Informations belges

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27 februari 1918
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s.n. 1918, 27 Februari. Informations belges. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cf9j38ps7x/
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N° 618 bis 27 Février 1918 Informations Belges L'Académie royale flamande de Belgique contre le pseudo « Conseil de Flandre ». — L'Académie royale flamande de Belgique a envoyé au chancelier allemand la protestation ci-après : « Gand, 9 février 1918. « Excellence, « Bien que l'Académie royale flamande soit empêchée par les tristes circonstances du temps de réunir ses membres, la Direction croit de son devoir de déclarer hautement en son nom qu'elle ne pactise nullement avec les faits et gestes du soi-disant « Conseil de Flandre » qui, sans avoir reçu aucun mandat du peuple flamand, prétend partout parler et agir au nom de ce même peuple flamand. La Direction se joint aux protestations énergiques émanées déjà des divers corps officiels et affirme, une fois de plus, à cette occasion, sa fidélité à la Patrie belge et à son Roi. « (s) Le directeur, chanoine Joos. Le sous-directeur, de Paitw. Le secrétaire perpétuel, Gaillard. » (xx). — La Cour de Cassation de Belgique notifie les motifs de son refus de siéger au nonce apostolique et aux ministres des pays neutres. — L'ordre des avocats se solidarise avec la magistrature. — Le lundi, 11 février 1918, la Cour de Cassation décida, à l'unanimité, de suspendre ses audiences et envoya copie des motifs de cette décision au chancelier de l'empire, au nonce du pape et aux ministres de Hollande et d'Espagne. Les membres de l'ordre des avocats, réunis au même moment, décidèrent, à l'unanimité, de ne plus plaider, après quoi il firent reprendre leurs toges au palais de justice. t (xx).— Le Parti ouvrier belge contre les ' ak-tivistes '. — Manifeste adressé à MM. Emile Vandervelde et Louis de Brouckère.— Les documents venus de la Belgique occupée montrent de plus en plus le « Conseil de Flandre » sous son vrai jour de manœuvre allemande, soutenue seulement par une poignée d'« aktiviste's ». Le parti ouvrier belge, à son tour, cloue les traîtres au pilori. Il vient d'adresser, à MM. Vandervelde et de Brouckère, délégués socialistes belges aux conférences de Londres, un manifeste reproduisant textuellement les résolutions votées par les 44 militants responsables du P. 0. B et de tout le pays consulté, Flandre et Wallonie. De ce manifeste daté « Belgique, le 30 janvier 1918, Maestricht, le 4 février 1918 » et destiné à inspirer les deux délégués belges cités, le passage ci-après est extrait : « Le P. 0. B. constate avec une profonde satisfaction qu'aucun des 800 groupements ouvriers qui le composent, si petit soit-il, ni qu'aucun de ses militants autorisés ayant le moindre passé dans les luttes ouvrières ne s'est laissé égarer ni corrompre par Le mouvement activiste séparatiste ni en Flandre ni en Wallonie. « Convaincu d'exprimer l'avis unanime du prolétariat belge organisé le P.O.B. proteste avec indignation contre les menées du gouvernement allemand, qui, abusant de l'occupation, se sert de gens sans autorité et sans mandat, sans dignité et sans loyauté, pour créer entre les Belges des divisions fratricides entre Flamands et«Wallons, dans le but évident de porter atteinte, ouvertement ou sournoisement, à l'indépendance politique et économique du pays. « Le P.O.B. repousse toute immixtion étrangère dans les rapports à établir entre les populations de langues diverses habitant le pays. «11 affirme que, comme par le passé, il saura s'inspirer du respect le plus scrupuleux des aspirations légitimes de tous, Flamands et Wallons, pour aider à solutionner-les questions de langue et de culture qui peuvent se poser. « Il souhaite que dans tous les pays, notamment dans les Empires centraux et dans les Balkans, le même esprit de respect mutuel réel anime, non seulement les partis socialistes, mais les peuples eux-mêmes vis-à-vis des autres.» (Adopté à l'unanimité des 44 militants responsables de tout le pays consulté Flandre et Wallonie).« Le P. O. B. proteste contre toute tentative de paix séparée, qui ne peut faire que le jeu des derniers représentants de l'autocratie en Europe et prolonger, en les aggravant, les maux des travailleurs dans le monde entier. « Il renouvelle son salut fraternel aux travailleurs et aux paysans de la Russie entière, et espère ardemment qu'ils pourront bientôt rétablir entre eux l'union indispensable pour assurer les conquêtes de la Révolution. «Il attend avec impatience que le prolétariat russe, à la clarté éblouissante de l'attitude des gouvernements des Puissances centrales, comprenne que le triomphe de la Démocratie et les intérêts du Prolétariat universel, exigent impérieusement que la Russie nouvelle reprenne, au milieu des démocraties modernes, la place qu'elle n'aurait jamais dû quitter.» (Adopté à l'unanimité des 44 militants responsables de tout le pays consulté : Flandre et Wallonie).(xx) — La population flamande de Malines conspue les agents de l'Allemagne. — Une élec tion « aktiviste » ratée. — A Malines, les « aktivis-tes » ont tenté de proclamer « l'autonomie » de la Flandre. Après avoir tâté le terrain, ils renoncèrent à organiser un cortège et se contentèrent de convoquer un meeting, le dimanche 10février, à 10 heures du matin, dans le local «Salle de Paris». Les manifestants venus du dehors et qui n'osèrent quitter la gare que par petits groupes de 4 à 5 personnes, furent tout de suite l'objet d'une très chaude réception. De partout les coups de canne se mirent à pleuvoir et le meneur, René de Clercq, dès l'abord, perdit son chapeau dans la bagarre. Au meeting, les orateurs « aktivistes » purent à peine se faire entendre, les contre-manifestants ayant envahi la salle en un clin d'œil. L'avocat Van Hersbeelc s'élança sur la scène, et, au milieu de tonnerres répétés d'acclamations, fustigea les traîtres qui tentent de livrer la patrie à l'ennemi. Des soldats allemands vinrent l'arracher de cette tribune. Les organisateurs n'osèrent passer à la proclamation de la liste des élus du pseudo-« Conseil de Flandre » qui devaient, d'après eux, représenter l'arrondissement de Malines au déri-

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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