Brief van den soldaat: aan zijne verdrukte medeburgers

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01 november 1917
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s.n. 1917, 01 November. Brief van den soldaat: aan zijne verdrukte medeburgers. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/t43hx1703z/
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NUMERO 9. NOVEMBRE, 1917. LaILettre du Soldat A GEUX DU PAYS ENVAHI. A Nieuport. Soldat beige dans les ruines LES PERTES ALLEMANDES. L'ordre du jour suivant, signé Ludendorff, est tombe récemment entre les mains du Quartier Général francais: "Chef de l'Etat Major allemand des armées en campagne. La consommation des munitions a été tres grande récemment sur les fronts de combat, malgré que l'activité militaire a, d'une maniere générale, diminué. La consommation des mortiers et des pieces lourdes est beaucoup plus grande que la production. Ceci est grave. Le commandement supérieur des armées ne peut néanmoins envoyer de nouveaux ordres restreignant davantage l'usage des munitions, car nos pertes continueiit a être tres t&£-:.- ■ '4öïtoH»fc2i élevées sur tous les fronts et deviendraient encore plust éjlfevéëiv si de nouvelles restrictions étaient prescrites. Il est encore plus important d'économiser nos hommes que d'économiser nos munitions. Il est nécessaire d'obtenir une amelioration a ce double point de vue. Dans ce but, ïïAmporte d'employer les munitions avec autant de soin que possible, conformément aux ordres envoyés précédemment et a drVèrses reprises et, d'autre part, de regier les tactiques et nos methodes de combat de maniere a diminvrer nos pertes." C'est la première fois que, a la connaissance des Allies, l'Etat Major allemand s'inquiète a ce point d'épargner ses hommes. Jiisqu'a présent, le materiel et les munitions passaient au premier plan et le "Kanonen- fütter" passait au deuxième. Les calculs suivants möntrent: qu'il est plus que temps et que les réserves des Empires centraux sont enfin épuisées. Voici, d'abord, d'après les sources allemandes, le tableau complet des hommes appelés sous les armes durant ces trois dernièires années. 1914 En Aoüt... 4,500,000 A partir d'Aoüt, Ersatz... 800,000 Recrues de la IQI5 classe de 1914 450,000 Premier ban de la Landsturm . 1,100,000 MaiJuillet, classe 150,000 450,000 300,000 200,000 450,000 450,000 300,000 450,000 150,000 300,000 de 1915■•• 450,000 Reste de la Landsturm •■• 1916 Septembre-Novembre, classe de 1916 ... OctobreDécembre, blessés renvoyés au front Blessés renvoyés au front ... ^•fcflab'"AtB; Deuxième ban de la Landsturm .. .yjgfcj Mars-Novembre, classe de 1917 .... : jfjfoj. Blessés renvoyés au frontasi»'ifi».i 1917 Depuis Novembre, classe de 1918 rtKr 3 Blessés renvoyés au front ... •ffo.-rajVMr Jusqu'en Aoüt, classe de 1919 , -j^8D^ ., Total ... • «j^'ijiattJ10,500,000 On remarquera que, si la classe de 1914 est appelée xégnlièrement en iq*# celle de 1919 est appelée dès 1917, c'est a dire que l'AUemagne est contrainte de mettre dans les tranchées des jeunes gens de 18 ans alors que la France et l'Angleterre leur font faire leur instruction. En fait de recrues, l'AUemagne sera oblieée, dès le début de l'an prochain, d'envoyer au front des gamins de 17 ans (classe de 1920). Il est inutile d'insister sur le danger d'une telle mesure' et sur le peu de vsleur militaire de ces 6oo\ooo recrues (1919 et 1920). Or, ce sont ld. les dernieres réserves de rEmpire. Celui-cï'ne peut nen espérer de ses 2,100,000 exemptés, soumis déja a. plusieures1 reprises j aux examens les plus sévères, il ne peut plus enlever d'hommes a ses industries de guerre (il n'y teste que 200,000 hommes en age de sé*vir) et il ne peut rappeler de l'étranger les 200,000 sujets qu il y a 'laissés, sans doute pour d'excellentes raisons. Sr nous tentons d'évaluer les pertes de l'ennemi, nous nous butons a certain^! difficultés car nous ne pouvons nous her entièrement aux listes officielles, le Gouvernement, imperial ayant trop d'intérêt a atténuer la cruelle vérité. Suivant les données officielles, parmi les 10,500,000 hommes engages, il y avait, au 3i:juillet dernier: 1,158,061 morts, 2,922,320 blessés et 710,454 disparus, soit un total de 4,791,375 hommes hors de corribat. Il est prouvé que ces listes sont dressees environ tó semaines avant leur publication et, coSnme l'AUemagne reconnatt perdre, en moyenne, 207,951 hommes par mois, on peut coysidérer qu'elle reconnait un chiffre de pertes total de 5,000,000. La presse ennemie pretend que la grande majorité des blessés sont renvoyés peu après au front, mais l'Etat-Majo« •francais a pu établir que la moitié au moins des "disparus" doivent être - classes parmi les morts, dont le o Jchiffre s'élève au moins a 1,500,000 hommes. Si l'on ajoute a cela les prisonniers faits isur les divers fronts'-et une faible proportion de grièvement blessés, on peut, sans crainte;d'exagération «Valuer a quatr© millions le nombre d'ennemis mis hors de combat. -EL reste done cinq millions et demi d'hcmimes disponiblea sur le front et environ 600,000 hommes a l'instruction,;oe qui équivaut a dire que la force militaire de PEmpire est •' aujöurd'hui réduite de moitié et que sës .réserves sont a peu prés entièrement épuisées. Or la France n'a pas encore fait appel a ses jeunes classes. l'Angleterre a des millions d'hommes d'agë militaire retenus dans l'Industrie et l'Amérique va mettre em ligne 2,300,000 hommes au début de 1918. Ludendorff n'a ! vraiment pas tort de prendre ses precautions. PEINTS PAR EUX-MEMES. La Rheinisch-Westfaelische Zei-tung a publié récemment un article interessant dans lequel on compare les methodes coloniales anglaise et allemande. Nous en extrayons le passage suivant: "Un haut fonctionnaire aïte-mand qui est en même- temps un grand voyageur a exprjmé avec esprit l'impreasion qu'il a remportée de Bénarès. Toute sorte de gens se baignent la dans les flots sacrés du Gange, les lépreux avec les autres. On permet a des animaux sacrés d'aj outer leur tribut aux eaux flji fleuve que la foule boit néanmoins avec ferveur et devotion. Voila la methode anglaise. L'Anglais ne s'inquiète pas-de ce que peut faire un Indou pourvu qu'il ait un quartier salubre de la ville oü il puisse s'établir, que son eau de table soit pure et qu'il puisse installer une baignoire dans sa maison. Supposons que Bénarès soit allemande. Que ferions-nous? Premièrement, nous défendrions aux. Indous de-bpire les eaux contam^nées du Gange. Deuxièmement nous défendrions aufr-malades de s'y baigner. Et puis qu'arriverait-il? La population indignée se soulèverait contrei nous. "Nous agissons exactement suivant les meines principes en Pologne. Quiconque connait les Polonais sait qu'ils se complaisent dans la saleté, depuis des siècles. C'est, chez eux, une tradition. Mais dès que nous arrivons, un millier de prohibitions entravent leur liberté et, au lieu de gratitude, nous récoltons des protestations. Nous construisons des conduites d'eau faites pour durer des siècles. Les Polonais se moquent de nous. Nous organisons un système scolaire, même une université pour satisfaire l'ardent désir de s'éduquer que les Polonais sont senses ressentir. Les Polonais nous regardent faire en souriant et, quand nous avons fini, ils nous möntrent la porte... Quel peuple ingrat, disonsnous I Car'cette guerre ne nous a pas encore appris qu'il ne nous appartient pas d'imposer dès" réformes qui peuvent nous sembler satisfaisantes, mais que les gens auxquels nous les appliquons ne désirent pas et qui sont l'objet de leur

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