Gazette du centre

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11 augustus 1914
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s.n. 1914, 11 Augustus. Gazette du centre. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6q1sf2mz7t/
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I ■ : I !■ ..'. ■■ ■ Vingt-deuxième année. No 223 Mardi 1 1 Août 1914 Arrondissements de Soignies, de Thuin et de Charleroi (Ouest) ABONNEMENTS Un an , , ■ « . , fr. -- 10 00 Six mois . . . . y. s. . • 4 , 5.50 Trois moi* . . . s.:.3 00 ÉTRANGER: LA DIFFÉRENCE DE FSRT EN PLUS. Directeur : G. SOMVILLE BUREAUX : RUE WAUCQUEZ, 5, LA LOUVIERE TELEPHONE 49 ANNONCES: 4S page, petite ligne : 20 c. — 3e page, réclame : 50 c, Faits divers : .1 fr.— Chronique régionale : 2 fr. — Insertions judiciaires : 3 fr. Pour les annonces provenant des maisons étrangères au Hainaut , 'syadresser à l'Office de Publicité, ' 36, rue Neuve, Bruxelles. L'offensive allemande arrêtée Brillante victoire française en Alsace la8itoaüonLBrf|anteB ïïiffi Fil et à PARIS, 8. — LES TROUPES FRANÇA1SE3 ONT FRANCHI LA FRONTIERE D'ALSACE. ELLES ONT LIVRÉ A ALTKIRCH UN COMBAT TRÈS VIOLENT. LES TROUPES FRANÇAISES SE SONT EMPARÉES D'ALTKIRCH ET ONT POURSUIVI LES TROUPES ALLEMANDES EN RETRAITE. ELLES CONTINUENT LEUR MOUVEMENT DANS LA DIRECTION DE MULHOUSE. CE SUCCÈS DES TROUPES FRANÇAISES EST EXTRÊMEMENT BRILLANT. LES ALSACIENS-LORRAINS JOYEUX DE VOIR ARRIVER LES TROUPES FRANÇAISES ONT ARRACHÉ LES POTEAUX FRONTIÈRE. LES FRANÇAIS SONT ENTRÉS A MULHOUSE (ALSACEj EN VAINQUEURS. LES ALLEMANDS AURAIENT PERDU 30.000 HOMMES ; LES FRANÇAIS 15 000. CETTE VICTOIRE EST ATTESTÉE OFFICIELLEMENT. ELLE A ÉTÉ COMMUNIQUÉE A L'ÉTAT-MAJOR DE L'ARMÉE BELGE MULHOUSE A FAIT AUX FRANÇAIS UN ACCUEIL D'UN ENTHOUSIASME INDESCRIPTIBLE. Comme dans la rue de Luxembourg une foule nombreuse assistait, digne et calme r à leurs évolutions. Malheureusement, un tragique incident se produisit route de Mersch. Les dragons passaient devant le Café Turc lorsqu'un coup de feu partit de l'immeuble ou du trottoir dans leur direction. Les Allemands firent brusquement front à l'immeuble,- déchargèrent leurs mousquetons, tand is qu'un dragon se précipitait lame en avant. Il atteignit à la poitrine une femme qui se trouvait à la fenêtre : peu après, cette femme expirait. Les soldats s'éloignèrent. Dès que la nouvelle se répandit, on fut unanime en ville pour protester contre l'acte de malveillance commis à l'égard des soldats allemands. Tandis que l'on arrêtait le patron et tout le personnel du Café Turc, MM. le procureur du Roi, l'échevin Router et le commissaire Wildchitz parlaient en auto à Eisenen, précédés d'un drapeau blanc, pour aller présenter à l'officier commandant le détachement les regrets des autorités arlonaises et lui donner l'assurance que l'auteur de cettestupide agression serait poursuivi. L'officier allemand agréa cette démarche, et déclara qu'il en rem drait compte à ses chefs. CAPTURE DUNE PATROUILLE DE UHLANS DANS LA PROVINCE DE NAMUR. Dix uhlans dit"13e régiment de Hanovre* ont été faits prisonniers à Baronville pap dix gendarmes belges, qui sont venus & bi(\dette les surprendre dans une ^ auberge, où ils s'étaient fait servir à dîner. Deux d'entre eux, dont un sous-officier, furent blessés. Les dix prisonniers furent conduits « Givel, où on leur fit subir un interrogatoire. Indépendamment de leurs armes, ils étaient porteurs de fortes pinces.pour couper les fils télégraphiques. POUR LES GARDES CIVIQUES Nouveaux détails Communiqué du ministère de la français du 8/8. C'est vendredi, à la tombée de la nuit, que la brigade, française d'avant-garde est arrivée devant Allkirch. La ville était défendue par de très forts ouvrages de campagne, occupée par une brigade allemande. Les.Français ont donné l'assaut avec un élan magnifique. Bans-une charge furieuse, un régiment d'infanterie enleva les retranchements allemands après un combat très vif en avant des lignes. Les Français ont mis les. Allemand- en fuite à la baïonnette et il en est ainsi depuis le début de la campagne, Les Allemands se sont retirés dans un grand désordre abandonnant les ouvrages de seconde ligne qui pouvaient cependant encore tenir et ont évacué la ville. Un régiment de dragons s'est lancé à la poursuite des Allemands dans la direction de Wallheim, Tago, Isheim, Tilfurth, les poussant très vivement et leur infligeant des perles sérieuses. • Le colonel et sept officiers du régiment fiançais ont été blessés. La nuit permit aux Allemands de se dérober. Les Français entrèrent alors dans Altkirch. vieille cité alsacienne qui leur fit un accueil enthousiaste. Un immense cri de joie retentit. Vieillards, femmes et enfants embrassaient les, soldats. Les poteaux de la frontière sont portés en triomphe. L'émotion est indes-criptible. L'OCCUPATION DE MULHOUSE De Paris, le 9. — Le débarquement des tioupes anglaises est commencé. Les unités, débarquées ont été reçues par les acclamations des populations. Le débarquement s'est opéré vile et en très bon ordre, sous la direction de missions d'officiers français parant couramment l'anglais. Les hommes ont pris très, rapidement leurs cantonnements. Les propos qu'ils tiennent montrent que l'exaspération du peuple anglais contre* l'Allemagne est à son comble. Les soldats, anglais sont joyeux de venir combattre sur le continent à côté de leurs camaïades français et belges. Les accords des deux élaU-majors ont assuré une exéculion impeccable du programme de débarquement. Des officiers anglais sont arrivés hier en Belgique pour préparer le débarquement des troupes britanniques. — x — Le « Petit Parisien » du 9, publie, à titre officiel, ces lignes : Le débarquement des troupes anglaises continue dans un ordre parfait. L'Angleterre a mis sur pied 200,000 hommes. Vingt-mille hommes ont déjà débarqué à Ostende, Calais et Dunkerque. Us doivent se porter sur Namur pour aider l'armée belge à refouler les Allemands au delà de la frontière. Échange de Wl^raniiiifs entre le Hoi Albert et M. Poincaré Le Roi des Beiges a envoyé ;au Président de la République, te télégramme suivant : Bruxelles, 6 août 1914. A Son Excellence Monsieur Poincaré, Président de la République française, Pa- ris. ■ Je tiens a exprimer à Votre Excellenceen mon nom et au nom. de mon peuple,ma plus profonde gratitude pour l'empressement avec lequel la France, garante denotre indépendance et de notre neutralitéest venue, répondant à notre appel, nousaider à. repousser les armées qui, au mépris des traités ont envahi le sol de Belgique.Albert. Le Président de la République a répondu : . ~ Paris, 7 août. S. M. Albert 1er, roi des Belges, Bruxelles.' --•-., Je remercie Votre Majesté de son télégramme. J'avais eu l'occasion de lui donner naguère l'assurance précise des sentiments de la France pour la Belgique L'amitié de mon pays pour le peuple belge s'affirme aujourd'hui sur les champsde bataille. Les troupes françaises sont fières de seconder la vaillante armée belge dans la défense du sol envahi et dans la glorieuse lutte pour l'indépendance. Raymond Poincaré. Un arrêté royal rend obligatoire pour les gardes civiques rappelés à l'activité J

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Dit item is een uitgave in de reeks Gazette du centre behorende tot de categorie Christendemocratische pers. Uitgegeven in La Louvière van 1893 tot 1939.

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