De Belgische August, *1917. Prijs—prix, HALF-PENNY. _ LA SOCIETE DES NATIONS. J L'indignation et l'horreur provoquées par cette désastreuse guerre doivent avoir pour conséquences : | 1° une haine beaucoup plus grande contre le militarisme.2° un désir d'éviter à l'avenir de pareilles catastrophes. De là le projet de la Société des Nations qui est plus que jamais à l'ordre du jour de toutes les assemblées bourgeoises et ouvrières. Les promoteurs de ce projet aux Etats Unis ont tenu une première conférence à Philadelphie le 17 juin 1915 et une seconde à Washington, le 26 Mai 1916. Y étaient représentés : les délégués du monde intellectuel du commerce, du travail, de l'industrie, des différentes religions, des opinions politiques les plus variées depuis les pacifistes les plus enragés jusqu'aux partisans d'une militarisation nécessaire. Tous les orateurs ont reconnu l'impossibilité pour la Ligue d'intervenir dans la guerre actuelle mais la nécessité d'être prêt à la cessation des hostilités. Le principe dominant de la Société des Nations est l'obligation, pour les pays membres de la Société, de soumettre leurs différends, s'ils n'ont pas été tranchés à l'amiable, soit à une Haute Cour de Justice s'il s'agit de questions judiciaires, soit à un Conseil de Conciliation s'il s'agit d'autres questions. Les Nations sont cependant libres de faire la guerre si elles ne sont pas satisfaites de la décision intervenue. Mais il est entendu que tous les pays contractants doivent déclarer, sans réserves, qu'ils emploieront leurs forces économiques et militaires contre la Nation qui commence une guerre sans avoir soumis ses griefs à la Société des Nations. Cela veut donc dire qu'ils s'opposeront par la force à cette guerre et également par le boycottage économique. Les congressistes espèrent que par ces moyens les guerres seront beaucoup moins fréquentes : 1 ° parce que rarement un pays oserait déclarer la guerre pour un grief qui a été jugé non fondé par la Haute Cour de Justice ou le Conseil de Conciliation. 2° parce que l'obligation pour les autres pays d'unir leurs forces économiques et militaires contre celui qui ne voudrait pas soumettre son différend à la Société des Nations, obligera tout le monde à recourir à la méthode conciliatrice ce qui doit fatalement empêcher le retour des offensives brusques et des surprises. Je ne parle que pour mémoire des réunions périodiques les délégués de cette Société des Nations à l'effet de rédiger in Code de lois internationales obligatoires pour les pays contractants. Les socialistes ont toujours été partisans de tout essai tendant à l'impossibilité de la guerre ; nos camarades Français et Anglais viennent de placer la Société des Nations en tête de leurs désiderata de paix. La création d'une Société des Nations qui aura pour conséquence inévitable un désarmement partiel, doit ivoir notre appui unanime en attendant que nous puissions, ians un monde meilleur, où la démocratie sera toute puissante et où les visées militaristes et impérialistes auront iisparu, aboutir au désarmement général. G.V. HET VERBOND DER NATIEN D verontwaardiging en de afschuw, verwekt door deze verschrikkelijken oorlog moeten onvemjdelijk voor gevolg hebben : lste. Een steeds grooter wordende haat tegen het Militarisme. 2de. Een dringend verlangen om in de toekomst zulke rampen te voorkomen. Van daar het vraagstuk van het Verbond der Natiën dat meer dan ooit aan de dagorde staat der vergaderingen van burgers en werklieden. De ontwerpers van het Verbond der Natiën in de Vereenigde Staten hielden een eerste vergadering te Philadelphia op 17 Juni 1915 en eene tweede op 26 Mei 1916 te Washington. Er waren vertegenwoordigd op deze vergaderingen : afgevaardigden van de Intellectueelen, handel en nij verheid, werklieden, verschillende godsdiensten en politieke partijen, kortom van de verwoedste pacifisten tôt diegenen die meenen dat bewapening noodig is. Aile sprekers hebben de onmogelijkheid erkend om in te grijpen in dezen oorlog maar wel om in gereedheid te zijn tegen het einde der huidige vijandelijkheden. Het leidende beginsel van het Verbond der Natiën is de verplichting, voor de landen die aangesloten zijn aan het Verbond, om hunne geschillen—als zij niet in der minne

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