Informations belges

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s.n. 1918, 04 Maart. Informations belges. Geraadpleegd op 23 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bz6154j16q/
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N° 623 bis 4 Mars 1918 Informations Belges La Croix-Rouge américaine au front belge.— Une délégation vient des Etats-Unis. — Elle visite les hôpitaux, les écoles et les tranchées. — Déclaration de M. Eliot Wadsworth (Front belge, février 1918). — Une délégation de la Croix-Rouge américaine a visité le front belge. Elle se composait de M. Eliot Wadsworth, vice-président et membre du Conseil de guerre de la Croix Rouge ; du colonel Ernest P. Bicknell, commissaire de la Croix-Rouge pour la Belgique; de son dévoué adjoint, le major John Van Schaick, du major Joy Lee, un «businessman » fameux aux Etats-Unis pour les affaires de publicité et qui est en relation avec la Standard Oil Company, la fondation Rockefeller, les granûes Compagnies de chemin de fer, du major Simmons, le président des associations de la Croix-Rouge dans le Texas. La délégation a été reçue au grand quartier général et au ministère de la guerre. Elle a visité notamment l'hôpital de l'Océan à La Panne, l'hôpital en construction de Wulveringhem, les écoles de la Reine à Vinckem, l'Ecole de l'Armée à Boitshoucke, des tranchées et des postes de secours. Avant de quitter le front pour rentrer en Amérique où nos hôtes se proposent d'entamer une nouvelle campagne de propagande en vue de réunir un nouveau fonds de 500 millions de francs au bénéfice des Etats-Unis et leurs alliés français, anglais, italiens, serbes et belges, M. Eliot Wa'dsworth m'a fait la déclaration suivante : « Je remercie le général De Ceuninck, ministre de la guerre ; le général Ruquoy, chef d'état-major général ; les officiers de l'armée et les fonctionnaires du gouvernement qui ont donné l'occasion à une délégation de la Croix-Rouge américaine de visiter ce front tenu avec tant de fermeté et découragé par l'armée belge. « Notre voyage a été une excellente leçon de choses. Nous sommes restés sous l'impression da l'optimiste courageux et brave de chacun, depuis les généraux qui commandent l'armée jusqu'aux enfants qui vivent dans les fermes et qui étudient dans les écoles tandis que les canons allemands tonnent à proximité. « La détermination joyeuse des soldats sur le front et de la population en Belgique libre de soutenir le combat jusqu'au bout, jusqu'à la victoire c'est là un fait qui frappe très puissamment un visiteur américain. « De plus nous avons été impressionnés par les soins que la Belgique prodigue aux enfants dont la guerre a brisé les liens qui les rattachaient à leurs foyers. Des colonies de 100 à 500 enfants existent tant en France qu'en Belgique libre ; l'emplacement choisi en est hygiénique et l'écolage y est particulièrement soigné ; les enfants y sont traités avec un amour qui donne à qui les voit une confiance splen-dide en l'avenir. « Dans les hôpitaux, tant militaires que civils, on constate à toute évidence la volonté tenace de soigner ainsi qu'il le faut, les malades, les impotents et les blessés. Les services rendus par l'inspecteur général du service de santé, M. Melis, par le docteur Depage, par les chefs de tous les hôpitaux belges, à tous les points de vue pour rendre la vie encore digne d'être vécue à maint soldat éprouvé ne valent pas seulement d'être donnés en exemple à la Belgique mais au monde entier. « En fait, l'effort de chacun dans le gouvernement belge, du Roi et de la Reine, du premier ministre de Broqueville et de tous les autres ministres, en faveur du soldat dans les tranchées, de l'ouvrier dans les usines et du fermier sur son champ, doit inspirer l'admiration du peuple américain. « Nous venons d'arriver des Etats-Unis. En ma qualité de citoyen américain, je puis dire que notre peuple a sympathisé avec le peuple belge dès le début de la guerre. Nous sommes maintenant des frères d'armes, déterminés à combattre jusqu'au bout pour la restauration de la Belgique et du droit de toutes les nations, de vivre en paix et en sécurité, sans avoir à craindre une agression militaire. « Je suis un des administrateurs de la Croix-Rouge américaine. Comme tel je puis exprimer la volonté des 22 millions de membres de cette grande organisation de prêter leur concours en toutes manières à l'œuvre merveilleuse de secours et de pitié entreprise et maintenue par le gouvernement belge et la nation belge. « Les cœurs de tous les Américains vont à toute la nation belge. La Croix-Rouge nous apporte un message de sympathie et le désir de nous aider. Notre mission est de soulager les souffrances issues de la guerre, mais avec l'espoir que ces efforts aideront en même temps à gagner la guerre. « Nos sympathies furent avec la Belgique au début même de la guerre Notre admiration et notre affection pour son peuple courageux n'ont jamais failli L'Amérique sera avec vousjusqu'à la fin ! » La Fédération des unions de femmes de Zurich témoigne sa sympathie aux femmes belges.— Mme Henry Carton de Wiart a reçu le témoignage de sympathie dont on lira une traduction ci-après : « Sekretariat der Zûrcher Frauenzentrale. « Talstrasse 18'. « Zurich, le 18 février 1918. « Aux femmes belges par l'intermédiaire de Mme Carton de Wiart, Sainte-Adresse, Le Havre. « Les femmes belges, dans une lettre ouverte aux femmes des pays neutres, ont dépeint les amères souffrances que l'invasion étrangère leur a apportées. C'est, pour nous, une obligation de vous dire que nous prenons la part la plus profonde à votre malheur et que nous déplorons amèrement de ne rien pouvoir pour vous en rendre la charge moins lourde. « Nous prions les femmes belges de croire à notre vive condoléance et à notre cordiale sympathie, même si nous ne sommes.pas en état de les aider. « Nous envoyons aux femmes de Belgique notre salut fraternel. « Pour la Centrale des femmes Zurichoises (Fédération des unions des femmes de Zurich), « La secrétaire, « La présidente, (s) « Gertrud Mousson.» (s) Maria Fierz. » (xx) — Enrôlement forcé de Belges. — Une correspondance, adressée du pays de Charleroi au journal Les Nouvelles (24 et 25 février 1918), apporte la nouvelle preuve ci-après de l'arbitraire allemand ; « Le fils Heinz, dont le grand-père était Allemand, a été fusillé par les Allemands. Son frère aîné est au front belge et son plus jeune frère, âgé de 17 ans, a été inscrit de force comme étant de nationalité allemande. Les 'Allemands prétendent que. jusqu'à la troisième génération, les descendants d'Allomands restent Allemands. »

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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