Journal de la guerre. Lettres des soldates en campagne. Illustrations

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

s'attaquant à leur patrie d'origine. Je ne trouve pas de mot assez énergique pour flétrir une altération aussi venimeuse de la vérité. (Assentiment et vive approbation.) J'ai cherché à vous exposer sobrement la situation extérieure et intérieure telle qu'elle se présente sur les différents théâtres de guerre. Tels sont les laits. Leur éloquence réduit à néant les plus belles phrases de nos ennemis. Aucun point faible de nos calculs, aucun facteur incertain, ne sauraient ébranler notre inaltérable confiance. (Applaudissements.) Nos ennemis refusent actuellement de se soumettre devant la réalité ; ils y viendront plus tard. (Vifs applaudissements.)Le peuple allemand, pénétré de la conscience de sa force, est invincible. (Bravo !) C'est nous faire insulte que de vouloir nous représenter comme inférieurs en endurance, en ténacité et en force morale à nos adversaires, encore bercés de rêves de triomphe, nous qui avons volé de victoire eh victoire, et qui nous maintenons au cœur des pays ennemis. (Vif assentiment.) Non, Messieurs, on ne nous réduit pas avec des phrases. Nous continuerons résolûment la lutte engagée par nos ennemis: nous la continuerons jusqu'à l'accomplissement final des destinées de l'Allemagne î (Acclamations enthousiastes et redoublées ; applaudissements sans fin. Liebknecht : Et les projets de conquête allemands ? Hilarité générale.) Réponse du Chancelier à l'interpellation des Socialistes démocrates au sujet de la paix. Après avoir terminé son discours au milieu de salves d'applaudissements répétées, la Chambre ayant passé à l'ordre du jour pour s'occuper de l'interpellation des socialistes démocrates au sujet des conditions de paix, le Chancelier reprend la parole en ces termes : Messieurs, cette interpellation a causé chez nos ennemis une grande sensation, nullement désagréable, au contraire. On veut voir en effet dans la question relative aux conditions de paix de l'Allemagne, le symptôme d'une diminution de force ou l'indice d'un commencement de désunion chez le peuple allemand. (Très bien, à droite.) Eh bien, Messieurs, j'espère et je crois que la cause de l'interpellation, que nous venons d'entendre, loin d'encourager nos ennemis dans leur agréable attente, leur pr ocurera plutôt une désillusion (Vif assentiment à gauche chez les socialistes). Assurément, Messieurs, les auteurs de l'interpellation désirent voir commencer bientôt des pourparlers de paix. Le précédent orateur nous a laissé entrevoir, ce me semble, le souci que l'occupation des pays conquis ou la conquête de nouveaux pays en perspective nous enlèverait la F 281 2 9

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.