Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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02 december 1917
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s.n. 1917, 02 December. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nc5s758b5k/
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4* S-4ti 8.44 REVUE (£. BRUXELLOIS Du 28. En_Norvège. — La T. S. F. — Sclen le correspondant du « M*rning Post », a Christiania, on va bientôt ach - v..r i'i^-'; .!l*tijr: ù'ua :;ouyrtu poste fi graphie gava fi! près -Je Si" v-;r..;':-r (Norvège). On it qu> ce s-ra l'une des statioas raiiotilégraphiques tes plus puissantes du inonde. Les premiers essais seront fait» lo 1" janvier. On a achevé, il y a quîlque temps, un certaia nombre de lignes pour la transmission dec dépêches vers l'intérieur de la Norvège. L'œuvre dis Coin de terre M. le Bourgmestre Braun, Président de la Commission des jardias ouvriers, vi-rt de présenter an Conseil communal un rapport sur lei opérations de cette Commission pendant l'année 1917, au cours de laquelle l'œuvre a pris une extension coasidérable. En 1915-1916, le nombre des demandes en vus d'obtenir un lopin de terre s'est élevé 4 1.575; toutes, sans exception, ont été accueillies. En 1916-1917, le chiffre est monté à 2.575 dont 300 restèrent sans suite, aucun terrain n'étant disponible à proximité de la demeure des intéressés. Pour ce qui concerne l'année 1917-1918, 342 personaes ont déjà obteau satisfaction; 50 demandes environ restent encore en suspens. Au cours de l'hiver, d'autres viendront encore s'ajouter en grand nombre et l'on peut s'attendre à 4.000 postulants pour 1918. Le résultat de cette année fut brillant: la récolte atteignit le total de 900.000 à 1.000.000 kg.; il faut y joindre la récolte du Service communal des plantations qui s'élève à 40.000 kg. de pommes de terre et 3.000 kg. de choux, tomates, melons, etc.; en outre, il reste une provision de légumes pour l'hiver prochain. Les privilégiés ont été également secourus pécuniairement et ont reçu gratuitement de l'œuvre clés jardins ouvri-rs 80.000 kg. de plants de pommes de terre et 300.000 petites plantes ; en outre des semences diverses, pour une valeur totale de 22.973 fr. 95, leur ont été distribuées par l'intcrveation du Comité Provincial. Une cinquantaine de leçons et conférences ont été données aux cultivateurs qui, d'autre part, ont été efficacement secondés par les jardiniers du Service communal des plantations.L'œuvre du Coin de terre a exercé une action très puissante ; elle aura appris à une grande partie de la population ouvrière à cultiver d'un# façon judicieuse. C'est pourquoi la Commission a songé à augm n'er la superficie des terrains mis à la disposition de l'œuvre. Elle propose de partager entre ses protégés les pelouses du Parc et de St-Pierre-Alost qui, cette anaée, ont été cultivées par le Service des plantations; de cette façon, le résultat serait plus favorable à la Ville, attendu que celle-ci n'aurait plus de frais et que la production n'en reviendrait pas moins à la populatioa. L'île aie Langerbrugge pourrait être cultivée par les soins de la Ville avec un personnel spécial ; ce terrain qui se prête en partie à la culture des légumes pourrait, après un an de bons soins, être mis à la disposition des nécessiteux, si le besoin s'en fait sentir par suite de la guerre ou d'autres circonstances. La Commission a également l'intention de demander aux Hospices civils dî pouvoir disposer des terrains et prairies qu'ils possèdent en ville; enfin il serait question de partager les terrains des darses entre la population nécessiteuse.On constatera avec satisfaction que la Commission des jardins ouvriors ne dort pas sur ses lauriers, mais que, encouragée par les brillants résultats obtenus, elle poursuit son œuvre et s'efforce d'en faire profiter un nombre toujours plus grand d'ouvriers. ActuaSiîés économiques Les raisins de Corinthe. Si l'excellent Joseph Prudhomme avait vécu en l'an de grâce 1917, il se serait probablement écrié : « Maintenant que les chars des Etats naviguent sur un volcan, les raisins de Corinthe ne naviguent plus sur la Méditerranée 1 » Pour vous faire comprendre le bien-fondé de cette exclamation, point ne m'est Desoin de vous soumettre un savant exposé des motifs, vous le sentez aussi bien que moi. Qu'ils sont loin, les jours d'antan, où, le matin, on s'attablait allègrement non devant quelques tranches d'un pain couleur de métis et atteint d'hydropisie chronique, mais devant de riantes brioches dorées, parsemées de ces sue-culeats petits ronds noirs qu'on appelle tout court, à Gand, des « corinthes ». 11 y a longtemps que les «corinthes» ont disparu de la circulation, et pour cause. Le principal producteur en est la Grèce, qui possède, en Morée et dans les îles environnantes, de vastes vignobles produisant un petit raisin, fondant et sucré, dépsurvu de pépins. Grâce à leur peau épaisse, ces fruits peavent être aisément séchés. Quelques espèces seulement sont utilisées à la production du vin, dont entre autres le fameux vin de Malvoisie, chanté depuis des siècles par les poètes de tout aloi. Or, l'exportation des raisins secs, qui alimente en temps norjnal une bonne partie du commerce grec avec l'étranger, a fortement souffert de la guerre. Ce ne sont pas uniquement les pays de l'Europe centrale — et par le fait même, nous autres aussi — qui n'importent plus ces délicieux petits fruits. Les Etats de l'Entente, également, en sont partiellement sevrés. Jugez-en : En 1915, la Grèce exporta un peu plus de 105 millions de kg. de raisins, dits de Corintho. L'année suivante, cette quantité fut réduite à 90 millions de kg. Cette année enfin, on ne s'attend pas même à une exportation de 50 millions de kg. Avant la guerre, le mouvement portait en moyenne sur 160 millions de kg. Il y a par conséquent eu diminution progressive, et chaque fois censidérable. Deux facteurs en sont responsables : d'abord la disparition d'un certain nombre d'acheteurs, tels que l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique ; ensuite, la pénurie croissaate de i ' , | j Diman .• 2 décembre 1917 10 c. iipes !e numéro 61* a»-- é —N01 332-338 ■ I in- ■ I.IMIII . ■ I I I I I I - -.v-ifinv: - - --yr - TESaBk?-i3Bnkv.iîBfGE~-Œfc£5»fl!*V:'ja£?«aC.V'VSStF->-3 Journal de Gand I203EEO I3KS Rédaction et Administration : 3. îpJË DE FLANDRE, 3, GAND bona®a*.e»fcs : ÛN F;.: • .• Vr.iN0T OIHQ PAU TBIM&STBK navires marchands, due à la guerre des sous-marins, et l'augmentation des prix de transport qui en est résultée. IPour envoyer actuellement 1000 kg. de raisins du Pirée à Liverpool, il faut payer environ 750 francs, non compris jj les frais d'assurances, les droits d'entrée, et autres. -On s comprend dès lors que les amateurs de raisins secs, qui 3 sont en somme un produit de luxe, aient réduit leur con- : sommation, et qu'ils laissent gracieusement aux malheu- ! reux Grecs la faculté de s'en fourrer eux-mêmes 4 a bouchées doubles, voire triples. Mais un estomac, mêree quand il est grec, n'est pas un tonneau des Danaïdes. 3 Aussi les viticulteurs de Morée, ne sachant écouler t ite S leur récolte dans leur propre pays, ont-ils appelé à l'aide leur gouvernement. Et ils se sont adressés à son chef, M. Venizelos, ù peu près en ces termes : « Monsieur le Ministre-président I Nos raisins secs sent dans le marasme. L'étranger n'en veut plus, ou est dans l'impossibilité d'en recevoir. Nous en avons bourré le pays entier jusqu'à satiété. Mais cela ne suffit point. Il nous en reste encore des stocks considérables dont, avec la meilleure volonté du monde, nous ne parvenons pas à nous défaire. Monsieur le Ministre-présiient, venez à notre secours, sinon, une des branches l*s plus glorieuses de notre activité nationale périra sans espoir de renaître ! » Après avoir écouté ce noble appel, M. Venizelos a pris une décision énergique. Il a immédiatement installé une administration spéciale destinée à tirer les viticulteurs de Morée de cette mauvaise passe. Un des premiers actes de cette administration a été de concentrer les quantités non-exportables en de grandes distilleries, où l'on en extrait de l'alcool et de l'eau-de-vie. Ensuite, elle s'est occupée d'obtenir, de la part de l'Entente, des conditions plur. favorables pour le transport de la prochaine récolte. Prafitan* d'un voyage à Paris et à Londres, qu'il fait en ce moment, S M. Venizelos a soulevé la question près des gouvernements français et anglais. Il y a quelque» jours, il a pu envoyer à Athènes une bonne nouvelle : l'Angleterre veillera à .ce que la prochaine récolte de raisins de Corinthe dispose de suffisamment de tonnage pour l'exportation. Vous vous , imaginez la joie que l'arrivée de cette dépêche a dû causer ! là-bas. Désormais, les viticulteurs de Morée sont assurés de pouvoir placer le rendement entier de leurs vignes 1 Raoul Gustave. t*. 44MK Lêm On annonce la mort du romancier français Léon Bioy. il est mort à l'âge do 71 ans dans ua faubourg de Paris, où il vivait retiré et oublié de la foule. Pourtant il valait la la psine d'être connu, car Maeterlinck a dit d'un de ses romans, « c'est la «eule œuvre actuelle qui renferme quelques traces de génie ». S'il vécut méconnu, ce fut bien un peu par sa faute, car il manifesta pour le public en général le plus profond dédain, même de la haine. Pour juger du caractère satirique, aigri et mécontent de cet écrivain, citons un de ses mots. « Le bourgeois, dit-il, est un porc qui désire Mourir de vieillesse »; avec de telles maximes, l'on ne pouvait arriver loin. L® testament d« Rodin Le sculpteur Auguste Rodin a légué par testament à l'Etat : sa propriété de Meudon, sa collection de inarbres at de bronzes ainsi qu'une grande st belle collection d'antiquités, 5 reproductions en plâtre, et le droit de reproduction pour ses dessins et toutes ses œuvres plastiques. Le testament contient encore plusieurs legs au Trocadéro, à ses amis et à sa famille. Las comètes de i'at? 1313 Les comètes à trajectoire elliptique réapparaissent, après une époque déterminée et qui peut être calculée. Cette périodicité fut établie par Halley en rapport à la comète de 1682. Les astronomes furent ainsi mis en état de prédire la réapparition de ces astres. Pour l'an 1918, ils j atteadent avec un vif intérêt une foule de comètes qui, d'après leur calculs, doivent réapparaître dans notre ciel. ; Citons entre autres celle de Encke, qui fait son apparition ) tous les 3,3 ans, puis quelques èomètes, dont la période est d'environ 7 ans, à savoir celle de Wolf de l'an 1884, ? celle de Borelli datant de l'an 1905, la seconde de Brooks ; datant de 1889, ainsi que la comète de Faye qui revient j maintenant peur la dizième fois vers le soleil depuis sa découverte. Deux autres comètes dont la périodicité est jj encore quelque peu incertaine entrent encore en ligne de ; compte, la comète de Tempel de 1867 et celle de Barnard de l'an 1892. Toutes ces comètes seront malheureusement à peine perceptibles à l'œil nu et passeront inaperçues de la foule, suivies seulement dans leur course éternelle à travers l'espace par l'œil placide et froid de nos savants. La portée ie la m ûs haut it points élevés Tous les jours, dans la guerre actuelle, l'expérience prouve l'importance des points dominants, car ils permettent de se rendre compte de toutes les entreprises de l'ad- ! s rersaire et de l«s déjauer. Aussi est-il très important de i savoir à quelle distante la vue portera si l'on se trouve à i une hauteur déterminée. Cette question pourra être résolue si l'on lieaf compte de trois chotes, à savoir, au pGint do pureiwent géométrique, de la rotondité de la terre, au point de Vue physique, de ia réfaction de la ce»che d'air qui enferme l'efccrc-j terrestre et enfin delà de-nlua ou moins srar.cî* quantité de poussière contenue dana l'air. Le calcul de la portée ce 1* vue, géométriquement parlé, »st très facile, la terre étant un globe dont le rayen est de é37Q km. A an mètre l'altitude la portée sera 3 1/2 ksi., à 5 m. environ 8 km. et s 20 mètres de hauteur elle aura doublé, ceci naturellement au cas où rien n'arrête le rayon visuel. A 200 mètres d'altitude l'en peut voir jusqu'à 50 km. Du haut de la tour Eiffel, dans l"a meilleures conditions, la rue peut parler^ jusqu'à 80 km. Pourtant en réalité la partie de la vue de l'observateur militaire d'un ballon captif n'atteint presque jamais cette distance, bien qu'il se trouve ordinairement entre 300 tt 500 mètres d'altitude. Au point de vue théorique, à7 kilomètre! de hauteur, devrait correspondre une portée de 300 km., en réalité cette portée est beaucoup diaiinuée. Lors de l'ascencion du balloa-stnde « Ikarus » le 23 mai 1913, qui atteignit une hauteur de 10 kilomètres environ, la portée de la vue fut ramenée à 250 km. Celte différence provient de la réfraction des couches d'air. Ctlle réfraction qui fait que le soleil ast encore visible alors qu'en réalité i! a déjà disparu à l'horizon, a pour effet d'augmenter la « portée géométrique [ de la vue » d'environ 6 •/'•• La portée théorique du usont ; Broeken (1143 m.) serait 128 km., et de l'Etna (3300 m.) d'environ 220 km. Si nous comparons maintenant la portée pratique vérifiée scientifiquement, nous conotatons que le volcan Etna est visible de l'île de Maite, donc à 206 km. De la côte d'Asie-Mineure, l'on pev.t apercevoir le saont Athos se trouvant à une distance de 150 km. De même les montagnes de la Corse sont visibles de Nice et de Monaco, «oit à une distance de 190 km. Le Mont Blanc, le plus haut que nous possédions en Europe, peut être distingué à l'œil nu à partir do Langreo (245 km.) alors que la portée théorique serait de 262 km. Du < I*uy de Dôme » (1465 m.) l'on peut reconnaître le Mont-Blanc, A une distance de 303 km. Ceci n'a naturellement lieu que dans des circonstances excessivement avantageuses. En pratique il fant encore tenir compte des matières poussiéreuses flottant dans l'ath-mosphère, non seulement de poussière au sens habituel du mot, mais aussi de poussières chimiques telles que des gouttelettes provenant de condensation, etc. Ces poussières chauffées par le soleil montent de plus en plus haut, car il est remarquable que le soleil li»ur communique plus de chaleur qu'à l'air environnant de aarte que ces petites particules s'entourent d'une couche d'air dilaté plus léger qui provoque leur ascension. De cette façon il se fait que des points encore visibles le «satin, ne le sont plus à midi. Cowme nous l'avons vu, la vue peut donc atieindre des portées vraiment remarquables, mais seulement dans des conditions athoiosphériquea exceptionnelles. i a «i*»*»"*!».*} •»*>.« ? î. iv-' rv.* Pour Izs phiiafiifstss La Finlande possède de nouveaux timbres-poste depuis le lr octobre; pour le moment ils ne sont valables que pour le service postal à l'intérieur du grand duché, mais à partir du 1 janvier prochain, ils seront également valables pour le trafic avec la Russie et les pays étrangers. Le nouveau timbre est orné d'un encadrement massif, un oval servant de fond au lion finlandais très finement stylé. Le texte, qui ne comporte aucune lettre russe, est rédigé en latin; au-dessus on lit le mot Suomi et au-des-sous Finland. La valeur est indiquée dans les deux coins inférieurs : les valeurs en pfennigs sont marquées en chiffres, celles en marks sont indiquées en lettres au-dessous de laquelle est imprimé un M. Les philatélistes ne pourront certes pas se plaindre du manque de nouveautés depuis le début de la guerre ! 3SbranlquB iiilsstei MANUFACTURE de cigares et cigarettes. Ed. De Loore, Gand, rue du Fuchsia, 104-106. CITÉ-JARDIN « Prima Vera ». — Le 29 mai dernier, les lats 1 à 27 des terrains communaux situés au boulevard de la Pacification furent vendus à MM. F.Vergauwen, membre de la Chambre des représentants et A. Janssens, architecte, moyennant la somme de 78,330 fr. Il ressort actuellement que ces terrains étaient destinés à la Société anonyme « Prima Vera » pour la construction d'une cité-jardin. A la demande des intéressés le Conseil communal vient d'autoriser la société à ne pas présenter immédiatement les plans des façades des maisons à construire sur ces terrains ; ces plana seront soumis à l'approbation du Collège échevinal et pourront être présentés au fur et à meaure que des amateurs se présentent pour acquérir les terrains. Les terrains seront payables soit en une fois, . | ! : ' soit par annuités, et avec intérêts dûs à partir du 12 no-j vembre 1917,date à laquelle l'accord conclu avec la Société s anonyme « Prima Vera » a été approuvé par le Conseil jj communal. BANQUE l'Union du Crédit de Gand. — Fondée en I 1855. — Siège social : Place St-Michel, 16. Bureau auxi-| liaire : A. Vandcrstraeten, rue de Flandre, 32. — Taux j actuel en comptes de quinzaine : 2 1/2 •/„. Ponds publics : caup&ns, changes, toutes opérations de banque. (1638) BRASSERIE Pol. Du Pont, rue des Epingles, 13. Spécialité de bières en bouteilles. PATENTES. Centimes additionnels. — Par une circulaire de l'Administration civile de la Flandre Orientale, l'attention des autorités locales est attirée sur la nécessité d'introduire de nouvelles charges afin de pouvoir couvrir les multiples dépenses occasionnées par les circonstances actuelles et afin de pouvoir compenser la diminution des recettes ordinaires des communes. La circulaire engage l'Administration communale de notre Ville à augmenter le nombre de centimes additionnels des patentes imposées aux personnes dont le revenu, traitements, indemnités, etc. payés par une ou plusieurs communes, atteignit au moins 10.000 fr. par an. Pour donner suite à cette circulaire, le Collège échevinal propose au Conseil communal d'augmenter le nombre de centimes additionnels de cette patente de 25 à 50. LUNA, Pudding Powder. En vente partout. LA QUALITÉ du pain. — On a reproché vivement — mais bien à tort — au Comité provincial de Secours et d'Alimentation d'utiliser du grain humide pour la fabrication du pain. On aurait le droit de se plaindre si, dans les cir-i constances actuelles, cet organiame exposait du blé à l'avarie et était obligé ainsi de diminuer la ration journalière. Tout le monde sait que cette année les blés sont rentrés dans des conditions peu favorables, l'été ayant été pluvieux •et on ne peut évidemment songer à se défaire d'une quantité importante de la récolte. Ceci oblige les services d'alimentation à mettre parfois en mouture des blés humides en les mélangeant avec des blés de parfaite qualité, faute de quoi les approvisionnements courent le risque de devenir absolument inutilisables; il y a donc lieu d'employer le plus tôt possible le blé de moindre qualité. C'est à cette mesure qu'il faut attribuer le pain de qualité inférieure que le public a connu il y a quelque temps. D'ailleurs, pour peli qu'on entende parler de ce qui se passe en Hollande, il paraît que le même fait se présente là et que de vives plaintes s'y font entendre à ce sujet. CADEAUX UTILES, fournitures classiques pour St-Ni-colaa. Papeterie-imprimerie F. et R. Buyck frères, rue St-Seorges, 59. PAIN DE SIIGLE. — Des journaux locaux oat annoncé que le Comité provincial de Secours et d'Alimentation j étudiait une modification complète du ravitaillement en ' pain et notamment qu'il envisageait la défense de la > vente libre du pain de seigle. Le Camité n'a rien à voir \ dans cette question; il n'a qu'à réglementer sa vente à lui et n'a aucun pouvoir pour intervenir au delà de cette réglementation.On annonçait également qu'on allait étudier la question ds l'amélioration du pain; il y a lieu de remarquer que cette étude est une préoccupation constante du Comité, préoccupation qu'il a depuis le début de son existence. LUMIERE électrique tous systèmes Geniets, 14, rue Brabant. VIVRES. — Comité Urbain de Seeonrs et d'Alimenta-| tien. — Le rationnement de la quinzaine prochaine, du 2 j au 15 désembre, est fixé comme suit : Saindoux, 80 gr. • par personne à 4 fr. le kilo ; Riz, 100 gr. par personne à ! 1,20 fr. le kilo ; Fèves, 140 gr. par personne à 1,50 fr. le ; kilo ; Sel, 200 gr. par personne pour les nen-assistés et ; 100 gramaies par personne pour les assistés des seupea (Alimentation communale et Cantines bourgeoises), au prix de fr. 0,28 le kilo.. L'ONGUENT Pédiphile guérit pour toujours cors aux pieds, œils de perdrix, durillons. Une seule application suffit. Se conserve des années sans perdre de sa valeur. Gacons, pharmacien, rue de l'Eglise, 34, Ledeberg. AVIS IMPORTANT. — La « Banque l'Union du Crédit de Gand » a l'honneur d'informer son honorable clientèle de ce que depuis le lor octobre dernier, le bureau auxiliaire de la rue Saint-Michel, n° 9 (anciennement F. Claeys) est transféré dans sa composition actuelle, au Siège Social, Place Saint-Michel, n° 16, à Gand, tandis que le bureau auxiliaire de banque et de change, rue de Flandre, 32 (ancienne maison Alphonse Van der Straaten) est définiti-; vemeat maintenu dans ses siège et état présents. (2247) POMMES DE TERRE.— Il est rappelé à la population du Grand-Gand que les 15 kg. qui seront distribués par personne pendant la période du 3 au 23 décembre représentent la ration ordinaire de 4 1/2 kg. peur les 3 semaines, plus une provision de 10 1/2 kg. pour 7 semaines. Le | service communal décline toute responsabilité pour le cas | où les intéressés consommeraient trop tôt les pommes de terre ; en aucun cas, la ration ne sera augmentée. La population est instamment priée d'enlever les pommes de terre le plus tôt possible chez les boutiquiers, aussi ' bien dans l'intérêt des commerçants que pour favoriser la ; marche régulière du service. GUÉRISSEZ rhumatisme, goutte par tisane, elixir cl ! 1 missent Heyndriekx. Pharmacien Heyndrickx, chaussée de Bruxelles, 2, Le ' rg Gand. MAGASIN conmar.al, rue Sie-Agais, ouvert de 8 1/2 i 12 11. tt iîe 2 j 5 h. --- Répartfti-n des artkks ratiopr.-'s : - Sucre à 2,40 fr. le kg.. 300 gr. par personne et par ««i*. ; Chicorée à 0,78 fr. lo kg., 150 gr. par perssnn. «I par h mois. Carbonnate de sou^e à 0,70 le kg., 12o gr. par per-i sonne ei par mois. ^ Les articles seront v.niue dans l'ordre euivaal : i et i 2 série le 1 décembre 1917; 3 série le 3 décembre; 4 série le 4 décembre; 5 «éiie le 5 décembre; 6 série le 6 décembre; 7 série le 7 décembre; 8 série le 8 décembre; 9 et 10 série le 10 décembre; U série le 11 décembre; 12 série le 12 décembre; 13 série le 13 décembre; 14 série le 14 décembre; 16 série le 15 décembre; 16 série le 17 décembre; 17 série le 18 décembre; 18 série le 19 décembre; 19 série le 20 décembre; 20 série le 21 décembre; 21 el 22 série le 22 décembre; 23 série le 24 décembre; 24 6érie le 26 décembre; 26 série le 27 décembre; 26 série le 28 décembre: 27 série le 29 décembre; 28 série le 31 décembre. N. B. — Le public est instamment prié de bien prendre note des heures d'ouverture du magasin st des jours auxquels les séries serent servies. PHILÉMON Cocher. In 't Meuleken, rue longue de lo Monnaie, 16. Savons. Produits alimentaires. Boissono alcooliques et autres. Cigares,Cigarettes, etc. Achat et vente. Gros et détail. COMBUSTIBLE. — La Commtssion locale de ravitaille-ment, département charbon, porte à la connaissance de la population du Qrand-Gand qu'elle continuera la vente de cokes et de poussière de cokes. Comme les quantités disponibles sont très restreintes, la vente de cokes commencera au n° 1 de la carte jaune el ia vent, de la poussière de cokes an a» 31.901. La ration est fixée comme suit : 1 snc de 50 kg. pour les ménages de 1 à 10 personnes, 2 saC3 pour les ménages de U à 20 personaes et uinsi de emte. Le prix d'un sac de 60 kg. de cakes est fixé a 3 fr., celui d'un sac de »0 kg. de peussière de cokes est fixé à 1 fr. La distribution se iera à l'usine à gaz et ssulement aux jours et heures indiquée. La vonte de cokes se fera de 2 à 5 k. le lundi 3 décem-bre pour les «uméros 4301 à 5300, le mardi 4 décembre pour lea numéros 5301 à 6300. jj / CHAT et vente Fonds Publics. Maison Jules Dossche, 27, rue Digue de Brabant. - Coupons, Renseignements. CHARBON., — 6e vente. — La 6® vente de charbon commencera sous peu d'après le rationnement fixé précédemment. Le lr groupe compreaant lea clients des 1*, 2#, 3* et 4* aections de la Société coopérative « Vooruit » sera servi sous peu. Toutes les prescriptions antérieures restent en vigueur. Le prix de la ration de 50 kg. est Ixé à 3,75, plus fr. 0,75 pour les frais de transport. Le public est prié de préparer la carte de charbon ainsi que l'argent afin d'éviter tout retard dans la distribution. Les personnes qui n'ont pas encore leur carte, peuvent se présenter au bureau de la rue du Jambon, 8. BELLE occ. A vendre Saxophone. N.D. RueBénard, 30. GAZ. — A titre d'essai, ia consommation du gaz dans les maisons occupées par des officiera ou soldats allemands sera comptée au prix de 0,25 fr. le m. c. pour les abonnés qui présenteront le billet de logemeat au bureau du Service du gax, rue Borluut, 26, le jour mime du relevé, ou plutôt le lendemain. Si ca billet le logemeat n'est pas présenté, le gaz sera facturé au même prix que pour les autres abonnés, eans que le prix puisse être diminué dans la suite. Cette diapoaition ne auppri*e pas l'obligation d'économiser autant que possible le gat, vu lea circonatances actuelles. Si un abonné dépasse la consommation noraiale, la cas doit être signalé à la Commandanture. ALPH. DETAEYE, r. deCourtrai, 6. Meubles. Literies. LE PRIX du gaz. — Un abonné noua écrit : « Il y a quelquea mois, l'administration du gaz m'a réclamé fr. 1,25 pour une partie des mètres cubes de gaz que j'avais consommés. Je me suie rendu au bureau de la rue Borluut, où l'on m'a démontré que j'étais en faute; j'ai dû m'exécuter. Lorsque, plus récemment, nous avons été avisés par voie de communiqué publié dans les journaux que des modifications étaient apportées à la détermination du maximum de mètres cubes à consommer, j'ai pris la précaution de me renseigner auprès de l'employé qui relève lea compteurs sur le nombre de mètres cubes auquel j'avais droit. Je me auis fié à ses indicationa et voilà que l'administration me fait payer de nouveau fr. 1,25 pour une partie de la coasommation. Que faire ? Réclamer encore ? Cela vaudra peut-être des eanuis à l'employé qui m'a, de bonne foi, induit ea erreur, mais ne me rendra pas mon argent ! Votre I journal ne pourrait-il demander que l'administration du i gaz fatae connaître par écrit à chaque abonné de combien de mètres cubes il peut disposer au prix minimum ? Cela mettrait fin aux conflits et éviterait les récrimincttiona ». Cette demande nous parait très légitime et nous l'appuyons volontiers. VAN HYFTE. rue basse des Champs, 32. Pianos. MODERN PALACE. — Jusqu'au 6 décembre. — « La Reine du Film, grand drame en 5 parties, joué par Asta ! Nielsen. « L'Histoire de Minna Claessens », comédie dramatique en 2 parties. « Lea Etapes de l'Amour », sentimental. Etc., etc, etc. i PAPIER opaque pour supprimer lumière. De Buck-Neô, ; rue St-Georges, 44. EXPOSITION d'Aviculture du « Neerhof ». — Malgré le vide que la guerre a fait dans les rangs du monde ailé, nous avons été heureux de revoir au « Neerhof » les survivants des principales races de poules, eatre autres des : Malines, Braekels, Hambourgs, Legkorns, et de quelques races naines, que des amateurs passionnés continuent à ^ élever malgré tous les frais et tous lea ennuis. sa jsmrrw uana àvz H t Le uomie mr MONTE-CRISTO PAS. ALEXANDRE DUMAS Albert l'élanç» iu eo* da Reauchamp. — Ah! noble cœur! »'écria-t-il. — Tsnez. dit Beauehamp »a présentait les papiers à Albert. Albert les saisit d'usé main convalsive, les étreigait, les froisia, songea à les déchirer ; mais, tremblant que la moindrs pareelle enle-Tée par le rent ne le revint na ioir frapper an front, il alla à la bosgie toijour» allumée pour les cigares et en eonsgma jusqu'au dor-niers fragment. — Cher ami, excellent ami ! murmurait Albert tout en brûlant les papiers. — Que tout cela s'oublie comme un mauvais rêve, dit Beatichauap, s'efface eomme ees der-nière* étincelles qui courent sur le papier i noirci, que tout cela s'évanouisse comme eette dernière ftimée qui s'échappe de ces cendres muettes. — Oui, oui, dit Albert, et qu'il n'en reste que l'éternelle amitié que je voue, à mon sau-ve»r, amitié que mes enfants transmettront aux vôtres, amitié qui me rappellera toujours que le sang de mes veines, la vie de mon corps, l'honneur de mon nom, je vous les dois; car si une pareille chose eût été connue, oh! je me brûlais la cervelle; ou, non, pauvre mère ! car je n'easé pas voulu la tuer du même eoup, ou je m'expatriais. — Cher Albert! dit Beaucharnp. Mais le jeune homme sortit bientôt de eette joie inopinée et pour ainsi dire factice, et retomba plus profomdément dans sa tristesse. — Eh bien ! damanda Beanchamp, voyons, qa'v a-t-il encore? mon ami. — Il y a, dit Albert, que j'ai quelque chose do brisé dans le cœur. Eeoatez, Beaachamp, on ne se sépare pas ainsi en une seconde de ce respeet, de cette confiance et de cet org*eil qu'inspire à un fila le nom sans tache de son père. Oh! Beauchamp, Beaschamp ! comment à présent vais-je aborder le mien ? Recstlérai-je donc mon front dont il approchera ses lèvres,ma main dont il approchera sa main?... Tenez, Beauchamp, je suis le plus malheureux des hommes. Ah 1 ma mère, ma pauvre mère, dit Albert en regardant à travers ses yeux noyés de larmes le portrait de sa mère ; si vous avez su cela, combien combien vous avez dû souffrir ! — Voyons, dit Beaachamp, en lui prenant les deux mains, du courage, ami ! — Mais d'où venait cette première note insérée dans votre journal ? s'écria Albert ; il y a derrière tout cela une haine inconnue, un ennemi invisible. — Eh bien ! dit Beauchamq, raison de plus. Du courage, Albert ! pas de traces d'émotion sur votre visage; portez cette douleur en vous comme le nuage porte en soi la ruine et la mort; secret fatal que. l'on ne comprend qu'au moment où la tempête éclate : Allez, ami, réservez vos torees pour le moment où l'éclat se ferait. — Oh I mais vous croyez doue que nous ne sommes pas a* bout? dit Albert épouvanté. — Moi, je 11» crois rien, mon ami; mais enfin tout est possible, k propos... — Quoi ? demanda Albert, en voyant que Beauchamp hésitait. — Epousez-vous toujours mademoiselle Banglars ? — A q»el propos me demandez-voss cela dans un pareil moment, Beauchamp ? — Parce que, dans mon esprit, la rupture ou l'accomplissement de ce mariage se rattache à l'objet qui nous occupa en ce moment. — Comment! dit Albert dont le front s'enflamma, vous croyez que M. Daaglars... — Je vous demande seulement, où ea est votre mariage. Que diable I ne voyez pas dans «es paroles autre chose que je ne veux y mettre, et ne leur donnez pas plus de portée qu'elles n'en ont ! — Non, dit Albert, le mariage est'rompu. - Bien, dit Beauchamp. Puis, voyant que le jeune homme allait retomber dans sa mélancolie : — Tenez, Albert, lui dit-il, si vous m'en croyez, nous allons sortir ; un tour au bois en phaéton ou à cheval vous distraira; puis, nous reviendrons déjeuner quelque part, et vous irez à vos affaires et moi aux miennes. — Volonti«r3, dit Albert, mais sortons à pied, il me semble qu'un peu de fatigue me ferait du bien. — Soit, dit Beauehamp. Et les deux amis, sortant à pied, suivirent le boulevard. Arrivés à !a Madeleine : — Tenez, dit Beaachamp, puisque nous voilà sur la route, allons un peu voir M. de Monte-Cristo, il vous distraira ; c'ost un hom-01e admirable pour remsttr» les esprits, en ce qu'il ne qaestionne jamais ; or, à mon avis, les gens qui »e questionnent pas sont les plus habiles coasolatears. — Soit, dit Albert, allons chez Ihî, je l'aime. VIII LE VOYAGE Monte-Cristo poussa un cri de joie en voyant ' les deux jeuaes p:sns ensemble, s —Ah! ah! dit-il. Eh bien, j'espère que j tout est fini, éclairci, arrangé ? ] — Oui, dit Beauchamp, des bruits absHrdes qui sont tombés d'eux-mêmes, et qui maintenant, s'ils se renouvelaient, m'auraient pour premier antagoniste. Ainsi donc, ne parlons plus de cela. — Albert vous dira, reprit le comte, que c'est le conseil que je lui avais donné. Tenez, ajouta-t-il. vous me voyez au reste achevant la plus exécrable matinée que j'aie jamais passée, je crois. — Que faites-vous ? dit Albert, vous mettez de l'ordre dans ves papiers, es me semble ? — Dans mes papiers, Dieu merci non ! il y a toujours dans mes papiers un ordre mervsil- | leux, atteadu que je n'ai pas de papiers, mais S dans les papiers de M. Cavalcanti. j — De M. Cavaleanti? demanda Beau-! champ. — Eh oui ! ne savez-vous pas q*« c'est un jaune homme q«e lance le comts ? dit Moreerf. — Nen pas, «ntendons-noas bien, répondit Monte-Cristo, je ne lance personne, et M. Cavalcanti moins que tout autre. — Et qui va éposser mademoiselle Dan-glars en mon lieu et place ; ee qui, continua Albert en essayant de sourire, comme vous pouvjz bien vohs en douter, mon cher Beau-champ, m'affecte, cruellement. — Comment ! Cavalcanti épouse mademoiselle Danglars ? demanda Beauchamp. (A suivre.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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