Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

1996 0
20 januari 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 20 Januari. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qn5z60gf68/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Mercredi 20 janvier 19113 ±0 centimes le numéro 59ine année — N0 20 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 1 S fr. par an ; ï-5« fr. pour six mois ; \ fr. pour trois mo Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, Rxns UT-i-A-ISr DRE, 3, G-A-IsTII TÉLÉPHONE 665 ANNONCES : Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. Angleterre et Etats-Unis L'Angleterre vient de répondre avec beaucoup de modération et de force à la note américaine relative au droit de visite. Le droit de visite a été de tout temps un des points les plus difficiles du droit international; et ce n'est pas aujourd'hui, avec les complications infinies de ia guerre moderne et son caractère de plus en plus « industriel » que les choses se simplifieront.— Aujourd'hui, écrit l'ancien ministre français, M. Hanotaux, la variété des articles dont la pénurie ou l'abondance peuvent décider de l'issue de la guerre est immense et la liste en est imprévue plus que jamais. Les puissances font entrer en ligne leurs financiers et leurs industriels comme leurs escadrons ou leurs régiments. Toutes les formes de l'activité nationale sont en jeu et, par conséquent, les éléments dont elles se servent : pour un. peu on dirait que ce qui aide à vivre est contrebande de guerre. L'Angleterre dit fort sagement, dans sa ré ponse au président Wilson, qu'elle ne peut prendre aucun engagement de principe à ce sujet. C'est une question de fait et d'appréciation dans laquelle il faut tenir compte de la bone foî et savoir procéder avec mesure et tact. Le président Wilson, dans une note annexe jointe à la protestation qu'il avait adressée au gouvernement britannique, a étabii lui-même un principe duquel il convient de ne pas se départir : <( Le gouvernement ne peut traiter en toute confiance la question de la contrebande qu'autant que les manifestes des armateurs sont d'une loyauté absolue... Aussi longtemps qu'il se présentera des cas de cargaisons suspectes, les soupçons se porteront sur toutes let. aueres cargaisons... » Voilà le vrai point du débat. Qu'est-c. qu'une « cargaison suspecte » et quel est l'élément principal de la suspicion ou de la confiance ? Suffit-il de « manifestes » en régie. Théoriquement, oui; effectivement, non. Ce sont souvent les. plus douteux qui prennent les plub grandes précautions; il y a de par le monde assez d'officines à papiers de complaisance pour que les garanties « formelles » — qu; ne comportent d'ailleurs aucune responsabilité — soient à priori considérées comme insuffisantes.Souvent, il faut tenir compte d'une suspicion générale, qu'aucune déclaration, si authentique soit-elle, ne peut effacer. Dans un tel cas, le navire suspect, quelle que soit l'auihenticité de ses papiers, n'exerce pas véritablement un droit de neutre, et il tombe sous le coup de la « note annexe » de M. Wilson : «Aussi longtemps qu'il y aura des cargaisons suspectes, les autres cargaisons seront exposées à des perquisitions. » 11 n'est qu'un moyen, sinon de réduire, du moins de modérer les cargaisons suspectes, c est précisément de laisser les puissances intéressées se livrer à des perquisitions. Gomment supposer que le commerce se modérera lui-même? Comment admettre que l'appel de M. Wilson suffira pour le contraindre à « une loyauté absolue » étant donné surtout, que la nature des objets' suspects est extrêmement difficile à déterminer. Il y a, dans cet ordre d'idées, un champ de discussion illimité. La bonne foi réciproque étant hors de doute, la note anglaise paraît fournir les bases d'un accord de fait, à l'aide des considérations suivantes : étant donné que le commerce des neutres profite dans des proportions très larges des nécessités imposées par la guerre aux belligérants, il doit se montrer disposé à subir quelque gêne par suite de ces mêmes nécessités. Pour régler chaque problème dans un esprit de bonne foi, il est utile que les défenseurs du point de vue des alliés ne perdent jamais de vue le principe posé dans la note annexe du président Wilson, à savoir qu'il n'y aurait pas lieu à perquisitions s'il n'y avait pas de cargaisons suspectes. Cela, c'est la loi et les prophètes. ÉCHOS Vivres pour la Belgique A pariir du 15, un train de marchandises extra roulera de Rotterdam vers la frontière belge avec des vivres en destination de Liège. Le Tunnel Dans une lettre envoyée à différents journaux français, le député Gauthier de Clagny engage vivement la France et l'Angleterre à terminer les pourparlers qui ont été entamés depuis de longues années pour l'établissement du tunnel sous la Manche. Il fait ressortir les grandes facilités de communication qu'auraient maintenanl les Alliés si la voie sous-marine existait, et il demande qu'on mette la main à l'œuvre, même pendant la guerre, aussi bien à Douvres qu'à Calais. Le tunnel serait le symbole de l'amitié qui unit les deux pays. M. Georges Lotand M. Georges Lorand fait actuellement une tournée de conférences en Roumanie. Les Absents La « Nieuwe Gazet » d'Anvers critique le grand nombre de médecins absents et résidant actuellement en Hollande et en Angleterre. Dans certains villages aux environs d'Anvers il n'y a pas un seul médecin. A Merxem, des six médecins installés là, il n'y en a qu'un seul rentré ; deux servent à l'armée belge. A Cappellen, des trois docteurs il n'y en a qu'un seul rentré. LA GUSEEE Sur le front occidental Bulletin allemand affiché à Gand Grand quartier général, 17 janv. — Sur le front occidental, outre des combats d'artillerie, des attaques à la sape et à la mine. Dans l'Argonne, de légers progrès. Les pertes totales depuis de commencement de l'offensive française,c.-à-d. depuis 4 semaines sont au moins de 150.000 soldats ; les nôtres n'atteignent pas le quart de ce .nombre. Communiqués officiels allemands Grand quartier général, 15 janv. — Quelques toi pilleurs se sont montrés devant Westende mais sont restés à 14 kilomètres de la côte. Les attaques françaises à Notre-Dame de Lorette, au nord-ouest d'Arras, ont été repoussées par nos troupes. Une tranchée ennemie prise par nous il a huit jours dans les environs de Ecerie (Ecrurie), et qui était occupée par une partie d'une compagnie, a été reprise par les Français. Au nord et nord-est de Soissons, la rive droite ■ de l'Aisne a été évacuée par les Français. Les Allemands ont pris les villages de Cussies, Crouy, Bucy-le-Long, Missy, et les hameaux Banscrot et Berrerie. Notre butin fait pendant les 3 jours de combat au nord de Soissons est de 5200 prisonniers, 14 canons, 6 mitraileuses et quelques canons-révolvers.Les Français ont eu de fortes pertes, 4 à 5000 Français furent trouvés morts sur le champ de bataille. La retraite au sud de l'Aisne eut lieu sous le feu de nos batteries lourdes. Une comparaison du combat, dont nous venons de parler, avec les événements de 1870 prouve combien les situations ont changé. Quoique l'importance du combat de Soissons ne puisse être comparée à celle du combat du 18 août 1870, l'étendue du champ de bataille est à peu près la même que celle du champ de bataille entre Gravelotte et St-Privat. Les pertes françaises du 12 au 14 janvier 1915 sont tellement plus considérables que celles du 18 août 1870 que le chiffre semble été inventé. Les attaques ennemies au nord de Verdun à Consenvoges ont échoué. Plusieurs attaques contre nos positions à Ailly, au sud-est de St-Mihiel, furent repoussées avec des grandes pertes-par des contre-attaques, après que l'on eut laisser approcher les Français chaque fois, jusqu'à nos tranchées. Dans une dernière attaque, nos troupes ont pris les positions ennemies, qui après le rétablissement de nos propres tranchées, ont été abandonnées volontairement et sans combat. Une attaque peu importante à Mesnil, au nord de St-Dié, fut repotissée par nos troupes. Dans les Vosges, des combats d'artillerie.. Grand quartier général, 16 janv. — Dans les environs de Nieuport, uniquement des combats d'artillerie. Les attaques ennemies contre nos positions au nord-ouest d'Arras furent repoussées; pendant la contre-attaque nous avons pris deux tranchées, et fait prisonniers les occupants. Le hameau La Boiselle, qui fut souvent cité ces derniers jours, a été complètement détruit et les Français en ont été chassés. Au nord-est de Soissons le calme est revenu. Le nombre du canons pris par nous du 12 au 14 janvier s'élève à 35. De petits combats, avec des résultats favo rables pour nous, ont eu lieu dans l'Argonne et dans la forêt de Consenvoye (au nord de Verdun).Une attaque contre Ailly, au sud-est de St-Mihiel, échoua devant le tir de notre artillerie.Dans les Vosges, j-jen d'important. Les combats autour de Soissons Un ancien officiel relate dans le « Lokal-Anzeiger» que du défoncement du front français au nord-est de Soissons, il ne peut encore être question. Cuffies et Crouy dont les collines.côté N. sont assiégiées, dominent Soissons qui se trouve dans la vallée et duquel elles forment pour ainsi dire les forts extérieurs. Une attaque de Soissons et de la vallée de l'Aisne pourrait facilement être repoussée de ces collines. Aussi, sans être décisif, l'avantage remporté par les Allemands est de grande importance pour leurs positions à l'Aisne, pense le correspondant du « Lokal-Anzeiger ». Communiqués officiels français Paris, 14 janv., 3 heures. — En Belgique, le brouillard a entravé le feu de l'artillerie. Toutefois la canonnade autour de Nieuport et d'Ypres n'en a pas moins été vigoureuse. Des détachements belges ont fait sauter au S.-E. de Stuy ve-kenskerke une ferme, que l'ennemi pouvait utiliser pour ses dépôts de munitions. Entre la Lys, l'Oise et la région de Lens, combats d'artillerie. Nous avons canonné les travaux de l'ennemi près d'Angres, ainsi que les point^d'appui et tranchées au Sud-Est de la chapelle de N.-D. de Lorette. Au nord de Soissons, combats violents. Pendant toute la journée l'action s'est localisée sur le terrain qui environne Crouy au N.-E et au N.-O., et dont nous n'occupions que les premières lignes. De la gauche, une contre-attaque avança, sans toutefois pouvoir marquer un avantage signalé. A l'Est de Bregny nous dûmes reculer. La crue'de l'Aisne entraînait déjà les ponts que nous, avions construits, et la liaison de nos troupes se trouvait par là compromise.Sur le reste du front et sur la rive gauche de l'Aisne, rien que canonnade. En Champagne, la région environnant Perthes a été de théâtre d'engagements locaux. Au Nord de Beauséjour, nous avons fait sauter des mines pour entraver les travaux de l'ennemi. Celui-ci, s'attendant à une attaque, a occupé les tranchées, contre lesquelles nous avons ouvert le feu de l'artillerie et de l'infanterie Pour le reste du front rien à mentionner. Paris, 15 janv. soir (Reuter). Les attaques du côté de Soissons sont arrêtées. Comme le communiqué de ce matin le disait, l'Aisne débordée ayant détruit plusieurs ponts, avait rendu ainsi plus difficiles nos communications avec la rive droite, nous empêchant d'envoyer des renforts. C'est là le motif de la retraite de nos troupes, qui luttèrent dans des circonstances désavantageuses. Nous avons été obligés d'abandonner quelques canons, que nous mimes hors d'usage, par suite de l'écroulement d'un pont. Les prisonniers faits par les Allemands sont surtout des blessés, qui dans un mouvement de retraite n'ont pas tous pu être transportés. Paris, 16 janv. 3 h. (Reuter). — De la mer à la Lys il y a un duel d'artillerie. Un combat violent d'artillerie est engagé dans la région de Craonne et de Reims. Pas d'autres nouvelles sur le front. Sur le front oriental Bulletin allemand affiché à Gand Grand quartier général, 17 janv. — Sur le front oriental pas de' changements d'importance.Communiqués officiels allemands Grand quartier général. 15 janv. — En Prusse orientale et au nord de la Pologne pas de changements. Les attaques en Pologne à l'ouest de la Vistule avancent lentement. Lors de la prise d'une position ennemie au nord-est de Rawa, 500 Russes sont restés entre nos mains; 3 mitrailleuses furent prises. Des contre-attaques russes violentes furent repoussées iwee de grandes pertes. Grand quartier général, 16 janvier. — La situation ne changea pas. La pluie et le temps brumeux empêchent toute opération. Communiqués officiels autrichiens Vienne, 15 janv. I Wolff). — Tandis qu'. n'y eut en Pologne russe que des duels d'artillerie sans grande importance, au Dunajec il y eu a eu de forts violents. Nos grands canons produisirent des effets considérables. Ils in-cendèrent un grand magazin de l'ennemi, et obligèrent une lourde batterie russe à se taiie, après qu'elle se fût maintenue en position pen-danr plusieurs jours. Dans les Carpathes tout est calme. La gelée empêche les opérations. Vienne, lii janv. — La « Neue Freie Presse » écrit: L'ennemi reste passif sur tout le front. Il semble attendre l'arrivée des re crues pour commencer de nouvelles opérations. il paraît qu'il y a déjà manque de fusils. Vienne, 16 janv., midi. — En Pologne, en Galicie et dans les Carpathes la situation ne changea pas. Au Dunajec, dans des combats d'artillerie, le tir de nos grands canons a eu des résultat importants. Communiqués officiels russe Petrograde, 15 janvier (P. T. A.). Pendant la nuit de la nouvelle année russe (13 janv.) il a fait relativement calme sur tous les fronts. Sur la rive droite de la Vistule nous harcelons la cavalerie ennemie soutenue par de faibles forces d'infanterie. Sur la rive gauche du fleuve les Allemands faits leurs attaques coutumières, principalement sur le front Borygmon-Rawa.. Petrograd, 15 janv. (P. T. A.). — Pas de changement important sur les fronts. La Situation Sur tout le front, des Carpathes à la Pologne, il y a une accalmie dans les opérations ; la première depuis les cinq mois de la guerre. La raison en est la formation actuelle du front. Ceci est le résultat de longues batailles qui eurent pour but de donner au front une ligné normale. Consécutivement tous les points d'appui de IV menti durent être pris, pour Obtenir une ligne ininterrompue. Quand ceci fut obtenu, de chaque côté on fortifia si bien les positions que les attaques de front ne furent possibles qu'après de longs préparatifs. Après se fit sentir la nécessité d'examiner minutieusement les armes, équipement et chaussures des troupes. Tout ceci contribua à donner aux troupes un repos mérité depuis longtemps. Par là il est possible de donner aux hommes qui, depuis des mois n'avaient plus quitté les positions de campagne, des quartiers convenables. Les autres ont l'occasion de se reposer dans des tranchées pratiques et très habitables. La campagne d'hiver apporte en ce moment plus d'humidité que de froid, principalement dans les marécages de la Nida, où il fait très désagréable à ce point de vue. On prend toutes les mesures nécessaires et on creuse des rigoles de drainage pour garder les positions aussi sèches que pos- En Mer Dans l'Adriatique L'amirauté autrichienne annonce officiellement que depuis la perte du « Lenta » aucun de ses vaisseaux, ni de ses avions ne fut touché par le feu de l'ennemi, qui cependant n'a pas ménagé ses munitions. De la flotte française au contraire le sous-marin «Curie» fut détruit et un vaisseau de ligne du type Courbet endommagé par deux torpilles. Depuis le 3 novembre, à part des sous-marins, aucun vaisseau ennemi ne s'est rapproché des côtes. Sur le front turco-russe Communiqué officiel turc Petrognul, 15 janv. (P. T. A.). — Le 13 janvier les combats près de Kar'a Ourgan ont continué. La guerre en Turquie Communiqué officiel turc Constantinople, 16 janv. (Wolff). —__ Le sous-marin français « Saphir » essaya de s'approcher des Dardanelles, mais fut coulé par notre artillerie. Une partie de l'équipage fut sauvée. En Perse Les Turcs en Perse D'après urT télégramme de Téhéran, l'ambassadeur turc aurait dô:!ari au gouvernement persan que son pays est près à évacuer la province de Azerbeidzan, si les Russes l'évâcùënt définitivement. 11 est à remarquer de la ville de Tabriz et la région environnante, quoique nominalement '■d la Perse, sont de fait occupées depuis des années par les Russes. — Le «Times» relate que l'ex-gouverneur de Tabciz est arrivé blessé à Tofflis. Il a raconté que la ville fut attaquée par 600 Turcs soutenus par 25.000 Kurdes persans partis en guerre sainte. 11 s'est défendu aussi longtemps que possible avec 1500 hommes dans un fort, 1200 dans un autre. Des 400 hommes composant sa garde du corps, 4 survivent. En Afrique La déî'aite.anglaiseà l'ang-a Londres, 15 janv. — Le « Pioneer Mail » du 18 novembre donne une description de l'attaque anglaise, qui eut lieu au commencement de novembre, à Tanga, en Afrique orientale allemande. Voici ce que le « Times » reproduit de cet article : Les forces anglaises compremaient des troupes régulières anglaises et indiennes, qui étaient parties de Bombay à la fin d'octobre et arrivées le 2 novembre à Tanga. Tanga est un port non fortifié, dans le nord de l'Afrique orientale allemande, à quelques lieues au sud de la frontière anglaise. La ville avait été déclarée ouverte; on devait donc la somme de se rendre, avant de commencer le bombardement. Les signaux furent faits par le navire de guerre anglais « Fox »; le gouverneur allemand repoussa la demande et prit en même toutes ses mesures pour pouvoir défendre la ville. Le débarquement eut lieu le 4 novembre à 9 heures; aussitôt la marche sur Tanga fut commandée. 11 fut très difficile de s'avancer, de sorte que pour franchir la distance de 1 1/2 lieues, il fallut 2 1 /2 heures. Comme dans ces grandes forêts les canons ne pouvaient pas être employés, on décida d'attaquer sans attendre le débarquement de l'artillerie. L'attaque commença l'aprês-midi à 2 1/2 heures.Le 101e régiment des grenadiers fit son possible pour combler la lacune qui se montrait dans le front, à cause de la difficulté d'avancer. Le tir de l'infanterie et des mitrailleuses allemandes fut violent. Les Anglais résistèrent énergiquement. Les soldats du Lancashire et de Caschmir gagnèrent du terrain sur l'aile droite, et entrèrent même dans la ville, malgré le feu violent qui fut dirigé contre eux des fenêtres des maisons.11 fut impossible aux autres de venir en aide aux envahisseurs de la ville, et le soir ils se retirèrent à environ un 14 de lieue en dehors de la ville. A cause des difficultés du sol, une seconde attaque parut impossible aux Anglais, de sorte que le commandement d'embarquer fut donné, ce qui fut fait sans interventionderennemi.il paraît qu'il y eut à Tanga environ 2000 à 3000 hommes de troupes européennes. - Aux Etats-Unis . La Flotte La Commission de la marine des Chambres a accepté un programme de marine annuel de deux cuirassés, six torpilleurs et dix-sept sous-marins. Ce programme sera porté bientôt devant ]a Chambre sous forme de loi navale. Autour de la prise d'Anvers Une lettre du Bourgmestre De Vos Les nouvelles les plus fantaisistes ont circulé au sujet du rôle de MM. De Vos, Franck, etc., à l'occasion de la prise d'Anvers. On avait même annoncé que des ministres d'Etat s'étaient rendus en Hollande, et avaient invité MM. De Vos et consorts à venir expliquer leur ii capitulation ». L'honorable bourgmestre d'Anvers écrit à ce sujet aux journaux: Des affirmations fantaisistes continuent à circuler dans le public et dans une partie de la presse au sujet de la prise d'Anvers. Je crois de mon devoir d'affirmer que les faits suivants résultent, sans discussion possible, des documents officiels 1. La ville d'Anvers n'a pas capitulé, mais a été prise, après avoir été évacuée par l'armée belge. 11 est donc inexact que les autorités civiles aient rendu la ville. 2. Quant aux forts extérieurs, la plupart ont été détruits ou pris, ou évacués après avoir été mis hors d'usage. A Stabroeck, le commandant s'est fait sauter avec son fort. Quant aux

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes