Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise

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s.n. 1914, 24 April. Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/np1wd3r325/
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24 avril 1914. N 4. 35e ANNEE. i.0 ceatimasjls numéro. JOURNAL D'ANVERS ADMINISTRATION ET RÉDACTION : 35, 1?UE 35 == TÉLÉPHOMfE 2118 ¥ ^ma a fiondlia ANCIEN ORCHESTRE liTéraire, théaIral ARÏTSTiOIIP. MONDAIN iLBOÏ^E^E^TS : FOUR LA BELGIQUE: CIKfQ FRfiHC* four l'Etranger : sk»t f«aï*cs BRA RENDU COMPTE DB TOUS LES OUVRAGES ^OUT Y HYPMPI AIRPC ONT tVr*& ATA H^niCTIfiN Louis Van Calster intime. Nous ne reprenons pas la plume pour vous parler encore de Louis Van Calster, aux fins de rechercher pour sa mémoire une nouvelle apothéose. Non, telle n'est point notre pensée, après l'hommage grandiose qui vient d'être rendu à l'avocat éloquent, au maître écrivain, au journaliste émineni qu'il fut. Mais nous venons ici modestement, pieusement, vous parler de l'homme privé aspirant avant tout, après le labeur du jour, aux joies de la vie domestique. L'aménagement de son cabinet de travail avec son ameublement sévère, ses bibliothèques et ses gravures, ses eaux-fortes, appendues aux murs et voisinant avec les photographies de sommités du barreau et de savants profe?seurs d'université, autant de souvenirs personnels, était l'œuvre d'un esprit prévoyant, amateur de ce confort qui rend si agréable le travail. Ce fut là, on le sait, ce fut dans ce cadre familier de sa laborieuse existence, que Louis Van Calstei rendit le dernier soupir entre les bras de celle qui fut poui lui la douce Egérie souvent consultée, la compagne aimante dont l'abnégation ne connut aucune défaillance. Ce fut dans le calme austère de ce bureau d'avocat, encore tout rempli de son activité, tout vibrant de cette voix à jamais éteinte, que sans cesse nous verrons maître Van Calster, les traits reposés, mais voilés d'une pâleur ivoirine, les yeux clos, la lèvre muette, étendu sur le lit hâtivement dressé au moment où un mal inexorable le terrassa. Il était là couché sous des gerbes de roses blanches et de bouquets de violettes, tel qu'une main pieuse l'avait paré pour le cercueil. Oui, tout dans cette habitation dont les appartements convenaient si bien à l'intimité par leurs dimensions et par leui décor, tout parlait de celui qui silencieusement venait de quitter la vie. comme s'il ne s'éloignait de son foyer que pour faire mieux mesurer aux siens la place qu'il occupait ai milieu d'eux. Et cette impression saisissante d'absence, mais non d'éternité se dégageait de toute la maison, sa maison qu'il allait pourtant abandonier pour le mystère de la tombe! Malgré la réalité désolante, il semblait partout exister encore., depuis le cabinet de travail où, fier et beau dans la mort, i tiônait inanimé, jusqu'au salon, véritable petit musée organisé par lui, où l'on remarquait des œuvres d'art en profu sion: tableaux, sculptures, porcelaines rares, meuble; anciens choses magnifiques dénotant le goût du beau chez k collectionneur. Maintenant le deuil peu à peu enveloppait cet intérieui d'où la quiétude heureuse était bannie, deuil se faisant plus impressionnant à mesure que tombait le soir, de ce 11 avril On eut dit, à cette fin du jour, que le crépuscule descendai sous forme d'un immense voile de crêpe. Alors, comme s'i comprenait soudain, la sombre réalité, Jack, le petit chier tant aimé de maître Van Calster, Jack jusque là inquiet troublé allant de la funèbre couche à ceux qui, d'ordinaire n'avaient pour lui que gâteries et caresses, se mit à hurlei longuement, désespérément et ne se calma que dans les bras de Mme Van Calster, où, sans doute, il sentait une protectior contre l'inconnu toujours effrayant, même pour ceux qu raisonnent. * * * Le voilà donc brisé cet intérieur où le travail, l'art et uni mutuelle tendresse unissaient trois êtres, car, entre M. e Mme Louis Van Calster, une frêle existence s'était épanouie. En effet, lui, l'oncle, elle la marraine, ils avaient accueilli ; leur foyer, un enfant orphelin de mère, fils d'une demi-sœu du maître, gracieuse jeune femme enlevée prématurément au} joieé de la maternité. Et l'on vit l'enfant grandir, se dévelop per, devenir un homme entre ses parents d'adoption, qu'i chérissait pour les soins touchants dont ils l'entouraient Aujourd'hui le petit garçon d'autrefois est à la veille de con quérir son grade de docteur en droit et l'ambition qu'il cares sait de travailler aux côtés de son oncle était bien près de s< réaliser, quand un hasard vulgaire est venu tout anéantir, lais sant en cette âme un vide que rien ne pourra combler. Voilà comment sous son allure indépendante, parfois légèrement bohème, nul n'eut soupçonné l'homme d'intérieu qu'était Louis Van Calster. Tempérament d'artiste, il s'inté ressait passionnément au théâtre, aimait la musique, la com prenait, sans l'avoir jamais sérieusement étudiée, et vou charmait en retrouvant au piano es mélodies saillantes d> l'opéra en vogue. Quant à son esprit, c'était un perpétuel fei d'artifice dont les étincelles légères illuminaient tout autou de lui. Rien de la zwanze, cet esprit bruyant des gens qui n'ei ont aucun ; Van Calster était naturellement gai, amusan toujours. Jamais il ne posait pour la galerie et n'était vrai ment lui-même que dans l'intimité. II fallait l'entendre jadis au « Café du Théâtre », où il tenait « ses assises!.., » Miss l'inoubliable Miss — Mlle Roggen, qui exploitait alors 1 « Café du Théâtre » avec sa sœur, Mme Beaurain — lui don nait la réplique, et c'était entre eux une véritable lutte ora toire dont s'amusait la « Table française » présidée par M Edouard Borniche. Mais s'il possédait le talent de faire rire il avait en outre e avec quelle délicatesse de doigté, le don d'émouvoir ; auss fut-ce en poète qu'il traita, dans les colonnes du Journal d'Anvers, certains sujets de nature particulièrement attendrissante: tels la mort de son petit chien, — le prédécesseur du Jack actuel — Mlle Louise Grisar décorée pour avoir sauvé la vie à son jeune trère sur le point de se noyer ; l'adieu de l'amitié fervente à M, Borniche, qui venait de mourir — ceci le plus délicieux poème — en prose qui se puisse rêver. Et, à propos d'autres événements, que d'idées charmantes simplement exprimées avec le mot juste, bien à sa place sans qu'il sentît la recherche, car Van Calster faisait ce qu'il voulait de la plume de l'écrivain: « cette arme qui a, selon Victor Hugo, la légèreté du vent ou la puissance de la foudre...» C'est ainsi que, âpre censeur, il était craint,,. Mais s'il s'entendait à hauspiller sans miséricorde le sujet placé devant son objectif, ne lâchant pas davantage l'infortuné qu'il avait mis sur la sellette, le dévoûment de Louis Van Calster, lorsqu'il y était fait appel, ne connaissait ni lassitude n; difficultés. Et l'on peut dire que s'il y avait en lui une lutte perpétuelle entre l'ange du mal et l'ange du bien, ceux en faveur desquels ce dernier fut triomphant feraient bien de se recueillir un instant devant la grande ombre du disparu. On pourrait, à propos de la mentalité si complexe de maître Van Calster dire avec le poète: C'est la tempête sur les ondes Et c'est la bri;e sur les fleurs, Enfin sa bonhomie ni feinte ni affectée le sauvait des conséquences de ses railleries et fréquemment ses victimes cédaient à la contagion de sa gaieté. * * * En dehors de son habitation de la rue Otto Vénius, son champ d'action comme avocat, comme journaliste, le nid : douillet où il passait l'hiver avec les siens, Van Calster était : propriétaire à Vieux-Dieu, sur la route de Lierre, d'une villa cachée sous la verdure et les fleurs, son « Tusculum » ainsi qu'il avait baptisé lui-même cette résidence estivale, vers laquelle s'envolait toute la maisonnée au premier souffle du printemps. Ici, autre décor; les meubles légers et cocjuets, les corbeilles fleuries donnaient à ce cadre d'existence un aspect ravissant de fraîcheur et d'élégance, révélant la main experte d'une femme distinguée. Ah! qu'il était heureux, maître Van Calster, de quitter la ville poussiéreuse et brûlante par les soirs d'été, pour aller respirer le bon air de la campagne en ce joli home. Aujourd'hui de ces trois êtres, heureux du sort qui les avait rassemblés, qui connurent en cette demeure champêtre des heures de réelle félicité, deux seuls demeurent: la veuve et le neveu, désormais plus étroitement unis encore par la piété du souvenir. Le soleil rit toujours aux fenêtres de la villa, les roses naîtront, la brise automnale les effeuillera mais i « un habitant manque et tout est dépeuplé... » LE JOURNAL D'ANVERS. , Des hommages émus ont été rendus à la mémoire de Vo Van Calster, au Pilai*, lors de la premiè-e séance du Tribunal Civil. Un grand nombre de magistrats et de membres du Barreau se trouvaient réunis lorsque M. le pré ident De Wm'er pronorçi tn des termes particulièrement émouvant', l'éloge funèbre d j défunt. 1 M. le substitut Godenier au non des membres duParq;et, exprima à son tour des compliments de condoléances. Mc Louis H"vbrech's ancien bâ onnier, parla au nom de l'ordre des avocats et Donnez au nom des avoués. Le Tribunal de Commerce a, à son tour, exprimé ses regrets et fait t l'él'ige rendu un homm?ge public à la mémoire de M î're Van Calster. C'est en la grande salle du lr étage de la Bourse, en présence de nom-l breux avocats et de tout le personnel du tribunal, que M. Laureys-sens, président, s'exprima en ces termes: « Messieurs, : C'e t avec un profond sen'iment de tristesse q e nous avons appris la mort de votre éminent confrère Mfî're Louis Van Calster enlevé presque 1 subitement à l'affection des siens et d i monde j diciaire. C'est une grande figure du Barreau qi i disparaî , car le déf.int y occupait une situation de premier ordre q 'il devait tout tnlière à son grand talent, à la facilité et à l'élégance de sa parole. Vos deuils, Messieurs, sont aussi les nôtres et je tiens à vous dire que ! nous ressentons aussi profondément que vous, la perte cruelle q-ie vous venez d'éprouver par la mort si stbi'e d'un de vos anciens. Puisse l'expression de ces sentiments de rr g-ets adoucir la douleur de sa famille et de tous cerx qui, comme vou*, ont été ses amis. An nom du Tribunal de commerce nous prions sa famille et le Barreau r d'accepter nos sentiments de sincères condoléances. „ M. le référendaire adjoint Ayou prit ensuite la parole : « Messieurs, Les référendaires du Tribunal de Comm rce d'Anvers s'associent aux 5 paroles d'éloge et de regret q ii viennent d'ê re prononcées par M. le - président j B en qu'il ne nous fût pas donné souvent d',d-nirer, à cetie barre, le r talent de Mtre Van Calster, nous savions que c'était un orateur de premur ordie ; car les é hos des succès retentissants remportés par lui dans une I autre enceinte parvenaien» jusqu'à nous. ' La plupart d'entre nous, d'ailleurs, avaient pu apprécier, é'ant encore au barreau, l'in el igence brillante, l'esprit pi imesautier, et l'éloquence entraînante de ce grand avocat d'assises. Nous avions subi, comme tout le monde, le prestige de cette admirable voix, à laquelle on ne résistait pas, et qui s'est tue, malheureusement, pour jamais. Sa parole émouvante a, peut ê re, contribué, parfois, à éviter quelque effroyable erreur judiciaire. Et de cela, Messieurs, vous et nous, q ù cherch ns ensemble la vérité, et qui poursuivons un même idéal de justice, nous devons garder à sa mémoire un souvenir reconnaissant. _ C'est pourquoi nous pleurons avec vous la perte qie l'art oratoire et II le barreau d'Anvers viennent de faire. » Maître Huybrechts, remplaçant Monsieur le Bâtonnier, empêché, fit, lui aussi, l'éloge du défunt au noms des avocats du barreau: « Messieurs, Nous avons conscience de la perte que nous avons subie et nous remercions le Tribunal de commerce de la part qu'il prend dans le nouveau deuil qui frappe le Barreau d'Anvers. M're Van Calster aimait ce Barreau d'Anvers d'un attachement profond et sincère. Avocat remarquable, il a occupé parmi nous un des premiers rang? et nous nous souvenons avec émotion des triomphes qu'il a vécus et des succès qu'il a recueillis devant toutes les juridictions. Mais la Cour d'assises était son grand champ de bataille. Les procès retentissants qu'il y a plaidés avec une éloquence passionnée et triomphante l'ont rendu célèbre dans toute la Belgique. Talent d'orateur, talent d'écrivain mis bien souvent au service des malheureux et des déshérités tels sont les titres que Mtre Van Calster emporte dans sa tombe et qui retiennent l'hommage de ceux qui l'ont connu et qui ont su apprécier l'étendue de son savoir, la puissance de sa parole et la bonté de son cœur. Il est tombé sur le champ de la lutte, en pleine activité, en plein travail, emportant certainement l'estime de tous ceux qui honorent le travail, qui apprécient la lutte de la vie avec ses faiblesses inévitables et ses triomphes éphémères et qui savent applaudir à tout acte de courage et à tout effort de benne volonté. Et c'est pourquoi nous souhaitons à Mtre Van Calster dont la vie fut si agitée, qui eut tant d'assauts à soutenir durant sa longue carrière, et qui est mort en homme de bonne volonté, la paix et le repos ê'ernels. Encore une fois, Messieurs, au nom du Barreau, merci de vous être associés aux regrets que nous occasionne de décès de ce talentueux confrère. » Théâtre Royal. A voir le public nombreux et choisi qui emplissait samedi soir le vaste vaisseau du Royal, on est enclin à dire que la fondation à Anvers d'une Fédération dramatique répondait à un véritable besoin. Ces joûtes amicales entre nos comédiens amateurs intéressent à très juste titre, tous ceux qui aiment et apprécient les lettres françiises. Le 3e gila fédéral a donc obtenu un succès plus accentué que les deux premiers; nous, qui avons soutenu la fédération dès sa création, sommes heureux de constater son constant développement. Le Cercle » le Mimos? » entra le premier en lice, avec » la Demande en marisge » d'Henry Bordeaux. Comédie sentimentale, gentille, bien défendue par l'exquise Mme David Christian, la talentueuse Mme Dh-îyrinond et par MM. Van de Wouwer, R. Cofin, G. Thielens. A mon humbe avis cependant, la pièce aurait dû être prise dans un mouvement plus rapide: M. Van den Wouver tout particulièrement pécha en ce sens: débit beaucoup trop lent... Voici « le Lae itia », vainqueur de la Coupe Rooman en 1912. Ici, le choix de la pièce était excellent. On adore les pièces mousseuses, piquantes, spirituelles de MM. de Fiers et de Caillavet, et en ce genre, « la Chance du Mari» est un petit chef-d'œuvre. M VI. C. Vitry nous donna une parfaite composition de l'américain Boby Hanson: accent, tenue, allure, tout celà était très soigneusement étudié; M. Brugelle fut un Jacques d'Esteuil élégant, d'une souriante adresse; mais M. de j la Vallée, par exemple, rata son Paul d'Arzac... d'Arzac est un gentleman, un homme du monde; un jeune snob infatué de sa personne, soit, mais un homme du monde. M. de la Vallée en fit une espèce de clown pas chic pour un sou. De la part de ce jeune amateur, qui possède à son actif quantité de succès réels, pareil erreur a beaucoup surpris. Signalons aussi M. Berriet dans le rôlet du domestique. Il convient de rendre hommage, de reconnaître les mérites des amateurs qui jouent avec conscience le moindre petit rôle. Trop souvent, on ne trouve personne qui » daigne » accepter un rôle de quelques lignes. Il paraît qu'il en fut de même au Lsetitia et qu'on dut faire appel à la bonne volonté de M. Berriet, membre de « l'Union Wallonne ». Celui-ci prouva qu'il n'y a pas de petits rôles pour un artiste sérieux, car son impeccable tenue donna à « la Chance du Mari » une remarquable homogénéité. Faut-il ajouter que la jolie Paulette Dorian se montra une ravissante Suzanne? Ceci dit, passons au « Club Fraternel » qui avait fait choix du «Pater», l'acte émouvant de François Coppée. Ici, les rôles féminins étaient rem- ' plis par des dames-amateurs. Mlle Rose trouva en Mme Neri, une interprète vaillante, ardente, passionnée; Mme Neri obtint un gros succès personnel. A ses côtés, on remarqua t'acquis de Mme D. Fabre et l'irgénuité délicieuse de Mlle Winkeler. Sous la soutane du curé, M. R. van de Voort prêcha la résignation avec conviction et M. R. Horemans s'acquitta avec bonheur du rôle de Jacques. Enfin, la soirée se c'ô ura avec « la Grammaire », l'acte très amusant de MM. Labiche et Jolly, joué par les amateurs du » Masque ». MM, Vrebo% Combet, Hadez défendirent avec des talents prometteurs les rôles qui leur étaient dévolus. Mme Emery se montra charmante en Blanche. Il était près d'une heure du matin quand le jury prononça le résultat du concours... C'est dire que la représentation prit fin à une heure beaucoup trop tardive. Les entr'actes, quoique coupées par quelques morceaux exécutés par la musique du 7e de ligne, furent d'une longaeur désespérante ... Et c'est la seule ombre au tableau. Il sera facile d'y remédier l'an prochain. Ceci dit, annonçons donc que la coupe Rooman demeure l'apanage du Laetitia qui gagne aussi la coupe Obers, remportée par M. Vitty. Le jury était composé de: MVI. Domergue, directeur du Théâ're du Vaudeville, de Bruxelles, président; Deveen, président de la Société Royale Union Dramatique et Philanthropique de Bruxelles, Franki-gnoul, ancien secrétaire général de la Fédération des Cerclés dramatiques de langue française de Belgique, G. Richez, président du Cercle Royal Dramatique de S.haerbeek, et M. Boussa, l'ancienne basse noble du Royal, qui laissa ici à Anvers tant de fidèles amitiés. La décision de ces messieurs enchanta les auditeurs. NINETTE COULISSES MM. Geyre, Lapelletrie, Dullé, Mmes Lina Dilson, Garchery, fjnt leur saison de Pâques à Clermont-Ferrand. Débuts heureux de la troupe d'opéra-comique dans « Manon », Mme Garchery débuta dans « la Tosca ». M. Geyre était son partenaire.' Le ténor Swolfs va créer incessamment la « Salomé » de Strauss, au Grand Théâtre de Lyon, ' A Cette, le ténor Trosselli a chanté « Guillaume Tell,, avec un très gros succès. M. Dezair, notre ancien baryton d'Opéra-Comique, fait partie de la troupe estivale du Théâtre de Tours.

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in - van 1903 tot 1958.

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