De bouwwerker: orgaan van de Centrale Vereeniging der Bouwwerkers van België = Le travailleur du bâtiment: organe de l'Union centrale des travailleurs du bâtiment de Belgique

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01 januari 1914
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s.n. 1914, 01 Januari. De bouwwerker: orgaan van de Centrale Vereeniging der Bouwwerkers van België = Le travailleur du bâtiment: organe de l'Union centrale des travailleurs du bâtiment de Belgique. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/df6k06xr6z/
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Le Travailleur du Bâtiment Organe de l'Union Centrale des Travailleurs du Bâtiment de Belgique Prix d'Abonnement par an : Les correspondances doivent être envoyées Belgique fr. 1.— Paraît le 10 de chaque mois avant le l1 de chaque mois à : Etranger » 1.50 Téléphone 6742 Aua. De Brouwere, Rue de la Ruche, 76, Anvers APPEL pour un Secrétaire permanent propagandiste flamand Suivant la décision adoptée par notre dernier congrès, et la décision de la dernière réunion du Comité national, une place de secrétaire permanent propagandiste flamand est à conférer. Tous les membres de l'Union centrale des Travailleurs du bâtiment de Belgique, qui sont membres de l'organisation depuis un an au moins, et en règle avec leurs cotisations, ont le droit de faire une demande pour cette place. Les demandes doivent parvenir au Bureau central, au plus tard pour le 25 février prochain. Pour occuper cette place il faut : Connaître la langue néerlandaise à fond. Savoir rédiger et donner une conférence en cette langue. Posséder suffisamment de connaissances du mouvement syndical. Connaître les règles de l'arithmétique et être au courant des pièces administratives employées par notre Union centrale. 11 sera tenu compte à l'avantage des postulants, de leur plus ou moins de connaissances d'autres langues. Le traitement de début est fixé à 2.250 francs par an, avec une augmentation de 50 francs, apr s la premi re année, et suivie d'une augmentation annuelle de 100 francs, jusque 3.000 francs. Le Comité central, si les nécessités le démontrent, fera passer un examen aux postulants. La nomination se fera lors de la premi re reunion du Conseil national et rendue définitive <*pr s une année d'essaie. Pour le Comité central : Aug. De Brouwere. secrétaire général. Notre nouvelle édition A partir de janvier 1914, notre organe pro-jessionnel paraîtra donc en deux éditions différentes : une en langue néerlandaise et une en langue française, et non plus comme précédemment en une seule édition bilingue : français et flamand réunis. Ceci est fait conformément à la décision de notre dernier congrès. Pour rendre la lecture plus facile, et pour satisfaire à la demande de différents membres, le journal conservera son format précédent, et les membres qui le demanderaient, pourront recevoir les deux éditions en même temps. Les lecteurs français dans la partie flamande du pays recevront l'édition française, de même que les flamands, résidant en Wallonie, recevront l'édition néerlandaise. Nous espérons que cette nouvelle mesure satisfera tous nos membres, et que tous liront attentivement tout leur journal, et qu'ils songeront à chacune de ses apparitions, à le remettra après lecture à un non syndiqué, afin de lui faire connaître, par ce moyen, l'organisation, de lui faire comprendre ses propres intérêts et son devoir, et d'en faire un collaborateur dans la lutte. Lisez, camarades, instruisez-vous, développez Votre esprit! Les connaissances et l'instruction sont les facteurs les plus importants de votre délivrance, de l'amélioration de votre situation, de la conquête de votre bien-être. La classe riche, la classe possédante, qui règne sur nous, puise sa grande force, avant tout, dans les connaissances générales et l'instruction. Elle comprend quelle force dissimulée y réside et c'est pourquoi elle donne à ses fils une instruction et éducation si parfaite. Prenez là un exemple, travailleurs du bâtiment : Instruisez-Vous et organisez-Vous ! Aug. De Br: Les assurances sociales Dans presque tous les pays d'Europe les ouvriers sont assurés, par l'Etat, contre la maladie l'invalidité et la vieillesse. Seul en Belgique, ce n'est pas encore le cas. Cela tient, avant tout, à ce qu'ici, l'organisation syndicale a été longtemps négligée, que la classe ouvrière ne connaissait pas sa force, qu'elle ne la faisait pas sentir efficacement aux maîtres, et qu elle se contentait de se plaindre aux quelques élus à la Chambre, aux provinces et à la commune, s'imaginant pouvoir tout attendre d'eux. Finalement cependant, notre gouvernement a fini par entendre l'appel général et vient aussi — apr s tant d'autres — avec un projet de loi sur les assurances sociales. Cette proposition est, naturellement, aussi étroite que possible, digne d'une classe possédante, et toùjours appropriatrice, qui ne cède rien à la classe ouvrière, qui pourtant produit tout, que contrainte et forcée. C'est pourquoi nous voulons, à propos de cette proposition, donner à nos membres et lecteurs, quelques explications et mettre sous leurs yeux les commentaires du texte d'un contre-projet de loi, de Camille Huysmans, député socialiste de Bruxelles. Ce projet de loi de Camille Huysmans est celui que chaque gouvernement bien inspiré aurait, au moins, accepté, parce qu'il est équitable et encore très modéré dans toutes ses subdivisions. Parlons d'abord des pensions, que tant d'ouvriers ont à cœur, parce qu ils voient arriver les vieux jours, où ils ne pourront plus travailler et complètement abandonnés, comme une terrible calamité. Camille Huysmans veut, que la pension soit complètement gratuite pour les vieux ouvriers; sans qu'ils aient dû payer antérieurement durant de longues années, des cotisations pour celle-ci, comme le gouvernement le propose. Mais cela coûterait de 150 à 200 millions, crie-t-on, et Huysmans y oppose les dépenses militaires totalement improductives; il répond: « Ce qui diffère d'une dépense militaire d'une dépense sociale, c'est que la dépense militaire est une perte sèche. Ce sont des millions jetés à la mer. Mais une dépense sociale se place avec bénéfice. De par les efforts à limiter, l'on ne dépense pas moins. En réalité l'on paie autant sous le système actuel que sous un système d'organisation. Les vieillards ne doivent-ils pas manger? Les invalides du travail doivent être secourus, mais au lieu que la solidarité paie c'est la charité publique ou privée qui intervient, avec sa suite d'humiliation, d'amertume, de tristesse, de larmes et de découragement. Tout bien compté, la charité coûte plus cher que la solidarité, la belle solidarité qui relève le travailleur, qui remplit une nation d'êtres laborieux et non d'un peuple misérable. Plus loin, il démontre que de 1902 à 1912 la fortune nationale s'est accrue de 7 milliards ou 32 p. c. Seuls les intérêts de cette plus-value seraient suffisants pour couvrir les dépenses sociales prévues contre le danger de maladie, d'invalidité prématurée et de vieillesse, proposées par Camille Huysmans. Cependant le gouvernement est d'avis de faire couvrir par la classe ouvrière les dangers pour lesquels elle n'est pas responsable. Son projet laisse plus de la moitié des charges sur la classe laborieuse et s'apprête à faire payer les abus les plus criants par la classe ouvrière, autant que par l'état et les patrons réunis. si r on devait, disent les députés socialistes, demander le rapport des recettes annuelles au moyen de contribution sur la richesse, comparativement au rapport du salaire, que demande le projet du gouvernement pour couvrir les dangers propres au système industriel, l'on constaterait que le pour cent demandé à l'abondance est beaucoup plus bas que le pour cent exigé du nécessaire. Cependant, la misère n'est pas un accident, ni le résultat de la paresse. Elle est une vision économique. Elle jaillit de l'anarchie du système et de l'expropriation du capitalisme, qui se fait en deux fois : d'abord la conquête des moyens de productions, suivie d'une retenue de bénéfice injustifié sur la production du travail, que permet le premier et le deuxième. Ce système qui amène la misère est protégé par l'Etat. C'est pourquoi le fondement financier et la division des charges du projet du gouvernement est injuste. Sous ce système les affiliés payeront les ouvriers 29.500.000 francs, les patrons 10.800.000 francs, l'Etat 14.472.000 fr. C'est là une division complètement injuste et la preuve on la trouve dans la législation anglaise, qui pourtant est encore loin d'être complète.« Pour maladie et invalidité l'ouvrier belge paie 62 p. c., le patron 24 p. c., l'Etat 15 p. c., alors qu'en Angleterre l'ouvrier paie 44 p. c., le patron 36 p. c. et l'Etat 20 p. c. En d'atres termes, l'ouvrier belge paye 18 p. c. de plus que l'ouvrier anglais, le patron belge 13 p. c. de moins que l'employeur anglais et l'Etat belge 5 p. c. de moins que l'Etat anglais» Camille Huysmans fait valoir les meilleures raisons à l'avantage des pensions de vieillesse gratuite. « La classe capitaliste s'empare des bénéfices, elle dépouille la classe ouvrière de la plus-value de son travail. Il est donc logique et juste qu'elle 7me ANNÉE N° 1 Le numéro 5 centimes JANVIER 1914

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