De houtbewerker: maandelijksch orgaan der Nationale Federatie der Houtbewerkers van België = Le travailleur du bois: organe mensuel de la Fédération nationale des travailleurs du bois de la Belgique

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s.n. 1914, 01 Juni. De houtbewerker: maandelijksch orgaan der Nationale Federatie der Houtbewerkers van België = Le travailleur du bois: organe mensuel de la Fédération nationale des travailleurs du bois de la Belgique. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5d8nc5t033/
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LE Tra vailleur du Bois ORGANE MENSUEL de la Centrale des Travailleurs du Bois, de l'Ameublement et des Métiers similaires de Belgique UN POUR TOUS , Prix d'abonnement pour 12 numéros : TOUS POUR UN Rédaction : Maison du Peuple, Bruxelles Belgique fr. 0.75 Etranger 1 .00 Deuxième Congrès national de la Centrale des Travailleurs du Bois de Belgique tenu à Malines les 31 mai et 1 juin 1914 Le Congrès s'est tenu dans le local «Voor-uit» Malines, Longue rue des Chevaliers. Les membres du comité exécutif prennent place au bureau. Le camarade Lampens ouvre le Congrès à 10 heures et propose à l'assemblée de désigner le camarade Laurent Vandersmissen, secrétaire général du Parti Ouvrier, pour présider le congrès. Cette proposition est admise par acclamations.Vandersmissen prend place comme prési-débt ayant à sa droite le secrétaire permanent de la Centrale, le camarade Edouard De Vlaemynck, à sa gauche le camara® Lampens Jean, député. Souhaits de bienvenue Veldemans, secrétaire de la fédération Malinoise du Parti Ouvrier, au nom da sa fédération locale, souhaite cordialement la bienvenue aux congressistes. C'est un heureux événement de voir réunir les délégués des organisations socialistes de travailleurs du bois du pays, dans la ville qui est le centre le plus important de l'industrie du bois. J'espère que le congrès fera de la bonne besogne et qu'il aura une grande influence sur les camarades de la corporation. C'est surtout par la création du syndicat des travailleurs du bois au sein du Parti que la section de Malines s'est si bien développée.Divers groupes avaient été créés jadis qui tous agissaient au détriment du Parti et c'est seulement à partir de la formation de notre syndicat socialiste actuel que notre Parti a progressé. Nous pouvons dire avec fierté que notre syndicat est devenu pour ainsi dire le plus puissant de M'alines. L'orateur estime remplir un devoir en rendant un fraternel hommage au camarade Lampens, le vieux militant qui est aussi le seul représentant des travailleurs du bois au parlement en sa qualité d'ancien ouvrier en pianos. (Appl.) Il remercie le Comité Exécutif pour la bonne organisation du Congrès et exprime une fois de plus le vœu que les résultats seront fructueux. Veldemajis termine son discours de bienvenue par les cris de : Vive la Centrale des Travailleurs du Bois! Vive le Parti Ouvrier! Vive L'Internationale. (Appl. prolongés). *** H. Holemans, secrétaire de la section des travailleurs du bois de Malines souhaite à son tour la bievenue aux délégués. Il est heureux de pouvoir saluer dans la ville archiépiscopale les militants de toutes les régions du pays. Pour nous c'est un fait très important de voir réunir le congrès dans les murs de la ville de Malines ; ce qui est coutumier à Bruxelles, Gand, Anvers etc., est un événement pour nous, ici, où l'on a les regards fixés sur l'action de la centralisation syndicale. Notre ville a jouée à travers l'histoire un grand rôle dans l'industrie du bois, principalement pour oe qui concerne la sculpture. Ce fut la cause de l'éveil de la conscience de classe chez la population" Malinoise et les vieux qui se souviennent sont encore dans les rangs. L'ami Veldemans a montré les syndicats indépendants qui furent créés, mais^ qui dévièrent à droite et ne peuvent se maintenir sur le vrai terrain de l'organisation syndicale. C'est à cause de ces circonstances que que l'on voit seulement maintenant gran dir notre mouvement syndical, car il y a à peine 8 ans que 7 compagnons créèrent le syndicat socialiste. Ils s'unirent et décidèrent de lutter sans trêve. Ces camarades avaient cette conviction, qu'il ne suffisait pas de conquérir quelques centimes d'augmentation de salaire, parce que le capitalisme avait tôt fait de reprendre les légers avantages concédés'. Nous avons dit qu'être organisé d&ns un syndicat ne suffisait pas, qu'il fallait à côté l'action politique. La fondation de notre syndicat fut donc dès le début basé sur les principes politiques de la lutte des classes. Nous saluons Jean Lampens et Laurent Vandersmissen, parmi ceux qui toujours furent à nos côtés pour nous aider dans cette tache. Nous saluons ici la mémoire de notre regretté Léon Vanderhaegen, dont nous offrons le buste à la Centrale au nom de la section de Malines. (Emotion.) Nous ne sommes pas pour la glorification des hommes, mais Vanderhaegen a tant fait| pour grandir notre Centrale et notre section de'Malines, que nous lui devons cette marque de sympathie. Léon Vanderhaegen a été constamment à nos côtés pour soutenir notre organisation et avec Lampens il a œuvré pour maintenir bien haut notre réputation. Leur œuvre et celle de la Centrale est couronnée de succès. Nous comptons en ce moment 657 affiliés et nous promettons de travailler pour que d'ici deux ans nous comptions 1000 membres. (Appl.) Je ne veux vous dire en davantage; le congrès doit passer à des travaux plus pratiques, mais je demande au comité exécutif que le buste de Léon Vanderhaegen soit placé éternellement au siège dte la Centrale dont il a été le fondateur. (Appl.) Au nom de la section de Malines je propose de lever notre verre à la bonne réussite du congrès. Vandersmissen, président au nom du Com. E., remercie les camarades de Malines pour leur cordiale et fraternelle réception. Il les remercie "pour les profondes marques d'affection et d'estime rendu à notre regretté ami Léon Vanderhaegen qui nous fut trop tôt ravi. Il assure les amis de Malines que non seulement le buste de Vanderhaegen sera toujours au sein de notre Centrale, mais que sa mémoire survivra éternellement dans le cœur de tous les travailleurs du bois. L'orateur félicite les camarades de Malines pour leur courageuse activité. Les difficultés de la lutte dans la ville archiépiscopale dépassent tout ce que l'on peut imaginer. La lutte ici est extrêmement difficile, non pas que les ouvriers soient contre l'organisation, puisqu'il y a trop d'organisations, — 8 pour 8000 ouvriers du bois, — mais parce que c'est jusqu'à présent l'organisation de la division qui a régnée ici. C'est grâce au courage de nos amis, qui veulent mettre fin à ce désordre, que nous voyons le mouvement prendre une autre tournure. Combattre ,les patrons qui jusqu'à ce jour furent laisser en paix et éveiller la conscience de classe chez les égarés dans les mauvaises 'organisations telle lest la tache à laquelle nos amis se sont attelés. Pour cela ils ont notre appui et méritent nos félicitations. Rapport moral et finacier Le président propose d'entamer l'ordre du jour et de commencer la discussion du premier point. Devlaemynck, secrétaire, désire ajouter quelques informations à son rapport que les membres auront pu lire dans le journal professionnel d'avril. "Il attend les critiques sur celui-ci et veut donner quelques explicatioris pour ce qui concerne le 1er trimestre 1914. L'intervention iinancière de la Centrale fut sollicitée à plusieurs reprises. La Centrale d'Eduçation Ouvrière demanda l'appui financier de toutes les grandies organisations. L'on sait que c'est une grande œuvre et que l'argent y est bien employé. L'on sait aussi que cette œuvre fut bien soutenue' par un bourgeois, M. Solvay, mais la Centrale d'Education estime que les ouvriers eux-mêmes doivent contribuer financièrement au développement de leurs œuvres d'éducation. Le secrétaire de la Centrale, le camarade De Man, vint nous exposer le but de la demande et le C. E. décida de mettre à la disposition de la Centrale d'Education pour cette année-ci une somme de 150 fr. Nous demandons au Congrès d'approuver ce subside ; chaque année la question sera discutée au C. E. Notre Centrale est aussi intervenue dans la situation de la section d'Anvers, qui avait demandée un appui moral autant que financier. Le C. E. décida d'allouer un subside de 200 fr. pour aider à la propagande.Pour le mouvement des chaisiers de Malines, qui va à sà fin, notre Centrale est intervenue pour une somme de 150 fr pour couvrir le frais d'imprimés de propagande contre les divers adversaires. Notre intervention a été sollicitée pour Un cas d'accident de travail, très important, d'un membre d'une de nos sections. Ce membre, en voulant redresser un clou, a reçu dans la pupille de l'œil la pointe de la lime qu'il maniait. L'œil s'enflamma, l'ouvrier alla trouver le docteur de la société d'assurances; celui-ci lui ordonna de s'appliquer des compresses, mais ne visita pas l'œil. Après quelque temps, l'œil alla mieux et sans rechercher i si l'œil était indemne ou non, l'ouvrier dut reprendre son travail. Deux mois après l'œil s'enflamma de nouveau. Le morceau de la lime, qui y était toujours logé, avait causé une inflammation et maintenant l'organe est considéré comme perdu. Nous voudrions intenter un procès au docteur de la compagnie d'assurances, parce que c'est par sa fautë que l'ouvrier risque de perdre l'œil. Le docteur a avoué avoir négligé de visiter l'œil; donc il est fautif. Nous avons consulté un avocat, qui nous assure que le docteur est punissable et qu'il y a de grandes changes de voir le procès se terminer à l'avantage de l'ouvrier. Pour intenter ce procès, il faut de l'argent, et une expertise médicale faite par trois spécialistes est indispensable ; or cela coûte 600 francs. Nous faisons ce procès, d'abord pour l'ouvrier, ensuite pour faire donner une leçon aux médecins des compagnies d'assurances qui employent trop de zèle pour défendre les intérêts des compagnies. Le C. E. a décidé d'avancer les 600 fr. que l'ouvrier remboursera si le procès est gagné. Le C. E. estime avoir ainsi agi dans l'intérêt de tous les ouvriers. La Centrale est également intervenue pour la section de Charleroi. Le coopérative la « Concorde » a décidée de prélever une part de ses bénéfices pour la propagande syndicale ; 600 fr. sont alloués aux organisations qui ont un permanent dans la région. Le camarade Jacquemotte fut désigné comme propagandiste avec une intervention de notre Centrale de 25 francs par mois. Nos espérons de bons résultats de cette propagande qui s'étend sur la région de Charlerpi, du Centre et du Bo-rinage.La Centrale est invitée à intervenir à Boulers-Thielt pour la création d'un secrétariat du parti pour l'arrondissement, secrétariat qui aurait aussi à veiller sur la propagande syndicale. Nous avons été appelé à Anvers pour tenter la fusion des deux groupes y existant. Deux ou trois réunions ont eu lieu. Nous avons constaté que la difficulté résidait dans la situation financière d'un des groupes. Les membres ont décidé d'augmenter la cotisation. Il fut entendu qu'un projet de fusion serait élaboré qui permettrait la fusion des deux groupes. Nous espérons bientôt arriver à une bonne solution. Winkin (Bruxelles) dit être heureux de voir que le journal paraît séparément en français et en flamand. Il fait remarquer que le journal qui d'abord était imprimé à Bruxelles fut ensuite imprimé à Gand pour réaliser des économies. Il regrette que le texte français soit si mal soigné. Il demande si réellement le journal revient à meilleur compte et s'il contient plus de texte. Il propose qu'un comité de presse soit nommé qui corrigerait les textes et soignerait le contenu du journal. Jacquemotte (Charleroi) dit que les prix entre Bruxelles et Gand diffèrent énormément et que l'impression dans cette dernière ville permet une sérieuse économie pour la Centrale. Cela laisse chaque année quelques centaines de francs dans la caisse de la Centrale. Que des fautes se glissent encore dans les textes, cela provient de ce que plusieurs articles parviennent trop tard au secrétaire pour en faire une bonne correction. Il demande <[ue la copie soit fournie plus tôt. Van Haverbeke (Gand) prouve que les textes ont été corrigés. Si des fautes sont restées dans le dernier rapport, cela provient à ce que le temps a manqué pour relire les épreuves. Il affirme que le journal contient plus de texte qu'antérieurement. Herman (Centre) appuie les critiques concernant le texte français. Montoisy (Willebroeck) déplore que le journal ne soit plus billingue, cela permettrait, dit-il, aux cama.rades de s'instruire dans les deux langues. Il voudrait voir le journal redevenir bilingue. De Vlaemynck dit que le dernier numéro contenait des fautes à cause des motifs qu'enoncèrent les collègues du C. E. Nous avons volu renseigner le mieux possible le congrès et nous avons travaillé jusqu'à la derniere minute pour -faire parvenir notre rapport sur le 1er trimestre 1914 et sur les organisations jaunes, bleues et neutres. Il a déjà été porté remède aux critiques soulevées et les mesures nécessaires seront prises. Il est hostile à la proposition de Winkin de nommer au congrès une com-misison de la presse; il pense que le C. E. doit avoir la responsabilité du journal. Le président dit que les responsables sont ceux qui font parvenir leur copie trop tard. Il constate qu'aucune observation n'est faite sur les rapports. Pourtant les tableaux qui y figurent méritent de rentenir votre attention ; ils démontrent que notre organisation est en sérieux progrès. Alors qu'en 1908 nous ne comptions que 1721 affiliés, nous comptions fin décembre 1913. 5251 membres. Cela démontre deux choses : Que notre Centrale va de l'avant et que notre fédération avec ses groupes isolés en 1908 ne pouvait pas donner de bons résultats. Il est un fait digne de remarque, c'est que nous n'avons pas reculé en 1913 malgré notre situation difficile. En période de crise, les organisations à l'étranger perdent du terrain. Dès le début de 1913 la crise se fit sentir, la grèVe générale suivit. En dehors de cela nous avions à Bruxelles la grève des carrossiers qui eut une grande influence sur les grou- N°5— JUIN 1914 Le Numéro : 5 Centimes s HUITIEME ANNEE

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