INFORMATIONS BELGES OBSERVATION IMPORTANTE Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s assurer de 1 exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après: (*) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité. na pu etre contrôlée sur source. (**) signifie: Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (*★*) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service 52, rue des Gobelins, LE HAVRE (Seine-Inf.) France. N° £96 arrrrjuïï!et iyj.7. IX X ) ^Discours prononcé Par KL K Vandervelde à la Chambre des r.eputes de Roumanie, Lors de sa réception à la Chambre des Députés roumaine, 2-e 15 juin 1917, M. J3. Vandervelde. ministre de 1°Intendance belge, 31 prononcé un discours que 1' "Indépendance Roumaine" du 6 (19) juin :fI7 rajpporte comme suit: .hn recevait dans cette assemblée,, tous me faites un hon-■ipuT qui serait immérité si je ne le reportais tout entier sur mon .i-mple, sur nos soldats, sur ces ouvriers de la Belgique envahie qui j déjà mis trois ans de misère au service do la. cause de la liberté. * Applaudissements prolongés,, acclamations . Vive la Belgique ! ). Il y aura bientôt trois ans aussi que pour la dernière fois je me suis trouvé dans ^ mb le e parlementaire; c° était le £ août 1914, à la Chambre des Représentante» de Belgique, Je revois -^rtcore cette sall9 où j'avais siégé pendant 20 ans, où nous avions livré à nos adversaires de rudes combats, car peut-être jamai.4 peuple ne fut plus divisé que le notre. Il 1° était par la langue, par^ ..es croyances, par les opinions politiques, et cependant, ce 4 août au moment où les armées allemandes passaient notre frontière, ^ Parlement belge tout entier se trouvait unanime, et cette unaninii- se fit sur une question d'honneur l Ovations prolongées î Vive U Belgique ! 3. Une question d'honneur.' car, en défendant notre tieutra-lité nous exécutions un mandat qui nous avait été donné par l'Europe , te.v toutes les grandes jouissances, y compris ^Allemagne; en défen-\i,nt notre pays nous n"usions pas seulement d"un droit, d'un droit -i«.,cré, le droit de légitime défense, nous remplissions un devoir. Notre neutralité n'était pas seulement un avantage pour nous, c"é~ tftit une garantie pour tous: une protection pour 1"Allemagne contre la France, si,, par impossible', la France avait songé a attaquer V• Allemagne, une protection aussi pour la France, la France que Çnoue aimions£ car vous et nous avons grandi dans le rayonnement de ,1a civilisation de la France ( ChaJeure us es ovations, acc lama,t ions Répétées; Vive la Franc el Vive la Belgique ) I, la neutralité belge, dis-je, était une protection pour la rprance, car elle continuait la barrière infranchissable qui va de Verdun à Be If or t, 1° Empereur allemand croyait qu'il lui serait possible et même facil. ue passer par chea nous pour exécuter^son plan' i)tre dans les trois semaines à "aris; dans-le^e- trois mois à -fétro-$rad et il demanda, au Roi et au gouvernement belge de laisser pas seines armées en leur diaant i & vous de choisir ;<3el'ar ou du plomb 1. v.ÎTQus avons repoussé 1"or e* avons choisi le plomb ( Ovat3.0ns Jnaleureuses ? Vive la Belgique héroïque : j„ xs j our où fut envoyée 1 . note allemande., le 2 août. ,]e âîô faisais point partie du gouvernement belge; je parle donc de faife ^•autrui et je puis dire que, ce jourKa, un gommer ne ment qui était «

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