants. Ont voté pour : MM. Franklin Bouillon, Jaurès, Chautemps, Aubriot, Ceccaldi, Couesnon, Long, Painlevé, Dumesnil. Ont voté pour avec réserves : MM. de Folle-i ville, Pourquery de Boisserin, Paul Meunier ' et Bory. 1 Ont voté contre : MM.. Maurice Barrés, Bon- nefous, Leboucq. 1 Se sont abstenus : MM. André Lefèvre et Leroy (du Nord). Il est démontré que sous le ministère Monis, ' dans les quinze derniers jours du mois de 1 mars 1911, des interventions gouvernementales se sont produites pour obtenir du président f de la chambre des appels correctionnels, M. " Bidault de l'Isle, par l'intermédiaire du procureur général Fabre,' la remise du procès Ro-[ chette. Cette remise n'avait pas pour effet et ne pouvait pas avoir pour effet, ainsi d'ailleurs que le procureur général l'a déclaré à M. Monis et comme tous les magistrats entendus l'ont confirmé, d'assurer à Rochette le bénéfice de la prescription. Mais elle lui donnait plus de champ pour la continuation de ses opérations. l Et surtout la démarche auprès du procureur général intervenait au moment où

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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