Informations belges

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25 september 1917
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s.n. 1917, 25 September. Informations belges. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/251fj2b161/
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N° 466 25 Septembre 1917 InformationsBelges Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sar source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les oommunioatioas de servioe : 5*, rue des Gobelins, t.E HA.VM.E (Seine-Inférieure) Krauce Le travail forcé en Belgique occupée. — —Travailler aux tranchées ou être déportés.— Vers les positions de défense que les Allemands construisent en ce moment en Belgique, on emmène continuellement de nombreux groupes d'hommes de Haulers, Lens, Menin, Wervicq, Warneton. Les malheureux ont à choisir : travailler aux tranchées où être immédiatement déportés en Allemagne. Nouveaux chemins de fer en Belgique occupée. — Les Allemands ont mis en exploitation la ligne Cornillonles-Vennes (Liège). De longs trains venant d'Aixla-Chapelle par Berneau et Visé, passent par la jonction du Pont de Val-Benoit vers les Guillemins et la ligne de Bruxelles. La ligne de Dinant à Givet, dédoublée, est sur le point d être achevée. Par contre, celle de TamineS à Anhée a été détruite. Depuis une quinzaine de jours sont arrivés à Dinant et à Bouvignes environ 300 ouvriers.civils •qui établissent de nouvelles gares de formation à Mettes et à Bouvignes. Les Tribulations d'un Déporté belge. — Un 'habitant de Charleroi, âgé de cinquante ans environ, arrivé en Ho lande tout récemment, raconte ainsi ses aventures : Ayant des frères à Alost, il quitta Charleroi en août 1915 pour aller les retrouver. Arrêté à Assche, il fut déporté en Allemagne et après avoir été incarcéré à la prison d'Aixla-Chapelle pendant cinq jours, expédié à Duisburg où il fut employé à charger des wagons. Après quelques semaines de ce travail il fut emmené au front, en AlsaceLorraine. Là, sous la surveillance de sentinelles armées et en compagnie d'autres civils déportés, il fut obligé, de creuser et de consolider des tranchées. Plusieurs de ses compagnons d'infortune furent tués par le feu des Français. Un beau jour, on fit monter les travailleurs dans un wagon fermé et après quatre ou cinq jours de voyage ininterrompu, ils débarquèrent dans un pays inconnu où ils eurent à décharger des wagons. Un jour, le carolorégien ayant pu s'approcher d'une habitante, celle ci lui dit, en français, qu'il se trouvait près de Bucharest ! Le malheureux souffrait de froid et de faim. Un jour il tomba malade et perdit connaissance. 11 fut ballotté d'hôpital en hôpital jusqu'à Aixla-Chapelle d'où, à peu près rétabli, il fut expédié à Merkstein où il refusa de signer un contrat de travail qu'on lui présentait. Pour le punir, il fut privé de nourriture et bourré de coups. II parvint, enfin, à tromper la surveillance de ses gardiens et s'évada. Les conditions d'existence en Belgique occupée —La vie à Bruxelles. — Les détails nouveaux qui parviennent sur la vie des Bruxellois portent, surtout, sur l'extension que prennent les réquisitions. Non contents d'enlever les derniers chevaux, les mules, les bateaux, le cuivre, les vêtements, la literie, les chaussures de la Belgique, les Allemands font encore main basse, à présent, sur tous les harnais et articles de sellerie, sur les pierres lithographiques. Les brasseurs doivent leur fournir 40,000 fûts et tonneaux vides. La glycérine a totalement disparu du marché. Le beurre sert à la fabrication du savon, ce qui a fait monter son prix de vente à 28 francs le kilo. Presque toutes les fabriques, et usines de la capitale se ferment, l'une après l'autre. Aux établissements Focquay, à Etterbeek, qui sont sous séquestre, les Allemands ont enlevé pour 500,000 francs de machines électriques. Les usines Pipe, chaussée de Mons, servent à la réparation des autos militaires et les usines à o-az asphyxiants établies par l'ennemi à Etterbeek, fonctionnent sans relâche. (xx) — La crise alimentaire en Belgique occupée. — Un cochon de 5,840 francs. - Une feuille bruxelloise à la solde de la « Kommandantur » (numéro du 17 septembre 1917) publie ce qui suit : « Je ne sais si vous êtes comme moi, mais je nesens pas la moindre admiration pour le cochon limbourgeois qui a les honneurs de la presse en ce moment. Ce n'était pas, assurément, un porc ordinairepuisque, ayant atteint le poids respectable de 365kilos, il a trouvé preneur pour la somme phénoménale de 5,840 francs. Vous avez bien lu 5 840 francssoit le prix, en temps normal, de quatorze vacheslaitières ou de s/x percherons bien croupes soit encore la somme suffisante pour acquérir jadis unebelle maison rurale avec dépendances, jardin notager et le reste. » , p Il n'est point étonnant, après cela, qu'un journalstipendié réclame la «viande artificielle » faite dedrêche chimiquement traitée ! (Voir / B no 4ftt ri m 22 septembre 1917.)U

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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