Informations belges

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28 oktober 1918
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s.n. 1918, 28 Oktober. Informations belges. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3j39022p2s/
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N° 8Si hi.x 28 Octobre 1918 INGORMATIONS BELGES Entrée solennelle à Bruges du roi Albert, de la reine Elisabeth et du prince Léopold, à la tête des troupes belges. — (Front belge, 26 octobre 1918, 1 h matin : d'un témoin oculaire). — Dans son poème célèbre sur Bruges et son beffroi, Longfellow écrit : In thc Markot place of Bruges Stands the Belfry olcl and brown Thrice consumed and thrice rebuilded, Still il watches over the town... Vendredi, ce beffroi, de même que la Grand'Place et la ville entière, étaient glorieusement pavoises, car le roi Albert, la reine Elisabeth et le princeJLéopoId faisaient leur entrée solennelle à la tête des troupes belges. Une foule énorme emplit les rues. Au-dessus de la ville, le célèbre carillon égrène des airs populaires flamands de Peter Benoit et les hymnes nationaux. La grande cloche sonne à toute volée, chantant la victoire qui a arraché la Flandre occidentale au joug de l'ennemi. Dès l'entrée de la ville et sur tout leur parcours, les Souverains sont accueillis par des acclamations frénétiques.Le Roi, la Heine et le prince Léopold sont tous trois à cheval, précédant un brillant état-major comprenant ; le général français Dégoutté : le général Gillain, chef d'état-major général de l'armée belge ; le général De-lobbe, sous-chef d'état-majôr général : le général anglais Çavendisch ; le lieutenant-général Jungbluth, chef de la Maison militaire du Roi ; les amiraux Keyes et Ronarch : le comte Athlone, beau-frère du Roi d'Angleterre et chef de la mission britaunique au G. Q. G. belge : le général Rouquerol, chef de la mission française ; un groupe imposant d'officiers des armées alliées. Snr la Grand'place, une ovation inoubliable est faite aux Souverains, dans le plus beau cadre historique qu'on puisse imaginer. Une émotion intense fait battre tous les cœurs. La plupart des assistants ont les yeux pleins de larmes. Au moment où le Roi passe devant la statue de Brey-del et De Coninck, il salue d'un geste large ces héros des luttes légendaires de la Flandre contre le joug étranger. Le Souverain s'arrête alors pour le défilé des troupes d'infanterie et de cavalerie. La foule acclame sans fin nos soldats. Et quand passent les drapeaux et les étendards des régiments qui se sont couverts de gloire dans leurs luttes épiques pour la défense de l'Yser et du dernier lambeau de sol belge, comme daus les combats mémorables de la dernière offensive, les acclamations deviennent délirantes. Le peuple entier éprouve profondément en cette heure, toute la valeur symbolique de nos couleurs nationales qui flottent libres et fières en ce jour grandiose. * * * La revue terminée, la famille royale descend de cheval devant le perron de l'Hôtel du Gouvernement provincial, où elle est l'objet d'une nouvelle réception enthousiaste do la part des autorités qui s'y trouvent réunies : l'évêque de Bruges, le gouverneur de la Flandre occidentale, les sénateurs et députés, la députation permanente provinciale, le président et les membres du Conseil provincial, le commissaire d'arrondissement, les présidents des tribunaux de première instance et de commerce, le procureur du roi et le parquet de Bruges, le bourgmestre et le Conseil communal, les avocats, notaires, professeurs d'athénée, etc. Dans la salle des Pas-Perdus, le gouverneur de la province, M. Janssens de Bisthoven salue en termes émouvants le Roi, chevalier sans peur et sans reproche, la Reine, mère de tous les soldats et des Belges demeurés sous le joug étranger, le Duc de Brabant, espoir de la nation. Le vénérable bourgmestre, M. Visart de Bocarmé, dit à son tour le bonheur des Brugeois d'être enfin délivrés de leur dure oppression et celui de revoir leurs Souverains bien-aimés en ces heures à jamais mémorables. Le Roi répond en quelques phrases brèves. Il rappelle que pendant quatre ans Bruges supporta vaillamment le joug de la tyrannie : « Vous avez prouvé, dit-il, en terminant, qu'un peuple qui considère que la liberté est son bien le plus précieux et qu'il est prêt à le défendre les arines à la main, ne peut pas être subjugué. Brugeôis ! Je vous remercie ! Vous vous êtes montrés dignes de vos ancêtres. » Ces trois discours, prononcés en flamand, furent tour à tour accueillis par de nouvelles et enthousiastes acclamations.Après quelques présentations, la famille royale et sa suite brillante quittèrent la ville au milieu des ovations frémissantes d'une population qui, longtemps encore, continua de témoigner sa joie d'avoir connu, avec la délivrance, ce jour de gloire et de grandeur infinie. (xx) — Bruges sous l'occupation allemande. Vexations et rançonnement. — Un bain de 20,000 francs à Mgr Hartmann. — L'assassinat du capitaine Fryatt. — Une brute allemande. Les correspondants des grands journaux commencent à donner des détails circonstanciés au sujet des conditions de vie qui furent faites, pendant l'occupation allemande, aux habitants des villes maintenant délivrées par les armées victorieuses placées sous le commandement du roi Albert. Voici quelques courts extraits, empruntés aux innombrables récits des envoyés de presse qui furent à Bruges. A l'un d eux, un Brugeois raconte : Pendant quatre ans nous avons vécu dans une insécurité de tous les moments, ne sachant jamais si le soir nous rentrerions chez nous, si le boche n'allait pas inventer quelque crime dont il pût nous accuser. Moi-même, m'a déclaré ce grand Belge qui sut prendre la barre au moment le plus critique, j'ai été arrêté et incarcéré pendant huit jours, et ma femme, mise au secret pendant ce temps, sous l'accusation d'avoir payé des secours aux ouvriers des chemins de fer. On a été, ajoutait-il, jusqu'à condamner des femmes qui n'avaient pas l'heure allemande ; dans la rue, les gendarmes boches faisaient exhiber les montres aux passants... Un gosse de quinze ans tout au plus me servit de guide ; en cours de route il me montra le bâtiment qui servait de prison : « J'y ai fait 28 jours », me dit-il. — « Pourquoi ? » lui demandai-je. — « Pour avoir arraché des affiches aktivistes » Et voici encore des faits caractéristiques de la méthode allemande : Les réquisitions allemandes atteignent à Bruges le chiffre de 32 millions de francs. La ville eut à payer notamment toutes les notes d'hôtel de ces messieurs, il y en eut, certains mois, pour un million L'amiral von Schrœder, qui commandait, a fait supporter par la ville des dépenses somptuaires, telles que l'aménagement d'une « Einkehrshaus », home réservé aux visiteurs de marque, avec un jardin d'hiver qui coûta 50.000 francs et une piscine dans le goût romain, dont coût, 20,000 francs. Un seul personnage y a pris ses ablutions, Mgr von Hartmann, evêque de Cologne. Voilà un bain qui a coûté cher.

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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