N° (576 27 Avril 1918 INFORMATIONS BELGES Observation Importante Observation. Importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirecte*, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. adresser le» communications da serrioe : 29, rue Jacques-Loner, IL.B MA.VRE (Selne-Inférleure) franc® Erratum. — Une coquille a déformé le sens d'une phrase de notre information : « Générosité américaine •, parue dans le n° 6"/4, 2e page, 2e colonne des 1. B. Il faut lire à la 12e ligne : « Mme Hoover, présidente du Comité exécutif, et beaucoup d'autres des dames les plus en vue de la haute société de Washington, constituaient le Comité central. » Au front belge. — Un avion allemand abattu. — (Front belge, 26 avril 1918: d'un témoin oculaire.) — Le 25 avril, vers 11 heures du matin, les adjudants Demeulemeester, Georges Kervyn et de Me-vius, montés sur monoplans, patrouillaient au dessus des lignes quand ils rencontrèrent une escadrille de 21 appareils allemands. Les trois aviateurs belges n'hésitèrent pas à engager le combat. Quatre Allemands se détachèrent de leur groupe. Kervyn et de Mevius parvinrent à en isoler un et le mitraillèrent. Atteint d'une balle dans la tête et de plusieurs balles dans le corps, le pilote ennemi vint s'abattre dans nos lignes aux environs de Boitshoucke. Les trois autres avions ennemis prirent aussitôt la fuite. Un chef de patrouilleurs — (Front belge, 24 avril 1918 : d'un témoin oculaire). — Depuis le violent engagement du 17 avril qui se termina par un grand succès pour les Belges, — quoique le général bavarois qui commandait les troupes d'attaque ait cru de nous et dit dans ses ordres que nous n'étions pas habitués aux opérations de grande envergure et que nous n'offririons donc aucune résistance notable — il y a eu une vive activité d'artillerie sur le front belge et des patrouilles ont ramené des prisonniers. A cause de la formidable bataille occidentale qui continue, on prête peu d'attention aux coups de main, quelque grands que soient la hardiesse et le courage de ceux qui les exécutent. Cependant je veux noter celui que le lieutenant Maroy, avec six hommes, exécuta au Nord-Ouest d'Ypres (dans la région d'Elverdinghe), au cours de la nuit du 22 au 23 avril. 11 se glissa dans les lignes ennemies et, après avoir tué deux sentinelles, enleva les cinq hommes d'un petitposie allemand et la mitrailleuse qui l'armait. Le lieutenant Maroy est un « spécialiste » de ce genre d'opérations. Je vous l'ai dit jadis La dernière lui vaut sa 9« citation. Voici les huit autres : Le 7 décembre 1914, à l'ordre du jour de l'Armée, pour une patrouille audacieuse à Oost "Stuyvekens-kerke.Le 11 janvier 1915, à l'ordre du jour de la brigade pour une autre patrouille audacieuse à Oost-Stuyve-kenskerke.Le 18 octobre 1915, à l'ordre du jour de la division, pour un raid à Dixmude où il fit des prisonniers.Le 10 janvier 1916, à l'O. J. A. pour un nouveau raid. Le 25 octobre 1917, à l'O. J. A. pour des prisonniers faits à Merkem, il est nommé chevalier de l'Ordre de la Bravoure. Le 22 janvier 1918, à l'ordre du jour du régiment, pour une patrouille audacieuse. Le 30 janvier 1918, à l'O. J. A. pour des prisonniers faits à Merkem, il est nommé chevalier de l'Ordre de Léupold. Le 14 avril 1918, à l'O. J. A. pour des prisonniers faits dans la forêt d'Houthulst. Et le 23 avril... N'est ce pas un beau « tableau » ? Car le lieutenant Maroy, qui appartient à un de nos régiments de ligne, se pique d'être un « chas-| seur ». Générosité brésilienne envers le peuple belge. — Dans le numéro de janvier 1918 de la revue Bulletin de la Chamb e de commerce belge au Brésil, se trouvent rapportés les résultats magnifiques obtenus par la Commission brésilienne de secours à la Belgique. En l'espace de trois mois, cette œuvre,fondée sous les auspices du gouvernement brésilien, a pu recueillir, en argent 88:851//000, ce qui| en calulant le milreis à 1 fr. 60 c., donne 142,162 francs ; en dons naturels, pour une valeur de 27:503//000, soit 44,005 francs. Ce que l'on pense en Irlande de la Belgique. — Le major William Redmond, de la « Division Royale Irlandaise », écrit dans les Lettres catholiques mensuelles de ce mois : « Il y en a peut-être qui pensent que l'Allemagne ne ferait aucun tort à l'Irlande et même pourrait lui faire du bien. J'espère que le peuple de Clare n'aura aucune confiance en de tels projets imprudents. Si les Allemands viennent ici... ils deviendront nos maîtres et nous serons à leur merci. Ce que cette merci sera, jugez-en par la merci montrée à la Belgique.« Pour autant que j'aie à vivre, je veux faire de mon mieux et montrer que l'Irlande au moins est fidèle à ses traités et d'aucune façon ingrate envers les amis qu'elle a à travers le monde... Aucun

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