Informations belges

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s.n. 1917, 29 Juni. Informations belges. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wp9t14z528/
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Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, ea certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou ae leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 53, rue des Gobelins, tiE H A. VUE (Seine-Inférieure) France. Informations Belges Témoignages directs. — Les déportés belges dans les mines allemandes. — Retenue d'argent lorsqu'ils n'atteignent pas à la production fixée. — Les malades sont soignés à la matraque et à la diète. — Ils doivent payer le combustible pour leurs lampes et les verres. — Nourriture insuffisante et mauvaise. Un Bruxellois, 30 ans, marié, sans enfants, ouvrier en petite chaudronnerie, déporté comme chômeur " au commencement de décembre 1916, a déposé comme suit : « Les usines Charlet, Bouillon et Peeters, fonderies et ateliers de construction, travaillaient encore, les deux dernières firmes, trois à quatre jours par semaine. La première (Charlet, rue de Birmingham, dont le propriétaire, M. Charlet, est en Angleterre), travaille régulièrement. On y fabrique des ressorts de wagons de chemins de fer qui sont achetés par les Allemands. « On a réquisitionné des tours mécaniques chez Charlet ; chez Bouillon on n'a encore rien enlevé. « Toute la population ouvrière désire voir écraser l'ennemi ; elle souhaite voir les Belges et les alliés y consacrer tous leurs efforts. « Lorsqu'il a été déporté au commencement de décembre 1916, il y avait dans le même train environ 500 déportés de 16 à 55 ans, tous de la classe laborieuse. Chargés à 4 heures du matin, ils sont arrivés à Herbesthal à 10 heures du soir ; on les dirigea sur Oberhausen où ils sont arrivés le 10 décembre, à 5 heures du matin. Ils reçurent à Herbesthal un bol de soupe d'orge. Ils furent invités à signer des engagements d'abord à Bruxelles ; ensuite, à Herbesthal, les demandes furent renouvelées accompagnées de distribution de cigares. A Oberhausen, ils furent logés à 60 dans une maison de logement. Ils y restèrent trois jours. Alors on les conduisit à Osterveld (Westphalie), à la mine, où ils furent obligés de signer un engagement. Certains ayant cédé devant la menace, les autres durent se résigner. A partir de ce moment, le témoin travailla, dans la mine comme hiercheur. Ils y travaillaient complètement nus. Le travail était dur; la production était fixée ; faute d'y atteindre, on leur retenait3Mark; ils étaient logés à 400 dans une baraque. « Pendant son séjour on ne put jamais obtenir un nouveau drap de lit. A 5 heures, on descendait à la mine. Celui qui était indisposé et ne descendait pas recevait, à 8 heures, la visite des gardes qui, avec une matraque, les battaient et les enfermaient pour toute la journée, sans nourriture, dans une cave. En outre, ils étaient astreints à payer 3 M. d'amende à la mine, plus 6 M. à la commune ; d'après le contrat, ils devaient recevoir 7 M. 50 par jour, mais on les payait 6 M. Pour 3 mois, il a payé 37 M. 40 de contributions, plus 18 M. par mois de retenue, à la mine, pour les femmes des soldats. Pour le ménage il payait 1.85 par jour, pour manger des choux-navets à midi et le soir ; le pain, il devait l'acheter (500 gr. pour 0. M. 20) ; le logement, enfin se payait 0.25 M. par nuit. « Dans la fosse, il y avait des prisonniers français, belges, anglais et russes. Ceux-ci étaient particulièrement battus et maltraités. Il y avait aussi beaucoup de Polonais. » Un habitant du Hainaut, âgé de 33 ans, marié, père de deux enfants, évadé en Hollande vers la mi-mars 1917, a témoigné comme suit : « Le 2 octobre 1916, Maubeuge, où il se trouvait alors, ayant été déclaré « zone d'étape » il ne put en sortir et fut pris dans le tas avec des jeunes hommes de 18 ans et des hommes de 43 ans ; il fut déporté le 7 octobre 1916. Ouvrier mouleur de son état, il préféra travailler à la mine que d'être versé dans une usine de munitions. « Avec 23 autres Belges, des prisonniers militaires français et russes, il fut envoyé à la mine de Weho-fen (Rheinland). Le travail n'était que de 8 heures et ils produisaient le moins possible. « Le premier mois, ils étaient considérés comme prisonniers et conduits à la mine sous escorte. Le payement était peu rémunérateur : 1 Mark par jour, 300 grammes de pain noir et une gamelle de soupe au rutabaga. On leur fournissait les sabots et les vêtements de travail en toile, mais, par contre, ils devaient payer le combustible pour leur lampe à benzine et les verres de lampes qu'ils brisaient. Les prisonniers français et russes étaient particulièrement maltraités ; quelques jours avant son arrivée, 2 soldats français qui regardaient évoluer un aéroplane furent tués, sans motifs, par une sentinelle. « Les prisonniers civils qui se refusent à travailler sont envoyés au camp de Friederikfeld où ils couchent sur la planche et ne sont presque pas nodrris. « Les déportés qui travaillent reçoivent, après un mois, leurs cartes de ravitaillement comme les indigènes. Le kilo de lard se paie 16 Mark. » 29 Juia 191T N° 380

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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