Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 09 April. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/125q815h6c/
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Jeudi 9 Avril 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES 'Jeudi 9 'Avril 1914 Franco en Belgique Un an : 15 *. > » 6 mois : 8 ff. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an r 22 fr, » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE S67 JOURNAL DE LIÈGE Annonces. . « la ligne, 20 cent Réclames. . ...» 40 cent. Faits divers . ...» 1 franc Réparations judiciaires » 3 franc# Informations financières » 3 francs Avis de sociétés i» petite îign* 30 cent. Émissions. . ...» 1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 FEUfLLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FONDÉE EN S764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION : BOULEVARD DE LA SAIÏVENEÈRE, 25 Salle du Journal de Liège EXPOSITION D'ART Gravures Meubles et Tableaux (ancien, moderne, reconstitution) OEUVRES EXPOSEES : GRAVURES : Originaux : de Millière, Gil soul Luigini, Coppens, Baertsoen, Jourdain Fraipont, de Latenay. Simon, Robbe, etc. Estampes d'après Demarteau, Huet, Jubier Barihollczzi, Bonnet. Anciennes : Avril, Au-dnan, Uee>piaces, Salvator Rosa. MEUBLES : Bois naturel : Epoque Louii XV. Dorés : Styles Louis XIV, Louis XV, Louis XVI. Lustres, bois sculptés, etc. TABLEAUX ANCIENS ET REPRODUCTIONS : de Lairesse et autres. — EXPOSITION DE Copies Artistiques de Toiles de Maîtres anciens et modernes obtenues à l'aide du procédé l'HELlOPEINTURE principaux artistes figurant à cette Exposition : ANCIENS. — Boilly, Fragonard, Greuze, Jordaiens,- Lawrence, Lépicié, Léonard de Vinci, Rembrandt, Reynolds, Ruysdael, Le Titien, Vestier, Watteau. MOrXEKN-ES. — Bouguerea.u, Calajne, Chnbas, De aille, Delaroclie, Lempoel, Meis-eonier, Monticelli, Muenier, Regnault, Run-del, Robiquet, Troyon. —o— L'exposition sera ouverte tous les jours de 10 aeures à 1 heure et de 2 heures à 6 borner, du soir. ENTREE LIBRE të&iûtà vîj.'â'â-ï'ê 2è\&$r£'islét>'iS ÉTRANGER L'Affaire Caillaux Le plaidoyer caillaux Le Figaro commente les déclarations de M. Caillaux, que nous avons reproduites hiQu'a dit encore M. Caill'aux ? Ceci : Que, dans l'affaire Prieu, M. Calmette « a cherdhé à susciter à prix d'argent de faux témoignages », et « qu'on en cherchait encore quelques jours avant le 16 mars. » C'est faux. « Je me réserve, a ajouté M. Caillaux de fournir les noms, d'un certain nomLre de témoins et d'indiquer également la provenance et l'origine des fonds. » Pourquoi ne parle-t-il pas dès maintenant ? Pourquoi rctarde-t-il la publication de sa liste ? Déjà, jeudi dernier, il avait promis une liste. Et nous l'attendons encore. Quel est ce jeu indigne de la justice? Il y a vingt-deux jours que Oalmette a été assassiné. M. Caillaux n'a-t-il pas eu assez de temps pour réfléchir à l'aise, et écrire des noms sur une feuille ? Il est facile de discerner la raison de ces étranges délais. M. Caillaux -accuse d abord. Il pense qu il en restera toujours quelque chose. C'est l'essentiel. Il se trouvera de pauvres gens pour le croire. Us n'imagineront pas qu'if oserait 'promettre des témoins, si les té moins n'existaient pas. Mais, dès aujourd'hui nous disons : Si un témoin se présentait pour affirmer que Calmette l'a soudoyé, lui a promit de r.-rjrent pour mentir, et môme pour dire lu véiHé, c'est un faux témoin que nous confondrons. Nér.lisreons ce nlaidover (grandiloquent of. M. Caillaux célèbre son « patriotisme » et* fc.' '< clairvoyance politique ». T1 en an-pelle au jugement de l'avenir. Nous sommes dans 1 m présent sanglant. M CaiU,nu -r ajoute : . J'étais ex'u-temcnt informé de ce qui SPT'^ssai^ a" » Mfi'-mntion sans preuve. M. Cailmux. s il ve\x* êtt-' c^-' cor-tre toute vraisemblance, devrr dire : « Telle personne me rensei- s ru irons à oui nous adresser, et oui démentir. M-.;* :1 " ° heatieoun tron d'anonymes daVVett* ^rv'r'"- T1 " n frn" dr rT" nv'.n • • do nommer --.lus tnrd.Anrès tr < • -mai Cl" IX ,1.: pas 1r dm» .1 . SU-..- 'I doit priai:-'?, (■< rrm- m < 'i' ' -ota'd. 77 n'en fera ri*»o. M. Caîfiaux plaide toujours P 'ris 8. — M. Boucard juge d'instruction (Vufi'onte aujourd'hui 'MM. Caillaux et Barthiîi mai* avant la confrontation M. riitta, V ' prétexte de compléter .un La. l.iux. sou» i déposition d Jjiei-, point important j doDt vok,, |., lait une r.ouyt'Ile jilt. 0omplal- résumé d'après un com.. u i saut ; | • gon •' indique au juge «ïï'il résulte, . avis, des faits qu'il a portés à sa com.. sance, qu'il était établi d'une façon certaine qu'avant le drame ni sa femme, ni lui. n'avaient été préoccupés de l'affaire Rochette. Ce n'est donc pas pour éviter la publication du rapport Fabre que Mme Caillaux s'est rendue le 16 mars au Figaro. M. Caillaux rapnelle d'ailleurs qu'il ne croyait pas "à l'existence du document iFa-br<. puisque celui-ci lui avait affirmé qu'il n'\ ou avait pas. D'autre part, sa femme et iui pensaient que s'il avait publication d'une note quelconque, elle aurait lieu dans un journal du soir. M. Caillaux constate ensuite que dans 3'nffaire Rochette il n'a rien fait qui puisse emacher son honneur. La commission d'en-qr.'-te n'a fait qu'émettre une appréciation politique sur son action. Il aurait, d'ailleurs pvrfestô contre cette appréciation à la tri-bu ne de la Chanubre si une réser\re ne lui était. pns commandée dans les circonstances présentes. J'aurais dit crue, ministre •des finonces, j'avais le devoir d'informer .le nré^dent'du Conseil des inconvénients V" pourrait présenter, pour le marché des valeurs, certaines plaidoiries. .T'aurais dit Ouo j'avais le droit de transmettre une sol-iicitation à mon chef. Abus d'influence '? Non, acte de gouvernement, tout simpl ' ment. Maintenant que l'on connaît la vérité toi entière à qui fera-t-on croire que Mme Cai laux a fait le geste du 16 mars pour év ter à son mari une démarche politique ? La confrontation Caillaux-Bartno M. Caillaux ayant terminé son expos complémentaire relatif au rapport Fabn le greffier de M. Boucard, M. Tapfrane lui relit sa déposition et la confrontatio commence. Cette confrontation .a été empreinte d la plus grande courtoisie. La confrontation a roulé uniquemen sur le point de savoir si Mme Gueydai sous un réverbère, avenue d'Antin, a lu M. Barthou les deux lettres intimes. M. Barthou dit qu'une confusion a p' germer dans l'esprit de M. Caillaux. J'ai très bonne mémoire, dit M. Bartho et si Mme Gueydian m'avait lu une lettr de 18 pages, il m'en serait certainemen resté un souvenir. Or, je tiens à affirme que j'ai toujours ignoré jusqu'à ces jour passés, l'existence des deux lettres don parle M. Caillaux. Je ne connaissais seu lement que le document Fabre. M. Caillau: qui connaissait l'existence des deux lettre intimes et hypnotisé par la crainte de le voir publier, a pu penser que Mme Guey dan m'en avait donné connaissance, mai il se trompe. M. Caillaux maintient que M. Barthoi fui avait , parlé des lettres intimes en lu disant, que Mme Gueydan lui avait montn des papiers. M. Barthou réplique que M. Caillau> avait certainement fait une confusion. I lui avait, en effet, parlé d'une conversa tiori qu'il avait eue avec Mme Gueydan m lis que cette conversation remontait i environ un an. La déposition de M. Avril M. Boucard entend ensuite M. Avril, rédacteur au Figaro. Celui-ii déclare que M. Caillaux le rencontrant dans le cou rant de décembre au Palais Bourbon, h prit à l'écart et lui demanda si la campa gne de M. Calmette allait continuer. Sui sou geste d'ignorance, M. Caillaux lui dit Je commence à en avoir assez. Si cela con tinue, je lui enverrai mes témoins et vous savez, ajouta-t-il, :e tire tien, je fais mouche à tout coup. Un peu ému par cette conversation, M, Avrii en lit part le soir au secrétaire de iv'Toclinn du Figaro. M. Caillaux, confronté avec M. Avril, déclare qu'il ne se souvient aucunement des propos que lui attribue ce dernier. M. Privat-Deschanel Paris., 8. — M. Boucard a entendu ensuite M. Privat-Deschanel, secrétaire gé-i:~i;:l du miirstère des finances. M. Privat-Deschanel a été interrogé sui la partie do la déposition faite hier pal M. Caiilaù'x concernant les lettres brûlées par Mme Gueydan. M. Privat-Deschanel confirma la déposition de M. G.iilln.ux. Le juge lui demanda s'il était sûr de sa m -noir.\ Certainement, répondit iM. Privat-;Dcs-chancl. La scène a été si émouvante qu'elle a laissé une trace précise dans ma mémoire et à 4 ans de distance j'en ai un souvenir très exact. M. Boucard a alors interrogé M. Privât Desohanel sur /diverses question}; acces-s lires. Mais, demanda le juge, est-ce que vous n'eitiez pas au courant de certaines appréhensions de Mme Caillaux sur la publication de lettres intimes par le Figaro. Je l'ai su, répondit -M. Privat-Deschanel, mais de manière générale, car depuis un certain temps je n'avais plus de relation:; suivies avec M. et Mme Caillau je. Uuo protostation do Mme Gueydan Le Temps publie une protestation que lui adresse. Mme Gueydan au sujet de la déposition faiiY. hier par, M. Caillaux. Mme Gueysan déclare que dans une lettre que lui adressait M. Caillaux le 5 novembre 1909, celui-ci rendit hommage à sa parfaite correction et à sa haute générosité et prenait vis-à-vis d'elle des engagements solennels. Ces engagements, M. Caillaux les tint pendant, eiuelques mois, mais il changea complètement d'attitude après sa réélection de député de la Sarthe et demanda le divorce. Mme Gueydan rappelle epie le jugemenl de divorce déclarait sa conduite inattaquable. AU, l.'Il AUNE L'intervention de l'armée on temps de paix Berlin. 8. — La Gazette de l'Allemagne du .\ord écrit : <( I.a nouvelle ordonnance au sujet de l'usage des armes par la troupe et ele l'intervention de celle-ci pour la répression dt troubles intérieurs va tHre sous peu com-inuniquée à l'armée. Cette ordonnance, ré dlgéa par le ministre de la guerre de Prusse, a reçu l'approbation des Etats confédérés et du statthalter d'Alsace-Lorraine, U y est dit entre autres qu'une interven tion : non tan ée de la troupe est prévue dans lès cas d'état de guerre, état de siège ou de calamité publique. Il est entendi: qu'il ne sera seulement recouru à l'emplo. des armes que lorsque les autres moyem pour l'obtention du but poursuivi seron insuffisants. J'est donc le commandan de la troupe oui sera resnonsable en cas d'irrégularité dans l'emuloi des armes. Pai cette nouvelle ordonnance, les militaire: ont obtenu des éléments pleinement suffi santft pour accomplir leur tâche et se fairt respecter. Jjît, d'autre part, la possibilité de conflit entre autorités civiles et autorités militaires en cas d'Intervention de la trou est écartée. » '•^agno La Camc la légion étrangère r, i ■. o nn c rappelle qu'en ié Berlin, 8. imiruadJC racontèren vrier dernier les journaux iVrx el qu'un jeune Allemand avait été en:iv:ré e Alsace-Lorraine et entraîne tlaiib !a Le0ioi étrangère par un racoleur rranç&JS/ _ . L'enquête officielle vient de demofft^ que cotte histoire fut inventée de toute.s ces par l'intéressé. ANGLETERRE La rcé.lc-ctîor.' de iV«-. Asquitn Londres, 7. — M. Asquith. premier ministre, n'aura pas de concurrent dans sa en conscription éhK-loraJe d'East Fifo, où s, prise dè iicssessidn dù ministère de la gue» re l'oblige à se représenter. Ainsi en a décidé aujourd'hui, le comit O.éctttir cîc ra:'.v.'.'ktlc-i] unioniste cl'Eaf F if,; réuni à Cir.'f.r. La suffragette c*ui lacéra •a <( Vénus au miroir Londres, 7. — Mi?s Mary Richarason, 1 2- suffragette militante qui endommagea coups de hachette la Vénus au miroir, d ît Vélasquez, exposée à la National Gallerj 1- eit fut condamnée pour ce méfait à si i- mois de prison le 12 mars dernier, «a ét remise en liberté aujourd'hui. u C'est en vertu de la loi dite « du chat € , de la souris >» qu'on l'a relaxée après vingl ;e cinfl jours de détention, pendant lesquels d'ailleurs, elle avait fait la grève de 1 l' faim. 11 On appelle loi du « chat et de la souris en Angleterre, la loi qui permet de ie mettre en liberté les suffragettes affaiblie , par un long jeûne volontaire au point qu leur vie parait en danger, mais qui per !' met aussi a la justice de les appréhende de nouveau aussitôt rétablies. D'autre part, un communiqué du minis tère ele l'intérieur dit que la condamnéi doit sutbir l'opération de l'appendicite, e a qu'elle a pris l'engagement de rester jus 1 qu'à l'expiration de sa période de liberrti provisoire dans l'hôpital ou la maison d< 3 santé où elle sei». soignée, t Un navire en teu Londres, 7. — Cet après-midi vers 5 heu < res, on recevait au poste ele signaux des 5 îles Scilly un signa! de détresse venani » d'une goélette ayant le pavillon français en berne et que l'on pouvait apercevoir à 5 environ 9 milles au nord de Bryaer. Le navire était en feu de l'avant à l'ar-i ri ère ; d'épaisses colonnes de fumée chas-i sées par le vent s'en échappaient, et, l'un ! après l'autre, les trois mâts s'abattirent. Dès la réception du signal, plusieurs bateaux de sauvetage et le navire-école des I cadets Cumberland se dirigèrent vers la goélette. Le navire Cumberland annonce (jue le nom du navire en feu est le Saint-Pierre, de F'écamp. Le vapeur Saint-Hubert, de Boulogne, a recueilli l'équipage à son bord et se trouve auprès du navire en feu. La grève des mineurs : Londres, 8. — 150 délégués représentant 700.000 mineurs se sont réunis pour discuter 1/a question de la grève. Us ont voté deux résolutions, la première accordant l'aide pécuniaire de la fédération aux mineurs, l'autre destinée à prendre des mesures pour empêcher toute exportation de charbon dans les districts affectés par la grève afin que les contrats signés par les patrons ne puissent pas être exécutés. ESPAGNE La trêve do Pâques On mande de Madrid au Temps Le roi est arrivé hier à Saint-Sébastien. U y .passera la Semaine sainte et ira à Biarritz, ou le docteur Moure, de Bordeaux, le spécialiste de la gorge e.t des oreilles, procédera à son examen périodique, ce qui ne saurait justifier d'ailleurs aucun bruit inquiétant pour la santé du roi. Les Cortès se sont ajournées Uiàer jusqu'au 15 avril. En ce moment, les partis prennent position. On a fort commenté le fait qu'à la Chambre M. Gabriel Maura, fils du leader conservateur, se trouve à côté de M. Vazquez Mella, le leader jaimiste. Toutefois, les attaques que pourront lancer les mauristes contre le cabinet 1 itérai-conservateur seront loin d'être aussi violentes que se plaisent à le croire les membre* des turbulents cercles mauristes. A noter que l'opinion libérale se fortifie par suite d'un rapprochement très probable du groupe de M. Burell avec le parti romanoniste. Après les ardeurs de la lutte électorale, les esprits semblent quelque peu rassérénés. C'c-st ainsi qu'on est d'accord pour rendre à M. Dato, président du conseil, cette justice qu'il a assumé sans hésiter toutes les conséquences de la crise qui ne marquait ni plus ni moins que la division des partis traditionnels, et que ce trait de patriotique abnégation, q.uii a tiré-la couronne d'un pas difficile, mérite d'être applaudi. M. de Romanonès confirme ses affirmations de l'autre jour: » Le parti libéral-conservateur déclare son organe, le Diario univers al, est en mesure de mener à bien une œuvre durable. » RUSSIE Départ des princes roumains Saint-Pétersbourg, 8. — Le prince et la princesse Ferdinand de Roumanie sont partis aujourd'hui vers midi pour l'étranger. Sur le quai de la gare se trouvaient réunis tous ky grands ducs et grandes du-chesscs, la suite impériale, le ministre des a îï ai res étrangères, le ministre de la guerre et d'autres hauts ionctionnaires. Le prince Caroi repart ce soir pour retourner à Berlin. Epiiîoa'uo des manifestations de Varsovie Lerlin, 8. — Au sujet de la mise en li-ber.é à Varsovie de 52 étudiants arrêtés lur.> des démonstrations devant le consulat d'Allemagne, la Gazelle berlinoise de Midi dit que cette mesure ne manquera pas d'être désagréablement accueillie en Allemagne. AUTRICHE Ab .:s militaire réprimé Vienne, 7. — Les perso.jnes'emprisonnées à (Tyrol;, sur l'ordre du capitaine vua L>;i::nùîiii l'émule autrichien des officiers eie Saverne — et « passées à tabac » p;.r ses hommes ont porté plainte auprès du général commandant. Celui-ci s'e'-t montré outré de l'attitude d:: ses subordonnés et a promis toute satisfaction aux victimes de cet abus. Le capitaine von Dittmann a déjà été relevé de ses fonctions. • l'est un officier très canable et très aimé de ses nommes, mais c'est, paraît-il, un , alcoolique et cette tare lui aurait déj'à valu d'être l'oibjet de nombreuses mesures dis-t ciplinaires. [ Enfin, suivant d'autres informations, le 1 capitaine, sujet à des crises de delirium tre-meris, aurait été transporté à l'hôpital de r la garnison. Tnspruck, 8. — Une Commission déléguée par le commandement du corps d'armée s?esi rendue à Brunick pour faire une enquête trè-; préclsp sur Jes incidents ré-con!*. Il se confirme que le capitaine Pitt-mmiu voulut s'attaquer à un monsieur faisait y.artio d'un groupp de civils avec -le fusil d'un soldat et ce n'est qu'à l'interven-1 tic.n opportune d'un sous-offlcip'r qui s'étali aperçu d? l'étit d'égarement du capitaine qiu !" •>"» doit qu'un malheur a été évité. e 1 TU SOUTE y. fuiuit !rio;/ô^tôvr8 pOM- l'Arméni. •> M'après un.e elépêche de Constantinople a voici les cii|q nopjs parjpi Jesejuels la Porte 1 choisira deux inspecteurs généraux pou 6 l'Arménie : M. Vestenik de l'administra > tion des Indes néerlandaises ; M. Door £ man, secrétaire général du ministère d' é la guerre des Pays-Bas ; général Déguisé gouverneur militaire de Liège ; M. Henri t gouverneur adjoint du Congo belge ; M Hoff, norvégien. i ALBANIE , Opinion autrichienne Budapesth, 8. — Le Pesther Lloyd pu 3 blie la dépêche suivante : Dans les milieux 3 autorisés de Vienne, on estime que la con I tre-proposition française relative à la note de réponse de la Grèce ne saunait constituer pour la Grèce une raison de retarder çlus longtemps l'évacuation de l'Albanie. Le gouvernement grec est 'informé qu'il don-[ nerait aux puissances les plus intéressées . en procédant à l'évacuation, une preuve de loyauté. A cela s'ajoute ce fait que les , troupes grecques dans le sud de l'Albanie n'observent pas une attitude parfaitement correcte. En rappelant rapidement ses troupes, la Grèce contribuerait" à une se>lution pacifique; L'attitude des puis^anc^s On mande de Rome au i emps : Une escadrille de torpilleurs est partie la nuit dernière de Brindisi pour les eaux albanaises. On mande de Vienne au même journal : Le gouvernement italien sonda les cabinets de Vienne et de Berlin sur la possibilité de l'envoi de contingents internationaux de Scutari à la frontière d'Epire. On a opposé ici à cette suggestion une fin de non recevoir. * SUEDE La santé du roi Stockholm, 8. — Le Roi qui ne s'est pas alité présidera aujourd'hui un conseil des ministres probablement pour constituer un gouvernement provisoire dont le prince héritier serait président. I.e Roi se rendra ce soir à l'hôpital Sophia. fondation de la reine-mère, où il sera ooéré probablement demain. MAROC Inquiétudes sur le sort de doux aviateurs Le Temps croit savoir qu'un capitaine aviateur et un caporal mécanicien, employés au Maroc occidental, ont été obligés d'atterrir au cours d'une reconnaissance aérienne en plein bled. On craint qu'ils aient été assassinés par les Marocains. ETATS-UNIS Le vote ces femmes eJc- Jîî.a . New-ïork, 7. — Aujourd'hui, pour l'a première fois, les femi^is de 1 d Illinois ont exerce leur droit ue v^e. A Chicago seulement, il y a &ir.50C l'emmes inscrites sur lèç>--liâtes éhvt.-.j aies et on" estime U il-: % la pro; (.rtion de., votantes, tandis <;ue seu binent 70 % des 455.283 électeurs inàles exercent leurs droits électoraux. Iiuit femmes .-ont candidates au conseil des écluvins. et on attend avec le plus vif intérêt ie résultat des élections. Dans les autres parties de l'Etat, 50.\'. 0 femmes ont le droit de vote, et on croit généralement oue le résultat de leur inscription sur les listes électorales sera l'abolition d'environ 3.000 patentes de débitants ele boisson. La pluie diluvienne n'a pas arrêté les femmes qui, en grand nombre, ont acoui ■ pagné leur mari aux urnes, et au début de la journée, ebs centaines d'automobiles, conduites par des femmes, transportaient des « électiices » aux bureaux de vote. MEXI0UE Lec expulsés de Torreon New-York 8. — On mande d'El Paso, que 60i; Espagnols expulsés de Torreon par le général Villa sont arrivés ce matin à Jua-rès.Le siège de Tampico Washington, 8. — On annonce que la contre-amiral Fletcher, dans une dépèche au département de la marine, dit qu'il a reçu un télégramme par télégraphie sans fil du contre-amiral Mayo à Tampico disant que le commandant du croiseur an glais Hermione a fait savoir à l'amiral Mayo que le croiseur a reçu des ordres pour protéger les espagnols. On annonce que 'es rebelles ont capturé Dexcecilia et apparemment d'autres petites villes. Les femmes et les enfants des Américains ont été envoyés à Tampico. L'amiral Mayo croit que les rebelles ne se livreront pas à une attaque de Tampico, car ils manquent d'artillerie. La canonnière Vera-Cruz bombarde Tamesi. Le croiseur espagnol Imperator Carlos V se prépare à partir de la Vera-Cruz pour Tampico. AiHERitiUE CENTRALE Le cc-.iti ôîe du canal de Panama Bogota, 8. — On annonce qu'on vient de signer le traité entre la Colombie et les Etats-Unis réglant la controverse au sujet élu contrôle du canal de Panama par les Etats-Unis. Le traité sera ratifié par le Congrès le 1er mai. t NDKS Los incendies de Bombay Bombay, 8. — Un nouvel incendie s'est déclaré ce matin dans un magasin renfermant des balles de coton. C'est le 16e depuis le 23 mars. Les dépràts sont évalués à 1 1/2 lack de roupies. Le procès de l'étudiant Roy Calcutta, 8. — L'étudiant hindou nommé Roy qui a comparu deux fois sou9 l'inculpation ele complicité dans l'assassinat de l'inspecteur de police Ghose. a été jugé ce matin pour la troisiv'me fois. Il a été relâché sur la requête ele la Couronne. La reprise du procès avait causé une vive agitation parmi ses compatriotes. Paris, 8. — À l'heure actuelle, deux points sont définitivement acquis : M. ilerbaux est nommé procureur général près la Cour d'appel de Paris. M. .Fabre passe à la Cour de cassation en qualité de conseiller. M. Bienvenu-Martin n'a pas encore statué en ce qui concerne M. Bidault de l'Isle. Le garde des sceaux envisage deux solutions : Déférer 'M. Bidault de l'Isle au conseil supérieur de la magistrature, ou lui L- adresser une lettre de blâme au sujet < son attitude dans l'affaire Rochette. Une décision sera prise demain ià la sui > d'un entretien que le garde des sceaux de. avoir avec le président du conseil. * Berlin, 8. — Une correspondance berl noise dit avoir appris des milieux de I cour, que l'Empereur aurait envoyé: a Tzar, au sujet des trois aérqnautes ail mands retenus à Perm, une lettre aut graphe dans laquelle il demande au Tza (fue l'incident reçoive une prompte soli tion, en d'autres termes, de faire en sort que les aéronautç? soient remis en libert< Vienne, 8. — On mande de Bucharest la Nouvelle Presse Libre : Ces jours dei niers, un actif échange de dépêches a e lieu entre le ministre de Roumanie à Di razzo et le gouvernement, d'une part, t entre le prince d'Albanie et le roi de Rou manie, d'autre part. Il s'agissait élu dd sir du gouvernement albanais de voir 1; Roumanie intervenir auprès de la Grèc pour mettre fin, d'une façon énergique, , toutes les difficultés qui s'opposent à 1; pacification de l'Albanie méridionale. Le gouvernement roumain a déjà entre pris discrètement auprès du cabinet d'Athè nés des pourparlers en vue d'obtenir un solution pacifique du différend gréco-al'ba nais. ■X" Carlsruhe, 8. — Toute l'Allemagne du Sue a souffert de violents orages. A Hoerdt (Alsace), un paysan a été tue par la foudre. -X- Trente, 8. — Une querelle s'est produite dans un wagon de clheniin de fer entre sol dats d'un régiment d'infanterie en garni son dans la ville et eles civils italiens. Ai cours de la querelle, les civils s'emparè rent des baïonnettes des soldats et les jetèrent par les fenêtres du wagon. Lorsque les soldats arrivèrent à la gare de Trente et qu'ils voulurent recourir à La police contre les Italiens, il se produisit une nouvelle bagarre ru cours de laquelle les soldats qui se trouvaient en désavantage au point de vue du nombre, firent usage de leurs armes. Voyant cela, les civils commencèrent aussi à tirer et plusieurs soldats furent grièvement blessés. Des officiers, qui se trouvaient à proximité de la gare, se mêlèrent à la bagarre et ce ne fut. qu'après une heure d'efforts qu'on réussit à séparer les combattants. I Des deux côtés, il y a plusieurs blessés. En Belaiaue î-cs primes aux chemins de fer On sait que l'aelministration des chemina de fer de l'Etat a établi des primes pour économie de combustible et de matières de giai sage réalisées dans la consommation des locomotives. Il est octroyé, à tout machiniste conduisant un train, une allocation de charbon par kilomètre parcouru ; elle sera déterminée par les soins du service central du matériel et de la traction. Lorsque plusieurs types de locomotives seront associés dans une série, il sera, s'il y a lieu, donné une allocation distincte pour chacun d'eux. Une allocation sera donnée aussi aux trains spéciaux et à ceux en manoeuvres dans les gares. Une allocation supplémentaire est, ele plus, accordée dans la conduite de certains trains. Chaque tonne économisée sur les quantités allouées pour .le travail d'une machine sera, payée sur le piêd de 3 francs et acquise directement au machiniste et au chauffeur qui l'ont desservie, à concurrence ele deux tiers pour le premier et ele un tiers pour le second. Chaque tonne économisée s>ur les quantités allouées à l'ensemble des machines d'une remise sera payée sur le pied de 1,25 fr. et cette prime ira une collectivité en faveur du personnel de la remise de locomotives qiuii, par la nature ele ses attributions, peut exercer une influence directe et appréciable sur l'emploi économique du combustible. I.e personnel appelé 'à narticiper au partage de la prime de collectivité ce>mnrend : le personnel de direction. le chef d'atelier, les contremaîtres, les brigadiers, les 'hommes de métier et les ma.chinistes-instruc-teurs.Cn nouveau règlement vient d'entrer en vigueur et sera porté à la connaissance du personnel intéressé. Statistique commerciale internationale Le projet de loi portant approbation de la convention relative .à l'établissement d'une statistique commerciale internationale sera soumis aux sections à la rentrée.Cette statistique sera basée sur une nomenclature commune des nmrchandises et permettra la création d'un organe intitulé : Bulletin du Bureau international de statistique commerciale. Les frais en seront supportés par les Etats contractants. Il sera placé sous la direction du gouvernement belge et fonctionnera sous sa surveillance.Il faut espérer que, grâce à ce bureau., les statistiques truquées de jadis disparaîtront et. que nous posséderons enfin le chiffre réel de notre commerce général comme celui de notre commerce spécial. Le Tir national Le stand du Tir national sera-t-il rouvert cette année à nos meilleurs fusils*! Il faut croire, dans tous les cas, que l'on n'est pas parvenu à remédier aux inconvénients signalés et 'à parer à leurs dangers, puisque les concours de feux de tirailleurs auront lieu à Spa et à Bruges. Mais les autres ? M. Berryer ne pourrait il faire connaître sa décision ià leur pro p.os?... Les tireurs l'attendent avec une curiosité compréhensible tout en espénan que l'on construira le nouveau Tir le plus tôt possible. La manifestation René Stévens La Ligue des Amis de la Forêt de Soi gnes a fêté son secrétaire générai avec ur réel enthousiasme. M. Buis, président, après un éloge char mant du héros de la fête, lui a remis ur exemplaire du Guide du Promeneur dani la forêt de Soignes, décoré d'une plaquetti de Godefroid Devreese. Elle retrace les traits du vaillant défen seur de la forêt ele Soignes en toute sin cérité le chapeau tyrolien sur le front, ro buste, solide en silhouette, très ressem blant. Un discours spirituel de M. Frick a pré cédé une excellente réponse du vaillant dé fenseu.r de notre admirable forêt, affirman qu'il poursuivrait la lutte obstinément e rejetant, sur d'autres le succès de sa cam pagne opiniâtre. {Discours modeste et £mu qui a çléchaîm le l'enthousiasme ele l'assemblée, excessive ment nombreuse. Toute la vaste salle d te la Grande Harmonie était archi-comble. it Un concert a terminé cette fête de fa mille où la Ligue des Amis de la forêt d< Soignes, qiui compte aujourd'hui plus d< i- 5.000 adhérents, a prouvé toute sa recon a naissance à son fondateur, M. René Sté u vens. Plus haut que la Tour Eiffel (?) ^ Notre capitale, dit le Soir, va pouvoir s'enorgueillir de posséder la tour la plus " haute du monde. En effet, à l'occasion de la deuxième réunion de la commission internationale de . télégraphie sans fil, les membres de cette f commission viennent d'assister à la pose du premier rivet d'un pylône de 333 mètres J dont l'érection a été elécidée pour permet-" tre et faciliter les recherches scientifiques 1 de tous genres, notamment dans le domaine de la météorologie, de la physique générale, de l'électricité atmosphérique et de l la télégraphie sans fil. 3 Ce formidable pylône s'élèvera à Laeken. 1 La tour Eiffel n'a que 300 mètres de hau-1 tenir ; le pylône de Laeken l'éclipsera par la hardiesse de sa construction. Il sera remarquable autant par sa légèreté que par l'audace de sa conception. Un ascenseur î électrique permettra d'arriver au sommet du pylône. I, s membres de la commission internationale de T. S. F. S., Cïïui assistaient à la ' pose du premier rivet élu pylône géant, ont inauguré, le même jour les nouveaux lo-! eaux, le laboratoire, la bibliothèque et les ateliers, mis \à leur disposition, à Laeken, par M. Robert Goldschmidt. h la Commission des XXXI La commission des XXXI s'est réunie mercredi matin. M. Francotte, continuant sa communication sur l'administration des petites communes, poursuit l'examen des garanties, qui, tout en maintenant l'autonomie communale, assureraient une bonne gestion. A cet égard, il écarte les propositions relatives aux commissions spéciales, à l'introduction du référendum consultatif. Examinant ensuite les systèmes de MM. Waxweiler et Lambert concernant la constitution d'un ou de plusieurs corps d'éli-gibles, il en dénonce l'arbitraire et les difficultés d'application. Puis examinant les projets de revision électorale, il montre d'abord les inconvénients du suffrage égalitaire des hommes et, quant au suffrage des femmes, M. Francotte accepterait le droit de Arote concédé qiux femmes chefs de famille. L'unification des lois électorales parait irréalisable, notamment pour l'indigénatl et pour le domicile. De plus, elle se heurte à la nature des choses en ce sens que les élections communales ne sont pas la même chose que les élections législatives. Abordant l'examen de la représentation des intérêt r. M. Francotte estime qu- l'opinion publique est favorable à cette réforme, mais il voudrait voir désigner ce système sous la dénomination de représentation professionnelle, car le groupement professionnel est le fait capital du temps présent et 3era celui de l'avenir. A l'idée de la profession est associée intimement celle de la région organisée. M. Francotte n'hésite pas à reconnaître que la représentation professionnelle pourrait aboutir à la destitution du gouvernement parlementaire, mais il constate que plus on accorde à la R. P. et au S. U. là où ils peuvent s'exercer avec efficacité, plus aussi on doit éviter de les laisser pénétrer dans les autres rouages de l'administration, locale ou générale. M. Trasenster ne peut accepter ni le vote plural actuel qui favorise les campagnes et ne fa.it pas la part suffisante 'à la capacité, ni le S. U. pua* et simple. La iR. P. actuelle fonctionne avec des anomalies quant au partage des sièges et quant à .la distribution géographique des circonscriptions électorales. Pour régulariser le fonctionnement de la R. P. il faudrait appliquer à la province le nombre unique qui existe par le fait même à la commune avec addition des restes. Dans ce système on renonce à l'accroissement continu des mandats publics et on assure plus efficacement la représentation des petites minorités. M. Trasenster souhaite que la désignation des élus se fasse directement par les électeurs qui doivent demeurer à l'abri des coteries, eles associations et des; groupements politiques. Enfin, les chinoiseries qu'on relève dans le dépouillement des votes devraient également disparaître et on devrait simplifier notablement ces opérations.M. de Kerchove d'Exaerde, gouverneur de la Flandre Orientale, passe en revue les diverses propositions faites «à la commission pour les élections communales. Il montre le danger des systèmes préconisant le S. U. pur et simple, surtout au point de vue des impôts communaux. Tout le monde réclame des garanties, mais sur les modalités le désaccord surgit. D'une façon générale ces garanties sont fort différentes entre elles. Il " a d'abord celles qui assurent la valeur du corps électoral. L'orateur continuera à la prochaine séan. ce, fixée au 6 mai. L'Anniversaire du Roi A LIEGE La Revue Nous restons passionnés de défilé mili-taire, d'uniforme et de bruit, mais le temps ne nous sait point gré de notre tardent patriotisme et les pluies <rui s'abattirent sur l'avant-dernière revue, ont compromis le succès de celle d'hier. Il y eut pourtant beaucoup de monde aux boulevards pour voir passer les sol-, dats. Les troupes étaient réunies sur le terre-plein des boulevards jusqu'au quai do F ragnée. Entre lia rue Bertholet et la rue Hazi-nellc, les curieux étaient particulièrement nombreux. Le lieutenant-général Léman et le groupe brillant et coloré de son état-major arrivèrent à 11 heures et se rangèrent dans » l'espace réservé, où plusieurs officiers de l'armée et do la garde civique et de nombreuses personnalités liégeoises se trouvaient piairmi lesquelles M. Gaston Grégoire, député permanent, remplaçant le gouverneur. Le défilé commença à onze heures et demie.Le 12e régiment de lig-pb marchait en : tête, suivi du groupe d4artillerie, sous les ordres dp général Vermeulen, qui commandait l'ensemble de nos troupes. La pluie tombait à torrent, sans décou-* ! rager le publia Venaient ensuite, ayiant à' leur tête 1< 3 général Andringa, le lie régiment de ligne et un second détachement d'artillerie puis le général Déguisé, précédant les ba ; taillons d'artillerie de forteresse et le gé-> nie et enfin le colonel Cumont, commandant le 2e régiment de lanciers Le défilé dura une demi-heure et fut très admiré. La retraite militaire Une retraite militaire eut lieu à la soirée. Formée de détachements du 12e, du lie de ligne et du 2e régiment de lanciers, elle partit de la caserne des Ecoliers et parcourut la ville. Elle passa boulevard de la Constitution, pont Maghin, rue Féronstrée. place St-Lam. bert, place Verte, place du Théâtre, rue de la Casquette, boulevard de la Sauve-nière, rues du Pont d'Avroy, ele la Cathédrale, de l'Université, places du Théâtre, Verte et St-Lambert, et souleva partout une belle curiosité. Le plus ancien chef de musique, M. Charles Léonard, dirigeait les corps de musique du 12e et du. lie et les clairons et trompettes de ces régiments. Arrivé place St-Lambert, vers 9 heures, le cortège fit halte et les trompettes et les clairons sonnèrent successivement la retraite. Pour terminer cette cérémonie/qui obtint un très réel succès, les deux mUsiqués réunies exécutèrent une vibrante Braban- A BRUXELLES La Rovue De notre correspondant bruxellois, 8 avril. Jeûnais, avec les seules troupes ele la garnison,' nous n'avons eu à Bruxelles semblable revue. Naguère, défilaient difficilement de 1,300 à 1,6'JO hommes ; 5,200 ont participé aujourd'hui à cette solennité militaire qui a trahi l'effort de la nation. Ni dans les elétails, ni dans l'ensemble, elle n'a rappelé les anciennes revues. Tout d'abord, on a remplacé les barrières Nadai- qui mettaient le public en cage par de solides cordes reliées à de robustes montants en fer. L'aspect général y a gagné. Ensuite, au lieu de pénétrer place eles Palais par la rue Royale, les troupes débouchant rue Lambermont, ont pris la rue Ducale et devant le Palais des Académies, qui leur servait de vaste décor, ont défilé devant le Palais du Roi. Derrière les rideaux de deux fenêtres, les souverains, les princes et la princesse Marie-José et M. de Broqaieville, ont assisté, incognito, de l'édifice royal, à la revue que passait le lieutenant-général baron de Bonhomme, à la tête d'un nombreux et brillant état-major. Il s'était placé en face de la porte centrale du Parc: Sur les trottoirs se trouvaient, à gauche et 'à droite, les invités de l'armée. M. Max. bourgmestre de Bruxelles, est resté -à côté de l'état-ma-jor pendant la revue. • Les divers régiments avaient pour chef ■Je général de Witte et il se plaça là leur tète quand les troupes se e'irigèrent vers la place des Palais. A ce moment, rutilait le soleil dans un ciél menaçant. Allait-on échapper aux averses printanières ? Il y avait foule, le long des avenues du Parc, dans le jardin et au-x fenêtres du palais des Académies. En tête, après la musique du 9e de ligne, aux panaches neigeux formant au loin une jolie tache de couleur vibrante, venaient l'école militaire et les sous-officiers se destinant à la sous-lieutenance, puis l'infanterie de ligne. Les nouveaux uniformes La première compagnie du 9e montrait le casque empanaché, exhibait la vareuse et le pantalon large. L'aspect général faisait songer à des troupes coloniales et il est certain que le cas- » que rappelle surtout celui des coloniaux. 11 n'a produit qu'un effet plutôt secondaire, nous pouvons môme dire tertiaire. Certes, le shako est inélégant mais il donne au troupier un air martial qu'on ne lui retrouve pas sous le casque. En voulant éviter de rappeler la coiffure allemande, on est tombé dans la coiffure portugaise... des colonies qui n'a rien de bien Séduisant e»u de viril. Le public a trouvé généralement qu'on ferait aussi bien de garder l'ancien uniforme.N'exagérons pas : la vareuse, tant pour les soldats que pour les officiers, l'emporte sur la tuniqiue. Bref, l'on aura peine -à accepter le casque, tel qu'il a été porté par les soldats du 9e. Il s'écarte de nos traditions nationales.Pourquoi avoir délaissé celui que les cavaliers de iLatour portaient au XVIIIe siècle 1 Quoi qu'il en soit, l'armée espère que le ministre prendra une décision dans un sens ou dans l'autre le plus tôt possible On a trop lanterné et tergiversé en matière d'uniformes. Nouvelles unités tactiques Les troupes ont défilé par brigade accompagnée chacune de deux batteries d'artillerie. C'est ainsi qu'après le 9e et les grenadiers, dont la marche était, correcte et l'alignement impeccable, sont venus huit canons précédés de trompettes et flanqués ele servants. D'aucuns n'en revenaient pas, de l'artillerie entre deux régiments d'infanterie ! t ou r quoi ne pas donner à la brigade son organisation réglementaire. Les oanons patinés à neuf ont produit leur effet coutumier et chacun a été sur-pris du grand nombre de pièces se trouvant dans la capitale. Pour la première fois la foule a pu contempler en grande tenue le second régi-carabiniers suivant le premier. S'il n'a pas encore son drapeau, qui lui sera donné dans une cérémonie spéciale, ainsi qu'aux nouveaux régiments, il possè». de une phalange musicale extraordinaire, recrutée avec les anciens musiciens de lai cavalerie. Aussi, avec quel brio elle a enlevé, place des Palais, la Marche des Carabiniers.Les deux régiments avaient six mitrailleuses tirées par des chiens gras et replets; l es curioux sortant de leur calme, onfc fait aux braves amis de Rhomme une ovation ,1a seule de la revue 1! Un incident Toute l'artillerie était commandée par le colonel de Fauconval, connu comme l'un de nos plus brillants cavaliers Après avoir assisté, à la droite du Ré-neral de Bonhomme, ara défilé du» ctou-pe d'artillerie il voulut retrouver l'Irma jtant 11 était le chef, mais à côté du trottoir, son cheval glissa, tomba, entraînant 6on cavalier. Des cris de frayeur partirent de la fouis et ..andia qu^in médecin militaire arrivrart fUj grand galop de son cheval le colonel tris crâne, se relevait et, écartant tous ceux qui I entouraient, remontait c-

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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