De klok uit België = La cloche de Belgique

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s.n. 1918, 10 Maart. De klok uit België = La cloche de Belgique. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mk6542kf3t/
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Cloche de Belgique REDACTION ET ADMINISTRATION WILLEM ll-STRAAT 56 • TILBURG TÉLÉPH. 744 Paraissant chaque semaine Prix par numéro 5 cents a ABONNEMENT g POUR LA HOLLANDE . FI. 1.00 par trimestr* q POUR L'EXTERIEUR . . FI. 1.25 „ „ S g LA MENT ALITÉ des Catholiques Allemands. 1 La Germania, organe des catholiques allemands, écrivait il y a peu de temps que la violation de la neutralité belge avait été imposée aux armées allemandes par la nécessité. Aveu cynique, mais singulièrement instructif, qui réduit à néant tous les menn songes inventés jusqu'ici pour gazer la brutali-ilté du crime!! La ,,Klok van Belgie" relève l'article en question et dans son numéro du 24 février dernier, stigmatise de la plus belle façon, au point de vue de la morale catholique, une thèse a.ussi peu conforme à la justice. 11 y a ides catholiques que la conduite des journaux et des hommes du centre peut étonner.Us ignorent jusqu'à quel point la Kultur a pétri l'esprit public allemand. La théorie de la „Germania" est le reflet exact de l'état d'âme de tous les Allemands, catholiques compris. Le centre a, emboité le pas et marche à l'avant des bataillons pangermanistes et an-Dexionistes.C'est de son aein qu'ont surgi nos plus impie ables ennemis, ceux qui se sont montrés les plus féroces depuis le début de la guerre. Fondé pour lutter contre le Kulturkampf par Winthorst et Malhinkrodt, le parti du centre était à son origine foncièrement catho-liqua. Il s'agissait de défendre les droits do l'Eglise -en face de la toute puissance impé-périale. De fait il y réussit grâce à l'appui d'hommes illustres tels que les deux Reich-ensperger, les Savigny, Baron de Loë, Mon-Beigneur Ketteler et autres. C'étaient là des catholiques à toute épreuvfc, mûs par la volonté de sauver l'église catholique et prêts à souffrir la prison et tous lei sacrifices pour le triomphe de leur cause. En eux s» réalisait la parole divine: „Partout ou vous serez deux ou trois réunis en mon nom, je serai au milieu de vous." Jésus-Christ a été au milieu d'eux, c'est ils ont triomphé de la plus formidable force matérielle de l'Europe moderne. Hélas! une fois le but atteint, de compromissions en compromissions, de marchandages en marchandages, avec les chanceliers 6uce-essifs de l'empire, cédant à la pression, fier d'être une minorité importante au Reich-stag, le parti semble s'écarter du but primitif. La „Germania" d'aujourd'hui ferait bien de relire les articles qu'elle publiait autrefois contre la Prusse et la politique de Bismarck, par la plume d'un de ses rédacteurs éminents, l'abbé Majunke, député au Beichstag, et jeté en prison par les hommes d'alors, comme un vulgaire Liebnecht... Oui certes les temps ont changé! A la morale chrétienne a succédé la mo rale allemande! Au culte du vrai Dieu celui dt „Gott" bardé de fer! Peu à peu le centre est devenu le pivot de la politique impérialiste, faisant contre poids au socialisme, votant tous les créditf jugés nécessaires à la création des armées qui devaient écraser l'Europe! Dès lors tout -était permis. La fin ne justi-fie-t-elle pas les moyens î Aussi mensonges, calomnies, trahison de tout genre, tout ce1 arsenal inventé par les grands hommes d< Guillaume, y compris les gaz asphyxiants e les pastilles incendiaires, tout cela, dis-je. devint le patrimoine des chefs du centre. Leur dieu, c'est l'Empereur; leur morale, la morale allemande! Leur catholicisme „germanique" par opposition au catholicisme „romain" commande au: évêques de se taire ou de mentir avec le gouvernement.C'est ainsi que l'on voit un docteur „Kar' Bachem" traiter le Père Janvier de blasphémateur parce qu'il s'était permis de glorifie: dans la chaire de Notre-Dame de Paris, l'héroïsme d'Albert I, roi des Belges ! Le • cardinal Mercier n'a-t-il pas du flétrir dans sa lettre! à l'Episcopat allemand les calomnies proférées par le prêtre „Henri Môhr", dans la cathédrale d'Anvers contre les Belges, accusés de pendre les soldats allemands à des arbres et de les brûler vifs après les avoir arrosés de pétrole? !... N'est-ce-pas Erzb.rger, député du centre qui proclamait que plus cruelle et plus impi-tovable était la guerre, plus elle était humaine: manifestait le désir de voir &néantii Londres tout entier sans épargner les femmes, lea enfants,- les vieillards! approuvant ams le programme criminel dont s'acquitte si ponc-tuellement l'armée allemande en Belgique e) ailleurs. Le centre ai la satisfaction de voir un des siens occuper à l'heure actuelle le poste d< chancelier de l'empire. Sera-ce pour regretter ou adoucir le régime appliqué jusqu'ici? Nous n'en croyons rien. Quoique catholique, cette nouvelle Excellence est avant tout allemande. Sa conscience pervertie par les idées de la Kultur ne se troublera pas de si peu. Les déportations continueront, les bombardements et les tueries de femmes et enfants ne cesseront pas1 Notre brave peuple belge continuera à souffrir le joug pesant de l'ennemi. Les catholiques d'Allemagne ne s'appitoieront pas des souffrances de leurs corréligionnaires. Ils nieront et xse tairont; jusqu'au jour ou fatalement la justice divine prendra sa revanche et frappera comme il le mérite, le peuple barbare et hypocrito 1 E. d'YDEWALLE. POUR LES internes. La semaine passée, nous avions fait connaître notre intention de demander les prix des couvertures, il s'agissait d'obtenir une réduction en cas d'achat en commun par nos internés mariés mis au travail. A notre plus grand regret, nous devons constater qu'on n'a pas obtenu les résultats espérés. Les prix étaient trop élevés ou bien les fabricants n'acceptaient pas les commandes privées.Nous conseillons donc à tous nos amis de suivre l'exemple de certains groupes, c'est-à-dire de s'unir pour acheter en commun les couvertures chez un commerçant de leur région, afin d'obtenir ainsi une réduction sur les prix d'achat. « # ♦ Une catégorie d'internés qui mérite un intérêt spécial, ce sont les sous-officiers.Pour ce qui concerne les revendications qu'ils ont à faire valoir, nous comptons y revenir dans un article spé- t cial (surtout pour ce qui regarde les r sous-officiers de carrière). Dès main-t tenant, le secrétariat des oeuvres so-t ciales chrétiennes belges a attiré > l'attention du ministère compétent sur cette situation. ; Ce dont nous voulons parler au-| jourd'hui, c'est avant tout de la situa-_ tion qui est faite aux sous-officiers, attachés au service des bureaux ou à l'administration dans les groupes. 11 est un fait brutal et triste à constater, c'est que ces camarades se trouvent dans un état d'infériorité humiliante vis-à-vis des simples soldats, mis au travail. En effet, là où ces derniers travaillent aux mêmes salaires que les ouvriers civils, les sous-officiers, employés dans les groupes, doivent se contenter de quelques cents par jour, rétribution à pèine suffisante pour couvrir les faux frais inhérents à leur emploi. Alors quoi pour ceux qui ont leur femme et leurs enfants auprès d'eux? Pain noir et misère! Cette situation est d'autant plus déplorable que le sous-officier doit être en quelque sorte le meneur, l'entraîneur de ses hommes. Avec quel courage porterait-il sa responsabilité, avec quel enthousiasme pourrait-il relever le moral de nos gars, si lui était payé assez pour pouvoir regarder honnêtement en face toutes les difficultés de la vie. Nous n'hésitons pas à le déclarer: „Tel sous-officier, tel soldat" Les autorités compétentes et ceux qui doivent s'occuper de l'affaire ne pourraient-ils prendre à cœur la défense de ces intérêts? Nous osons rappeler le principe de ! Napoléon : „Pour gagner le cœur de mes soldats, je commence par leur estomac"? Si on veut faire jaillir de nos sous-officiers une véritable force morale, capable d'influencer les hommes qu'on commence par leur faire la vie supportable.Nous demandons aux autorités d'ouvrir les yeux et le cœur sur la situation vraiment intéressante de nos sous-officiers.La ration de pain de nos Internés La ration de pain est diminué. Il paraît que dans certains journaux on a fait mention de petites bagarres ; que l'autorité Néerlandaise aurait du inter-; venir pour rétablir l'ordre. Nous qui avons reçu le mandat de défendre les intérêts de nos ouvriers catholiques syndiqués, nous donnons notre opinion. Nous conjurons nos amis de lire attentivement ces lignes. 1 Des explosions de mécontentement ne changent en rien la situation. L'au-1 torité Néerlandaise n'a pas diminué la ration pour le plaisir d'ennuyer son , monde. Nous sommes convaincus que cette mesure a été prise à côntre-cœur, Tout le monde en Hollande souffre de la pénurie des vivres. Parce que nous aimons profondément nos internés nous voudrions les mettre en gardë contre toute manifestation déplacée. Là ou il n'y a rien, on ne distribue rien. Mais qu'on se défie surtout de ceux qui dans l'ombre sèment le mécontentement. Une autre question est celle de savoir si on ne pourrait pas aller au devant des conséquences fatales de la diminution de la ration de pain. Et ici nous nous adressons aux autorités Belges et Néerlandaises. Ne pourrait-on pas remplacer le pain par de la viande, du fromage, du beurre ? Ne pourrait-on améliorer la soupe? Certainsjours on est obligé d'en jetter une belle quantité. Ne pourrait-on pas augmenter la solde en proportion dé la diminution de la ration ? Augmenter la somme accordée pour le ménage? Cette mesure serait profitable aussi aux internés mis au travail. Et le gouvernement Belge ne pourrait-il intervenir comme dans la question du charbon ? Les représentants appelés en France voudraient-ils attirer spécialement l'attention du gouvernement sur ce point? (') Tant a été fait pour les prisonniers en Allemagne. On ne peut cependant pas oublier les internés en Hollande. Le secrétariat des œuvres sociales catholiques a mis immédiatement le gouvernement à la hauteur de la situation.Nous engageons nos amis de rester calmes malgré tout. Les autorités prendront compte de nos desiderata si nous les défendons de manière forte et digne. | Les œuvres sociales catholiques espèrent être soutenues pour tous ceux qui sentent quelque chose pour notre peuple. Nous devons faire en sorte que nos gars rentrent en Belgique forts et sains quant à l'esprit et quant au corps, pour qu'ils puissent se livrer au grand et noble travail de la reconstruction de notre patrie. E. Van Quaquebeke. (') Nous avons vu Mr Van Cauwelaert qui part pour la France. Il a promis de «'occuper activement de l'affaire. La Rédaction. CARNET DE ROUTE Ecrit par un intellectuel français tombé au champ d'honneur, à Wijtschaete, en 1914. (suite) 9 septembre, Camp de Mailly. La division est en réserve d'armée Le Général Joffre nous dema'nde de fournir aujourd'hui tous nos efforts. Le sort de la France se joue. Les Allemands n'ont pas de réserve derrière le front et font un effort désespéré. Verrai-je le soir de cette journée ? Le sacrifice est fait. Nous marchons dans le camp de Mailly et nous le traversons du Sud au Nord. Le soir nous sommes éreintés, altérés, affamés. Nous nous arrêtons à la ferme de Montagni. 1(3 septembre, Camp de Mailly. 11 pleut depuis minuit ; n'ayant aucune nouvelle nous attendons à la ferme de Montagni. La compagnie flanc-garde de la division marche isolée, elle a pour mission de balayer le bois jusqu'à la voie ferrée. Aéroplane, pluie d'obus, contre-attaque des Allemands, tout cela ne nous empêche pas de gagner une crête. Je fais fonction de chef de poste près de la voie ferrée, à quinze cents mètres de la compagnie, et toute la nuit j'entends la fusillade et la canonnade. 11 septembre, Camp de Mailly. A deux heures du matin, nous marchons en avant et nous voyons défiler une colonne par quatre, à deux kilomètres, sans qu'il nous soit possible de la nationaliser. A six heures demi-tour. Ayant été quarante huit heures sans prendre quelque chose de chaud, nous allons chercher à manger. Nous traversons le champ de bataille de la nuit où nous voyons trente fantassins couchés morts sur le terrain. Les Allemands battent en retraite. A trois heures de l'après-midi nous nous dirigeons sur Châlons sur Marne et nous traversons Couletz, marchant au pas accéléré sous une pluie battante. Les Allemands ont tout pillé sur leur passage. Nous arrivons ainsi à Fontaine-sur-Coole et nous y cantonnons. Nous sommes contents d'apprendre la débâcle de nos ennemis. 12 setembre, en route. Nous partons de Fontaine-sur-Coole en passant à gauche de Châlons sur Marne, et nous traversons Courtisole. Ici ainsi tout est pillé. Les généraux ont emporté toutes les voitures du pays aussi que le beau ligue. Les malades et les blessés se sont emparés de la literie ; quant au vin, le bord de h route est semé de bouteilles vides Nous marchons sans discontinuer poui nous arrêter enfin devant Bussy-le-Château, sous une pluie battante. Nous y cantonnons: nous n'avont plus de nouvelles; c'est triste de nf rien savoir ; on avance et c'est tout. DIMANCHE 1U MARS 1918. Ir® ANNEE. - No. 50.

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Dit item is een uitgave in de reeks De klok uit België = La cloche de Belgique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Maastricht van 1917 tot 1918.

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