De houtbewerker: maandelijksch orgaan der Nationale Federatie der Houtbewerkers van België = Le travailleur du bois: organe mensuel de la Fédération nationale des travailleurs du bois de la Belgique

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s.n. 1914, 01 Juli. De houtbewerker: maandelijksch orgaan der Nationale Federatie der Houtbewerkers van België = Le travailleur du bois: organe mensuel de la Fédération nationale des travailleurs du bois de la Belgique. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x05x63c25k/
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Tra vailleur du Bois ORGANE MENSUEL de la Centrale des Travailleurs du Bois, de l'Ameublement et des Métiers similaires de Belgique -4 TTN PDTTP TOTT^ Prix d'abonnement pour 12 numéros: _AIIC --ttd ttxt Rédaction : Maison du Peuple, Bruxelles Belgique fr. 0.75 TOUS POUR UN Etranger I.OO i m Union Centrale des Travailleurs du Bois de Belgique Appel pour un propagandiste permanent pour l'Union Centrale Des Travailleurs nu Bols. Appel est fait à tous les membres de l'Union Centrale des Travailleurs du bois pour un poste de propagandiste permanent. Les candidats devront faire parvenir leur demande par écrit, ainsi que leur carnet de membre de la Centrale au secrétaire national, le Compagnon E. Devlaemynck, « Maison du Peuple de Bruxelles », avant le 17 juillet 1914. L'examen aura lieu le 20 juillet 1914 à la Maison du Peuple de Bruxelles, à 10 heures précises du matin. Le titulaire entrera en fonction dès que sa nomination aura été décidé par le Comité Central et la Commission de Contrôle. Cette nomination sera soumise à ratification au prochain Congrès, sur avis favorable du Comité Central. Pour pouvoir être candidat il faut.: 1° Etre syndiqué depuis deux ans au moins et faire partie de la Centrale des Travailleurs du bois ; 2° Connaître à fond une des deux langues nationales et posséder une instruction •suffisante pour faire la correspondance et enseigner la tenue des livres ; 3° Avoir des connaissances de l'organisation syndicale. Le traitement initial est fixé-- à 2100 francs par an, avec une augmentation de 100 francs par an pendant les cinq premières années, puis une augmentation de 100 francs tous les deux ans pour atteindre le maximum de 3000 francs. Le titulaire sera tenu de venir habiter : l'agglomération bruxelloise. Pour le C. C. des Travailleurs du bois, Le secrétaire : E. Devlaemynck. •?> Que sera la loi sur les assurances sociales ? La loi sur les assurances sociales, telle qu'elle a été votée par la Chambre sera-: t-elle bientôt promulguée? Tout fait pré-; voir que non. Le sénat, devant lequel elle va passer. ; ne semble pas vouloir en aborder la dis-i -cussion avant novembre prochain et. [ comme il le fait pour toutes les lois qu il croit susceptibles d'adoucir les souffran ces ouvrières, il trouvera sûrément qut ! certaines dispositions sont encore tio[. favorables. Il l'amendera, elle retournera à la Chambre puis reviendra... or ne sait quelle année. Faut-il s'en plaindre? Je crois que non je dirais même qu'il faut plûtot s en ré ! jouir. En réalité la loi n'a été bâclée que comme un expédient électoral et telle qu'elle est, elle est à peu près inapplica*-ble. Les cléricaux avaient trop formellement promis en 1912 une pension d'un francs par jour à tous les travailleurs, qu'il leur était impossible de se présenter au scrutin après n'avoir voté que l'enca-sernement d'un plus grand nombre de fils de prolétaires et des impôts nouveaux, sans compter la loi scolaire. Il fallait faire oublier ces mauvais coups et toute la loi se ressent de ce mobile. Mais elle n'en forme pas moins un excellent terrain de discussion. Nous savons maintenant ce que les réacti^i-naires entendent par: donner une pension aux ouvriers. Nous pouvons en étaler toutes les tares devant les intéressés et plus elle attendra dans les cartons de la Chambre et du Sénat mieux nous aurons le temps de dresser la classe ouvrière contre elle, et de mettre en action les forces qui doivent contribuer à l'améliorer. D'autre part, comme il peut arriver que la classe ouvrière ne soit pas momentanément assez forte pour La faire1 amender sérieusement, il faut que nos syndicats soient prêts à tirer le meilleur parti des quelques dispositions favorables et surtout qu'ils se préparent à éviter les nombreux traquenards.C'est pour cette raison que je vais l'exposer à grands traits, d'après l'analyse serrée qu'en fait de Brouckère dans le « Peuple ». ' Remarquons d'abord, qu'entre la loi sur les assurances sociales votées, et le projet déposé par C. Huysmans qui exprimait les aspirations ouvrières, il y a un abime. C. Huysmans, au. nom du Parti socialiste proposait que la pension soit gratuite et qu'elle s'élevât à 365 francs par an à partir de 65 ans. Pour les malades, il instituait une caisse d'assurance à laquelle participaient obligatoirement les ouvriers, les patrons et l'Etat. Les ouvriers auraient payé 1 franc, fr. 2,50 ou 4 fr. par mois selon qu'ils auraient désiré toucher pendant 6mois, 2 fr. 4 fr. ou 6 fr. par jour en cas de maladie, en dehors des soins médicaux et pharmaceutiques. Les plus pauvres, les ouvriers ayant moins de 730 francs à dépenser par an étaient même complètement dispensés de versements et auraient touché les deux francs par jour. Et pour l'invalidité, c'est à dire pour -les malades depuis plus de six mois et de moins de 65 ans, la caisse d'assurance était alimentée par l'Etat et les patrons seuls, et l'indemnité variait selon que l'intéressé payait 1 fr. 2,50 ou 4 fr. par mois, sans pouvoir descendre au dessous d'un franc par jour. Ce projet était simple et rationnel et il apportait des avantages sérieux aux ouvriers. C'étaient trois raisons péremp-toires pour le voir repousser par les bour-1 geois de tout acabit. Voyons donc main-1 tenant ce qui est sorti des discussions à la chambre. L * * . La Chambre a voté pour tous les ouvriers l'obligation de s'assurer, c'est à dire de payer en vue de toucher des indemnités. Mais, bien entendu, ils paieront pour leur pension, comme pour l'invalidité, comme pour la maladie; car l'état ne «donne» rien, mais il «veni» e droit de vivre comme le reste. Toutefois, s'il est forcé de payer, l'assuré n'est pas du tout assuré de toucher. Pour faire fonctionner la système d'assurance, la majorité n'a pas voulu instituer une seule mutualité régionale par arrondissement comme le proposait Huysmans; elle a préféré conserver toutes les mutualités existantes: ouvrières, patronales, politiques, avec leurs statuts actuels et ne faire entrer à la mutualité régionale que ceux qui seront exclus des autres pour des motifs divers. Et si les risques sont trop grands, si l'administration est défectueuse, si en conséquence la cURsse se vide, tant-pis pour les «assurés», ils ne toucheront que si les bureaux de bienfaisances et les administrations communales, peuvent et veulent intervenir en leur faveur. Il ne leur restera que deux alternatives : ou bien payer plus — et on leur impose déjà 18 francs par an — ou bien recevoir moins et on ne leur promet qu'un franc par jour même pour la maladie. # * Mais cette obligation de s'assurer qu'on a inscrit en tête de la loi, on s'empresse d'en limiter l'action au cours des articles. L'obligation ne s'applique pas aux employés de banque, d'avocats et de notaire, le texte de la loi écarte aussi la plupari des travailleurs à domicile, malgré les déclarations contraires du ministre Hubert, et enfin tous les ouvriers gagnant plus de 2400 francs par an. Nous ne parlons pas ici des mineurs qui sont exclus sous prétexte que le Chambre a voté en leur faveur, une lo: qui reste en panne au Sénat, ni des arti sans, petits fermiers et commerçants qu: vivent le plus souvent dans des condi . tions aussi lamentables que les ouvriers Encore si la loi assurait à tous ceu? qui ne sont pas soumis à l'obligation, le; mêmes avantages qu'aux autres s'ils remplissent volontairement ses prescrip tions, le mal pourrait être réduit par ur effort de prévoyance. Mais non, il nf seront admis què « dans les limites ei moyennant les conditions à détermine] par arrêté royal », c'est à dire plus mau vaises que les autres. Les ouvriers étrangers sont soumis è l'obligation comme les Belges, mais tou en payant la cotisation pour la pension ils ne la toucheront que si leur patrie us( de réciprocité envers les Belges et en tou cas les 120 francs par an que l'on prome pendant la période transitoire ne leui seront pas accordés. * * Parlons maintenant de la pension: d'un franc par jour. Les cléricaux l'a vaient promise à grand fracas, en lais sant entendre qu'elle serait gratuité. Le: libéraux qui avaient approuvé le proje May en 1912, étaient devenus moin! entreprenant et demandaient une légèri contribution aux ouvriers, et seul le pro jet socialiste l'accordait sans Testriction Mais voyons le projet voté par la hambre. D'après lui l'ouvrier sera bligé à partir de 16 jusque 65 ans de erser 6 francs par an pour la caisse de ension.- Moyennant cela, il touchera, à 3 ans, une rente de 300 francs par an aviron. Mais si la maladie ,1'a éloigné e l'usine ou du chantier, s'il est devenu icapable de travailler avant 65 ans, si 'autres circonstances lui ont fait perdre a qualité de salarié, sa pension sera di-îinuée de tous les versements qu'il n'a iu effectuer pour ces diverses raisons. Mais pour tous ceux qui ont plus de 6 ans, c'est à dire pour tous les ouvriers ctuels, les 300 francs maximum (80 cen-imes par jour) ne seront même pas at-sint • ' L'allocation de 120 francs par an dont n a tant parlé et qui constitue la seule iension qu'on «donne» aux ouvriers n'est .ccordée qu'aux nécessiteux pouvant irouver qu'ils n'ont pas plus de 365 fr. >ar ans pour vivre. Et encore est-elle liminuée de 4 francs par année, s'ils l'ont pu verser les 6 francs réglemen-aires.De plus, les ouvriers nés après 1875 ne oucheront plus les 120 francs, mais 5 rancs en moins chaque fois que l'année le naissance se rapproche de 1896. Ceux qui sont nés après 1896 n'ont >lus rien à»espérer de l'Etat. On ne leur donnera » plus de pension du tout. On eur «vendra» une rente d'après l'impor-ance de leurs versements annuels. On laisse aux malheureux qui ne gagnent pas plus de 15 francs par semaine, a lattitude de ne payer que trois francs >ar an ou lieu de six. Mais aussi leur ente est diminuée de moitié. Si bien que es plus pauvres, ceux dont la misère era la plus grande devront se contenter le 65 à 150 francs par an, de 18 à 40 cen-imes par jour. Voilà à quoi se réduit la pension d'un ranc par jour. C'est un os de plus qu'on ette aux ouvriers, mais un os bien maigre et sur lequel il ne faudra pas s'at-arder longtemps à ronger. Nous verrons e mois prochain que l'assurance maladie ît invalidité est plus dangereuse encore. Léon Delsinne. Les syndicats Jaunes L'organe des syndicats catholiques Tientionne dans son numéro d'avril 1914, ju'il y a 52 sections affiliées à la Centrale ;atholique des travailleurs du bois. Elle le répartissent dans 46 localités comme luit : 3rabant : Bruxelles, Aerschot, Louvain, Tirlemont, Vilvorde. invers : Anvers, Berchem, Berlaer, Boom, Bornhem, Duffel, Esschen, Herenthals, Hingene, Hoboken, Lierre, Malines, Nie!, Turnhout, Willebroeck. 7landre Orientale : Gand, Alost, Aude-naarde, Termonde, Eecloo, Ever-ghem, Grammont, Lokeren, Meer-beke, Meirelbeke, Renaix, St-Nico-las, Tamise. Flandre Occidentale : Bruges, Eernë- JUILLET 1914 N®fe6 Le?Numéro : 5 Centimes HUITIEME ANNEE i t .un i

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