Informations belges

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21 februari 1917
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s.n. 1917, 21 Februari. Informations belges. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xd0qr4pq44/
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■■■■■^■■■^■■^■^■MH^BHi^BMHl! HHIBHnHiHHHni^mH^HHBHni N» 2oi 21 Février 1917 InformationsBelges Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 52, rue des Gobelins, t.E HAVRE (Seine-Inférieure) France. Les Ouvriers belges déportés en Allemagne succombent en grand nombre aux privations. — Pour répondre aux protestations qu'a provoquées la déportation inhumaine des ouvriers belges en Allemagne et pour essayer de réfuter le reproche qu'on leur a justement adressé défaire revivre l'esclavage en Europe, les autorités allemandes insistent d une façon particulière sur les bons traitements qui attendent les ouvriers belges en Allemagne. Tout récemment encore une proclamation du gouvernement général, placardée sur les murs de la capitale, revenait sur cette idée. Si les intérêts en cause n'étaient pas si importants, la naïveté de cette attituden'amènerait que sourires et haussements d'épaules. Mais dans les camps transformés en bagnes où l'on entasse les ouvriers belges déportés, la maladie et la mort accomplissent leur œuvre et la lecture de ces mensonges officiels, qui n'ont d'autre objet que de tromper les neutres et de détourner de lourdes responsabilités, révolte les sentiments les plus intimes de tous ceux qui connaissent la réalité. Les autorités allemandes apportent tous leurs soins à empêcher la vérité d'êore connue, notamment en refusant aux puissances neutres le droit d'inspecter les endroits où ces malheureux sont livrés à tous les supplices, comme les esclaves antiques dans les ergastules ; néanmoins, elle finit par percer et les rares lueurs qui arrivent nous découvrent des spectacles qui nous remplissent d'horreur : quelque fragmentaire que soit la documentation ainsi recueillie, elle suffit pour dévoiler d'une façon incontestable la barbarie systématique avec laquelle les déportés belges sont traités. Depuis leur départ, un certain nombre de déportés ont été autorisés à écrire à leur famille; pas tous, car il y en a à qui la consolation d'être en correpondance avec ceux dont on les a arrachés est refusée. Toutes ces lettres, en termes voilés, parce qu'elles doivent passer par la censure, signalent l'atrocité de la situation de ces malheureux : par le froid, par la faim surtout, on cherche à leur arracher une signature qui les transforme en collaborateurs volontaires des ennemis de leur patrie. Certaines d'entre elles, que l'inattention du censeur seule n'a pas retenues, donnent des détails navrants. Un fils de bonne famille, très aisée, écrit à ses parents : « Depuis que nous sommes ici, on atout mis en œuvre pour me faire signer : on nous a menacés des armes, de la prison pendant quatre jours, on nous a privés de nourriture ; c'est par la bouche qu'on veut nous réduire. Mais jamais de signature ». Et il termine en disant : « Que Dieu vous garde du sort que je dois subir ! » Il y a des témoignages encore plus éloquents que ces lettres dont l'authenticité est cependant attestée par les cachets de la poste et de la censure. Ce sont les malheureux que l'autorité allemande renvoie en Belgique. Il est rarement donné de voir plus pitoyable, spectacle que ces hommes émaciés, marchant péniblement, presque aphones de faiblesse, dont une partie doit être transportée des gares aux hôpitaux et dont une autre ne rentre dans ses foyers que pour venir y rendre le dernier soupir. Ces témoins, il n'est pas possible d'en contester la véracité. Ils étaient en bonne santé lors de leur départ ; car lors de leur enlèvement, ils avaient été soumis à la visite de médecins militaires allemands. La faim, le froid, les mauvais traitements les ont seuls réduits à cet état. Il n'est pas possible de citer tous les cas: quelques exemples suffisent à donner une idée de ce qui se passe dans les bagnes d'esclaves belges en Allemagne. Le samedi 30 décembre, 11 déportés sont rentrés à Aerschot ; venant de Westphalie, ils voyageaient depuis le jeudi précédent. C'étaient de véritables spectres dont 1 apparition a jeté dans une indicible émotion cette petite ville si éprouvée. Depuis leur départ au début des déportations, ils n'avaient pu écrire à leur famille ni en recevoir des correspondances. « Les hommes meurent comme des mouches, ontils déclaré. Ils périssent de faim, nous avons laissélàbas des malades intransportables qui ne reviendront plus « Voici ce qu'on nous donnait : le matin, un peu de bouillie de maïs, claire comme de l'eau ; à midi, un chourave cuit à l'eau, sans assaisonnement ni préparation ; à 4 heures, la même bouillie de maïs que le matin, en outre un peu de pain. Pour couchette, nous avions des déchets de bois étendus sur le sol ! » Dimanche 21 janvier, des déportés sont revenus à Anvers. Un homme conduit à l'hôpital y est mort le soir. Le nommé Fastenackels, demeurant à Braine-le- Château, fils du veilleur des Ateliers de Tubize, est revenu d'Allemagne le 23 janvier 1917, au soir, dans in tel état d'épuisement que son père s'est trouvé mal en le revoyant. Il ne sait plus plier les genoux et est réduit à l'état

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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